FTS

Définitions :
- l'inner game c'est le système de croyances, la confiance en soi, la gestion de son state, la motivation
- l'outer game c'est le canned stuff (perso ou copié), la compétence, les actions qu'on exécute face aux situations concernées


A propos de la congruence

Tout le monde a entendu parler de cette fameuse phrase "fake it until you make it", qu'on donne en pâture aux débutants, qui est celle qui va leur apporter le changement, l'initiation au Game, et leurs premiers résultats. Dans les faits, ça se traduit par réciter du canned stuff from FTS, le plus souvent des negs, des openers, des jeux comme le SALAPA ou le Cube, et des lines. Cela suffit dans la plupart des cas à lancer les débutants sur le field.

Mais souvent, ils se trouvent bloqués dans leur progression pour différentes raisons. Des sticky points que ça s'appelle. Pour résumer, ça se définit par des problèmes d'Inner Game ou d'Outer Game. Ils se sont retrouvés une fois dans une situation, ça a merdé, ils savent pourquoi ou pas, et cherchent comment passer outre pour continuer leur avancée. Ces SP concernent toujours les mêmes choses, l'Approach Anxiety, le Stall, le Social Hook Point, l'escalade sexuelle, la persistance, la calibration, la congruence, les flakes... Mais les raisons de leur existence diffèrent selon les individus. Parfois elles sont légères (comme quand un mec est capable de N-closer à la pelle depuis qu'il a expérimenté le truc une fois), parfois elles sont plus profondes et ont plus à voir avec la psychologie qu'avec le Game ou le coaching...

Et là on nous sert cette phrase magique du "fake it until you make it" ou "copier les maitres" comme dirait DeAngelo, qui va résoudre tous nos problèmes. Il faudrait "feindre" d'être une personne qui choppe, en ayant les comportements de quelqu'un qui choppe, et en démontrant certaines caractéristiques clé un peu alpha sur les bords qui attirent les filles comme le miel avec les abeilles. Faudrait faire comme Bandler et Grinder l'expliquent si bien, modéliser le comportement de ceux qui réussissent (sondage : combien de gens ont vraiment capté quelque chose à la PNL au point de l'appliquer tous les jours avec des changements à la clé ?). L'extrême application de ce truc c'est de sortir sarger avec un gameplan de 50 pages en tête (y en a combien des gens qui font ça et qui arrivent à en ressortir un dixième sur le field ?).

On met ce concept en opposition avec le "sois toi-même" que les filles diraient soi disant dans 90% des cas quand on leur demande des conseils pour les draguer. En effet, y a rien de plus contre-productif que de dire à un AFC de surtout pas changer si il choppe pas, et qu'il veut devenir un PUA pour avoir un harem de HB12. Pour changer, il faut faire d'autres choses, et devenir quelqu'un d'autre. Mais tout ceux qui ont "un certain niveau" savent les dangers de l'attitude fake. C'est pas pour rien qu'il y a tous ces courants un peu mystérieux du "natural game", dans lesquels certains disent que le canned stuff c'est de la merde, que la MM c'est de la merde, voire dans les cas extrêmes que le seul truc qui marche dans le Game c'est de jouer sur les nombres. Un seul mot pour résumer tout ça : la congruence.

Et si toutes ces idéologies étaient trop dogmatiques, incomplètes ? Et si la solution était un mélange des deux, une sorte de "fake toi-même until you soit make it ?"


Idées personnelles

Je vais essayer de développer quelques idées sur le Game et sur ce sujet (attention idées incomplètes). La première est qu'on peut se définir par un quelque chose qui n'est ni l'Inner Game ni l'Outer Game, une sorte de valeur intrinsèque ou de source comme certains l'appellent. Cette source, c'est la personnalité, nos valeurs morales, nos aspirations. Une partie de l'inconscient. Ce qui reste quand on enlève notre masque social, cette partie de nous que peu de gens de notre entourage connaissent. Parfois même on la connaît mal nous-mêmes. On peut voir la séduction (j'ai pas dit drague) comme le moyen de communication le plus efficace pour mettre en valeur cette partie de nous auprès de la gente du sexe opposé. C'est aussi le principe de l'Art, encore comme forme de communication, d'une manière plus générale. Regardez comment je suis bien à l'intérieur.

