[J] Journal de Blackangel
Posté : 20.05.09
par blackangel
Hello all!
Bon, je me décide enfin à ouvrir un journal. Mon but principal étant de me forcer un peu à me bouger, en postant mon engagement publiquement.
Donc, rapidement, je ne suis pas (encore

) player, mais j'ai appris à prendre du recul sur ma vie et sur mon égo, pour en arriver à une compréhension de moi même, et par voie de conséquence, compréhension des autres et des relations sociales.
Et donc, j'ai été récemment contacté par un membre de FTS pour faire une sortie sur Toulouse, je me suis dit "Pourquoi pas ?". On s'est vu vendredi dernier. A la base je n'étais pas sorti pour sarger (et lui non plus), mais simplement pour passer une bonne soirée.
Avant mon départ, j’appréhendais à mort la sortie. Suite à pas mal de soirées merdiques, je crois que c’est un côté un peu phobique/paranoïaque qui ressortait. Mais je savais très bien que je me prenais un peu trop au sérieux. Alors, marre de toutes ces conneries, j’y suis allé.
Et j’ai eu raison. Parce que je me suis probablement pris une grosse claque dans la tête.
Quand je suis parti de chez moi, j’avais peur et j’avais une frame merdique (« Je vais me faire bouffer par les autres »), mais en lâchant prise sur tout ça (et suite à quelques verres huhu), tout est venu tout seul.
J’étais l’action, j’avais le mojo, et plus j’abordais, plus j’abordais. Je ne pensais plus à ma petite personne, il n’y avait que l’action en train de se produire dans le PRESENT.
Mais là où je pense que j’ai pris ma claque, c’est en réalisant que j’intéressais les femmes. Je ne compte même plus les IOI, qui étaient ultra-évidents.
C’est peut être absurde, mais j’ai l’impression que toute ma réalité est en train de se remettre en place suite à ça. Parce que je me rends compte que j’attire vraiment. Séduire, en fait, c’est quelque chose de FACILE.
Je pensais que j’allais en chier, que j’allais devoir éplucher le manuel avant d’avoir le droit de rencontrer des filles cool.
Mais c’est faux. Parce que ce n’est pas FAIRE, mais ÊTRE.
Et être, c’est simple.
Donc j’ai décidé de me mettre au game, non que cela revête une quelconque importance pour moi, mais parce que ça apprend à agir, à oublier un peu son égo et à se dépasser pour retourner au présent. C’est un peu comme sauter à l’élastique. Et surtout, on peut rencontrer des filles vraiment géniales.
Pour le moment, je suis sur un petit nuage, je suis vraiment heureux, parce que j’ai réalisé certains trucs. Mais peut être que c’est juste temporaire.
J’écrirai prochainement un post sur un concept qui m’apparaît comme central, qui est celui des frames.
Et, pour éviter le KJISME, je vous raconterai mes aventures sargesques.
La vie est belle mes frères

Posté : 21.05.09
par blackangel
Salut.
Je tenais à écrire un post sur quelque chose que je commence vraiment à comprendre. C’est une vision personnelle, bien entendu, et je l’écris avant tout pour laisser quelques notes (c’est le but d’un journal ^^).
Le social, c’est génial, ça permet de se comprendre soi même. S’étudier soi même, c’est comme dessiner. Au début on a simplement des lignes qui forment les figures grossières, puis on commence à rajouter la couleur, à affiner de plus en plus, à se pencher sur les détails, jusqu’à ce qu’on réussisse à représenter quasi parfaitement la réalité, le dessin devenant alors une photo.
Donc je vais parler de ma vision des frames, des réalités qui s’entrecroisent, et de notre identité, qui définissent ainsi notre monde.
La première chose importante, c’est de comprendre ce qu’est réellement la pensée. Pour moi, ce n’est presque qu’un sens comme un autre (l’ouïe, le toucher, la vue etc.). C’est un outil qui nous permet de percevoir le monde.
