La Fille au Chapeau Blanc ; 2dne partie
Posté : 04.05.12
Je monte les quelques marches qui mènent à la seconde salle et au fumoir. G m’arrête et me dit de regarder dans la salle. Mon regard est immédiatement attiré par un chapeau blanc ! C’est ce qu’il voulait que je vois. BigY est derrière nous, une marche plus haut. Il se penche vers nous et nous dit qu’avec son chapeau elle ne veut pas rester inaperçue. Son pari est gagné, elle se fera aborder au moins vingt fois dans la soirée. Pour le moment, je m’en tape un peu, je ne suis pas attiré par les excentriques. Et dans le groupe de nanas, il y a une petite qui me plait bien, et je n’ai pas encore été l’aborder, alors que ça fait une heure qu’on est dans la boite.
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Je vais au fumoir, deux mecs me tiennent la grappe, ils sont de Paris, ils sont bourrés, ils me demandent si la nantaise est chaude, si j’ai des copines que je peux leur présenter, ils me font chier avec leurs remarques à la con sur le fait que Nantes n’est pas en Bretagne. Je ne finis pas ma clope et je me casse, pas envie de me prendre la tête avec deux types bourrés qui sortent des lieux communs et des vannes sur mon pays, j’exècre la médiocrité.
Je sors du fumoir. On c’est fait viré de la table où on était, des mecs avec une bouteille nous ont remplacé, et le groupe de la moche à pris une autre bouteille de champagne. Je retrouve mes trois acolytes au bar. BigY est en train de discuter avec le chapeau blanc, Gugusse à ses basques. G paie sa tournée, il me demande ce que je veux. Je prends un Orangina.
Le groupe de chapeau blanc est bien parti. Un de ses potes me bouscule, s’excuse et me parle des dangers de l’alcool. Je m’en balance. Jusque là je n’avais pas vu à quoi ressemblait Miss chapeau blanc. Elle se retourne vers son pote. Stupeur, HB9 !!! Mon objectif a changé ! Elle s’excuse pour lui et me dit qu’il est bourré… « J’avais pas remarqué, dis donc… » Mes premiers mots à son encontre sont merdiques, je m’en veux un peu. Je n’enchaine pas, elle discute avec Bigy, je laisse faire.
Je me décide alors à allez voir la petite qui me plait dans le groupe de la moche. Ca tombe bien elle est à 5-6 m, debout, entrain de parler avec un autre mec. Je passe derrière elle et vais parler à une de ces copines. Je lui dis un truc du style : « Vous vous êtes décidées à prendre une seconde bouteille pour les 29 ans de votre copine ? Vous avez louée un minibus pour vous ramener ? » C’est nase, mais ça marche. On commence à discuter. Je lui demande de me présenter ses copines, et c’est partie. « Alors là, devant nous, qui discute avec le mec, c’est Ingrid » (la meuf qui m’intéresse, HB 8, 27-28 ans, et en plus elle a un nom de cochonne). « C’est la petite sœur de Machine, qui fête son anniv .» Je ne la laisse pas me parler des autres, et tape sur l’épaule de Ingrid qui est en grande conversation, avec ce qui de dos ressemble à un tocard. Elle se retourne vers moi.
Moi : Enchanté Ingrid, moi c’est Aimé Césaire. (La nana est métisse des Antilles, enfin c’est ce qui me semble, la suite me donnera raison)
Ingrid : …Oo ‘… T’es un marrant toi !
M : Comment tu sais ? On se connait ?
I : … ?...
M : Ou alors tu as entendu parler de moi ! Je suis connu comme le loup blanc sur Nantes !
I : … (Toujours sans voix)
Le mec avec qui elle discutait me regarde méchamment. Il fait une tête de plus que moi et me rend trente kilos. Je m’en tape et enchaine la meuf.
M : Tu as perdu ta langue ? C’est mon charme et mon charisme naturel qui te laissent sans voix ?
I : …Tu ne manques pas d’air ! Tu n’as pas vu que j’étais déjà en train de discuter avec quelqu’un ?
M : Si ! Mais tu me plais !
I : … heu… Je suis déjà en train de discuter avec quelqu’un.
M : Et ? Ca t’empêche de discuter avec un beau mec ?