Cela m'amène à une deuxième idée, que j'ai déjà du défendre dans quelques posts sur FTS, celle que le développement personnel amène à devenir "soi-même à son meilleur potentiel". Pas quelqu'un d'autre. Pas Phenix, Blusher, Jibril, Mystery, ou James Bond. Et si c'était ça le chainon manquant ? Et si le concept clé qui fonctionne n'était pas "fake it until you make it" mais "amplifie tes qualités refoulées jusqu'à devenir toi-même à ton meilleur potentiel" ? Perso je trouve que ça sonne mieux déjà, et puis que ça résout pas mal de problèmes, en particulier celui de la congruence. Dans le fond, il est impossible de rentrer dans un moule, ça ne fonctionne pas. Ce qui marche, c'est lorsque notre source s'exprime de façon optimale ! Optimale, ça veut dire avec inner et outer game au top.

Comment résoudre ses sticky points en suivant ce nouveau dogme ? Déjà faut les bases. Comme dirait Sinn dans son excellent e-book gratuit Game Acceleration : "a normal socially adjusted guy with decent fashion sense and an absence of anxiety can succeed in virtually any method that is effective in the real world". Ensuite, quelque soit le sticky point, et là c'est ma troisième idée, je pense qu'il faut clairement différencier ce qui a trait à l'inner game et ce qui a trait à l'outer game. Dans le premier cas, il faut travailler sur sa confiance (voir mon récent article sur le sujet, ainsi que l'excellente définition de l'Inner Game de LDY qu'on peut lire sur d'autres sites), sur ses croyances. Dans l'autre cas, il faut se manger de la théorie, voir d'autres faire un comportement donné pour tenter de le reproduire, se lancer dans l'inconnu en expérimentant des nouveaux comportements réfléchis et intellectuels jusqu'à qu'ils deviennent naturels.

Là où ça devient compliqué, c'est quand le sticky point concerne des problèmes d'Inner Game et d'Outer Game. Exemple, je ne sais pas sexualiser une conversation. Est-ce que je dois bosser ma confiance à fond ? Pas seulement, vous pouvez avoir une confiance de Jedi, ce putain d'hélicoptère ne volera pas si vous avez pas capté son mode d'emploi. L'Outer Game à fond alors ? Non plus, réciter un gros gameplan va vous faire perdre en congruence, vous forcer à intellectualiser les choses à outrance avant une approche et avoir une influence négative sur votre Inner Game... Quelle solution alors ? Les deux of course.


Inner Game intéragit avec Outer Game et inversement

Ne jamais négliger de travailler sur LES DEUX bordel ! C'est ce que je reproche aux dogmes, et aux opposants du fameux combat "Natural Game vs Structural Game". Pour résumer les choses, d'un coté faudrait travailler sur l'Inner Game seulement, et de l'autre seulement sur l'Outer Game. Si tu n'as jamais appris de line, si tu n'as jamais vu quelqu'un faire par exemple du Gunwitch sous tes yeux, comment deviner ce qu'il faut faire pour sexualiser une conversation et faire de l'escalade, même avec toute la bonne volonté du monde, quand tu ne sais pas faire à la base ? En faisant 2000 approches ? Mouais y a plus rapide quand même... Si tu n'assumes pas tes désirs sexuels, si tu es persuadé que baiser c'est malpropre et que les filles ne font ça que sous la pression d'un mâle dominant utilisant du matériel "efficace", que tu as peu d'expériences positives ancrées, une vie de merde en dehors du Game, et des problèmes psy à rallonge qui trainent, comment veux-tu être capable de réciter du matériel de BT et de faire du kino correctement sans être creepy ?