Mais quelle est la profonde différence entre le mental et un sens aussi tangible que le toucher ? On entend quelque chose, on peut se boucher les oreilles et il ne reste que le silence. On touche une table, mais on peut retirer la main. On voit un arbre, on peut très bien fermer les yeux, et à ce moment l’arbre n’existe même plus.
Mais les pensées sont différentes. Elles se forment en un flux continu qui tourne en arrière plan, comme un moteur perpétuel qu’on ne peut arrêter. J’aime bien les comparer à une rivière, parce qu’elles « passent » constamment à travers notre tête.
C’est quasi impossible d’arrêter de penser, et pour ceux qui ont essayé, on se retrouve toujours à chercher la pensée qui nous permettra d’arrêter de penser : « Bon ok alors à quoi dois-je penser pour arrêter de penser ? Que dois-je faire ? ».
Donc le mental est un sens assez spécial. Quand je touche quelque chose, je peux enlever ma main, quand je vois quelque chose, je peux fermer les yeux, mais la pensée, par contre, ne peux pas s’arrêter.
Le fait que cette pensée soit constamment là, presque de notre naissance jusqu’à notre mort, nous conduit à former une identité. C’est la seule chose qui soit TOUT LE TEMPS en nous, c’est ça qui va faire qu’on va s’identifier à elle, coller à elle.
Les bouddhistes l’avaient déjà compris il y a 2500 ans. Pour résumer, dans le bouddhisme originel, on va retrouver 2 types de méditations.
La méditation Vipassana est la plus intéréssante. Son but est de concentrer de toutes ses forces sur le présent, pour essayer de décoller la conscience de la pensée. Lorsque le mental décroche, on appelle ça l’éveil.
Mais un autre type de méditation intéressant, c’est Samatha. Elle va consister à se concentrer de toutes ses forces sur un objet précis, qui peut être une bougie, un dessin, ou autre. Et là, il y a un phénomène bizarre qui se produit, qui a été relaté par tous ceux qui l’ont vécu, c’est le fait de « devenir » l’objet sur lequel on est en train focaliser toute notre attention. Ceux qui se focalisent sur une bougie, pendant plusieurs heures, parfois plus, « deviennent » la bougie à un moment, et vivent alors une extase.
On voit bien que c’est toujours le même phénomène. La conscience, c’est le truc qui vient se coller sur les objets de perception. Dans notre culture, la conscience vient se coller sur l’égo, qui n’est rien d’autre qu’un amas plus ou moins dense de pensées (un lac si on reprend la métaphore tout à l’heure).
A mon humble avis, notre problème, c’est que nous définissons tout l’univers JUSTE avec des pensées. On est tellement coincé dessus, que chaque élément de notre réalité devient concept. Tellement, que la réalité n’existe même plus. Il n’y a presque plus que la pensée et les images.
J’écrivais récemment, sur ce même forum :
« Nous ne vivons que de mots, d'idées. Nous vivons dans un monde d'images et de définitions. Nous ne voyons plus les choses, nous ne vivons plus les choses, nous ne faisons que naviguer à travers les différents concepts qui sont dans nos têtes. Par exemple, lorsque nous regardons un arbre, nous ne voyons pas l'arbre tel qu'il est. Nous voyons le concept de l'arbre, la définition de l'arbre, l'image de cet arbre qui est dans notre tête. C'est à dire que nous transformons quelque chose qui est réel, palpable, en mots. Dans notre tête, nous le comparons aux autres arbres que nous avons déjà vu, nous jonglons avec des idées, les cours de biologie du collège,... En aucun cas nous ne voyons vraiment l'arbre. Ce que nous voyons, c'est une image, une idée, un concept. L'arbre est réduit à un mot: arbre. »
La chose à comprendre, c’est que mon identité n’existe pas. L’égo n’est qu’une image, une pensée, ou plusieurs pensées, à propos de quelque chose que nous définissons comme « Moi ».
