Mon avis c'est qu'elle est peu (ou pas du tout) expérimentée. Je peux peut-être aider étant donné ma propre non-expérimentation
Première chose : il ne faut pas hésiter à en parler (tant que ça ne devient pas du harcelement, bien sûr). Une fois le "problème" ciblé ce sera bien plus facile à régler.
Un bon conseil... sans donner l'impression d'être needy (style "pas en-dessous de la ceinture, ok ça me va !"), amène-là gentiment à ébullition (calins de plus en plus chauds)...
Oui, c'est exactement ça.
Un de mes amis s'est retrouvé dans une situation similaire et a décidé de ne pas insister, de ne pas tenter de la faire changer d'avis mais d'attendre qu'elle change d'avis toute seule. Résultat ? Ils ne l'ont pas fait après 2 ans de relation. Depuis, la situation stagne et je doute qu'elle progresse un jour (à moins que la fille ait un déclic après tout ce temps ???

).
Au lieu de l'attaquer en la questionnant à son sujet (genre sous-entendu le problème vient de toi), tu peux détourner le sujet en disant "est-ce que le problème vient de moi ?"
J'adhère totalement. C'est le genre de chose qui m'aurait mise en confiance en tout cas.
En posant la question franchement, la fille peut être mal à l'aise. Elle peut avoir la sensation d'avoir à se justifier (ou se sentir oppressée). Alors qu'en présentant les choses de cette manière, elle ne se sent pas "jugée" et il y a des chances pour qu'elle s'ouvre plus facilement. La discussion sera perçue comme une "explication", non pas comme une "justification". Si la fille n'est pas très à l'aise avec sa sexualité (ce qui est vraisemblablement le cas ici) ce genre de nuance peut avoir un impact important.
Pour ce qui est des raisons et de comment les surmonter, je peux peut-être tenter d'apporter des éclaircissements.
1/ Elle a peur d'être perçue comme une fille facile.
Ca peut évidemment être un frein. Même si je pense qu'après deux mois de relation, la question ne se pose plus.
Avoir cette peur c'est considérer que faire telle ou telle chose à tel ou tel moment c'est "mal". On prend du recul et on considère les faits comme s'ils concernaient l'une de nos amies, par exemple. On se juge soi-même comme on aurait jugé une amie (personnellement j'évite le plus possible de critiquer les relations des autres et je n'ai pas tellement ce soucis, mais un certain nombre de filles sont dans ce cas).
Le problème se situe dans la perception de "ce qui est mal". A moins de parvenir à changer le point de vue de la fille sur ce sujet, la seule solution est la patience.
2/ Elle n'aime pas le sexe.
Impossible
Non plus sérieusement il y a deux cas de figure :
Premièrement, elle est immature et donc ne se sent pas prête à assumer une sexualité. Voire elle considère que "le sexe c'est sal" (j'ai une amie dans ce cas) La solution ? Consulter un psy peut être... parce qu'il y a forcemment un blocage quelque part.
Deuxièmement, elle
croit qu'elle n'aime pas le sexe. Et il faut lui faire découvrir à quel point elle a tord
3/ Elle est complexée.
Les complexes c'est comme la phobie des araignées, c'est quelque chose d'irrationnel. Surmonter un complexe (ou surmonter une phobie) ça ne se fait pas du jour au lendemain, ça demande un peu de temps et ça nécessite un environnement favorable.
Si elle est complexée, une fille a besoin qu'on la mette à l'aise. Il faut éviter les compliments creux (si elle perçoit que c'est juste pour la rassurer, ça ne va pas l'aider à se sentir mieux). Il faut à la fois être sincère sur ses qualités (sans que ça vire à la séance de compliments gratuits... y a rien de plus rebutant à mon sens) et omettre ce qui pourrait éventuellement lui faire défaut.
Bon c'est sûr que si elle demande franco "est-ce que tu trouves que j'ai de grosses cuisses ?", y a plus tellement moyen de jouer à l'omission. Et si effectivement elle a de grosses cuisses, SURTOUT ne pas être sincère (faudrait pas alimenter ses complexes). Après je sais pas ce qui est le mieux entre le mensonge ("non, elles sont parfaites") auquel elle ne croira probablement pas et le plus honnête "écoutes, c'est pas la peine de te prendre la tête avec ça, moi je te trouve très mignonne comme tu es".
Globalement il n'y a pas grand chose à faire pour aider une fille à surmonter ses complexes. C'est à elle d'y parvenir, et une aide extérieure risque de ne pas avoir beaucoup d'effet (voire d'empirer les choses).
4/ Elle est vierge.
La notion de virginité est beaucoup importante pour une femme que pour un homme (mon ex copain ne comprenait pas ça

).
Je crois que ça recoupe souvent les histoires de complexes. Une fille vierge ne s'est jamais montrée nue, n'a jamais été confrontrée au regard masculin dans... son plus simple appareil. Il est donc naturel qu'elle éprouve une certaine anxiété. L'idéal est d'y aller pas à pas, ne pas chercher à la déshabiller intégralement en une fois si elle éprouve une gêne.
On peut rajouter à ça la "pudeur". Depuis des siècles, on valorise la femme prude (et c'est toujours le cas dans certains pays ou certaines religions). C'est quelque chose qui est encore assez présent dans l'éducation et la mentalité féminine.
5/ Elle n'ose pas exposer clairement le soucis.
Elle te sort peut-être des trucs bateaux ("je veux pas passer pour une fille facile", "je suis pas très expérimentée") pour cacher quelque chose de plus complexe qu'elle aurait honte de formuler.
Si c'est le cas y a peu de chance pour qu'elle en parle, à moins que tu la mettes super à l'aise (et encore, c'est pas dit...). Elle devra dans ce cas régler le problème toute seule, et je doute qu'il y ait quelque chose à faire pour accélérer les choses.
Dans tous les cas, il ne faut pas perdre de vue qu'une fille peu expérimentée aura tendance à se triturer les méninges, à se trouver confrontée à une multitude de petits obstacles psychologiques.
Tu peux toujours lui demander si elle est vierge. Elle devrait pas s'offusquer de la question (c'est pas une tare quand même !

). Ca te permettra déjà de mieux ciblé ce qui pose problème. Tu peux aussi tenter de lui faire comprendre que tu ne recherches pas la perfection, que toute vie sexuelle débute avec ses maladresses et qu'il faut bien commencer l'apprentissage un jour !
Voilà. J'espère que je me suis pas trop écartée du sujet
