[A] Le joker, l'as et le roi du Pick-up...
Posté : 17.11.08
Cela fait un moment que je réfléchissais sur ce qui différencie les naturels des séducteurs chimiques que nous sommes pour la grande majorité. Ayant fréquenté pas mal de naturels, il m’était relativement facile de trouver des points communs, mais aucune grandes hypothèses ne m’étaient venues à l’esprit jusqu’à cette nuit, ou discutant avec BLUSHER, un semblant d’explication s’est fait jour. Comme cela faisait un moment que je ne vous avais pas gratifié d’un article, je vous le poste ici.
N’hésitez pas à le poster dans d’autres forums si le cœur vous en dit, je ne suis pas du genre sectaire sur mes écrits. Mettez seulement mon pseudo en fin d’article.
Quelques soient la voie que nous prenons dans la pratique de la séduction, trois grandes constantes se dégagent de nos pratiques : l’analytique, la sympathie et l’empathie. Cependant, développons un peu cette idée.
Le lecteur attentif notera que j’utiliserai les définitions de WIKIPEDIA, qui à défaut d’être précises, sont suffisamment exacte pour permettre d’étayer notre propos.
L’analytique, le roi de pique du séducteur:
Il serait plus exacte pour nous de parler de décomposition analytique.
« La décomposition analytique est un processus d'analyse appliqué à un flux structuré d'information afin d'en identifier le sens. »
Dans notre activité de séduction, la décomposition analytique est la base même de nos méthodes : tel stimulus permet telle réponse qui va permettre de valider un point et donc de passer à une phase différente de la première ; phase elle-même composée de stimulus divers. Le flux structuré d’information étant pour nous les réactions de la fille que nous voulons séduire.
Par exemple, lors de l’OPENER, nous répétons deux ou trois phrases types qui doivent permettre d’intéresser la fille ; intérêt que nous pouvons analyser par différentes informations : position du corps (BL), ton de la voix, toucher kinesthésique (KINO), … Dès que le SET ou la fille est intéressée, nous disons qu’elle est HOOKE et nous passons à l’étape suivante. Ceci est un parfait exemple de décomposition analytique.
Au fur et à mesure que nous pratiquons, nous exerçons de plus en plus cet esprit analytique, à un tel point qu’il devient « naturel », c'est-à-dire qu’il est intériorisé et que nous savons de façon « programmé » où nous en sommes dans un PU si nous nous posons la question.
Cette intériorisation peut-être comparé quelque part à un réflexe de PAVLOV (réflexe conditionnel) et à la notion d’habitus de BOURDIEU. Il en est de même pour les filles que nous souhaitons séduire.
Suivant mes propres observations empiriques, avec tout ce que cela comporte comme marge d’erreur, le désapprentissage des mauvais réflexes, l’acquisition des nouveaux réflexes et de la pratique de la décomposition analytique obsède et occupe (préoccupe ?) près de 90% des PLAYEURS (moi compris).
Si la décomposition analytique se révèle efficace sur des cibles de niveau inférieur à, approximativement, cinq (sur une échelle subjective), elle est totalement insuffisante au fur et à mesure que nous tentons de séduire des cibles plus « High values ».
L’empathie, l’as de carreau du séducteur :
Une deuxième variante beaucoup moins travaillé par les séducteurs « chimiques » mais parfaitement connue des naturels est l’empathie.
« L'empathie (du grec ancien εν, dans, à l'intérieur et πάθoς, souffrance, ce qu'on éprouve) est une notion complexe désignant le mécanisme par lequel un individu peut comprendre les sentiments et les émotions d'une autre personne voire, dans un sens plus général, ses états mentaux non-émotionnels comme ses croyances (on parle alors plus spécifiquement d'empathie cognitive).Les recherches récentes ont amené à distinguer le concept d'empathie émotionnelle qui désigne la capacité à comprendre les états affectifs d'autrui, et le concept d'empathie cognitive, c'est-à-dire la capacité à comprendre les états mentaux non-émotionnels d'autrui, ce qu'on appelle aussi la théorie de l'esprit. »
Comprendre n’est pas ressentir, entendons nous bien. Cependant, cette capacité de comprendre l’état émotionnel de sa cible ainsi que son état mental est une capacité indispensable et difficile à travailler.
