FTS

1/ Introduction.

De retour sur FTS après une pause anti kJisme inutile, je tombe sur un "article" de Tiamat.
Le shock & Awe...
A ma grande surprise, ce que j'ai découvert sur mon style pendant cette pause ressemble énormément à cette "méthode".
D'ailleurs pour moi, il ne s'agit pas d'une méthode mais d'un état d'esprit que j'appelle direct.
C'est cette facon de concevoir la vie et les relations sociales que j'appelle le "Direct Game".
Ce n'est pas une méthode de plus. Ce n'est pas une méthode "Gunwitch like" ce n'est pas une méthode à la BadBoy. Non.
Le direct game est un art de vivre, parfois dur à appréhender. Le direct game permet de trancher dans le gras des relations sociales et dans les relations de séduction.
Le superflus est mis de côté, abandonné, dénigré.

Alors vous comprendrez bien, si vous avez déjà pratiqué la MM et consort, qu'il ne reste plus grand chose.
On se retrouve à poils devant la fille. Aucun filet, rien pour meubler l'interaction, rien pour faire monter la BT et l'attract.
Juste soi même et ses couilles.
Et ca, mes amis, on en a tous !
De ce fait, les interactions sont ... directes, franches et ouvertes. Pas de jeu de manipulation, de recherche de pouvoir. Juste le jeu de la séduction et notre envie de baiser.
Ca passe ou ca casse.
Mais comme le disait si bien Pook, à quoi bon utiliser nos techniques et les faiblesses d'une fille pour la séduire alors qu'initialement, elle n'est pas attirée par nous ?
D'autant plus que la réussite, c'est comme les antibiotiques...

Quelle perte de temps et d'energie !

Mais je m'égare...
Depuis que j'ai lâché les techniques, je me suis retrouvé seul face à moi même et à mes insécurités. Je me suis reconnecté avec moi même en quelque sorte.
Je vais essayer de vous retracer mon cheminement, mes tatonnements, mes doutes, mes essais pour enfin aboutir à une révélation qui peut vous sembler évidente mais qui pour moi, et probablement pour beaucoup d'autres, était loin de l'être.

Je ne vais faire que très peu de retranscription de dialogues. Je n'ai pas de routine, pas de Tricks et souvent les intéractions sont brèves. je mettrai donc l'accent sur mon état d'esprit, mon BL, les kinos, comment je sentais la fille, bref que des choses qu'on voit rarement dans les FRs actuels.

2/ A la découverte de la tension sexuelle.

Mon premier succès en DG. Une fille en petit top moulant, mini short, talons... Une démarche féline et terriblement sexy.
J'hésite mais mon wing me dit de tenter. Il a raison après tout.
J'y vais.


A) L'approche
Mon approche est on ne peut plus directe et franche. Je lui dis que je la trouve mignonne et que je devais tenter quelque chose.
Elle s'arrete et me sourit.
Mon coeur bat la chamade. J'ai peur.
Mes mains sont moites et je sais que si j'essaie de parler, je risque de bafouiller.
Alors, plutot que de faker la confiance, je lui dis que j'ai un peu peur, que je suis gené de l'aborder comme ca mais que j'aimerai vraiment faire sa connaissance.
Le fait de verbaliser mon état me déculpabilise complètement et je me sens comme libéré. Mon BL se détend, mon coeur ralenti.


B) Le game.

Elle me répond un truc complètement loufoque. Je rigole et lui demande de répéter en touchant rapidement son épaule nue.
Elle est ouverte, n'a pas de mouvement de recul lors de ce premier contact. Elle continue de sourire.
Je lui propose de marcher un peu avec elle. Je la tease un peu, sur sa taille notamment.
J'en profite pour la prendre par l'épaule pour "comparer" nos tailles.

Avec le recul, je n'ai vraiment pas assez assumé mon attirance pour elle.
Je fais beaucoup de kino sur le dos, les épaules, la taille mais ce n'est pas assez sexué comparé à l'envie que j'avais de le prendre sauvagement sur le trottoir...
Elle était très réceptive. Je pense que j'ai commencé à instaurer une petite tension sexuelle. Deux corps qui se touchent et se découvrent, ca fait toujours quelque chose.

Au moment du numclose, elle me balance un vieux test :
E: "Ah ouais carrément !!"
M: "Ben oui ... tu t'attendais à quoi ? "
E: se numclose.

La bise d'au revoir... hummm j'adore faire monter la tension juste avant de partir. Je suis confiant, mon BL est détendu. Je pose une main dans son dos et je luis fais la bise lennnntement... J'ai un début d'érection...

