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Posté : 08.11.09
Ce soir j’ai 24 ans.
J’ai une vie stylée. J’ai fini mes études avec succès, j’ai un travail qui rémunère correctement, des amis, une vie sociale, des gens qui m’aiment, des gens que j’aime, pas de problème d’argent, pas de problème de santé, pas de problème de famille. J’ai des passions, des activités, je fais du foot, je cours, je fais de la danse, je sors me mettre des mines avec mes potes le week end, je vis.
Et pourtant, je vais mal. Je vais mal parce que malgré tout ça, malgré tous les efforts que j’ai fait et que je continuerai de faire pour améliorer ma personne, pour assumer au maximum et au mieux tout ce que je fais, pour essayer de me connaître davantage, pour structurer mes valeurs du mieux que je peux fonction de mon éducation et de ma vie jusqu’à présent…. JE NE COMPRENDS RIEN AUX FEMMES.
Ca me détruit, ça me bouffe de l’intérieur. Depuis que je suis né je ne capte rien aux femmes. J’ai bien été désillusionné par la réalité, j’ai bien vu que j’étais parti sur de mauvaises bases, que les échecs que j’ai connu dans le passé sont logiques et que je vois bien la voie à suivre pour corriger ça. Mais rien n’y fait.
J’ai beau avoir mes rêves, mes valeurs, mes objectifs de vie, trouver la volonté de gravir les montagnes avec le calme et la persistance d’un samuraï. JE NE CAPTE RIEN AUX FEMMES. J’en pécho de temps en temps, allez, 2 ou 3 dans l’année ? Je sais pas trop comment. Ou si j’y arrive c’est soit qu’elle ne m’intéresse vraiment pas, auquel cas je pers mon temps et je la fais souffrir, soit j’en tombe amoureux trop vite et je me casse les dents tout seul.
J’ai beau lire tout ce que je trouve, observer ce qui se passe autour de moi, réfléchir, expérimenter, m’améliorer moi-même, transmettre de l’amour autour de moi, faire tout ce que je peux avec les moyens que j’ai, je ne capte pas CE truc. CE truc qui fait qu’elles te veulent toutes, ou du moins une grande partie. CE truc qui fait que tu en attires une rien qu’en lui parlant, rien qu’en étant, rien qu’en interagissant avec elle. CE truc qui fait que les femmes disent de toi en général que t’es un homme à femmes, un charmeur, un mec qui a sa meuf et qui doit encore se "battre" pour que la blonde croisée en boite ne te roule pas une pelle devant elle.
CE truc qui fait qu’elles te regardent, qu’elles te veulent.
Je ne capte rien à ça. J’en peux plus de pas pouvoir être serein avec ma vie sexuelle. De ne pas pouvoir me dire bon ce soir j’ai faim je vais faire un tour en ville voir ce que le vent m’apporte, sans être envahi par cette salope de croyance limitante QUI POURTANT EST VRAIE DANS 100% DES CAS : tu pécho pas ce soir. Tu pécho jamais. Ou une fois sur 100, quand meme. Mais faut être patient hein.
Tu pecho jamais, c’est les autres qui pécho autour de toi. Il y a d’autres personnes (nombreuses) comme toi autour de toi, tu le vois, mais tu ne VEUX PAS être comme ça. Tu VEUX être un putain de PIMP. Les nanas ne doivent pas avoir de secret pour toi. T’as beau lire des techniques, des théories, des astuces, des lignes de vie à suivre, des philosophies, tout ce que tu veux. Tu n’y arrives juste pas. Aujourd’hui encore, malgré tout ce que tu as pu accomplir pour ta propre personne (et qui est très valorisant à la fois pour moi-même et aux yeux des autres), tu es FRUSTRE.
FRUSTRE FRUSTRE FRUSTRE
Tu te branles pour faire passer la douleur. Tu fantasmes, tu rêves de tout sans rien vivre, tu te dis toujours « le jour où le jour où … » et tu sais que ce jour n’est pas aujourd’hui, ni demain, ni jamais.
Tu vas faire des enfants, les élever, et mourir sans avoir jamais compris ça. Tes propres gosses baiseront à 14 ans, tu seras jaloux à cause de toute la frustration que tu auras accumulé, tu rejeteras toute ta merde sur eux parce que t’as pas été foutu de profiter de la vie comme ils le font à cet âge là. Ou pire ils ne le feront pas, parce que tu leur auras transmis la même pathologie, qui fera qu’ils se feront dépuceler à 18 ans, et qui se retrouveront comme toi quelques années plus tard sur des sites de merde qui t’apprennent comment t’y prendre alors que ça devrait être naturel.