I : …
Là, le mec me dit de me casser, sinon je vais avoir des problèmes. Je le regarde droit dans les yeux. On joue à celui qui baissera le regard en premier. Qui de nous deux a la plus grosse ? Pas le temps de savoir. G et Gugusse arrivent et se positionnent à coté de moi. G me dit de lâcher l’affaire, que ça vaut pas le coup et que de toute façon je vais prendre une branlé. Il n’a pas tors. Je me casse (en repensant à ce moment, je me dis que parfois l’alcool rends con et téméraire, mais surtout con…). Avant de partir, je me penche vers Ingrid : « Quand tu en auras finis avec M. Muscles, viens me voir, je te garanti du fun et la plus belle nuit de ta vie ». Bon, soyons honnête ! Mon approche avait complètement foiré, et à ce moment de la soirée j’étais pas loin d’être pété. Je ne concevais plus rien avec cette meuf.
Je retourne au bar, vide mon Orangina d’un trait, et commande un nouveau verre de nectar (Vodka RedBull). Bigy discute avec un groupe de mec qu’il connait. Gugusse est sur la piste. G reste avec moi, il voit bien que je suis énervé. Je vide les trois quart de mon verre. Il me dit d’y allez mollo, et me propose d’allez fumer une clope.
On arrive dans le fumoir. C’est blindé. Je suis passé d’une humeur joviale à triste (Ce n’est pas beau de boire). On fume tranquille, je me calme peu à peu. Quand Chapeau Blanc et une copine arrivent dans le fumoir. Elles parlent fort. Chapeau blanc dit un truc à G. Puis elle se met à danser la country alors qu’il n’y a pas de place. Puis me regarde et dit :
CB : Je suis Walker Texas Ranger, et je t’arrête !
M : Je ne crois pas !
CB : Pourquoi ???
M : Parce que tu es Pocahontas…
CB : Comment ça ?
M : Ta natte ! (Elle avait une putain de natte de quatre-vingt centimètres au moins ; je me suis tout de suite vu en position Doggy, la tenant par sa natte…)
Bref, on discute de conneries de personnes éméchées (elle aussi avait un coup dans le nez). Puis elle et sa cops se remettent à danser la country. Je termine ma cloppe. Je passe devant elles et me prends un violent coup de saton dans le tibia. Chapeau Blanc s’arrête, s’excuse. Je douille ma race ! Vous savez, quand la douleur vous fait apparaitre une petite larme au coin de l’œil. Je lui dis qu’il va falloir qu’elle se fasse pardonner (c’est nul, mais j’ai que ça qui me viens). Je me casse sans la calculer, et retourne à mon verre au bar. Il faut que je m’assoie, j’ai trop mal.
Ingrid passe devant moi. Elle me regarde, va pour s’assoir avec ses cops, puis fait demi-tour et vient à coté moi. Elle fait style je t’ai pas vu, je viens commander au bar. Je ne m’occupe absolument pas d’elle.
I : Bon ! Tu te décides à me parler ?
M : Pourquoi faire ? (d’un ton le plus neutre possible ; genre je m’en tape que tu sois là et que tu sois demandeuse)
I : Je croyais que je te plaisais ?
M : J’ai changé d’avis !
I : … Oo’… (la meuf sait qu’elle est belle, ce genre de chose ne doit pas lui arriver souvent)
M : Je n’aime pas les filles intéressées ! Et par-dessus tout, je n’aime pas les filles qui préfères le muscle à l’intelligence ! (je lui tends la perche, l’idée est qu’elle me neg un peu, faut surtout pas qu’elle se barre, mais qu’elle réponde ; et elle tombe dedans)
I : Tu parles d’intelligence ? Tu étais prêt à te battre avec un mec deux fois plus grand que toi ! Je ne crois pas que ce soit très malin ! (en me regardant droit dans les yeux)
M : (je n’ai pas l’intention de rentrer dans le débat, ni de lui répondre, on a été assez sérieux, maintenant, il faut revenir à des choses plus fun et futiles) Tu ne serais pas marseillaise ? (je lui prends la main, elle se laisse faire)
I : … ?... Non pourquoi ? Je suis Guadeloupéenne, métisse… Pourquoi marseillaise ? (là je la trouve un peu con et 1er degré, tellement elle a l’air sincère dans sa question. Je ne vais donc pas en rajouter)
M : Deux fois plus grand que moi…
I : Haaaaa… OK
Puis on discute de tout et de rien. Elle me demande comment je m’appelle, ce que je fais dans la vie, blablabla. J’apprends que la moche et elle sont demi-sœur du côté de la maman, qu’elle a 27 ans, qu’elle vie sur Angers, je lui explique que mon taf me fait souvent allez sur Angers (je prépare mon NC). Puis je l’invite sur la piste. On danse. Ça devient de plus en plus chaud. Je suis très entreprenant, main dans les cheveux, sur les fesses, je me mets dans son dos et la prends dans mes bras, je lui caresse du bout des doigts les seins (oups je n’ai pas fait exprès). Elle se laisse faire. On se remet face à face. Je l’embrasse. C’est parti pour une soupe de langue !
