Pour la phobie des chiens, je peux t'aider je pense.
J'ai développé une phobie du contact avec le chiens, je n'ai pas peur qu'ils me mordent, mais qu'ils me touchent.
Truc particulièrement chiant quand les gens te répondent connement "mais il est gentil !"
Bref.
L'origine : Un souvenir d'enfance ou je me suis retrouvé enfermé dehors lors de vacances et qu'un chien genre berger allemand m'a "collé" (gentiment) pendant plusieurs heures. Partout ou j'allais il me suivait et voulait jouer.
Ce chien était visiblement malade et dégageait une odeur immonde à mi-chemin entre le vomi et le Parmesan. Genre poil gras avec des trous dans le pelage... yeuark !
Bon, je ne sais pas comment j'ai pu me retrouver "enfermé dehors" étant enfant, mais c'est comme ça que je l'ai vécu et que je m'en souviens. Probablement un souvenir incomplet et/ou partiellement fabriqué.
Depuis cet épisode j'avais un malaise dès qu'un chien s'approchait de moi. Je ne supportait particulièrement pas quand j'arrivais chez quelqu'un et que son chien venait me sniffer les couilles.
Petit à petit ce malaise s'est transformé en répulsion, jusqu'à une crise de nerf un soir chez une amie.
Son chien me collait, je lui ai indiqué mon malaise et elle l'a enfermé dans une autre partie de son appartement. Sauf que là, ce chien s'est mis à hurler à mort jusqu'à ce qu'on le fasse sortir.
Le manège a repris, montée de sueurs froides et au bout d'un moment, je pète les plombs et je me suis enfui de chez elle en pleine panique...
Par la suite, j'ai admis que j'avais un problème de phobie avec les chiens, ce que mon entourage a globalement fini par admettre. Et cette phobie s'est confortablement installée pendant de nombreuses années.
Le déclic :
Le jour ou c'est devenu vraiment insupportable, c'est à l'époque ou je vivais en province.
Un gros chien sorti de nulle part, visiblement perdu, s'est rué -amicalement- vers moi et ma copine qui était enceinte de 8 mois. Pris de panique, je me suis réfugié derrière un portail et le chien a failli renverser ma copine... et là, double panique, et gros gros malaise, étant incapable de la protéger.
Heureusement ça c'est bien terminé et elle s'est montrée très compréhensive en voyant ma culpabilité de m'être planqué comme une lopette devant un chien, qui n'était clairement pas agressif.
Depuis ce jour, j'ai tenté de calmer mes angoisses en raisonnant et en tentant de comprendre d'où pouvait venir cette phobie et comment la combattre.
Le truc c'est d'arriver à retrouver l'événement qui a déclenché la phobie. (L'origine citée un peu plus haut)
Ce qui m'a aidé, c'est la PNL, en utilisant le recadrage. C'est revoir l'événement tels que se sont produits les faits, et comment on a nous même vécu et interprété ces faits.
Ensuite, trouver une nouvelle interprétation plus positive et ré-imaginer cet événement avec les nouvelles émotions/sensations. Puis s'en imprégner de façon à "remplacer" le mauvais souvenir par un bon (ou au moins neutre).
Aujourd'hui, je gère bien mieux mes rapports avec les chiens. Je ne suis pas toujours à l'aise, ayant toujours cette sensation qu'ils sont "sales" mais je n'ai plus de sueurs froides ou de crises de paniques. La plupart du temps, j'arrive à faire en sorte qu'ils ne s'intéressent pas à moi, alors qu'avant, j'avais l'impression de les attirer comme des guêpes sur un melon.
Trouver une vraie motivation pour soigner une phobie, ça aide beaucoup.
Pour moi ça a été : pouvoir défendre ma progéniture et ma copine enceinte.
Et plus tard : pouvoir aborder la jolie voisine qui sort son chien tous les jours à la même heure.
J'ai aussi découvert, très récemment, que d'afficher cette phobie était aussi une façon d'attirer l'attention sur moi. Je ne dis pas que c'est le cas pour tout le monde, mais c'est peut être une piste à explorer.
Je me porte beaucoup mieux depuis que je n'ai plus besoin d'attirer l'attention... Mais ça c'est une autre histoire...