FTS

Ce bloc note est la suite de mon cahier à spirale.

Réflexions, openers, râteaux, closes, plans foireux, succès...
Pas nécessairement que du positif, mais toujours en relation avec le game.

Je vais continuer d'être le plus sincère possible dans mes écrits, mais en essayant de mieux les structurer.

Mister G

Soirée Vieux Porc du jeudi 19 février.

Les mâles sont en train de courir avec leur shorts ridicules devant leur poste de télévision, pendant que nous labourons soigneusement le champs laissé à l'abandon.

Retrouvailles avec 3 players MCT au Crystal.
Un 3 Set, un open sur les soirées Marseillaises, mais de moins de 3 minutes .

On sort, je suis à deux doigt d'opener la compagnie de CRS, mais l'arrivée d'un groupe de flics en civil met mon énergie à zéro.
Je ne me sentais pas de rompre des telles retrouvailles entre collègues, tant d'effusion d'amour et de sensualité.
Mais je note l'idée pour une prochaine fois, pour le fun.

On bascule sur le Sport Beach.
Je retrouve la MCT Dream Team dehors, près de la piscine. Mon coin préféré.
Je suis à l'affût. Les galinettes nicotinées viennent sciemment se jeter dans notre filet tendu comme un string brésilien après une nuit d'orage.

Deux profs (attention danger Mr G !!), Stéphanie et Valérie.
J'open sur les soirée Marseillaises.
Blabla, éleveur de Castor, blabla, éclairage.

S : Et alors que penses tu de l'éclairage ici ?
M : Regarde dans le ciel, tu vois cette lumière bouger ? C'est ça que j'achète

blabla
30 mn plus tard, après être passé à des discussions plus intéressantes sur la mer, la Corse.
Je leur fais s'imaginer en mer, dans des coins paradisiaques. L'odeur de l'iode, le bruit des vagues, les plages désertes.

M : Bon les filles, la prochaine fois que l'on se croise, vous me donnez une note pour chaque établissement de Marseille.
Je sors mon téléphone : va s'y, marque ton numéro de téléphone
S : non, toi.
M : je donne pas mon numéro aux filles, elles ne rappellent jamais
S : Si, je t'assure.
M : Si tu ne compte pas me rappeler, assumes et ne prends pas mon numéro.
S : Non, non, cela nous ferait plaisir de te revoir, mais je ne donne pas mon numéro.
M : OK, va dans le champ "email" alors.
S : OK

email close des deux.

Réflexion :
Hum, Mister G, soit moins radical.
"Si tu ne compte pas me rappeler, assumes et ne prends pas mon numéro" me parait a little bit too much !

FR du samedi 22 février 2009.

Bof !

Marseille, Bar restaurant le Crystal, repas avec un amis.
Que des couples autour de notre table.
Bien mangé, bien bu et eject pour le Sport Beach.

Beaucoup de monde au SB.
Je me place une première fois à ma place d'affûteur.

1er open sur le look de mon amis :

M : les filles, juste une question. Mon amis vient de se séparer et on est pas d'accord sur son look. Quel est votre avis

Un amis à moi, pull bleu électrique, col de chemise blanche qui dépasse. Beurk !
Les filles se jettent dans la brèche.
blabla inintéressant.

Danse, alcool, et deuxième sortie à l'affût.
Je branche un gitan qui se trouve là.
blabla.
Une fille vient nous demander du feu.

M : Tu es toute seule ?
E : non, je suis avec des amis.
M : là sur la terrasse, tu est toute seule, alors tu peux venir dans notre groupe. On ne fait que raconter des conneries.

blablabla avec cette magnifique 1/10 qui n'est pas sortie de chez elle depuis 20 ans.

Bilan de la soirée pas terrible.
J'ai juste pris l'habitude d'opener tout ce qui passe, de socialiser et de ne garder que ce qui m'intéresse.

FR du jeudi 26 février 2009.

Restaurant "Le Bureau", Plan de Campagne.
Soirée Afterwork avec un collègue de travail.

Arrivée à 20:00 pour le repas, la soirée commence vers 22:00.
Un 360°, beaucoup de gamine (pour moi), de la coiffure de starlette de télévision.
Rien qui ne ma passionne, mais bon puisque je suis là et qu'il ne faut pas perdre la main.

Première approche avec une "mal fagotée".

M : Je te pose juste une question. Je vois que tu es fashion, tu pourrais me dire quelle est la mode masculine en ce moment. Mon ami et moi allons faire les boutiques demain.

