[FR NPU boîte] Quand tu oses, tu closes !
Posté : 18.09.11
Samedi soir, NPU en boîte. Les dialogues sont à l'origine tous en anglais ayant passé la soirée dans une discothèque germanophone (et moi et l'allemand c'est une grande histoire de haine), mais je les retranscrirai ici en français. Vu mon niveau assez moyen en anglais, les phrases seront courtes, simples mais néanmoins orientées vers l'efficacité.
Endroit : Club assez grand avec 3 salles différentes à la musique différente.
Accompagné de : quelques amis.
Ethylomètre : 0,3 pour mille, autant dire rien, parfaitement sobre.
Sommaire
I Intro et échauffement
II Facebookclose d'un 2-set
III Kissclose un peu facile, mais kissclose quand même
IV Conclusion
I. Intro et échauffement
La soirée commence véritablement vers minuit, s'en suit alors une heure de ce qu'on pourrait appeler un échauffement, entre déconne maximale entre amis et petites interactions avec des inconnu(e)s. C'est une mise en condition, un state-shifting, une désinhibition naturelle (comprendre sans aide d'alcools ou drogues) progressive, ou autrement dit un relâchement du système frontal de modulation des réactions comportementales qui aboutit à un état d'euphorie, d'agitation et d'activité sans but précis !
Quelques exemples :
-> à une fille très jolie avec cheveux courts
-> je croise une autre fille, encore plus belle, avec cheveux courts (normalement j'aime pas mais par manque d'inspiration initiale c'était un détail sur lequel je pouvais facilement open)
-> Je m'assieds avec un pote sans demander à une table d'un groupe mixte qui avait réservé (z'avaient pas l'air méchant faut dire) en prétextant un mal de genou agrémenté d'un False Time Constraint. Ca passe bien, fluff d'abord avec les mecs sur la raison de leur venue, puis avec les femmes sur leur apparente démotivation à aller danser, puis eject.
Le mélange culot + neg ça fout une patate d'enfer
II. Facebookclose d'un 2-set
Avec deux amis (on était en petit groupe à chaque fois différent) nous allons au bar afin de se rafraîchir le gosier. Mon radar repère alors un 2-set B+ et A+, c'est bien sûr à côté d'elles que je me place pour passer commande. A ce moment précis je vis que B+ (que nous appellerons Jocelyne pour les besoins du récit) tint en sa frêle cependant ferme main droite la carte des boissons. Ni une ni deux, dans un élan d'agitation cognitive, je lui prends, sans l'arracher mais d'une façon énergique, virile, la carte comme si de rien n'était et commence à la lire de mon côté, feignant toute anomalie concernant la situation présente.
Après quelques secondes, Jocelyne approche sa tête dans le but de finir la lecture romanesque des boissons disponibles.
Très gentleman, je lui fais de l'espace et lui dis :
) !
Salutation, eject, modjo time !
III. Kissclose un peu facile et pas solide, mais kissclose quand même
Je marche donc direction dancefloor (tout seul cette fois) avec le sourire au lèvre, lorsque je tombe sur une femme assise me tendant une jambe pour faire barrière. Là elle me dit, en français (ouf!) que je ne passerai pas tant que je lui offre pas un verre. D'humeur généreuse, c'est naturellement que je commande quelque chose au bar pour cette jeune charmante demoiselle...
mais biiiieeeen sûûûr !!
Enfin bref je regarde cette femme, la trentaine, bon corps, beau sourire, j'aime !
Heureusement que je ne suis pas très grand ! Qui étaient ces gens ? J'en sais rien, pas envie d'en savoir plus !
IV. Conclusion
Ces deux épisodes, s'ils m'ont fait monter le modjo, m'ont également lessivé. Je suis rentré après cette dernière interaction.
Finalement, ça reste une soirée en boîte, un endroit où l'on multiplie les interactions de tout type mais où rien ne semble solide. J'ai tout de même apprécié cette soirée parce-que je sens que je me libère de pas mal d'auto-contraintes (contraintes intériorisées par le temps). J'ai fait des choses que je n'aurai jamais faites avant la découverte du Game et de FTS, comme prendre la carte des boissons de la main d'une fille qui était entrain de choisir, insister un minimum lorsqu'on me dit "c'est pas trop possible etc...", lancer des neg's (à intensité variable!) si je vois qu'il n'y a pas de réponse etc...
Il faut que je me répète sans cesse que : plus on aborde, plus c'est facile et naturel d'aborder, et ceci tant sur le long que le moyen et le court terme, c'est quelque chose d'assez impressionnant, très jouissif. Et surtout, garder quoiqu'il arrive, ce putain d'esprit joueur, LFG
Sargistiquement,
LittleNeapolis !
Endroit : Club assez grand avec 3 salles différentes à la musique différente.
Accompagné de : quelques amis.
Ethylomètre : 0,3 pour mille, autant dire rien, parfaitement sobre.
Sommaire
I Intro et échauffement
II Facebookclose d'un 2-set
III Kissclose un peu facile, mais kissclose quand même
IV Conclusion
I. Intro et échauffement
La soirée commence véritablement vers minuit, s'en suit alors une heure de ce qu'on pourrait appeler un échauffement, entre déconne maximale entre amis et petites interactions avec des inconnu(e)s. C'est une mise en condition, un state-shifting, une désinhibition naturelle (comprendre sans aide d'alcools ou drogues) progressive, ou autrement dit un relâchement du système frontal de modulation des réactions comportementales qui aboutit à un état d'euphorie, d'agitation et d'activité sans but précis !
Quelques exemples :
-> à une fille très jolie avec cheveux courts
Elle répond avec un sourire, échange de banalités, je lui adresse encore quelques compliments histoire de mettre le sourire à tout le monde, eject.Hey il faut que je te dise que j'adore ta coupe de cheveux, tu dois être une fille assez originale je me trompe ?
-> je croise une autre fille, encore plus belle, avec cheveux courts (normalement j'aime pas mais par manque d'inspiration initiale c'était un détail sur lequel je pouvais facilement open)
Cette fois-ci elle me regarde, pas de réponse, et là je lance spontanémentHey il faut que je te dise que j'adore ta coupe de cheveux, tu dois être une fille plutôt originale c'est pas vrai ?
C'est rien de spécial, mais ça descend son BS, échange de banalités là aussi, je sens tout de même que ça n'ira pas loin, eject.Par contre ce qui est cool c'est que le coiffeur doit te faire payer pour une coupe homme
-> Je m'assieds avec un pote sans demander à une table d'un groupe mixte qui avait réservé (z'avaient pas l'air méchant faut dire) en prétextant un mal de genou agrémenté d'un False Time Constraint. Ca passe bien, fluff d'abord avec les mecs sur la raison de leur venue, puis avec les femmes sur leur apparente démotivation à aller danser, puis eject.
Le mélange culot + neg ça fout une patate d'enfer