Par contre faut doser, l'Inner Game ça se bosse un peu à la maison, et puis faut sortir pour confronter ses nouvelles croyances à la réalité et les renforcer, étendre sa zone de confort. De même, faut pas abuser sur la théorie, l'Outer Game faut utiliser que ce qu'il faut, pour que ça puisse être utilisable, congruent et avoir une influence positive sur l'Inner Game...


Conclusion

Conseil final, que je vous donne, et que je tente d'appliquer, prenez tout ce qui vous sert dans les méthodes et les façons de sarger des autres, sans oublier que ce ne sont que les leurs, et qu'elles marchent avant tout pour eux-mêmes, parce que ce sont celles qui sont le plus congruentes avec eux, sans forcément qu'ils sachent vous expliquer pourquoi. Mais la seule "méthode" qui marche c'est la votre. Moi c'est la méthode "BlackSabbath"...

Sarger, étendre ma zone de confort et dégommer mes sticky points un par un, en bouffant ce qu'il faut de théorie quand c'est utile (sachant que comprendre un phénomène ne signifie pas savoir le reproduire quoi qu'en disent certains), et en faisant confiance à tout ce que j'ai internalisé quand je suis sur le field. Ne pas négliger le moindre aspect de ma vie aussi, l'enrichir un max pour que la confiance que ça m'apportera puisse être utilisée dans les autres domaines. Jusqu'à arriver au moment où je sargerai sans réfléchir, sans me prendre la tête, tout coulant de source, agréable et facile. Ça fera pas forcément de moi un PUA qui close tout ce qui lui passe sous la main, mais ça fera un problème de moins dans ma vie.



N'hésitez pas à poster des commentaires !

Pour revenir à la fameuse formule "fake it until you make it", je voulais préciser que tu en as mal compris l'objet. Il ne s'agit pas du tout de singer une représentation de PUA.
La formule a été lancée par Mystery concernant le DHV par le storytelling. Il présente le "fake it until you make it" comme la solution lorsque l'on n'a pas dans son passif d'expérience et de souvenir à raconter sous forme d'histoire. Il a ajouté un truc comme "mais au bout de quelques temps, ayez vos propres anecdotes".

Ce qui change tout. Ainsi, lorsque cette phrase est lancée, on ne conseil pas d'imiter un PUA, mais simplement grosso modo d'inventer/ embélir une ou deux histoires pour faire du story telling.

Maintenant, cette phrase n'a pas vraiment cours ici sur FTS et je l'ai rarement vue servie aux débutants. Mitoner n'est pas vraiment le type de conseil qui est donné ici et encore moins caricaturer les PUA. Je tenais à préciser ça pour qu'il n'y ai pas d'amalgame vis à vis de ce que prône FTS. D'ailleurs tu le dis très bien: "soi-même à son meilleur potentiel".



Autre sujet de fond, tu présentes le travail de l'inner game et de l'outer game comme les deux seuls levier pour t'améliorer, le tout résultant bien sur des fameux sticky points.

Genre tu vas sarger, ensuite tu rentres chez toi, tu listes tes stiky points et tu travailles ton outer game ou ton inner game pour supprimer tes stiky point. En général on appelle ça un plan d'action dans le cadre de l'amélioration continu, et c'est très prisé par les services de qualité des entreprise.

Malheureusement, c'est chiant à mourir comme démarche. Ce que je veux dire, c'est que d'un truc qui est censé se faire en s'amusant, on va sortir une panoplie procédurienne digne des services qualité de chez BMW. Je ne suis pas en train de dire que tout est mauvais, mais c'est une vision avec laquelle j'ai un peu de mal. Il est bien entendu important de connaitre ses défauts et de se boter un peu le cul pour y remédier, mais ca peut je pense se faire directement sur le terrain en s'amusant car l'origine des problèmes n'est à mon avis pas forcément l'inner game ou l'outer game.