Ce que je veux dire, c’est que nous n’avons pas d’identité réelle et tangible, tout n’est que pensées. Ca peut paraître bizarre à dire, mais c’est comme ça que je vois les choses. Mon passé est mon passé, il n’existe pas, c’est une pensée, un souvenir qui n’est pas réel.
C’est mon passé qui me sert à définir mon identité. C’est parce que j’ai été rejeté dans mon enfance par des filles que j’en ai déduit que je n’étais pas capable d’être séducteur. C’est parce que j’ai eu une mauvaise note au CM2, que j’en ai déduit que je n’étais pas intelligent.
Toutes ces conclusions que je tire de mes expériences définissent ce que je suis : « Si les gens me rejettent, c’est qu’il y a quelque chose qui cloche chez moi. Donc je vais rester devant mon PC et ne plus sortir de chez moi, car tout le monde ne peux QUE me rejeter. Je SUIS comme ça. »
On fait TOUS ça. On voit tout de suite qu’il y a une conceptualisation, une abstraction, de quelque chose qui est réel. Mon être, qui est quelque chose de réel, de transcendant, d’infini, de présent, qui dépasse toutes les pensées de par sa seule existence, je l’ai enfermé dans une boite et j’y ai écrit le nom « Inadapté Social » dessus.
Bullshits.
Si on descend en profondeur en nous-mêmes, alors on voit qu’on est tous la même chose. J’irai presque jusqu’à dire qu’un nouveau-né est égal à un autre nouveau-né. C’est le hasard de leur éducation qui va diriger leur personnalité dans un sens ou dans l’autre.
L’enfant qui nait par hasard dans une famille qui ne veut pas de lui, dont le père passe son temps à le culpabiliser, va conclure qu’il y a vraiment quelque chose qui cloche chez lui, qu’il est incapable de s’insérer socialement. Parce que ce « quelque chose qui cloche » fait que personne dans ce monde ne peut l’aimer.
L’enfant qui nait, toujours par hasard, dans une famille qui fait partie de « l’élite intellectuelle » va en conclure de lui-même qu’il EST très intelligent, capable d’aller beaucoup plus loin que l’autre type du coin de la rue.
Bullshits. Toujours bullshits.
La seule chose qui soit réelle est tangible en nous, c’est l’être. Tout le reste n’est que pensées. Le fait que nous soyons vivants, le fait que nous percevions l’instant présent, c’est la seule chose réelle.
C’est ça qui fait que nous sommes tous frères.
Quand on cherche à savoir qui l’on est, on est constamment confronté à ça. La réponse ultime à la question « Qui suis-je ? » n’existe pas. Il n’y a aucune pensée aussi poussée et aussi compliquée soit elle, qui puisse définir qui l’on est. C’est comme des hologrammes qu’on traverse. De loin, on a l’impression qu’ils ont une certaine consistance, mais dès qu’on se rapproche, tout disparaît.
Notre identité, c’est un peu une sorte de vide qui s’agite, tellement qu’il paraît avoir une certaine consistance. Mais à la base, ce n’est que du vide. C’est comme de l’air, dans la vie de tous les jours on passe tranquillement au travers, mais si on prend l’avion, il vaut mieux ne pas sortir la tête par la fenêtre, parce que ce vide va nous sembler très dur.
Mais où tout ceci nous amène ? Aux frames, à ce que je vais appeler les réalités qui s’entrecroisent.
Disons que la clé qui se trouve derrière tout ça, c’est que notre identité et notre relation au monde sont totalement malléables. Les pensées ne sont pas réelles, l’identité n’est pas réelle, donc aucune pensée à propos de moi-même ne pourra être vraie. Ce que je suis explose littéralement toute pensée ou toute tentative de définition.
Alors on en arrive à plusieurs conclusions. La seule chose qui fait que nous avons peur des autres, c’est qu’ils renversent notre réalité, notre système de pensées : « Non en fait, il y a quelque chose qui cloche chez toi, personne ne peut t’aimer, tu n’es pas assez intelligent pour faire le travail que tu veux faire… etc. ».