II. Facebookclose d'un 2-set
Avec deux amis (on était en petit groupe à chaque fois différent) nous allons au bar afin de se rafraîchir le gosier. Mon radar repère alors un 2-set B+ et A+, c'est bien sûr à côté d'elles que je me place pour passer commande. A ce moment précis je vis que B+ (que nous appellerons Jocelyne pour les besoins du récit) tint en sa frêle cependant ferme main droite la carte des boissons. Ni une ni deux, dans un élan d'agitation cognitive, je lui prends, sans l'arracher mais d'une façon énergique, virile, la carte comme si de rien n'était et commence à la lire de mon côté, feignant toute anomalie concernant la situation présente.
Après quelques secondes, Jocelyne approche sa tête dans le but de finir la lecture romanesque des boissons disponibles.
Très gentleman, je lui fais de l'espace et lui dis :
Moi a écrit :Je t'en prie regarde, ne te gêne pas, j'aime partager, je suis généreux ce soir, c'est le deuxième anniversaire de mon poisson rouge, Carl qu'il s'appelle
Jocelyne a écrit :Merci merci, tu ne parles pas allemand ?
Moi a écrit :C'est quoi ton petit nom ? (En live : What is your little name ?, je pense pas que cela veuille dire grand chose mais bon)
Jocelyne a écrit :Jocelyne et toi ? Tu viens d'où alors ? Tu parles pas allemand ?
(là ne pas oublier le sourire le plus large possible)Moi a écrit :Enchanté LN. Je viens de ***. Si si mais seulement si on me met un couteau sous la gorge, mais même si je devine que tu as fait souffrir quelques ex's, je ne pense pas que tu sois ce genre de femme-là![]()
Jocelyne a écrit :Tu devrais te méfier je peux être très méchante
Là elle me conseille un truc que je prends pour mes amis et moi.Moi a écrit :Bon la méchante fille qu'est-ce tu conseilles comme alcool méchant ?
Elle se marre encore une fois et sa copine commençant à se sentir seule, demande à Jocelyne qui je suis et ce qu'on se dit, là je m'adresse à JocelyneMoi a écrit :C'est un peu un alcool de femme ce que tu m'as conseillé là, c'est ce que vous buvez pendant vos soirées pyjamas ?
Je fais signe à A+, qui était assise, de se pousser d'un cul pour que je pose également mes fesses sur ce seul tabouret disponible, ce qu'elle fait sans broncher. Je parle un moment à la A+, ce sont surtout des banalités assaisonnées d'un peu de C&F (pas assez à mon goût).Moi a écrit :Elle est toujours aussi curieuse ta copine ?
Je leur fais également le test du shampoing pour meilleures amies, ça passe assez bien, on rigole les trois. Ce qui est marrant, c'est que je n'ai aucune idée du temps qui a pu s'écouler depuis le début de l'interaction, et à vrai dire je m'en fous royalement. En même temps, j'ai envie de bouger un peu. Alors plutôt que de terminer comme à chaque fois depuis mes débuts dans le game par un simple : merci, salut et bonne soirée (j'ai en effet jusqu'à maintenant privilégié la progression de la simple capacité à la discussion plutôt que le game), je vais essayer de numcloser.Moi a écrit :C'est quoi ton nom ? Comment vous vous connaissez ? Vous êtes meilleures amies etc
Moi a écrit :Bon, je vais danser un peu, j'ai besoin de bouger. Vous savez, j'adore ce genre de petites interactions, en club la plupart des gens ne sont pas cool. Vous, vous êtes des filles très sympas, j'aime votre attitude. Ce que je vais faire c'est prendre vos numéros et on se recontacte
Là je me dis merde ça pue mais mon bon mindset me dit qu'en renversant l'idée émise par notre jeune interlocutrice y a au moins moyen d'un facebookJocelyne a écrit :J'aimerais bien mais je préfère ne pas donner mon numéro à des gens que je rencontre en boîte, que je ne connais pas vraiment
Facebookclose, ça passe comme dans du beurre, les images de profil sont fidèles à leur gueules d'anges ('fin surtout la A+Moi a écrit :Je comprends. Tu ne donnes pas ton num à des gens que tu rencontres en boîte, mais là t'aimerais bien. Ecoute, donnez-moi vos facebook's ce sera plus simple

