
Introduction
J'essaierai d'apporter quelque chose de plus que les conseils de base genre : le seul moyen est d'affronter ta peur, va sarger, ramasse-toi des râteaux etc... qui sont, je le tiens à préciser, des conseils très sages. Alors pourquoi un nouveau topic sur cette fameuse et handicapante peur de l'approche ? Car si ces conseils si souvent entendus sont pertinents en théorie, ils sont dans la pratique, ou plus précisément dans ce que j'appellerai la préparation pré-field, le point sur la situation, la construction mentale, synonymes de sport de haut niveau, de préparation à un combat, une guerre avec les HB's. Cette vision est contre-productive pour le novice.
En développant la définition personnelle du Jeu, son aspect intrinsèquement déraisonnable et la décomposition de la peur dans le Jeu, il sera possible de tirer quelques conclusions qui, je l'espère, seront constructives.
Quel que soit ta définition du Jeu, il n'est pas un sport et les femmes ne sont pas les adversaires
Le Jeu est quelque chose de finalement abstrait. Si on joue au football ou au Monopoly ou qu'importe, c'est très encadré, avec des règles précises et stables tant géographiquement que temporellement. Le Jeu (ou Game) indique sous cette appellation une pratique marginale, non-reconnue officiellement. C'est-à-dire qu'il peut potentiellement exister autant de jeux différents que de joueurs existants, où les joueurs de différents niveaux, aux styles et objectifs différents se rassemblent sur des forums par exemple, afin d'en comprendre les bases, avoir des feedbacks ou discuter de stratégies. Leur point commun est justement le Jeu, mais en tant que pratique non institutionnalisée. Ainsi, il n'y a pas de juste ou faux en soi, la Vérité se trouve dans le terrain, pas dans un quelconque encadrement officiel.
C'est à nous de trouver la voie, notre définition du Jeu. Cette définition, on en parle quasiment jamais, il serait d'ailleurs intéressant d'ouvrir un topic et d'alimenter la discussion. Mais je dirai que quel que soit ta définition du Jeu, il ne convient si tu es débutant de le comparer à un sport ou de considérer les femmes comme tes adversaires. Ce serait contre-productif pour un novice en matière de relation homme/femme.
Les femmes ne sont aucunement tes adversaires, avec un bon niveau elles deviendront même tes alliés. Elles ne sont non plus la récompense ultime, fous-toi de ces conneries de PUA Awards ou je ne sais quoi !
Le voyage est plus important que la destination, comme on dit.
Le Jeu est plaisant et enrichissant en tant que pratique.
Le Jeu est une activité déraisonnable, alors ne raisonne pas trop !
Je lisais dernièrement Milan Kundera. Dans La pomme d'or de l'éternel désir tiré de Amours risibles, le personnage principal est ami d'un certain Martin, un Joueur. Ce dernier lui explique les bases de la drague et ils passent une journée ensemble sur le terrain. Il y a un passage, une série de questions que se pose le personnage principal (narrateur) sur la pratique de son ami, très intéressant que je vous retranscris ici :
En effet, serai-je capable, un jour, de renoncer moi-même à ces gestes qui signifient la jeunesse ? Et que pourrai-je faire d'autre, sinon me contenter de les mimer, et tenter de trouver dans ma vie raisonnable un petit enclos pour cette activité déraisonnable ? Qu'importe que tout cela soit un jeu inutile ? Qu'importe que je le sache ? Vais-je renoncer à jouer le jeu, simplement parce-qu'il est vain ?
Le Jeu est déraisonnable, c'est peut-être même là le plaisir que j'en retire, il est politiquement incorrect, marginal, sous-terrain. Alors faut arrêter de trop raisonner et se lancer ! Le joueur de foot, dès qu'il voit un ballon, un peu d'herbe, il est obligé d'y toucher, de le travailler, de jongler, le Joueur c'est la même chose, dès qu'il voit une femme, il déballe son Jeu, parce-qu'il aime ça, il se pose pas de question.
Sauf que ceci vient avec la pratique, l'expérience, c'est pour cela que le "va sarger" est si sage.
Mais n'oublie pas que ça ne sert à rien de se poser mille questions, de tout porter à la Raison, c'est le moment présent qui compte , et c'est d'autant plus jouissif que c'est socialement déraisonnable !
Ces deux aspects du Jeu nous montrent bien qu'il ne sert absolument à rien de se mettre trop de pression.
Décomposer sa peur
Ceci étant dit, je sais très bien que c'est à nouveau que du vent pour le débutant. C'est important d'avoir cela en tête, mais ça fait pas tout. Et pour cause, la peur n'est pas qu'une, il existe plusieurs degrés de peur, il convient alors de décomposer celle-ci pour mieux la cibler, mieux la comprendre pour mieux agir.