Je me sens tellement mal. J’ai une vie en or, vraiment stylée, une famille qui m’aime et que j’aime, une situation plus que confortable, avec toute possibilité d’évolution vers les rêves que j’ai sous simple contrôle de ma volonté. Et pourtant, cet aspect me fait tout perdre.
Il me fait tout perdre depuis toujours. Je n’arrive pas, je n’arrive pas. Je n’arrive putain de pas.
Je préfère mourir tout de suite plutot que de faire ma vie sans capter ça. Une fois pour toutes je dois régler ça. Je dois COMPRENDRE CE TRUC. Je suis intelligent, je comprends autant les systèmes logiques que je ne comprends rien aux femmes. Je les attire dès que je ne les regarde pas, elle me fuient aussitôt que je me tourne vers elles. Pas de connexion. Du needisme de merde pour avoir les faveurs d’une désespérée, d’une moche, ou les 3.
Quelques fois j’ai l’impression d’être le meilleur du monde, qui a vécu tellement de choses et a parcouru tellement de chemins que j’ai une avance incomparable sur les autres qui fait que je suis/serai ce putain de PUA. 5 minutes plus tard je suis au fond du trou à me dire que j’ai tellement de retard que je ne pourrais jamais le rattraper.
Je vis vraiment très mal. Je n’en donne pas l’air, bien sûr. Personne ne me croirait en me voyant, même en me connaissant. Tous les aspects de ma vie sont au top, et même s’ils ne le sont pas c’est pas grave, parce que c’est en cours, ça travaille, ça se résoud, pas d’inquiétude.
Mais les femmes, les femmes… J’ai lu à beaucoup de reprises qu’elles ne devaient jamais constituer le centre, l’objectif ou le but d’une vie. J’ai beau être d’accord avec ça, c’est quelque chose qui me PLOMBE littéralement. Ca me BOUFFE, ça me tue. Je ne peux pas, avec mon putain d’esprit de gladiateur, perdre ça. Je dois me battre, me battre contre mon putain de moi-même pour enfin considérer ce domaine comme un autre.
Mais non. Décidémment, je ne capte rien. Je sors sarger, je sors avec mes potes, je mêles les 2, j’essaye des choses tellement incongrues que je n’arrive pas à croire quelques heures plus tard que je les ai faites. J’ai eu plein d’expériences rigolotes, intéressantes, trippantes , ou pas. On s’en fout, le résultat est toujours le meme : JE NE NIQUE PAS.
J’en pleure ce soir. Ca fait des années que je n’ai pas pleuré.
J’ai une vie stylée. J’ai fini mes études avec succès, j’ai un travail qui rémunère correctement, des amis, une vie sociale, des gens qui m’aiment, des gens que j’aime, pas de problème d’argent, pas de problème de santé, pas de problème de famille. J’ai des passions, des activités, je fais du foot, je cours, je fais de la danse, je sors me mettre des mines avec mes potes le week end, je vis.
Et pourtant, je vais mal. Je vais mal parce que malgré tout ça, malgré tous les efforts que j’ai fait et que je continuerai de faire pour améliorer ma personne, pour assumer au maximum et au mieux tout ce que je fais, pour essayer de me connaître davantage, pour structurer mes valeurs du mieux que je peux fonction de mon éducation et de ma vie jusqu’à présent…. JE NE COMPRENDS RIEN AUX FEMMES.
Ca me détruit, ça me bouffe de l’intérieur. Depuis que je suis né je ne capte rien aux femmes. J’ai bien été désillusionné par la réalité, j’ai bien vu que j’étais parti sur de mauvaises bases, que les échecs que j’ai connu dans le passé sont logiques et que je vois bien la voie à suivre pour corriger ça. Mais rien n’y fait.
J’ai beau avoir mes rêves, mes valeurs, mes objectifs de vie, trouver la volonté de gravir les montagnes avec le calme et la persistance d’un samuraï. JE NE CAPTE RIEN AUX FEMMES. J’en pécho de temps en temps, allez, 2 ou 3 dans l’année ? Je sais pas trop comment. Ou si j’y arrive c’est soit qu’elle ne m’intéresse vraiment pas, auquel cas je pers mon temps et je la fais souffrir, soit j’en tombe amoureux trop vite et je me casse les dents tout seul.
J’ai beau lire tout ce que je trouve, observer ce qui se passe autour de moi, réfléchir, expérimenter, m’améliorer moi-même, transmettre de l’amour autour de moi, faire tout ce que je peux avec les moyens que j’ai, je ne capte pas CE truc. CE truc qui fait qu’elles te veulent toutes, ou du moins une grande partie. CE truc qui fait que tu en attires une rien qu’en lui parlant, rien qu’en étant, rien qu’en interagissant avec elle. CE truc qui fait que les femmes disent de toi en général que t’es un homme à femmes, un charmeur, un mec qui a sa meuf et qui doit encore se "battre" pour que la blonde croisée en boite ne te roule pas une pelle devant elle.