Blablabla...
Je n'arrive pas à installer un véritable échange, donc eject au bout d'un moment.

Deuxième approche.
Je suis au bar depuis 15mn, j'attends mon verre, deux filles arrivent et se mettent derrière moi. Elles connaissent mon voisin avec qui j'ai socialisé en attendant d'être servi. Une grande, physique agréable sauf les dents à faire des copeaux. Une plus petite, d'un physique... médiocre.
La grande essaye de me pousser pour commander son verre.

M : Il manque de place. De plus, va falloir t'armer de patience car l'attente est longue. D'ailleurs, soit gentille, ramène moi un verre d'eau, on commence à se désecher ici

Leur ami me regarde et retient son rire.
Je repasse 30 mn plus tard, elles sont toujours au bar. Les EC pleuvent.

M : Vous attendez votre verre depuis 30 mn ? Il faut vous faire un peu plus respecter, vous imposer.

Je les intérroge sur les sorties dans la région.
A nouveau, je n'arrive pas à déclencher l'échange et m'eject au bout de quelques minutes.

Note :
Me refaire un stage opener.
J'ai relu "Casé en une semaine" cette semaine, partie sur l'open à ré appliquer.

FR du vendredi 27 février.

Apéro dinatoire chez G1, mon ancienne collaboratrice, pour fêter son embauche.
Nous somme 6 mecs et elle.

Celle là, c'est un cas particulier, un gout diffèrent.
Elle ne m'intéresse pas, a quelques kilo de trop et une personnalité trop déséquilibrée.
Mais je sais que je me la taperais, un jour plus alcoolisé que les autres.

On s'alcoolise bien. Vin à volonté.
Elle propose à chaque mecs s'il veut qu'elle lui prépare une assiette de charcuterie-salade.

Les uns après les autres : Non, laisse, je vais la faire moi même.
Viens mon tour, moi : J'espère bien que tu vas me faire la plus belle assiette.

Elle arrive avec une magnifique composition, je remarque une belle tranche de jambon de Bayonne.
Je prends cette tranche par une extrémité, la pends au dessus de ma bouche et commence à la grignoter.
Je mets cette tranche à l'horizontale, regarde G1 et lui fais comprendre d'un regard qu'elle doit grignoter l'autre extrémité.
On se rapproche et on fini avec une belle galoche.

Les pauvres AFC qui vont expliquer tout le reste de la soirée que je suis un salaud qui s'en fout des filles.

G1 : je sais tout cela, mais c'est aussi quelqu'un de sensible qui s'intéresse aux autres, qui les aide. Et puis là on s'amuse.

On bouge vers le Manoir à Aix.
On retrouve des collègues de travail, dont A, une jolie femme, bien arrangé.
On discute, j'étais pas très frais. Je me rappel que je la challenge mais je ne me souviens plus ce qui je lui ai dit !
On fini par parler d'un apéro chez moi ce dimanche, et récupère son numéro.

Je retrouve G au bar. Elle est avec sa bande d'AFC. Plus une pas belle qui les a rejoins.
G1 me présente : Je te présente G2

La fille me tend la joue, je lui tends la main.

Elle : J'y crois pas, mais qu'est ce que tu fais. Fais moi une bise.
Moi : Ca dépends combien tu payes.
Elle :

Les AFC sont en syncope.
Moi je passe d'un groupe à l'autre. Entre l'une qui me donne son numéro et G1 qui essaye d'aller plus loin avec moi, je me sens puissant.
C'est moi qui décide, qui gère. Je rentre chez moi au fait de ma gloire, le coeur léger et l'haleine chargée.

Note : Continuer à opener des inconnues, Le Zob in Job est risqué.

FR du 26 et 27 juillet

Lieu : Chez moi
Mardi et mercredi 26 et 27 juillet 2011

Mon coloc #1 accueille régulièrement des Couch Surfeurs(ses) à la maison.
11 personnes mardi soir à la maison :
Il y a coloc # 1, coloc # 2 et ses parents, 1 allemande, 5 grecques et moi.

Tout commence lors du BBQ.
Ma cible est Ioana, rousse d’1m58, très jolie visage, bien proportionnée, 8/10.
J’avais un peu discuté avec elle à l’apéro et avait remarqué qu’elle me fixait souvent.