Il ne faut pas voir ca comme "oh putain, il faut encore que je fasse 1200 approches pour être bon", il faut plutôt apprendre à aimer le process comme dirait l'autre, tout en ayant conscience de ses petites faiblesses. Je préfère garder une vision d'ensemble et "pratiquer la boucle complète" plutôt que de bosser pleins de petits points en priant bien fort pour qu'au final ca fasse un tout cohérent (hum je sais pas si c'est limpide mes histoires).

BlackSabbath a écrit :Et si le concept clé qui fonctionne n'était pas "fake it until you make it" mais "amplifie tes qualités refoulées jusqu'à devenir toi-même à ton meilleur potentiel" ?

Ah un niveau oui, surement. Mais je pense que tu ne t'imagines pas d'où certains viennent. Il faut avoir une certaine connaissance de soi même pour faire ce que tu préconises.

Pour moi "fake it until you make it" ça a été l'autorisation d'expérimenter plusieurs rôles, et de voir ce qui rentrait en résonnance avec moi. Au départ j'avais du mal à sortir mes mains de mes poches et à ne pas regarder le sol, j'ai surjoué énormément dans un tas de directions qui me donnent quelques souvenirs embarrassants d'ailleurs. Mais ça m'a permis de me positionner.
Qui est le type super actif qui cours d'objectif en objectif dans sa vie sans une seconde de répis, joue le un peu pour voir, tu verras en quoi tu es incongruent, tu verras ce que tu as compris, tu verras ce que tu as en toi et ce que tuas à développer ou qui ne te corespond vraiment pas.
Le mec super positif pour lequel chaque seconde de la vie est fantastique, pareil.
Le type alpha qui ne fait jamais un pas de coté sur le trottoir ? Essaie pour voir.
etc... etc...

C'est une période ou tu es un peu bizarre pour beaucoup de monde, mais je ne suis pas convaincu qu'on puisse le remplacer par "vois ce que tu as d'attirant, et amplifie" pas à tout niveau du moins.

Je vois vraiment ça comme une autorisation. Tu sais pas quoi faire, quoi dire, tu penses que t'es pas assez bien etc... C'est pas grave, sors, fais n'importe quoi, essaie des trucs, tant qu'à faire essaie des trucs que les mecs attirants font, comme si tu étais comme eux. Tu gagnes de l'intuition sociale, tu as quelques appréhensions débiles qui partent toutes seules...

Le problème vient p e u "til you make it", c'est p e plus malin d'arreter de faker avant d'être au bout du chemin, puisqu'il n'y a pa vraiment de bout au chemin . "Fake it til you start to make it "

Mr White > Concernant tes premiers paragraphes, je suis d'accord, et je te remercie de la précision par rapport au StoryTelling dans la MM et du recadrage. Je me souviens avoir lu précisément ça, mais cette phrase est devenue "célèbre", et j'ai l'impression qu'à force tout le monde l'extrapole comme j'ai pu le faire. Il suffit de voir le nombre de fois qu'elle est citée sur FTS et la façon dont elle est interprétée la plupart du temps. Pareil pour l'utilisation de l'expression "attitude fake". Heureusement, j'ai à peu près vu les écueils associés au fait de prendre "fake it until you make it" au pied de la lettre pour tout...

Pour le "deuxième sujet de fond", je vois ce que tu veux dire, en gros privilégier le plaisir à la démarche intellectuelle pure. Mais c'est pas une façon de "travailler" l'Inner Game ça aussi, le fait de privilégier le fun ? Je vois pas en quoi c'est décorrélé de l'Inner Game et de l'Outer Game. J'ai jamais dit qu'il fallait se prendre la tête au lieu de s'amuser (ça serait débile et contre productif), mais quand on bloque sur un gros truc, faut bien se creuser les méninges deux secondes pour avancer... C'est exactement ce que tu dis avec "il est bien entendu important de connaitre ses défauts et de se botter un peu le cul pour y remédier". Après, je ne vois pas en quoi "l'origine (d'un) problème (donné) n'est (...) pas forcément l'inner game ou l'outer game". Quels sont les autres aspects possibles ? Peux tu me dire ce que tu vois qui ne ferait partie ni de l'outer ni de l'inner ? Peut-être as-tu une définition de ces concepts qui est moins générale que la mienne...