CE truc qui fait qu’elles te regardent, qu’elles te veulent.
Je ne capte rien à ça. J’en peux plus de pas pouvoir être serein avec ma vie sexuelle. De ne pas pouvoir me dire bon ce soir j’ai faim je vais faire un tour en ville voir ce que le vent m’apporte, sans être envahi par cette salope de croyance limitante QUI POURTANT EST VRAIE DANS 100% DES CAS : tu pécho pas ce soir. Tu pécho jamais. Ou une fois sur 100, quand meme. Mais faut être patient hein.
Tu pecho jamais, c’est les autres qui pécho autour de toi. Il y a d’autres personnes (nombreuses) comme toi autour de toi, tu le vois, mais tu ne VEUX PAS être comme ça. Tu VEUX être un putain de PIMP. Les nanas ne doivent pas avoir de secret pour toi. T’as beau lire des techniques, des théories, des astuces, des lignes de vie à suivre, des philosophies, tout ce que tu veux. Tu n’y arrives juste pas. Aujourd’hui encore, malgré tout ce que tu as pu accomplir pour ta propre personne (et qui est très valorisant à la fois pour moi-même et aux yeux des autres), tu es FRUSTRE.
FRUSTRE FRUSTRE FRUSTRE
Tu te branles pour faire passer la douleur. Tu fantasmes, tu rêves de tout sans rien vivre, tu te dis toujours « le jour où le jour où … » et tu sais que ce jour n’est pas aujourd’hui, ni demain, ni jamais.
Tu vas faire des enfants, les élever, et mourir sans avoir jamais compris ça. Tes propres gosses baiseront à 14 ans, tu seras jaloux à cause de toute la frustration que tu auras accumulé, tu rejeteras toute ta merde sur eux parce que t’as pas été foutu de profiter de la vie comme ils le font à cet âge là. Ou pire ils ne le feront pas, parce que tu leur auras transmis la même pathologie, qui fera qu’ils se feront dépuceler à 18 ans, et qui se retrouveront comme toi quelques années plus tard sur des sites de merde qui t’apprennent comment t’y prendre alors que ça devrait être naturel.
Je me sens tellement mal. J’ai une vie en or, vraiment stylée, une famille qui m’aime et que j’aime, une situation plus que confortable, avec toute possibilité d’évolution vers les rêves que j’ai sous simple contrôle de ma volonté. Et pourtant, cet aspect me fait tout perdre.
Il me fait tout perdre depuis toujours. Je n’arrive pas, je n’arrive pas. Je n’arrive putain de pas.
Je préfère mourir tout de suite plutot que de faire ma vie sans capter ça. Une fois pour toutes je dois régler ça. Je dois COMPRENDRE CE TRUC. Je suis intelligent, je comprends autant les systèmes logiques que je ne comprends rien aux femmes. Je les attire dès que je ne les regarde pas, elle me fuient aussitôt que je me tourne vers elles. Pas de connexion. Du needisme de merde pour avoir les faveurs d’une désespérée, d’une moche, ou les 3.
Quelques fois j’ai l’impression d’être le meilleur du monde, qui a vécu tellement de choses et a parcouru tellement de chemins que j’ai une avance incomparable sur les autres qui fait que je suis/serai ce putain de PUA. 5 minutes plus tard je suis au fond du trou à me dire que j’ai tellement de retard que je ne pourrais jamais le rattraper.
Je vis vraiment très mal. Je n’en donne pas l’air, bien sûr. Personne ne me croirait en me voyant, même en me connaissant. Tous les aspects de ma vie sont au top, et même s’ils ne le sont pas c’est pas grave, parce que c’est en cours, ça travaille, ça se résoud, pas d’inquiétude.
Mais les femmes, les femmes… J’ai lu à beaucoup de reprises qu’elles ne devaient jamais constituer le centre, l’objectif ou le but d’une vie. J’ai beau être d’accord avec ça, c’est quelque chose qui me PLOMBE littéralement. Ca me BOUFFE, ça me tue. Je ne peux pas, avec mon putain d’esprit de gladiateur, perdre ça. Je dois me battre, me battre contre mon putain de moi-même pour enfin considérer ce domaine comme un autre.
Mais non. Décidémment, je ne capte rien. Je sors sarger, je sors avec mes potes, je mêles les 2, j’essaye des choses tellement incongrues que je n’arrive pas à croire quelques heures plus tard que je les ai faites. J’ai eu plein d’expériences rigolotes, intéressantes, trippantes , ou pas. On s’en fout, le résultat est toujours le meme : JE NE NIQUE PAS.
J’en pleure ce soir. Ca fait des années que je n’ai pas pleuré.