Rien d'exceptionnel dans mon pickup. Hormis beaucoup de kinos.

La date par contre... WOW...


C) La date

Premier rencard. Elle est toujours aussi sexy. Elle sourit. Ca me détend direct.
Main sur la hanche, la bise est très lente... Elle sent bon...

On s'installe dans le bar, côte à côte. On discute de choses anodines et je commence direct le kino.
Je repars sur les même bases que lorsqu’on s’est quittés.
Elle est toujours très ouverte et souriante.
On échange de nombreux regards. Je me sens proche d’elle, elle me plait.
Elle est complètement tournée vers moi et moi aussi.
Je fais très vite dévier le sujet sur le sexe. Parce que j’aime le sexe et que j’ai envie d’elle.
Je pose ma main sur sa cuisse… Je la regarde dans les yeux comme pour la provoquer.
Elle ne répond ni positivement ni négativement.
Je laisse ma main quelques instants et je la retire.
La tension s’apaise.
Quelques minutes plus tard, elle pose sa main sur ma cuisse, furtivement. La tension remonte. J’ai un début d’erection.
Je me rapproche d’elle, nos cuisses se touchent. Les regards sont de plus en plus profonds et intenses.
Ce qu’on dit n’a plus vraiment d’importance. La tension monte à une vitesse vertigineuse.
Je peux sentir l’adrénaline et la testostérone couler dans mes veines.

J’ai peur de ce que je ressens. J’ai peur de la suite des évènements. Vais je y arriver ? Faut il que je l’embrasse ?
Ces doutes et ces craintes me rendent plus distant. J’ai besoin de couper cette tension qu’il y a entre nous. Je m’éloigne en lui disant que je ne suis pas un garcon facile et que c’est une vraie prédatrice sexuel… mais … je me ressaisi et recommence ce petit manège.

Sans le savoir et pour de mauvaises raisons, j’ai mis le doigt sur un aspect fondamental de la tension sexuelle :
Vous pouvez très bien la faire monter en flèche mais il arrivera un moment où la progression stagnera et cela arrivera rapidement.
A ce moment là le jeu est terminé et si cela intervient trop rapidement dans la date, la tension peut vite redescendre. Le meilleur moyen pour pallier à ce problème est de closer dans la foulée.

Ce que j’ai fait est différent. Je fais monter la pression et quand la tension devient vraiment palpable, je la fais retomber mais pas complètement. La fille se frustre. Elle en veut plus. Elle veut sentir ce lien, cette tension qui nous uni et je l’en prive. En procédant de la sorte, en avancant par paliers successifs, on peut faire monter l’excitation bien plus haut que si on y allait rapidement, en ligne droite.
Sans compter que tant que l’excitation n’est pas au maximum, le jeu de séduction continue et tout ce que vous dîtes n’a aucune importance. Pas de stall. Même les blancs peuvent servir à faire monter la tension sexuelle :

Je la regarde droit dans les yeux… Je regarde son décolleté vertigineux… Je lui demande de remonter son haut parce que cette vision me perturbe vraiment trop.
Elle rougit, remonte son haut.
Je la regarde dans les yeux… Je la dévore du regard.
Elle est tellement sexy. Je veux l’embrasser, je veux la baiser, là, maintenant, tout de suite.
Je ne dis rien mais je pense à tout ce que je veux lui faire et je suis sur qu’elle sait a quoi je pense.
Je lui demande d’arrêter de me regarder comme ca, qu’elle me fait peur. Que je suis puceau.
La tension redescend et je pose ma main sur sa cuisse.
Je l’invite à sortir pour fumer une cigarette.
Je la fais passer devant moi en lui disant de ne pas s’inquiéter. « C’est pas du tout pour mater ton cul »

Dehors un vendeur de roses. Je la prends par la taille, comme ferait son petit copain :
- « Non merci on a déjà fait l’amour ! »
Elle me tease :
- « Ah bon ? Je ne m’en souviens plus du tout ! »
Je ne me laisse pas démonter, je prends ses deux mains, la rapproche de moi et je la fixe droit dans les yeux :
- « Quoi ? Tu ne te souviens pas de cette fabuleuse nuit ?! »
Elle se rapproche encore plus et dit dans mon oreille :
- « t’inquiète pas, la première fois qu’on fera l’amour, je suis sure que je m’en souviendrais »

La tension est au maximum. Nos visages sont très proches, nos corps aussi. Le kiss close aurait été extrêmement simple … mais…

Je romps le contact et on rentre dans le bar.

A partir du moment où le kiss close était une évidence que je n’ai pas saisi (pas volontairement, j’avais peur mais j’ai malgré tout conservé un bon BL.), j’ai pratiqué beaucoup de « push & pull » physique.

