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Sophie et Casanova

Posté : 30.06.09
par Malcor
Sophie et Casanova.

Mise en garde :

Dans ce Fr, je peux donner l’impression de calculer toutes mes interactions avec les autres. Ce n’était presque pas le cas. C’est une analyser a posteriori de mon comportement. Et de pourquoi cela a marché.
Ce fut une très bonne soirée qui l’aurait été même si elle n’avait pas été là. J’étais bon parce que j’étais bien, avec des gens bien.


Je dois rejoindre un ami, un peu plus âgé que moi qui passe le samedi soir avec de vagues connaissances à lui. Ayant peur de s’emmerder il me propose de me joindre à eux. Le rendez-vous étant sur une terrasse de café, j’accepte. Au pire je trouverais bien des amis dans le coin à rejoindre si les gens ne sont pas bien intéressants.

La nuit vient de tomber, je rejoins la place des Précheurs, en direction du café/bar/restaurant/vente de fruits de mer « La Mado ».

Mon ami est déjà attablé, il y a en tout 5 personnes. Je ne peux m’empêcher de remarquer la jolie petite blonde dans le groupe à côté d’un siège libre. Je me présente, sers la main aux quatre mecs. Ils sont habillés avec élégance et ont l’air très agréable. Ils passent manifestement un bon moment et cela se voit. Je finis par faire la bise à la seule fille tatablé qui me dit avec un grand sourire s’appeler Sophie et m’assois à côté d’elle sans oublier de demander si la place est libre. Elle l’est. Je suis verni ce soir.

Mon ami, Thomas, fait de rapides présentations. Ils étaient en train de parler de l’année que vient de passer l’un des types à travailler dans un cabinet de finance à New York. Parfait, j’y suis allé il n’y a pas longtemps. Je m’insère rapidement dans la conversation. Nous échangeons tous nos anecdotes, certaines communes (douanes américaines insupportables, taux de change euros/dollars qui nous donne l’impression d’être les Rois du pétrole là bas, prix des fringues…).

Sophie nous écoute discuter, je lui demande si elle est déjà allée chez l’Oncle Sam afin de la faire parler un peu. Elle me dit être allée cet été en Australie et nous enchainons la dessus. Durant ce moment je regarde un peu le comportement des autres. Cela n’a l’air de gêner personne de nous voir discuter entre nous.
Au bout de dix minutes je fais tomber la conversation et renchaine avec le groupe. Manifestement c’est juste une amie à eux mais il n’y a rien de plus impoli que d’arriver dans un groupe et au bout de cinq minutes ne parler qu’à la fille. Et je ne voudrais pas les mettrent contre moi.
Elle profite du blanc pour aller aux toilettes. Je profite pour la regarder. Elle a un corps d’enfer. Un tout petit cul qu’un jean noir du meilleur effet moule à la perfection et une poitrine particulièrement opulente pour sa fine corpulence que le décolleté de sa chemise laisse entrevoir sans aucune vulgarité. Elle a 28 ans et travail dans la communication.

Nous voulons recommander à boire. Ils me conseillent le Mojito soi-disant très bon mais, quelques excès il y a quatre ans avec, me font préférer un Dawa (vodka, miel, citron vert) que j’ai cru voir à une table voisine.
Sophie revient à ce moment, me propose de goûter tout de même son Mojito. « Merci… tu n’es pas malade au moins ? » Il n’est pas très bon. Beaucoup trop de sucre à mon goût.

Elle reprend la conversation et me demande ce que je fais dans la vie, pourquoi j’étais aux États-Unis. Devant tous ces signes d’intérêts, je souhaite encore calmer un peu le jeu, ne sachant pas ce qu’il en est des autres types. Mais Thomas me lance de grands sourires amusés (il connaît ma réputation), ce qui me rassure pour les autres.

La soirée se passe doucement, les cocktails se suivent à une demi-heure d’intervalle. Sophie et moi enchainons les sujets de discussion, je mélange les conversations avec le groupe et beaucoup d’intérêt pour elle lorsque je lui parle. Du chaud et froid.

Peu avant minuit ils décident de quitter le bar. Nous nous sommes levés et discutons dans la rue avant de nous séparer. Manifestement Sophie n’a pas trop envie de rentrer se coucher. Je dis aux autres que je vais rejoindre des amis à un endroit sans l’inviter à me suivre tout de suite. Elle fait un peu durer les adieux en relançant la conversation. Je profite d’un petit blanc pour gentiment lui proposer de se joindre à moi. Thomas, lui, veut rentrer « Merci vieux ».