Ce qui est surprenant lorsqu’on côtois des naturels, c’est la facilité surprenante qu’ils ont à connaitre l’état émotionnel de leur cible, ainsi que son état mental de surface. Ils arrivent à saisir assez rapidement ce que leurs actes ont provoqués chez leurs cibles et quelle marge de manœuvre les filles leur laissent dans leur PU.
C’est ainsi que JIBRIL peut se permettre de lâcher des phrases telles que « ha tu fumes ? Mais si tu fumes, je ne peux te proposer qu’un plan cul ». Cette phrase que beaucoup d’entres-nous n’arriverions que très difficilement à passer en PU, JIBRIL peut la passer car il sait exactement ce qu’il provoque chez la fille en terme émotionnel, mais aussi parce qu’il a cerné l’état mental de surface de sa cible. Au pire de toute façon, il est suffisamment empathique pour pouvoir modifier cet état de surface (veinard).
Si la décomposition analytique est notre voiture, alors l’empathie est le code de la route qui mène vers notre succès. Si la maitrise de ces deux composantes suffit pour des cibles de calibre moyen (en terme relatif), elles sont là encore insuffisantes pour des cibles plus élevées.
La sympathie, le joker du séducteur :
Il n’est un secret maintenant pour personne que le PU se réussit dans la phase de CONFORT. C’est à ce moment là que se produit la connexion qui va permettre de clore vos 45 minutes d’efforts. Bien que le hasard fasse bien les choses et que au gré des rencontres les connexions peuvent s’établir, nous aimerions pouvoir le reproduire à volonté.
Mais qu’est-ce que la connexion ? Vous le savez voyons ! C’est lorsque, au détour d’un silence, un sentiment étrange remonte de votre estomac et se noue sur votre gorge, que votre respiration s’accélère, ou au contraire se bloque juste un moment. Et cette sensation est aussi celle que vous allez inspirer à votre cible, à moins que ce ne soit elle qui ne vous l’inspire. Scientifiquement, vous venez de faire preuve de sympathie.
« La sympathie est la tendance à partager les émotions autrui, c'est une sorte de reflet des émotions d'autrui. »
Pas de connexion sans sympathie, et donc pas de PU réussi ; Dans mes observations empiriques, et donc toujours soumis à marge d’erreur, il y a deux sortes de sympathie : la sympathie projective et la sympathie induite.
La sympathie induite, c’est lorsque vous ressentez les émotions de l’autre. C’est la fille que vous avez en face qui vous fait ressentir ses émotions, et vous qui êtes aptes à les ressentir. Vous sentez l’instant, vous ressentez à travers ce silence cette envie qui la prend de vous embrasser et de se rouler dans vos bras. Pour être capable de ressentir cela, il faut, à notre avis, avoir sauvegardé une sensibilité des choses. C’est une des choses qui se remarquent le plus souvent chez BLUSHER et qui, à notre avis, fait son succès : sa capacité à ressentir les choses, à avoir réussi à sauvegarder intacte sa sensibilité. En ressentant l’autre, il se met en accord avec ses désirs à elle, et donc établit plus facilement la connexion.
La sympathie projective est votre état émotionnel que vous êtes capable de faire ressentir à votre cible. ARSENE LUPIN est quelqu’un avec une forte sympathie projective : il est capable de vous faire ressentir du mal-être ou du bien-être suivant si lui-même est en « good state » ou « Bad state ». Nous pensons qu’il en est de même pour son désir lorsqu’il est en PU. Au contraire de beaucoup de personne, il est capable de reproduire cette sympathie projective à volonté.
Le succès de votre connexion à votre cible, en dehors des inhérences du hasard, est votre capacité à maitriser et accepter cette sympathie. Il faut aussi bien être capable de la recevoir que de la faire ressentir. Si l’analytique est votre voiture, l’empathie est votre code de la route ; mais la sympathie est LA route !
Pour beaucoup d’entre-nous qui avons souffert des femmes, nous nous sommes tellement blindés émotionnellement pour arriver à faire de la décomposition analytique que nous avons perdu de la sensibilité. Et cette sensibilité est la base de notre sympathie ! Sans cette sensibilité, pas de sympathie possible, et donc pas de connexion et par extension, échec sur des PU de hauts niveaux.
En conclusion, beaucoup d’entre vous vont se demander : « ok, mais on fait quoi si on n’a pas tout ca ? ca se travaille ? ».