Automatic > intéressant ton expérience. Histoire de détourner un peu ton point de vue pour coller au mien, je pourrais dire que ton expérimentation est une sorte de recherche de la congruence, et donc de tes qualités refoulées et du meilleur moyen de les exprimer dans ton Game. J'ai jamais dit qu'il fallait avoir obligatoirement toutes les réponses pour avoir le droit de rechercher quoi faire et quoi être. Juste qu'il faut chercher ce qui nous correspond le mieux et ne pas se borner à vouloir devenir un quelqu'un d'autre qui ne nous correspond pas.

Après, je ne vois pas en quoi "l'origine (d'un) problème (donné) n'est (...) pas forcément l'inner game ou l'outer game". Quels sont les autres aspects possibles ? Peux tu me dire ce que tu vois qui ne ferait partie ni de l'outer ni de l'inner ? Peut-être as-tu une définition de ces concepts qui est moins générale que la mienne...

Oui je l'ai mal dit. Disons que lorsque tu es conscient d'un défaut, le système des stiky point te dit "boom, je vais travailler tel aspect de mon inner game" par exemple, ce qui implique de t'imposer des petits "homework" qui ont pour risque si on extrapole un peu de faire passer le fait de s'amuser un peu en retrait. Si on caricature, tu fini par refuser de suivre chez la deuxième nana que tu as open dans ta soirée parce que tu n'as pas terminé les exos que tu t'étais fixé.

Résorber tes défauts ne va pas forcément passer par un travail direct sur l'IG ou l'OG, mais "simplement" par exemple par une pratique directe des relations sociales avec tout type de personne. Tu peux avoir confiance en toi et avoir ton couteau suisse de line à resortir, la manière donc je vois les choses c'est que tu risques d'une part d'avoir une conception lacunaire des interactions sociales car tu ne travailles que sur des points précis. Autre problème, c'est que tu risques de ne jamais être totalement a fond dans la discussion parce que tu vas inflechir tes actes pour bosser ce que tu as identifié comme problématique. Par exemple, tu sais que tu n'es pas doué pour raconter des histoires, bon ben tu vas forcer un peu les choses pour caser une petite anecdote. C'est bien, mais le timming risque d'être mauvais et ca va tomber comme une merde sur une planche.

Donc tout ce liant (dont le sens du timming par exemple fait parti) qui est entre les points très précis que tu travailles dans tes stiky points, tu peux passer à côter et ainsi avoir un très bon IG, un très bon OG, mais toujours avoir des problèmes.

OK j'ai compris ton point de vue, privilégier la pratique fun sans prise de tête plutôt que d'agir uniquement en fonction des sticky points quelque soit leur importe. Je le partage en partie, mais encore une fois, je ne sais pas si c'est suffisant comme approche dans le cas d'un gros problème à résoudre. Je parle pas de trucs du genre "faut que je raconte plus d'histoire", mais de problèmes de fond...

M'enfin, le propos principal de mon article n'était pas "comment dégommer vos sticky points", mais la phrase "amplifie tes qualités refoulées jusqu'à devenir toi-même à ton meilleur potentiel", et les quelques coups de bâton aux intégristes du game structuré et du natural game

Pas mal ton article même si je me dois de m'insurger

Je m'insurge !!

Tu n'as pas besoin "d'apprendre" l'Outer game pour séduire.
Pour moi l'outer game n'est qu'une émulation de ce que tu ferais si tu avais confiance en toi et en ton pouvoir de séduction.
Si tu es bien dans tes basques, si tu sais que tu peux séduire, si tu as une vie épanouissante alors ton Outer Game sera forcément bon. Même si tu fais les pires conneries imaginables. Pourquoi ?
Parce que c'est toi.
Si la fille n'aime pas tes défauts, qu'elle se casse. Toi tu t'en fous tu te sens bien comme tu es. Tu finiras bien par trouver une fille qui te convient et c'est là qu'intervient le jeu du nombre.
Après tout dépend de ce que tu cherche évidemment. Si c'est juste pour un ONS, le "fake it" est largement suffisant ^^

"Deviens ce que tu es"

Et si tes défauts n'étaient pas ce qui t'empêche de séduire ?
Et si tu n'avais pas besoin d'être doué pour raconter des histoires pour séduire?