On prend un exemple simple :
Je vais aborder une fille. J’ai le mojo, c'est-à-dire que j’ai une pensée qui me fait croire que je suis capable de la choper. J’engage une conversation, la fille commence à me tester, en me remettant doucement en place.
Elle va essayer de voir si j’ai vraiment confiance en moi, à ce moment là il peut se passer deux choses différentes :
- La première, je suis un timide qui fait semblant. Je n’ai jamais eu de copine, je me suis fait jeter des dizaines de fois par les filles durant mon enfance. J’ai presque la certitude de ne pas être attirant, et de ne pas pouvoir contenter une fille si elle sort avec moi. Lorsqu’elle va me tester, me balancer une pique, je vais me mettre à douter et à paniquer, je vais me dire « Ah merde, elle a VU que je n’étais pas attirant, elle a VU que j’étais un incapable avec les filles ». A la SECONDE où je doute de moi-même, la fille elle-même commence à douter, et elle s’en va. Si je ne suis même pas capable de croire en moi, pourquoi est-ce qu’une inconnue, qui vient de l’extérieur, le ferait ?
- Deuxième possibilité, je suis un PUA qui a son répertoire téléphonique rempli, et des milliers d’opportunités. Cette fille ne peut pas remettre en place ma réalité. Même si elle me rejette, je sais très bien qu’il y a une bonne dizaine de filles qui attendent leur tour derrière. Cette fille ne PEUT PAS me remettre en cause, je SAIS que je suis attirant, je SAIS que je suis un homme, j’ai couché avec des dizaines filles. Si ce n’est pas elle, alors ce sera une autre, et si ce n’est pas une autre, ce sera encore une autre. Je SAIS que je suis un excellent amant, j’en ai contenté des dizaines, alors je ne doute pas de moi. La fille voit que je suis vraiment convaincu de mes qualités, et que si j’en suis convaincu, c’est qu’il y a bien une raison. Elle accroche.
Mais c’est toujours des pensées, donc c’est absolument malléable. Je suis qui je décide d’être au moment M, parce qu’il n’y a aucune pensée qui soit réelle à propos de moi, donc je peux adopter la pensée qui me plait.
Un autre exemple que, je pense, on a tous plus ou moins vécu sur ce forum. Je suis un Geek, qui reste devant son PC toute la journée, je tombe sur FTS et je me dis « Ah ouais, faut que je sorte de ma piaule ». Je sors donc avec mes potes dans le bar le plus proche, et je veux aborder. Mais il y a quelque chose qui bloque à ce moment là.
J’ai l’impression que ce n’est pas cohérent avec moi. Je suis un incapable avec les filles, et j’essaye d’aborder. Mes potes ont cette image de moi, cette pensée à propos de moi, donc ils vont trouver ça incohérent et en rire.
Mais il n’y a rien qui soit réel derrière. Je ne suis pas capable ou incapable avec les filles, je suis juste un être qui n’a pas d’identité tangible.
Donc c’est là que les réalités commencent à se croiser. Tout ça n’est que croyances, et celui d’entre nous qui croit le plus fort à son truc, doit forcément avoir raison. Ce sont des « batailles » de frames.
Mais il y a une possibilité de toujours gagner à ce jeu. Que ce soit avec mes potes, ou avec les filles, le but c’est de comprendre qu’il n’y a absolument rien de tangible derrière ces pensées. Je suis qui je veux, au moment où je le veux.
Par exemple, si mes potes me voient aborder, et trouvent ça incohérent avec la pseudo-image qu’ils se sont faits de moi, je peux en rire et continuer mes accostes. Parce que je SAIS qu’ils n’ont pas raison, je sais que je ne suis pas incapable avec les filles, je sais que tout ça c’est des conneries, parce que j’ai réalisé que ce que je suis est au-delà de toute pensée. Je ne doute pas une seule seconde de moi.
Ils finissent forcément par se taire.
Parce que s’il n’y a rien derrière, alors la question n’est pas de savoir qui a raison (« Suis-je bon ou mauvais avec les filles »), mais qui y croit le plus fort. Et celui qui y croit le plus fort, gagne.