Salutation, eject, modjo time !
III. Kissclose un peu facile et pas solide, mais kissclose quand même
Je marche donc direction dancefloor (tout seul cette fois) avec le sourire au lèvre, lorsque je tombe sur une femme assise me tendant une jambe pour faire barrière. Là elle me dit, en français (ouf!) que je ne passerai pas tant que je lui offre pas un verre. D'humeur généreuse, c'est naturellement que je commande quelque chose au bar pour cette jeune charmante demoiselle...



Enfin bref je regarde cette femme, la trentaine, bon corps, beau sourire, j'aime !
Bien sûr toujours à dire sur un ton joueur, fake it fake it !Moi a écrit :Avoue que tu t'en fous du verre, tu m'as simplement arrêté parce-que je suis plus beaux que tous les mecs qui ont passés avant moiC'est quoi ton nom ?
Marlène a écrit :Peut-être je sais pas. Marlène et toi ?
Moi a écrit :Moi c'est Charles-Louis de Secondat baron de Brève
+ tape sur l'épaule, j'aime bien ça !Marlène a écrit :allez, comment tu t'appelles ?
Moi a écrit :LN. Bon écoute, je sais pas d'où tu viens Marlène mais chez moi on paie en Kisses, tu connais cette monnaie ? En plus avec la douleur à l'épaule que tu viens de me procurer, c'est à toi de payer
Marlène a écrit :C'est la monnaie de l'amour, mais alors juste sur la joue, et c'est toi qui paie
Moi a écrit :C'est un truc de pauvre, c'est la petite monnaie le Kisses, les gros billets c'est le FrenchKisses, sur les lèvres quoi. Et moi, dans cette royauté, je suis riche, je suis le roi, j'ai pas de petite monnaie.
Dès que j'entends cette phrase, ça fait tilt et j'inverse toujours l'idée de départ.Marlène a écrit :ne me tente pas, j'aimerai bien mais j'ai déjà un homme
C'est parti, mais bien sûr, après avoir tendu la joue, je la retire, la rapproche, la retire, jusqu'à ce qu'elle recule, et je m'avance pour l'embrasser. A ce moment, je vois deux mecs assez costauds, entre 30 et 40 ans (pas eu le temps d'observer), qui me montrent du doigts et viennent vers moi à vive allure. Sans saluer ni rien, je me fonds dans la masse humaineMoi a écrit :Ah cool et t'as aussi une petite résidence en campagne et un labrador ? Sérieusement, je comprends, t'as déjà un homme mais t'aimerais bien. Alors tu me fais juste un petit bisou sur chacune de mes joues et on en parle plus, l'incident est clos

IV. Conclusion
Ces deux épisodes, s'ils m'ont fait monter le modjo, m'ont également lessivé. Je suis rentré après cette dernière interaction.
Finalement, ça reste une soirée en boîte, un endroit où l'on multiplie les interactions de tout type mais où rien ne semble solide. J'ai tout de même apprécié cette soirée parce-que je sens que je me libère de pas mal d'auto-contraintes (contraintes intériorisées par le temps). J'ai fait des choses que je n'aurai jamais faites avant la découverte du Game et de FTS, comme prendre la carte des boissons de la main d'une fille qui était entrain de choisir, insister un minimum lorsqu'on me dit "c'est pas trop possible etc...", lancer des neg's (à intensité variable!) si je vois qu'il n'y a pas de réponse etc...
Il faut que je me répète sans cesse que : plus on aborde, plus c'est facile et naturel d'aborder, et ceci tant sur le long que le moyen et le court terme, c'est quelque chose d'assez impressionnant, très jouissif. Et surtout, garder quoiqu'il arrive, ce putain d'esprit joueur, LFG

Sargistiquement,
LittleNeapolis !