J’aime jouer avec elle. J’aime sentir nos corps qui s’appellent, se rapprochent puis s’éloignent.
La tension est telle entre nous que nous ne parlons plus.
Nos yeux plantés l’un dans l’autre. Elle est dans l’attente. Son corps et son regard me le disent. Elle veut plus.
Je m’approche… ses lèvres se tendent vers moi mais je ne l’embrasse pas. Je me recule et je casse une nouvelle fois cette tension.

Mes raisons sont toujours mauvaises. La peur, le manque de confiance… mais j’arrive à garder le pied à l’étrier et le résultat est la découverte de la puissance du push & pull physique pour faire monter le désir.

Je pose ma main sur sa cuisse, je ne la quitte pas des yeux. Je la caresse. Elle pose sa main sur la mienne et on se caresse les mains, les bras… On se remet à discuter mais nos mains ne se lachent pas.
On ne se « kinote » plus, on se caresse. Vraiment.
Comme si nous étions déjà ensemble. Comme si on avait déjà fait l’amour tous les deux. Mais il manque quelque chose. La délivrance du baiser…

Je me décide et je me lance. Je caresse son visage, ses cheveux… Je me penche vers elle. Elle fait pareil.
Nos bouches se touchent presque et nous restons comme ca quelques secondes. Je me penche pour l’embrasser. Elle se dérobe avec un sourire coquin.
Elle aime ce jeu et ca m’excite encore plus. Je pars dans un fou rire. Je la prends fermement dans mes bras. Je la respire, je l’embrasse dans le cou, sur la joue, sur le coin des lèvres… Je me recule un peu et je l’embrasse passionément. DELIVRANCE.

Nos corps sont embrasés. Ses mains caressent mon corps et les miennes lui rendent la pareille. Elle soupire… et laisse échapper un gémissement.
La tension que nous avons créé est telle que nous sommes dans une bulle. Plus rien n’existe autour de nous.
Je la plotte sévèrement. J’ai une gaule de fou. Je m’éloigne et elle me propose de sortir fumer une clope… La tension retombe quelques instants mais une fois dehors on se saute dessus.
Je la plaque contre le mur du bar. Je l’embrasse dans le cou, je caresse ses seins, ses fesses… Tout ca dans une rue piétonne et fréquentée… « Et ba ! Il a l’air de bien s’amuser lui »

D)Conclusion.
Le fuck close etait largement acquis mais je ne l’ai pas fait à cause de limites encore ancrées en moi. Je l’ai un peu cramée suite à ca.
Être confronté à mes peurs et les assumer m’a permis de réaliser ce qu’il s’est passé entre nous ce soir.
J’ai fait des erreurs d’AFC qui m’ont permis de créer quelque chose d’unique et d’intense. Ca m’a permis de réaliser comment fonctionne la tension sexuelle. Chose que je savais déjà et aimait pratiqué lors de mes relations sexuelles. Faire languir sa cible, la frustrer, l’exciter, la rendre folle pour aboutir à la délivrance.
Je n’aurai jamais pu comprendre ca si j’avais déroulé du canned stuff ou si je m’etais forcé à reproduire ce qu’on lit dans les FRs ou dans la MM et autre méthodes de séduction…
J’ai passé une soirée inoubliable qui restera ancrée en moi. J’ai pourtant fait bon nombre d’erreurs notamment ne pas vraiment assumer ma sexualité, mon côté « homme viril » qui veut baiser…

3/ Assumer sa sexualité.


Je me rappelle bien de mes débuts dans le "game" et plus généralement de mes interactions avec les filles. Complètement asexué...
Je cherchais toujours à passer sous les radars parce que "désirer une fille c'est mal". Parce qu' "une fille veut du respect et ne pas être considérée comme un morceau de viande".
Une fille ne parle pas de cul et n'aime pas qu'on lui en parle... Quelle connerie !!!


A/ Le déclic.

Le déclic, je l'ai eu avec une fille que j'ai rencontré sur internet.
Le premier rencard c'est bien passé. Je l'intimidais avec mon regard, elle avait l'air un peu timide et ca, j'adore.
Je me suis tout de suite senti en confiance. Mon regard est franc et appuyé. Je la dévore du regard.
J'y suis allé un peu trop doucement avec elle. Je n'ai pas parlé de cul, je n'assumais pas vraiment, je n'ai pas vraiment fait monter la tension sexuelle et ca se ressent dans l'interaction. Beaucoup plus conventionnelle, voire, ennuyeuse.

La date se termine et je ne donne pas de nouvelles.