C’est exactement pareil lorsque je vais aller chercher la validation des autres. Je ne suis pas sûr de ma réalité, je ne crois pas assez fort en mon truc, et j’ai besoin que quelqu’un de l’extérieur le confirme.
Si les personnes autour de moi commencent à me remettre en cause, alors ma réalité un prend un coup. Je commence à douter, à paniquer (« Merde mais je suis peut être pas capable de trouver un job/de choper des filles/ d’être aimé ») et je vais forcément aller chercher cette validation. C’est presque comme demander l’autorisation aux gens qui nous entourent.
Mais si j’ai conscience de mon propre fonctionnement, alors je ne peux plus douter de moi. Si je comprends vraiment, au plus profond de moi, que le monde est uniquement ce que l’on en pense, et que je suis uniquement ce que je pense, comment quiconque pourrait-il me faire douter de mes propres capacités ?
Alors les gens, les filles, tous, peuvent rire de moi, ça ne me fait plus ni chaud ni froid. Parce qu’aucun de nous n’a raison à ce petit jeu. Je reste à sourire et à garder mon calme, même lorsque je me prends des vents, parce que je sais que ça ne présage en RIEN de ce que je suis. Et bizarrement, lorsque j’ai cette confiance inébranlable, je deviens magnétique. Les gens viennent vers moi, car ils se disent « S’il est tellement sûr de lui, c’est qu’il a forcément quelque chose ». C’est ça l’ironie finalement, les gens ne viennent vers nous qu’à partir du moment où on a plus besoin d’eux pour nous valider.
Et à ce moment là, je n’ai plus rien à leur prendre, je ne doute plus de moi, mon estime de moi-même est illimitée, car je sais que je ne suis pas une pensée, mais tout en potentiel.
Je ne cherche plus constamment à être validé et rassuré par les autres, j’ai un self-esteem inébranlable à la base, je suis déjà absolument heureux à la base, donc je n’ai plus rien à leur prendre. Et c’est à ce moment que je vais vers les autres, non plus pour leur prendre quelque chose, mais pour leur donner.
Parce que je n’ai plus de « vase » de self-esteem à remplir grâce aux autres. Au contraire, ce self-esteem déborde de moi, et c’est moi qui vais valider, donner aux autres.
Et aller vers les autres sans arrière pensée, juste pour les autres, c’est absolument génial. On attend plus rien d’eux, parce qu’on a déjà tout, mais on prend du plaisir à leur redonner le sourire. Et lorsqu’on a plus cette attente constante de validation de l’extérieur, les gens viennent vers nous et sont HEUREUX de rester avec nous, parce que nous donnons du bonheur. Mais ce n’est plus un besoin, c’est presque une conséquence accidentelle.
Tout n’est que croyance dans ce monde. Mais les croyances ne sont pas réelles. C’est ça qui fait que la réalité des rapports sociaux est absolument malléable.
Nous n’avons pas besoin de preuves pour avancer. Nous n’avons pas besoin de validation. Nous n’avons pas besoin d’être rassurés.
Parce que si nous avons foi en nous, foi inébranlable, foi absolue, alors nous comprenons qu’absolument rien ne peut nous arrêter. Parce que la foi ne se base pas sur les faits et sur les preuves, mais sur l’intuition et la compréhension, et c’est aussi ça qui fait qu’elle a valeur d’absolu.
Honnêtement, et avec l’expérience, je pense que la seule chose qu’il faille comprendre dans la vie, c’est, comme l’a dit Socrate :
« Connais toi toi-même et tu connaitra l’univers et les dieux ».
Parce que tout devient possible lorsque nous comprenons qui nous sommes. C’est un bonheur absolu, c’est absolument génial.
On peut tous être heureux, et c'est même presque trop simple.
Posté : 01.06.09
par blackangel
Salut, quelques news.
Donc je suis sorti le week end dernier, et ce week end, sans but précis, juste pour m'amuser.