A bien réfléchir à ce moment de la soirée, je ne comprends toujours pas ce qui a fait revenir Ingrid vers moi !? Mais je profite un max de cet instant. Puis on quitte la piste, on va s’assoir à la table des filles. Roulage de pelle devant ses copines. Il est trois heures quarante du matin. La demi-sœur veut rentrer chez elle. Je discute avec Ingrid et Hélène. Elles sont les « meilleures amies du monde » ! La moche se fait pressante, elle veut vraiment rentrer… Elle fait chier ! Je demande le plus simplement du monde le numéro de tel des « deux filles » : « C’est quoi vos numéros ? La prochaine fois que je suis sur Angers, on pourrait prendre un café ensemble… ou faire autre chose (d’un air taquin)… » Elles rigolent. Elles me donnent leurs numéros. (Dès fois, il ne faut pas chercher la complication, les choses les plus simples sont souvent celles qui fonctionnent le mieux !) Elles se cassent !
Je retourne au bar. G et Gugusse m’attendent. G me tape dans le dos l’air de dire bien joué mec. J’ai un putain de smile. Je suis content de moi, même si je n’ai pas tout compris… Mais dès fois, il ne faut pas chercher à comprendre. Prendre la vie comme elle vient. Gugusse me regarde comme une bête curieuse. Je vois dans ces yeux comme une forme de respect et de dégout. Il veut me demander quelque chose… Mais je me casse vers le fumoir. G me suit.
Dans le fumoir, deux nanas bourrées sont en train de refaire le monde. Elles prennent à parti. Parlent de mondialisation, de l’extinction de abeilles, et de conneries qui à 4h du mat me paressent bien chiantes. G et moi on se regarde, on éclate de rire. On relance la conversation des filles, elles nous font rire. On termine nos clopes. On sort en laissant les deux nanas à leur délire. Je retourne au bar. Je suis mélancolique de ma rencontre avec Ingrid. Je suis perdu dans mes pensées, quand Chapeau Blanc vient me voir…
Suite et fin au prochain épisode
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Je vais au fumoir, deux mecs me tiennent la grappe, ils sont de Paris, ils sont bourrés, ils me demandent si la nantaise est chaude, si j’ai des copines que je peux leur présenter, ils me font chier avec leurs remarques à la con sur le fait que Nantes n’est pas en Bretagne. Je ne finis pas ma clope et je me casse, pas envie de me prendre la tête avec deux types bourrés qui sortent des lieux communs et des vannes sur mon pays, j’exècre la médiocrité.
Je sors du fumoir. On c’est fait viré de la table où on était, des mecs avec une bouteille nous ont remplacé, et le groupe de la moche à pris une autre bouteille de champagne. Je retrouve mes trois acolytes au bar. BigY est en train de discuter avec le chapeau blanc, Gugusse à ses basques. G paie sa tournée, il me demande ce que je veux. Je prends un Orangina.
Le groupe de chapeau blanc est bien parti. Un de ses potes me bouscule, s’excuse et me parle des dangers de l’alcool. Je m’en balance. Jusque là je n’avais pas vu à quoi ressemblait Miss chapeau blanc. Elle se retourne vers son pote. Stupeur, HB9 !!! Mon objectif a changé ! Elle s’excuse pour lui et me dit qu’il est bourré… « J’avais pas remarqué, dis donc… » Mes premiers mots à son encontre sont merdiques, je m’en veux un peu. Je n’enchaine pas, elle discute avec Bigy, je laisse faire.