Parfait, il est minuit, il fait chaud, je suis seul avec une ravissante et très agréable blondinette.
Sur le chemin, je la vanne sur ça petite taille. Cela me sera utile au moment de l’embrasser.

Nous rejoignons des amis au pub mais ils sont un peu trop entamés, déjà dans des discussions politiques. Je propose à Sophie d’aller place Richelm boire un dernier cocktail tous les deux, avant que la conversation de mes amis n’arrive au conflit israélo-palestinien signe qu’il faut rentrer chez soit de toute urgence, boire beaucoup d’eau et se mettre au lit.

Nous nous installons à l’Unic en terrasse. L’Unic, le soir, a un cachet très particulier. Presque toutes les tables sont prises et des parasols cachent complètement le ciel pour protéger les clients des pigeons qui sont sur les platanes. Il n’y a pas de lumière si ce n’est les petites bougies sur les tables ce qui donnent l’impression d’être dans un bar mais sans le brouhaha des lieux fermés. Cela donne une ambiance particulièrement agréable. Comme un concon frais et calme mais entouré de monde.

Maintenant que nous sommes seuls, je peux vraiment « attaquer ». J’ai vraiment envie d’elle ce soir. J’ai marqué suffisamment de points, j’enlève les gants :

« Alors, tu es célibataire, non ? » Petite phrase qui m’offre de nombreux avantages :
Montrer mon intérêt pour elle.
La vexer légèrement en supposant qu’elle soit célibataire.
Savoir où elle en est par rapport aux mecs.
Juger à sa réponse de son niveau d’intérêt et à quel point elle aime « jouer ».

« J’adore le décolleté de ta chemise qui montre des aspects très intéressants de ta personnalité. Tu ne veux pas enlever un bouton de plus, j’ai envie de mieux te connaitre ?».
Bien sur à dire uniquement avec une énorme confiance en soit, après être certain d’avoir eu plusieurs gros signes d’intérêts, avec un très léger sourire pervers.

Je propose de rentrer, elle me demande de la raccompagner, elle habite juste à côté de chez moi aussi je m’exécute.
Sur le chemin nos bras se frôlent souvent. J’évite de trop la toucher pour faire monter la pression. Le but est de monter chez elle, pas de l’embrasser bêtement devant sa porte d’entrée.
Je recommence à la titiller sur sa taille :

« Tu es aussi ravissante que petite » Les meilleurs compliments. La fille garde en tête le compliment, mais réagis sur la pique ce qui entretien la tension.
Nous ne nous connaissons que depuis trois heures après tout.

Nous sommes devant sa porte d’entrée dans une petite rue à viole (c’est ainsi que j’appel les minuscules rues aixoises).
Nous discutons un peu, je laisse des blancs dans la conversation. Me rapproche d’elle très doucement. Un blanc de plus. Je vais pour l’embrasser, elle tourne la tête pour m’éviter. Je me redresse subitement.

« Tu as raison ! On ne peut pas s’embrasser ». Elle reste interloquée. « Tu es trop petite, je vais me tuer le dos à me pencher pour toi. Viens par là. ». Je l’approche d’un trottoir, la fais monter dessus. Elle fait semblant de ne pas se laisser faire pour le principe. Monte sur le muré. « La c’est mieux !». Et je l’embrasse.

Nous restons ainsi quelques temps. Je lui demande ce qu’elle a à boire chez elle. Elle s’offusque légèrement « Je ne t’ai même pas invité chez moi ! ». « Ok, dis moi ce que tu as comme alcool et je te dirais si je monte. Comme cela si tu m’invites tu es sur que j’accepte de monter ».

« Non, pas question que tu montes ce soir. Thomas, ton ami, nous a parlé de toi. Je sais qu'on t'appel Casanova et que tu couches avec pleins de filles, tu ne m’auras pas aussi facilement. »

Game over pour ce soir. Mais je coucherais avec elle le week-end suivant après l’avoir vue une fois en rencard. Et pourtant ses amis que j’ai revus par la suite m’ont dit que ce n’était vraiment pas une fille facile… 8)


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