Comme vous pourrez le lire
ici dans ma présentation, je ne suis plus aujourd'hui en couple, donc ne commencez pas à me fustiger de reproches!
La fille : nous l'appelerons AL, une petite HB7 d'1m60, blonde aux yeux bleus, de 8 ans mon ainée...
Le contexte : soirée de la boîte au Victoria Hall à Lyon. Bien 150 collaborateurs. Nous sommes tous réunis, mes meilleurs collègues de travail sont là, l'alcool est là, le cadre est plutôt sympa, voici une bonne occasion de faire la fête avec ceux avec qui nous ne sortons que trop rarement.
L'histoire : Je vous fais grace du début de soirée, tout ce qu'il y a de plus normal jusqu'à 1h du matin ou la soirée commence à se vider, et l'alcool aidant, le reste se déchaine! Tant et si bien que je me retrouve près du comptoir à fluffer une nana, sans grand intérêt, puis des collègues, et m'amuse ainsi à faire des esquales dans tous les groupes pour améliorer mon social proof...
Plus tard et je ne sais comment c'est venu, une nana de la boîte, rigolote, s'approche de moi et m'avoue que je suis le fantasme depuis toujours d'une autre nana de l'entreprise.
Surpris car ayant en ce moment une estime de moi aussi proche de l'aura d'un poulpe, je fais signe de tête en montrant une fille qui danse...
Ma collègue rigolote me dis non, du coup je montre une autre fille, ma collègue rigolote souris et s'en va
Ne voulant pas y croire et préférant vérifier par moi même les sources dont je suis récement enrichi, je m'oriente vers la fille, passe tout près d'elle en m'arrangeant pour être dans son champs de vision, sourire colgate, EC sympa, puis vais m'acouder au bar...
Oui c'est moche, cette fille va tomber dans le piège que lui a allègrement tendu une de ses collègue...
Messieurs, pas 5 secondes plus tard, elle me rejoint, j'engage alors immédiatement la conversation sur la soirée, ce à quoi elle me répond avec intérêt (malgré les banalités que je lui sors) et c'est ainsi que la discussion commence pour bien une heure...
On parle de voyages qu'elle et moi avons fait (bien sur j'en profite pour faire un peu de patern) et arrivons à la conclusion que nous travaillons trop et qu'il faudrai d'avantage en profiter...
J'en profite pour sortir mon game sur ma théorie du 10% du temps de vie à travailler (si si sur une vie de 80 ans, passer 40 ans à travailler à raison de 8h par jour pendant 250 jours / an, on n'en est pas loin des 10% du temps de notre vie sur la totalité de nos nombres d'heures, étonnant non ?), ce qui a l'air de la fasciner et la réconcilie avec le travail et qui démultiplie ainsi son intérêt pour moi...
Puis on parle sur le travail et sentant que je la perds, j'orient à nouveau la discussion sur les voyages et la laisse parler... A travers ses bons souvenirs de voyage, ces yeux se remettent à briller (pour moi ?) et ho ! nos verres sont vides !
Ni une ni deux, AL sort de sa poche les billets magiquent et nous voilà enrichis de nouveaux verres pleins d'alcool à faire des bêtises...
Bref la soirée continue et nous ne nous lachons plus... sauf que... Un de mes collègues s'est garé dans le parking de ma résidence (j'habite montre en main à quelques 3 minutes à pied du lieu de la soirée).
Il me tanne ainsi pour écourter la soirée, car lui père de famille, sait qu'il va devoir assumer...
Là-dessus, chose magique que je n'ai su que quelques temps après, les amies de AL, dont l'ennemie jurée de mon collègue, vont tout faire pour le retarder afin de nous laisse d'avantage de temps à moi et AL...
Mon collègue insiste tellement que je me résigne à le raccompagner lui ouvrir son satané garage mais promets à AL de revenir la voir.. il est 2h30.
De retour à la soirée, tout le monde est parti sauf une poignée de personnes, dont AL qui m'attend sur les marches avec tout son groupe d'amis et c'est une fois revenus qu'elle se dirige vers moi en me disant "Mais t'es revenu ?"
M (d'un ton presque paternel) : oui bien sûr, je t'ai dit que je te ramenais (j'essaye!?)
AL : ha mais je n'avais pas du tout compris...
Les autres nanas s'arrangent pour toutes partir et nous laisser quasiment AL et moi seuls, pas de chois que de la ramener...
Je prends le volan de sa voiture, je mets la musique et roule... doucement...
Ambiance détendue dans la voiture, on rigole, on s'avoue qu'on a trop bu, et elle toute émue me dit qu'elle n'y croit pas que je la ramène... je lui prends la main... elle est gênée...
On arrive devant son immeuble, je me gare en double file, les warnings et nous prenons le temps de détacher nos ceintures, je me tourne vers elle, elle réplique nous rapprochons, elle tente le Kclose et je la freine, lui dit que non, je suis en couple (elle le sait grace aux miracles de FB!) et reviens sur ma décision, je lui prends le visage entre les mains et l'embrasse (Punaise, mais j'en ai des papillons au ventre!)...
Une bonne dizaine de minutes plus tard, on élabore notre stratégie pour la voiture, c'est donc moi qui rentrerai chez moi avec sa voiture...
Nous décidons que je lui rendrai sa voiture que le lendemain matin à 9h30 à l'agence, elle devra donc se débrouiller pour aller travailler
