Autonomie VS indépendance
Posté : 04.08.09
J'ai longtemps fait une erreur, que je n'ai compris que récemment. C'est de ça dont je voulais parler. J’ai tres longtemps voulu obtenir l’indépendance TOTALE qui était une valeure centrale pour moi. J’ai compris récemment que ce n’était pas le bon but apres lequel courir. Je confondais comme beaucoup de monde autonomie et indépendance.
Attention, j'aime toujours l'indépendance, et je suis à la recherche de l'augmenter. Mais pas dans le but non plus maintenant d'avoir l'indépendance absolu, surtout affectivement.
L’autonomie ne se développe rééllement qu’avec un peu de dépendance ( affective ). Attention, je ne parle pas ici de la dépendance affective qui est pathologique, celle dont parle tout le temps les psy, ou on a perdu toute autonomie par rapport à l’autre, et qu’on fait tout en fonction de lui. Je parle de la dépendance affective saine, celle que l’on a quand on tiend à quelqu’un . La non dépendance affective totale voudrait dire que la personne vous indifère. Et l’autonomie ne se développe rééllement que quand il y a prise de risque. Et il n’y a pas de risque de déplaire face à des gens dont on se fout. Et s’affirmer fort face à des gens comme ça ne veut pas dire que l’on parvienne à s’affirmer face à une personne à qui l’on tiend beaucoup, et donc pour qui on a une certaine dépendance (affective). Ce n'est que face à des gens à qui l'on tiend que l'on peut rééllement améliorer son affirmation et son autonomie.
Il y a des situations qui peuvent donner l’impression de gagner en affirmation et autonomie, mais qui ne font pourtant pas avancer. Cela consiste en demander la permission ou l'approbation de l'autre pour être soi. Cela consiste aussi en rejeter ou nier la dépendance ( affective ), comme se durcir face à une personne, ou la mettre à distance. C’est ce que l’on fait quand on s’endurcit ( on bloque ses sentiments, sa compassion pour l'autre ), qu’on nexte à répétition, qu’on se blinde. Ce sont des phases importantes pour sortir de la phase victime, reprendre conscience qu’on maitrise les choses, qu’on choisit ce qui nous arrive. Mais apres pour avancer, quand on a repris un peu confiance en soi, il faut pour aller plus loin se laisser toucher par les autres, avoir des sentiments , reconnaître l‘autre ... C’est l’aboutissement d’un processus qui permet la confiance de se lancer dedans et que ça se passe bien, mais en plus, c’est l’opportunité de rentrer dans une autre phase de développement personnel qui permet en elle-même d’augmenter d’un pallier encore au-dessus son autonomie , sa confiance en soi et son affirmation. Mais sans re-rentrer dans l'impasse de demander la permission d'être soi-même.
Autant croire et vouloir être accepté entièrement est une utopie, autant croire que « l’élue » sera la femme de nos rêves que l’on acceptera entièrement est tout aussi une utopie. Si vous êtes avec cette femme, c’est qu’elle vous attire et que vous l’estimez pour ce qu’elle est, ses valeures. Que vous avez certainement des projets qui peuvent cohabiter. Mais il demeurera toujours des différences, des limittes entre vous, qui vont générer, si vous ne voulez pas vous faire bouffer, des contacts entre vous qui permettront à chacun de voir les limittes de l’autre. C’est ce qui fait une relation profonde. C’est ce qui développe l’autonomie des deux. C'est ce qui montre que vous êtes deux personnes distinctes, adultes, et non pas deux personnes unies dans une relation fusionnelle. C’est ce qui développe la capacité à dire les choses ouvertement, ce qui dérange, à être authentique et ne pas fuir les problèmes mais les assumer. Avec le risque du rejet d’une personne à qui l’on tiend. Il ne s’agit pas de compromis, d’accepter de faire une croix sur quelque chose d’important pour vous afin de parvenir à vivre avec l’autre, mais de négociation où l’on trouve des terrains d’ententes et des chemins qui conviennent à chacuns. Chaque "problème" ainsi résolu ouvertement renforce le couple et le solidifie. Tandis que chaque compromis fait, chaque différence niée ou occultée, chaque non-dit pourrit davantage la relation et la fragilise.
Une relation équilibrée, c'est donc deux personnes pas totalement indépendantes l'une de l'autre, mais deux personnes autonomes qui ont une certaine dépendance l'un envers l'autre, une inter-dépendance, si possible réciproque et d'un niveau ( la dépendance envers l'autre) pas trop déséquilibrée. Car si la dépendance est trop déséquilibrée, on rentre à nouveau dans le shéma ou on ne prend aucun risque à s'affirmer.