Je me décide alors à allez voir la petite qui me plait dans le groupe de la moche. Ca tombe bien elle est à 5-6 m, debout, entrain de parler avec un autre mec. Je passe derrière elle et vais parler à une de ces copines. Je lui dis un truc du style : « Vous vous êtes décidées à prendre une seconde bouteille pour les 29 ans de votre copine ? Vous avez louée un minibus pour vous ramener ? » C’est nase, mais ça marche. On commence à discuter. Je lui demande de me présenter ses copines, et c’est partie. « Alors là, devant nous, qui discute avec le mec, c’est Ingrid » (la meuf qui m’intéresse, HB 8, 27-28 ans, et en plus elle a un nom de cochonne). « C’est la petite sœur de Machine, qui fête son anniv .» Je ne la laisse pas me parler des autres, et tape sur l’épaule de Ingrid qui est en grande conversation, avec ce qui de dos ressemble à un tocard. Elle se retourne vers moi.
Moi : Enchanté Ingrid, moi c’est Aimé Césaire. (La nana est métisse des Antilles, enfin c’est ce qui me semble, la suite me donnera raison)
Ingrid : …Oo ‘… T’es un marrant toi !
M : Comment tu sais ? On se connait ?
I : … ?...
M : Ou alors tu as entendu parler de moi ! Je suis connu comme le loup blanc sur Nantes !
I : … (Toujours sans voix)
Le mec avec qui elle discutait me regarde méchamment. Il fait une tête de plus que moi et me rend trente kilos. Je m’en tape et enchaine la meuf.
M : Tu as perdu ta langue ? C’est mon charme et mon charisme naturel qui te laissent sans voix ?
I : …Tu ne manques pas d’air ! Tu n’as pas vu que j’étais déjà en train de discuter avec quelqu’un ?
M : Si ! Mais tu me plais !
I : … heu… Je suis déjà en train de discuter avec quelqu’un.
M : Et ? Ca t’empêche de discuter avec un beau mec ?
I : …
Là, le mec me dit de me casser, sinon je vais avoir des problèmes. Je le regarde droit dans les yeux. On joue à celui qui baissera le regard en premier. Qui de nous deux a la plus grosse ? Pas le temps de savoir. G et Gugusse arrivent et se positionnent à coté de moi. G me dit de lâcher l’affaire, que ça vaut pas le coup et que de toute façon je vais prendre une branlé. Il n’a pas tors. Je me casse (en repensant à ce moment, je me dis que parfois l’alcool rends con et téméraire, mais surtout con…). Avant de partir, je me penche vers Ingrid : « Quand tu en auras finis avec M. Muscles, viens me voir, je te garanti du fun et la plus belle nuit de ta vie ». Bon, soyons honnête ! Mon approche avait complètement foiré, et à ce moment de la soirée j’étais pas loin d’être pété. Je ne concevais plus rien avec cette meuf.
Je retourne au bar, vide mon Orangina d’un trait, et commande un nouveau verre de nectar (Vodka RedBull). Bigy discute avec un groupe de mec qu’il connait. Gugusse est sur la piste. G reste avec moi, il voit bien que je suis énervé. Je vide les trois quart de mon verre. Il me dit d’y allez mollo, et me propose d’allez fumer une clope.
On arrive dans le fumoir. C’est blindé. Je suis passé d’une humeur joviale à triste (Ce n’est pas beau de boire). On fume tranquille, je me calme peu à peu. Quand Chapeau Blanc et une copine arrivent dans le fumoir. Elles parlent fort. Chapeau blanc dit un truc à G. Puis elle se met à danser la country alors qu’il n’y a pas de place. Puis me regarde et dit :
CB : Je suis Walker Texas Ranger, et je t’arrête !
M : Je ne crois pas !
CB : Pourquoi ???
M : Parce que tu es Pocahontas…
CB : Comment ça ?
M : Ta natte ! (Elle avait une putain de natte de quatre-vingt centimètres au moins ; je me suis tout de suite vu en position Doggy, la tenant par sa natte…)
Bref, on discute de conneries de personnes éméchées (elle aussi avait un coup dans le nez). Puis elle et sa cops se remettent à danser la country. Je termine ma cloppe. Je passe devant elles et me prends un violent coup de saton dans le tibia. Chapeau Blanc s’arrête, s’excuse. Je douille ma race ! Vous savez, quand la douleur vous fait apparaitre une petite larme au coin de l’œil. Je lui dis qu’il va falloir qu’elle se fasse pardonner (c’est nul, mais j’ai que ça qui me viens). Je me casse sans la calculer, et retourne à mon verre au bar. Il faut que je m’assoie, j’ai trop mal.