La bonne nouvelle c’est que la voie que vous prenez vous permet d’acquérir le plus facile, la voie analytique. La mauvaise c’est que l’empathie et la sympathie sont des qualités que je n’ai pas et donc je n’ai aucune idée de savoir comment les acquérir.
J.W.
N’hésitez pas à le poster dans d’autres forums si le cœur vous en dit, je ne suis pas du genre sectaire sur mes écrits. Mettez seulement mon pseudo en fin d’article.
Quelques soient la voie que nous prenons dans la pratique de la séduction, trois grandes constantes se dégagent de nos pratiques : l’analytique, la sympathie et l’empathie. Cependant, développons un peu cette idée.
Le lecteur attentif notera que j’utiliserai les définitions de WIKIPEDIA, qui à défaut d’être précises, sont suffisamment exacte pour permettre d’étayer notre propos.
L’analytique, le roi de pique du séducteur:
Il serait plus exacte pour nous de parler de décomposition analytique.
« La décomposition analytique est un processus d'analyse appliqué à un flux structuré d'information afin d'en identifier le sens. »
Dans notre activité de séduction, la décomposition analytique est la base même de nos méthodes : tel stimulus permet telle réponse qui va permettre de valider un point et donc de passer à une phase différente de la première ; phase elle-même composée de stimulus divers. Le flux structuré d’information étant pour nous les réactions de la fille que nous voulons séduire.
Par exemple, lors de l’OPENER, nous répétons deux ou trois phrases types qui doivent permettre d’intéresser la fille ; intérêt que nous pouvons analyser par différentes informations : position du corps (BL), ton de la voix, toucher kinesthésique (KINO), … Dès que le SET ou la fille est intéressée, nous disons qu’elle est HOOKE et nous passons à l’étape suivante. Ceci est un parfait exemple de décomposition analytique.
Au fur et à mesure que nous pratiquons, nous exerçons de plus en plus cet esprit analytique, à un tel point qu’il devient « naturel », c'est-à-dire qu’il est intériorisé et que nous savons de façon « programmé » où nous en sommes dans un PU si nous nous posons la question.
Cette intériorisation peut-être comparé quelque part à un réflexe de PAVLOV (réflexe conditionnel) et à la notion d’habitus de BOURDIEU. Il en est de même pour les filles que nous souhaitons séduire.
Suivant mes propres observations empiriques, avec tout ce que cela comporte comme marge d’erreur, le désapprentissage des mauvais réflexes, l’acquisition des nouveaux réflexes et de la pratique de la décomposition analytique obsède et occupe (préoccupe ?) près de 90% des PLAYEURS (moi compris).
Si la décomposition analytique se révèle efficace sur des cibles de niveau inférieur à, approximativement, cinq (sur une échelle subjective), elle est totalement insuffisante au fur et à mesure que nous tentons de séduire des cibles plus « High values ».
L’empathie, l’as de carreau du séducteur :
Une deuxième variante beaucoup moins travaillé par les séducteurs « chimiques » mais parfaitement connue des naturels est l’empathie.
« L'empathie (du grec ancien εν, dans, à l'intérieur et πάθoς, souffrance, ce qu'on éprouve) est une notion complexe désignant le mécanisme par lequel un individu peut comprendre les sentiments et les émotions d'une autre personne voire, dans un sens plus général, ses états mentaux non-émotionnels comme ses croyances (on parle alors plus spécifiquement d'empathie cognitive).Les recherches récentes ont amené à distinguer le concept d'empathie émotionnelle qui désigne la capacité à comprendre les états affectifs d'autrui, et le concept d'empathie cognitive, c'est-à-dire la capacité à comprendre les états mentaux non-émotionnels d'autrui, ce qu'on appelle aussi la théorie de l'esprit. »
Comprendre n’est pas ressentir, entendons nous bien. Cependant, cette capacité de comprendre l’état émotionnel de sa cible ainsi que son état mental est une capacité indispensable et difficile à travailler.
Ce qui est surprenant lorsqu’on côtois des naturels, c’est la facilité surprenante qu’ils ont à connaitre l’état émotionnel de leur cible, ainsi que son état mental de surface. Ils arrivent à saisir assez rapidement ce que leurs actes ont provoqués chez leurs cibles et quelle marge de manœuvre les filles leur laissent dans leur PU.