Pour aller plus loin, un lien intéressant :
http://www.redpsy.com/infopsy/autonomie.html
Attention, j'aime toujours l'indépendance, et je suis à la recherche de l'augmenter. Mais pas dans le but non plus maintenant d'avoir l'indépendance absolu, surtout affectivement.
L’autonomie ne se développe rééllement qu’avec un peu de dépendance ( affective ). Attention, je ne parle pas ici de la dépendance affective qui est pathologique, celle dont parle tout le temps les psy, ou on a perdu toute autonomie par rapport à l’autre, et qu’on fait tout en fonction de lui. Je parle de la dépendance affective saine, celle que l’on a quand on tiend à quelqu’un . La non dépendance affective totale voudrait dire que la personne vous indifère. Et l’autonomie ne se développe rééllement que quand il y a prise de risque. Et il n’y a pas de risque de déplaire face à des gens dont on se fout. Et s’affirmer fort face à des gens comme ça ne veut pas dire que l’on parvienne à s’affirmer face à une personne à qui l’on tiend beaucoup, et donc pour qui on a une certaine dépendance (affective). Ce n'est que face à des gens à qui l'on tiend que l'on peut rééllement améliorer son affirmation et son autonomie.
Il y a des situations qui peuvent donner l’impression de gagner en affirmation et autonomie, mais qui ne font pourtant pas avancer. Cela consiste en demander la permission ou l'approbation de l'autre pour être soi. Cela consiste aussi en rejeter ou nier la dépendance ( affective ), comme se durcir face à une personne, ou la mettre à distance. C’est ce que l’on fait quand on s’endurcit ( on bloque ses sentiments, sa compassion pour l'autre ), qu’on nexte à répétition, qu’on se blinde. Ce sont des phases importantes pour sortir de la phase victime, reprendre conscience qu’on maitrise les choses, qu’on choisit ce qui nous arrive. Mais apres pour avancer, quand on a repris un peu confiance en soi, il faut pour aller plus loin se laisser toucher par les autres, avoir des sentiments , reconnaître l‘autre ... C’est l’aboutissement d’un processus qui permet la confiance de se lancer dedans et que ça se passe bien, mais en plus, c’est l’opportunité de rentrer dans une autre phase de développement personnel qui permet en elle-même d’augmenter d’un pallier encore au-dessus son autonomie , sa confiance en soi et son affirmation. Mais sans re-rentrer dans l'impasse de demander la permission d'être soi-même.
Autant croire et vouloir être accepté entièrement est une utopie, autant croire que « l’élue » sera la femme de nos rêves que l’on acceptera entièrement est tout aussi une utopie. Si vous êtes avec cette femme, c’est qu’elle vous attire et que vous l’estimez pour ce qu’elle est, ses valeures. Que vous avez certainement des projets qui peuvent cohabiter. Mais il demeurera toujours des différences, des limittes entre vous, qui vont générer, si vous ne voulez pas vous faire bouffer, des contacts entre vous qui permettront à chacun de voir les limittes de l’autre. C’est ce qui fait une relation profonde. C’est ce qui développe l’autonomie des deux. C'est ce qui montre que vous êtes deux personnes distinctes, adultes, et non pas deux personnes unies dans une relation fusionnelle. C’est ce qui développe la capacité à dire les choses ouvertement, ce qui dérange, à être authentique et ne pas fuir les problèmes mais les assumer. Avec le risque du rejet d’une personne à qui l’on tiend. Il ne s’agit pas de compromis, d’accepter de faire une croix sur quelque chose d’important pour vous afin de parvenir à vivre avec l’autre, mais de négociation où l’on trouve des terrains d’ententes et des chemins qui conviennent à chacuns. Chaque "problème" ainsi résolu ouvertement renforce le couple et le solidifie. Tandis que chaque compromis fait, chaque différence niée ou occultée, chaque non-dit pourrit davantage la relation et la fragilise.
Une relation équilibrée, c'est donc deux personnes pas totalement indépendantes l'une de l'autre, mais deux personnes autonomes qui ont une certaine dépendance l'un envers l'autre, une inter-dépendance, si possible réciproque et d'un niveau ( la dépendance envers l'autre) pas trop déséquilibrée. Car si la dépendance est trop déséquilibrée, on rentre à nouveau dans le shéma ou on ne prend aucun risque à s'affirmer.
Pour aller plus loin, un lien intéressant :
http://www.redpsy.com/infopsy/autonomie.html