Un pote, l'autre jour, me tint à peu près ce fallacieux langage
FAUX !Pote au langage fallacieux a écrit :Je peux parler à n'importe qui je m'en fous, c'est juste qu'une femme inconnue, ça passe pas quoi
J'ai remarqué que le mec n'a aucune répartie en situation sociale, tout simplement, même si c'est un inconnu de type masculin, une vieille ou un gamin.
Bien que la peur puisse se décomposer en mille, je retiendrai uniquement les parties que je juge pertinentes concernant la séduction et le Jeu.
1. Peur d'aller aborder une personne de type humain. Mal à l'aise en société, en groupe. Je pense que ça sert à rien à ce niveau de se lancer dans le Jeu, il convient d'abord d'apprendre à socialiser UN MINIMUM, histoire d'être à peu près normal quoi. Travailler son lifestyle, parler avec des mecs, des vendeurs, des personnes âgées, s'inscrire dans un club, etc.
Un lien précieux, Le Game est pour les gens normaux
le-game-est-pour-les-gens-normaux-vt17833.html
Ce que j'ai fait, c'est que j'ai arrêté de pleurer ma condition et me suis beaucoup plus impliqué dans mes interactions avec les autres, tout simplement.
2. Peur d'aller aborder un humain femelle. Au tout début de ce niveau, il est encore inconcevable pour la personne de parler à des inconnues dans la rue, dans une bibliothèque, au supermarché, dans n'importe quel endroit en fait. Une fois cette possibilité rendue consciente, il ne reste qu'une seule chose à faire, aller aborder et voir ce qui se passe. Ce qui est important ici, c'est de ne pas se mettre de pression quant au résultat. On parle, on socialise, sans forcément d'arrière pensées, on apprend à connaître les femmes.
Ce que j'ai fait par exemple, c'est que pendant un week-end, j'ai pris un bout de papier, un faux sondage, et j'ai été sondé (de façon scripturale

Puis ensuite on aborde et on aborde, encore et encore. Et surtout, en assumant le fait qu'on soit un HOMME parlant à une FEMME.
Nous sommes des HOMMES interagissant avec des FEMMES. Là
3. Peur de la réussite, de rester face à la HB. C'est la peur la plus étrange, vous savez, quand on s'éjecte alors que tout se passait bien. C'est pourtant une phase normale du Jeu. Beaucoup de nous reviennent de loin, ne l'oublions pas. Ce qu'on appelle la confiance en soi était proche du zéro absolu. Je crois que la clé se trouve à l'intérieur de nous. Il est nécessaire de s'accepter tel qu'on est, d'assumer le fait de plaire, sans quoi on ne peut même pas concevoir que l'inconnu nous accepte.
Ici, outre le processus d'amélioration sur le field, il convient d'entreprendre une sorte de redécouverte de soi, de développement personnel, et l'on trouve justement sur ce site un nombre important de pistes, d'articles, de ressources. Se connaître et s'accepter sont les maîtres mots.
Il existe également la peur de ne pas savoir quoi dire, mais je pense qu'elle découle des trois peurs précédemment citées et qu'elle n'a donc pas lieu d'être développée.
Conclusions
La peur ne s'affronte pas, elle s'accepte. On aura toujours une forme de peur, on ne pourra pas l'éliminer, il est préférable de l'accepter. S'il y a plaisir, il y a peur, car la peur découle de la pensée de ne plus retrouver ce plaisir, par exemple de closer cette bombe sexuelle que j'aperçois.
Les gens appréhendent l'inconnu, c'est un frein dans nos actions. On essaie toujours d'éviter la peur, parce-qu'on ne la connaît pas bien, ou de l'affronter tête baissée dans le meilleur des cas, mais on ne la vaincra pas comme ça. En revanche, si on arrive à mieux l'identifier (phase 1,2 ou 3), alors on la comprend, on la connait, on l'accepte et on y va avec. On la rend consciente, on sait qu'elle est là, elle devient plus légère.
En devenant plus légère, elle se fait plus vite oublier au moment opportun.
Vis l'instant présent ! Le Jeu est beau car il est intense, le pick-up se vit à fond, sans penser à autre chose. On y va car on a envie d'y aller, point. Mais, au début en tout cas, cela ne sert à rien d'y aller avec l'idée de numcloser, ce qui ne veut bien sûr pas dire qu'il ne faut pas numcloser. Juste pour discuter et lui dire ce qu'on a à lui dire (beau look, beau sourire, question etc...), être sincèrement intéressé par sa personne. Si on vit l'instant présent avec joie, sans penser au plaisir de closer, alors la peur déjà diminuée parce-qu'identifiée avec précision, tend à disparaître presque totalement. C'est le plaisir de closer qui engendre également la peur, vu qu'on craint le râteau.
Joueur, prends plaisir en Jouant, tout simplement !
Joueur captant une Beauté a écrit :Oh putain la douceeuuur ! Allons l'embêter un peu![]()