Quelques semaines plus tard, elle me recontacte.
Entre temps, j'ai pris conscience de beaucoup de choses. Notament ne plus cacher ce que je pense et ce que je ressens.
Le deuxieme rendez-vous à pris une tournure totalement différente.
Je fais beaucoup de kinos, dès que je peux. Je fais monter la tension violemment mais elle est un peu fermée et me repousse. Je sens néanmoins qu'elle me désire.
C'est alors instauré entre elle et moi et jeu de séduction un peu particulier :
Moi qui vient au contact et qui flirte ouvertement avec elle, et elle, qui me repousse. Je lui parle de cul, je fais des allusions sur le sexe. J'assume totalement mon côté homme viril qui veut baiser. Elle me demande ce que je recherche :

-"Une relation ouverte"
Et je continue à la chauffer et elle... à me repousser.
-" T'es vraiment qu'un gros pervers!"
Je la regarde avec un petit sourire satisfait : "Oui et alors? J'aime le cul. Je ne vois pas pourquoi je m'en cacherai. Tu me plais et j'ai envie de toi, pourquoi te mentirai-je ?"
Un peu décontenancée elle me répond :
-"Oui... tu as raison. T'es pas comme les autres à faire croire qu'ils ne veulent pas coucher avec toi alors qu'ils ne veulent que ca. Avec toi on est fixé au moins !"

Je n'ai jamais rien fait avec elle. Même pas un bisous. On s'est vu quelques fois et on a toujours passé de bon moments ensemble mais vous savez quoi ? Je ne suis jamais rentré en friend zone au sens propre du terme.
Un jour elle me sort au cours d'une conversation sur le cul :

- "Je suis sure que t'es un bon coup au lit"
- " Ah bon? Et a quoi tu vois ca?"
- "Je ne sais pas... C'est l'impression que tu me donnes, pourtant tu ne te vante jamais"

Je pense qu'une des clefs est là. Un mec qui assume sa sexualité. Un mec qui parle ouvertement de cul ne peut pas être un mauvais coup au lit. Il donne l'impression de maitriser son sujet, d'être complètement décomplexé du sexe et ca, c'est une qualité énorme au lit.
Si vous ne parlez jamais de sexe à une fille ou que dès que ca dévie un peu sur le cul, vous vous mettez à rougir, baffouiller ou changer de sujet de conversation, quelle image la fille aura de vous à votre avis?

Depuis ce jour, je ne me prive pas pour sexuer la conversation. Pas finement comme on le lit parfois, non. Pas en marquant ma nature de mec mais en parlant ouvertement de sexe.


B/ Mise en application.

Je vais a une soirée avec un pote où personne ne se connait. Deux filles me semblent particulièrement mignonne. Dont une de 29 ans.
Dès le début j'ai l'impression qu'elle se fait chier. Elle à l'air un peu pète sec, coincée.
On s'installe dans un bar et je me retrouve juste à côté d'elle. Elle commence à critiquer une des filles du goupe.

Je la regarde et je lui dis :
- "T'as l'air super coincée comme fille! On est là pour s'amuser pas pour se prendre la tête. Lâche toi un peu."

Elle a l'air choquée. J'enchaine :
-"Mon pote et ta copine on l'air de bien s'entendre. Faut qu'elle se méfie"
-"Ah bon? Elle risque quoi?"
-"Un orgasme"

Elle explose de rire. et saisi la perche. "Je veux bien prendre le risque!"
-"Oh! On se connait à peine!! Tu penses vraiment qu'a ca!"

J'ai l'impression qu'elle veut me prouver qu'elle n'est pas coincée. Elle semble beaucoup plus ouverte et souriante. Comme si elle s'était libérée.
Je commence le kino au niveau du bras et de l'épaule.
Je continue a faire des blagues et des allusions sur le cul.

-"Ah j'suis décu ! T'as un jean super moulant et j'ai même pas eu l'occasion de voir ton cul. Lève toi pour voir!"
-"Non pas comme ca devant tout le monde"

Quelques minutes plus tard, elle me regarde droit dans les yeux et se lève. Elle se met face à moi pour que je ne puisse pas voir ses fesses. Je la prends par la taille pour qu'elle se retourne. Elle résiste. On se sourit. La tension monte doucement.
Au retour, elle se place de dos me laissant tout le temps pour observer son cul sous toutes les coutures. Je suis sur qu'elle sait très bien ce qu'elle fait. Je souris. La conversation va bon train. Tout le monde autour de moi parle de sexe. Tout le monde rigole.
Je la regarde droit dans les yeux et je pose ma main sur sa cuisse. Elle regarde ma main puis me regarde d'un air dubitatif comme pour me demander ce que je suis en train de faire.
Je ne la quitte pas des yeux, je laisse ma main sur sa cuisse et un petit sourire se dessine sur mon visage. Je sais qu'elle aime ca. Je le sens.
Elle prend son amie à partie. J'assume et je lui dis que j'avais très envie de toucher sa cuisse. "C'est mal?"