Je suis bourré de défauts. Des défauts typiquement AFC. L'archétype de ce que tous les débutants et surement beaucoup de player confirmés, évitent à tout prix. Je suis gentil, tendre, attentionné, sensible, romantique. (mais je sais dire non et je sais que je peux séduire d'autres filles si j'en ai envie)
C'est moi. C'est mon passé, ma vie, mes expériences qui m'ont fabriqué ainsi.
J'ai essayé de devenir un "enfoiré", un bad boy ... Sans succès. C'est pas ma frame, comme vous dites.

Et ca j'aurais beau le Faker, je ne pourrais jamais le maker.

Ce n'est pas moi.

Je te rejoins donc entièrement quand tu dis "Deviens toi même au meilleur de ton potentiel" mais je dis verge, lorsque tu dis que "L'outer game doit être travaillé pour séduire"

Hum c'est utile pour tout ceux qui n'ont aucun centre d'intérêt et aucune vie sociale. Le truc c'est que, souvent les gens ont une vie intéressante mais ne savent pas se "vendre". Il présente leur vie comme quelques choses de banale et d'inintéressant.

Ce qu'il faut c'est, réfléchir à ce qu'il y a dans ta vie de cool et comment le présenté.

Même world of warcraft, bien présenté, ça peut déchirer ;) (spéciale dédicace au geek).

Concernant les nanas, selon mon expérience, le fake it est un avantage au début quand on a aucune expérience, mas il faut vite revenir sur la réalité sinon vous risquez de vous enliser là dedans.

Je suis gentil, tendre, attentionné, sensible, romantique.

Ce n'est pas AFC d'être tout ça, ce qui l'est c'est quand on on est gentil, tendre, attentionné, sensible, romantique en toutes circonstances et avec tout le monde, même quand les personnes ne le méritent pas, et qu'on est pas capable d'avoir d'autres types de comportements.

Ce qu'il faut c'est, réfléchir à ce qu'il y a dans ta vie de cool et comment le présenté.

Cqfd L'outer game c'est pas juste du canned stuff encore une fois. C'est un ensemble de compétences, comme le fait d'avoir autre chose à dire après un opener que "tu viens d'où", "t'as fait quoi comme études", "c'est quoi ton nom" sans forcément tomber obligatoirement dans les routines prémachées apprise par coeur. Et oui ça se travaille, en socialisant, en discutant avec des inconnus, en se posant deux trois questions avant d'aller sur le field comme comment présenter tel truc de manière marrante etc.

Je pense que beaucoup de players de FTS se sont posés la question suivante avant de connaître la communauté : "qu'est-ce que je dois dire à une fille que j'aborde dans tel endroit pour la séduire ?". La première réponse a été "du canned stuff", qui a été plus ou moins abandonné au fur et à mesure selon le Game de la personne. Et puis à force d'entraînement, on ne se pose plus cette question, et tout se joue sur la confiance. Et bien ça veut dire que y a plus besoin de travailler l'outer game à partir de là. Surtout qu'en fait, c'est pas vraiment ça qui pêche le plus chez les aspirants players, c'est plutôt la confiance. A moins d'être incapable d'avoir une discussion avec des amis, et de vraiment jamais avoir eu de vie sociale...

BlackSabbath a écrit :Je pense que beaucoup de players de FTS se sont posés la question suivante avant de connaître la communauté : "qu'est-ce que je dois dire à une fille que j'aborde dans tel endroit pour la séduire ?".

La vraie réponse devrait être : "On s'en fout royalement"

Je vais m'arreter là parce que sinon j'vais encore vous saouler avec ma vision des choses un peu... extrémiste