Ingrid passe devant moi. Elle me regarde, va pour s’assoir avec ses cops, puis fait demi-tour et vient à coté moi. Elle fait style je t’ai pas vu, je viens commander au bar. Je ne m’occupe absolument pas d’elle.
I : Bon ! Tu te décides à me parler ?
M : Pourquoi faire ? (d’un ton le plus neutre possible ; genre je m’en tape que tu sois là et que tu sois demandeuse)
I : Je croyais que je te plaisais ?
M : J’ai changé d’avis !
I : … Oo’… (la meuf sait qu’elle est belle, ce genre de chose ne doit pas lui arriver souvent)
M : Je n’aime pas les filles intéressées ! Et par-dessus tout, je n’aime pas les filles qui préfères le muscle à l’intelligence ! (je lui tends la perche, l’idée est qu’elle me neg un peu, faut surtout pas qu’elle se barre, mais qu’elle réponde ; et elle tombe dedans)
I : Tu parles d’intelligence ? Tu étais prêt à te battre avec un mec deux fois plus grand que toi ! Je ne crois pas que ce soit très malin ! (en me regardant droit dans les yeux)
M : (je n’ai pas l’intention de rentrer dans le débat, ni de lui répondre, on a été assez sérieux, maintenant, il faut revenir à des choses plus fun et futiles) Tu ne serais pas marseillaise ? (je lui prends la main, elle se laisse faire)
I : … ?... Non pourquoi ? Je suis Guadeloupéenne, métisse… Pourquoi marseillaise ? (là je la trouve un peu con et 1er degré, tellement elle a l’air sincère dans sa question. Je ne vais donc pas en rajouter)
M : Deux fois plus grand que moi…
I : Haaaaa… OK
Puis on discute de tout et de rien. Elle me demande comment je m’appelle, ce que je fais dans la vie, blablabla. J’apprends que la moche et elle sont demi-sœur du côté de la maman, qu’elle a 27 ans, qu’elle vie sur Angers, je lui explique que mon taf me fait souvent allez sur Angers (je prépare mon NC). Puis je l’invite sur la piste. On danse. Ça devient de plus en plus chaud. Je suis très entreprenant, main dans les cheveux, sur les fesses, je me mets dans son dos et la prends dans mes bras, je lui caresse du bout des doigts les seins (oups je n’ai pas fait exprès). Elle se laisse faire. On se remet face à face. Je l’embrasse. C’est parti pour une soupe de langue !
A bien réfléchir à ce moment de la soirée, je ne comprends toujours pas ce qui a fait revenir Ingrid vers moi !? Mais je profite un max de cet instant. Puis on quitte la piste, on va s’assoir à la table des filles. Roulage de pelle devant ses copines. Il est trois heures quarante du matin. La demi-sœur veut rentrer chez elle. Je discute avec Ingrid et Hélène. Elles sont les « meilleures amies du monde » ! La moche se fait pressante, elle veut vraiment rentrer… Elle fait chier ! Je demande le plus simplement du monde le numéro de tel des « deux filles » : « C’est quoi vos numéros ? La prochaine fois que je suis sur Angers, on pourrait prendre un café ensemble… ou faire autre chose (d’un air taquin)… » Elles rigolent. Elles me donnent leurs numéros. (Dès fois, il ne faut pas chercher la complication, les choses les plus simples sont souvent celles qui fonctionnent le mieux !) Elles se cassent !
Je retourne au bar. G et Gugusse m’attendent. G me tape dans le dos l’air de dire bien joué mec. J’ai un putain de smile. Je suis content de moi, même si je n’ai pas tout compris… Mais dès fois, il ne faut pas chercher à comprendre. Prendre la vie comme elle vient. Gugusse me regarde comme une bête curieuse. Je vois dans ces yeux comme une forme de respect et de dégout. Il veut me demander quelque chose… Mais je me casse vers le fumoir. G me suit.
Dans le fumoir, deux nanas bourrées sont en train de refaire le monde. Elles prennent à parti. Parlent de mondialisation, de l’extinction de abeilles, et de conneries qui à 4h du mat me paressent bien chiantes. G et moi on se regarde, on éclate de rire. On relance la conversation des filles, elles nous font rire. On termine nos clopes. On sort en laissant les deux nanas à leur délire. Je retourne au bar. Je suis mélancolique de ma rencontre avec Ingrid. Je suis perdu dans mes pensées, quand Chapeau Blanc vient me voir…
Suite et fin au prochain épisode