Je décide de retirer ma main mais je sais que j'aurais pu la laisser.
Un des mes amis nous dit qu'il va chercher des consos et nous demande ce qu'on veut. Tout le monde commande. Je me propose donc de l'accompagner.
Je me tourne vers la fille et je lui demande son argent. Elle ne me lâche pas des yeux et me dit : " Oh tu ne m'invite pas?!"
Je la transperce du regard, un léger rictus sur les lèvres.
Je lève une main vers son visage et je joue avec une mèche de ses cheveux et tout en la fixant droit dans les yeux je lui dis avec une voix bien pausée :
-"Ca dépend... tu m'offres quoi en échange ?"

L'expression de son visage n'a pas de prix. Elle semble à la fois choquée, excitée et décontenancée.
Je me sens confiant. Plus j'arrive à la perturber et à l'exciter et plus ma confiance augmente.
Mes kinos sont de plus en plus osés. Nos cuisses se touchent. Son corps est totalement tourné vers moi. La tension sexuelle est bel et bien là mais ce n'est pas le sujet de ce chapitre.

La fin de soirée est moins euphorique. Il fait froid dehors. Il pleut. On raccompagne la fille et sa copine. Elles prennent un taxi.
Le lendemain... "C'est vraiment con qu'on se soit quittés comme ca... Je t'aurais bien ramené chez moi."

Je n'ai jamais donné suite.
Après avoir discuté plus sérieusement avec elle, elle ne me plaisait plus. "Je suis de la vieille école. C'est le mec qui doit payer pour les sorties"
J'aurais pu la baiser quand même et pour pas un rond mais je n'en avais plus envie.

C/ Conclusion.

Parler ouvertement de cul est un excellent moyen pour chauffer les filles. D'autre part assumer nous rend beaucoup plus attirant. Je n'ai jamais eu autant de succès avec les filles depuis que j'assume complètement ma sexualité. Parler de sexe ne me fait plus peur. Au contraire. J'adore ca. J'adore pousser les filles dans leurs retranchements. C'est jouissif.
Vous pourriez me dire que ca ne marcherait pas avec toutes les filles. Je suis d'accord sans l'être. Une fille peut faire la choquée pour le principe mais je reste persuadé qu'elle mouille quand même son string. De plus... Qui a envie d'une fille coincée au pieu ? Une fille qui se choque parce que je dis cul ou couilles, ca me fait chier! J'ai déjà baisé une fille coincée (31 ans) et je ne me suis jamais autant ennuyé au lit... NON MERCI.

Parler de cul à une fille tout en jouant la carte de la séduction permet de ne pas cramer ses chances.
La première fille dont j'ai parlé par exemple. Elle n'était pas prête pour ce genre de relation. je l'ai un peu trop brusquée mais malgré tout, grâce à mon honnêteté et mon côté sexué, il subsiste entre nous une attirance très forte qui va au-delà de la simple amitié.

La deuxième fille je l’ai cramée. Encore une fois. Même si j’ai assumé ma sexualité il m’a, une fois de plus, manqué un élément primordial pour baiser : Assumer le rapport et assumer mon désir.

Bref, si je peux vous donner un conseil c'est de vous lâcher. De dire ce dont vous avez envie et surtout ... ASSUMEZ !

Lors d'une discussion un peu chaude :

-"Je peux te poser une question indiscrète?"
-"Oui, dis moi."
-" Est ce que tu avales ?
Elle écarquille les yeux et commence à rougir.
"Ca m'arrive oui, si j'aime vraiment bien le mec"

Après une séance de plottage intense, une énorme trique me saisi :

-"Tu viens on va fumer?"
-" Euhhhh j'peux pas me lever là... J'suis trop excité"
-"Allez viens on s'en fout"
-"Ouais t'as raison!"

Et j'me lève... je traverse tout le bar avec une bonne grosse gaule (chemise rentrée dans le jeans ):lol:

4/ Assumer le rapport et assumer son désir.

5/ La faire vibrer.

6/ Mélanger

7/ Déguster.

J'attends la suite avec impatience, et je ne dois pas être le seul !

Moi aussi, en tant que jeune addict du DG, je veux en savoir plus

Assumer le désir. Pas donné à tous et c'est ce qui fait la différence, je pense.