C’est ainsi que JIBRIL peut se permettre de lâcher des phrases telles que « ha tu fumes ? Mais si tu fumes, je ne peux te proposer qu’un plan cul ». Cette phrase que beaucoup d’entres-nous n’arriverions que très difficilement à passer en PU, JIBRIL peut la passer car il sait exactement ce qu’il provoque chez la fille en terme émotionnel, mais aussi parce qu’il a cerné l’état mental de surface de sa cible. Au pire de toute façon, il est suffisamment empathique pour pouvoir modifier cet état de surface (veinard).
Si la décomposition analytique est notre voiture, alors l’empathie est le code de la route qui mène vers notre succès. Si la maitrise de ces deux composantes suffit pour des cibles de calibre moyen (en terme relatif), elles sont là encore insuffisantes pour des cibles plus élevées.
La sympathie, le joker du séducteur :
Il n’est un secret maintenant pour personne que le PU se réussit dans la phase de CONFORT. C’est à ce moment là que se produit la connexion qui va permettre de clore vos 45 minutes d’efforts. Bien que le hasard fasse bien les choses et que au gré des rencontres les connexions peuvent s’établir, nous aimerions pouvoir le reproduire à volonté.
Mais qu’est-ce que la connexion ? Vous le savez voyons ! C’est lorsque, au détour d’un silence, un sentiment étrange remonte de votre estomac et se noue sur votre gorge, que votre respiration s’accélère, ou au contraire se bloque juste un moment. Et cette sensation est aussi celle que vous allez inspirer à votre cible, à moins que ce ne soit elle qui ne vous l’inspire. Scientifiquement, vous venez de faire preuve de sympathie.
« La sympathie est la tendance à partager les émotions autrui, c'est une sorte de reflet des émotions d'autrui. »
Pas de connexion sans sympathie, et donc pas de PU réussi ; Dans mes observations empiriques, et donc toujours soumis à marge d’erreur, il y a deux sortes de sympathie : la sympathie projective et la sympathie induite.
La sympathie induite, c’est lorsque vous ressentez les émotions de l’autre. C’est la fille que vous avez en face qui vous fait ressentir ses émotions, et vous qui êtes aptes à les ressentir. Vous sentez l’instant, vous ressentez à travers ce silence cette envie qui la prend de vous embrasser et de se rouler dans vos bras. Pour être capable de ressentir cela, il faut, à notre avis, avoir sauvegardé une sensibilité des choses. C’est une des choses qui se remarquent le plus souvent chez BLUSHER et qui, à notre avis, fait son succès : sa capacité à ressentir les choses, à avoir réussi à sauvegarder intacte sa sensibilité. En ressentant l’autre, il se met en accord avec ses désirs à elle, et donc établit plus facilement la connexion.
La sympathie projective est votre état émotionnel que vous êtes capable de faire ressentir à votre cible. ARSENE LUPIN est quelqu’un avec une forte sympathie projective : il est capable de vous faire ressentir du mal-être ou du bien-être suivant si lui-même est en « good state » ou « Bad state ». Nous pensons qu’il en est de même pour son désir lorsqu’il est en PU. Au contraire de beaucoup de personne, il est capable de reproduire cette sympathie projective à volonté.
Le succès de votre connexion à votre cible, en dehors des inhérences du hasard, est votre capacité à maitriser et accepter cette sympathie. Il faut aussi bien être capable de la recevoir que de la faire ressentir. Si l’analytique est votre voiture, l’empathie est votre code de la route ; mais la sympathie est LA route !
Pour beaucoup d’entre-nous qui avons souffert des femmes, nous nous sommes tellement blindés émotionnellement pour arriver à faire de la décomposition analytique que nous avons perdu de la sensibilité. Et cette sensibilité est la base de notre sympathie ! Sans cette sensibilité, pas de sympathie possible, et donc pas de connexion et par extension, échec sur des PU de hauts niveaux.
En conclusion, beaucoup d’entre vous vont se demander : « ok, mais on fait quoi si on n’a pas tout ca ? ca se travaille ? ».
La bonne nouvelle c’est que la voie que vous prenez vous permet d’acquérir le plus facile, la voie analytique. La mauvaise c’est que l’empathie et la sympathie sont des qualités que je n’ai pas et donc je n’ai aucune idée de savoir comment les acquérir.
J.W.