Lors du repas, je me retrouve avec l’Allemande entre Ioana et moi.
J’essaye de faire la discussion avec la Teuton et de faire rentrer l’Hélénique, mais sans succès.
Eclair de lucidité, je me dis que cette situation risque de faire redescendre la température des peuples méditerranéens.
Je bouge de quelques places et me retrouve entre deux autres Grecques, très fraîches et marrante, mais moins attirante.
Je les fait rire pendant une heure, les titille et les challenge.
On discute aussi beaucoup de leur pays, de la voile qui est une de mes passions.
Elles veulent m'inviter chez elles.
Moi : "OK mais à la condition que l'on trouve une île déserte pour aller passer une nuit à manger des poissons grillés sur la plage, y faire l'amour à plusieurs et fêter le lever du soleil par un bon champagne".

Crise des subprime souverains oblige, je sens que l’amitié Germano-Hélénique bat de l’aile.
Ioana s'intéresse à nouveau à moi mais je suis trop loin d'elle pour qu'elle puisse rentrer dans mes délires.

C'est ma fin du repas et nous partons tous dans la salle de jeux lancer une partie de Lapin Crétin.
3 canapés en U, Ioana est avec deux autres Grecques, et moi seul dans celui qui est en face.
Je me lève au bout de 30 secondes et m’installe à côté de ma cible, en poussant les 2 autres.
Elle mets ses pieds sous mes fesses et moi mon avant bras sur ses genoux, puis sur son ventre un peu plus tard.

Et là, on se dit : "c’est dans la poche !"
Laissons le charme agir et on ne donne pas longtemps avant de faire remonter la note de la dette souveraine Grecque.
Et bien non !!!
Aussi incompréhensible que cela puisse paraître, je bloque et ne finalise pas. Je dors seul et rumine contre moi.

La coloc se réveille le lendemain, pleine de vapeur d’Ouzo et de femmes non culbutées.
Les petits déjeuné se prennent, les discutions reprennent et je sens Ioana toujours open.

Il pleut, tonne, l’ambiance est humide mais je suis toujours bloqué.
J’annonce que je fini de me préparer et que je reviendrais leur dire au revoir avant de partir travailler.
Libéré d’un étron, je ressors de la salle de bain.
Ioana attend accroupie dans le hall devant les deux salle de bain. Elle se lève et me sourit lorsque que je la croise.
Je jette un oeil rapide à la porte de la deuxième salle de bain : elle est ouverte.
Ioana n’attendais donc pas pour se laver, mais pour que je fasse le dernière pas.
C’était sa dernière chance, je n’arrivais pas à conclure et elle le savait.

Je reviens donc sur mes pas, elle s’est retournée dans ma direction, je m’approche d’elle et pose mes mains sur ses hanches.
Je la soulève tout en l’embrassant, elle bloque ses jambes autour de ma taille et je la plaque contre le mur.
Je la transporte ensuite dans ma chambre où nous faisons l’amour pendant un orage d’été.

Avec le recul, je pense que la présence du groupe annihilait ma dernière étape et que je dois travailler l’isolation afin de me sentir plus à l’aise avec ma cible.

Et vous, qu’en pensez vous ?
Que préconisez vous ?

Mister G a écrit :
Avec le recul, je pense que la présence du groupe annihilait ma dernière étape et que je dois travailler l’isolation afin de me sentir plus à l’aise avec ma cible.

Ca me semble en effet super délicat, sachant que tout ce beau monde reste pieuter là, d'en prendre une et de la ramener dans ta chambre. Si tu le tentes, tu dois te préparer à vachement d'objections qui ne seront pas liées à toi mais à la logistique et au regard du groupe.

Ca m'est arrivé une fois de fclose dans une pièce où on squattait à plusieurs chez une copine, mais la logistique était favorable : on était isolés sur une petite mezzanine. Nos potes n'étaient pas dupes au petit matin, mais ils n'avaient rien vu venir la veille au soir... je pense que si ca avait été le cas, on aurait bloqué aussi.

Merci Clyde69 pour ton commentaire.

Coté logistique, la maison est grande et je n'ai pas eu le problème de la promiscuité à gérer.

Par contre, toutes les filles sont passées devant moi pour aller se coucher et je n'ai pas su dire à Ioana : "reste avec moi, on doit discuter" ou "Ecoute petite, j'ai un super truc à te monter, il fait crac boum hue et les filles en sont folles" ;-) ou un truc du genre.

Comment fais tu pour isoler ta cible ?

Mister G