Le week end dernier était sympa, rien de spécial à raconter. J'ai montré à mes potes que, oui, on peut parler à des inconnus sans se faire bouffer, et on a fait de nouvelles connaissances.
Par contre, ce week end, plein de choses se sont passées. La première chose, c'est un pote qui m'a avoué être amoureux de moi, en one itis complet. C'est génant étant donné que je suis à 200% hétéro. C'est un peu prise de tête parce qu'il essaie de faire du forcing.
La deuxième concerne notre départ à 11 vers les férias du Gers. C'est toujours le même scénario qui revient. Au début je bloque et je reste dans mon coin, puis je commence à lâcher prise et je passe des moments absolument géniaux. On a fait plein de rencontres sympathiques, parlé à tout le monde, fait la fête.
Une des filles du groupe m'intéresse beaucoup, et à mon avis c'est réciproque. Mais j'ai rien fait, je ne l'ai même pas touchée, c'était juste des discussions. Il faut vraiment que je me bouge.
Pour vous répondre, oui, je pense que la vraie philosophie ne mène qu'à ça: arrêter de se prendre la tête et kiffer la vie comme elle vient. Mais la vraie philo n'est pas uniquement de la réflexion, elle vise juste à voir et à comprendre les choses telles qu'elles sont. Perso, je pense que la philo qu'on enseigne aujourd'hui c'est n'importe quoi. C'est comme s'il y avait un arbre devant nous et que le sujet de notre dissert était "Démontrez que les feuilles de cet arbre sont vertes". Et on commence faire des commentaires stériles "La chlorophylle renvoie la lumière selon une certaine longueur d'onde qui tire vers le vert..." . La vraie philo n'est pas de la masturbation intellectuelle, mais vise à la compréhension directe des choses. Il n'y a pas de démonstration ou de réflexion stérile, elle ne nous amène qu'à ouvrir les yeux et à voir la couleur verte de l'arbre, sans projection d'idées.
Voilà voilà.
Posté : 06.06.09
par Clement Rocknrolla
Je vais tenter de t'éclairer de ma maigre science. En fait, justement, le problème c'est pas qu'elle t'interesse, c'est toi le problème. Dans ta tête je crois qu'il y'a le schema " je fais comme sur fts ". Donc, c'est cool tu SP, to socialises, tu DHV, tu H2G, mais au final, tu ne games pas.
Et la t'es déçu car tu n'as pas écouté ce que ton corps te disais à savoir " parle lui ". On est déçu quand on attend quelque chose et que cette chose on ne la reçoit pas. Au final, tu te torpilles tout seul. Je sais pas si j'en ai déjà parler mais, récement un post m'a changé la vie sur ce forum mais je ne le retrouve plus. Je vais donc te l'expliquer de mémoire.
Je vais faire bref. Si tu réfléchis à ton interaction, à ce que tu va lui dire, à la manière dont tu veux tourner ta phrase, alors tu va encombrer ton cerveau de choses inutiles, il va saturer et tu va ralentir, perdre de la spontanéité et tu va paraitre bizarre. Si tu reflechi et procède par étape, tu multiplie les risques de te planter surtout lorsque tu te mets à penser " non je ne dois pas staller, non je ne dois pas staller... Trop tard, je stall ".
Tu ne pourras jamais faire aussi bien que ton cerveau. Donne lui un but et laisse faire. Si jamais tu penses que tu procèdes mal continue quand même mais surtout analyse ensuite le pourquoi du comment tu t'es effectivement planté ou si finalement ce que tu as fait n'est pas si grave.
L'innergame est donc le plus important quand tu procède de cette façon car c'est lui qui te fait réagir correctement aux imprevus. Mais la, c'était du tout cuit comme tu le soulignes. La prochaine fois FAIT CE QUE TU AS VRAIMENT ENVIE.
Parcontre dans le cas ou justement tu avais plus envie de socialiser avec tout le monde que d'intéragir avec elle, c'est un véritable problème que personne ne peut résoudre sauf toi.