La misérable vie d'un AFC*
Posté : 15.05.12
Prélude
Avant même de commencer à rédiger ce "récit/FieldReport/36-15Mylife" ou que sais-je. Je tiens absolument à préciser ceci: je ne suis qu'un petit AFC de pacotille. Ce n'est même pas une appréciation, c'est un fait.
Tout ça pour dire quoi? Que ce qui va suivre a surtout valeur de contre-exemple pour ainsi dire. C'est un peu un concentré de ce qu'il ne faut pas faire ..
El contexto
Bref, entrons dans le vif du sujet. Pour raisons professionnelles, je me suis retrouvé pendant plusieurs mois dans une ville de province. Cela faisait déjà 8 mois que j'étais seul. La dernière fille que j'avais "FC" je l'avais rencontré sur le net. Comme toutes les autres d'ailleurs. Elle s'était durement faite larguer par son ex, et était clairement désespérer à l'époque (HB8 quand même
). J'ai juste fait office de "Rebound guy", et elle m'a logiquement nexter au bout d'une semaine (après s'être rassurée sur son pouvoir de séduction).
Me voilà donc fraichement arrivé dans ce nouveau cadre, désespéré de mon célibat qui n'en finit plus. Entre temps, j'ai lu The Game/NeilStrauss, la Mystery Method, regardé quelques vidéos de Pick-up sur le net, et bien sure, j'ai rodé sur FTS comme un vautour
. J'ai essayé de travailler mon "Inner-Game/développementPersonnel/look" etc. J'ai essayé je dis bien.
Bien évidemment, comme tout bon AFC qui se respecte, je ne tente jamais aucune approche, et me contente de ressasser le soir tout ce qui aurait pu se passer le jour durant "si jamais j'avais osé"
. Le disque est rayé à force de jouer encore et toujours le même refrain.
"Bien au chaud"
En désespoir de cause, je me tourne donc vers mon sanctuaire: les sites de rencontres. Seul ET unique "field" où j'ai réussi à "Closer". Avec un score exceptionnel de 3FC+1KC en, hum, 7ans
(Avec une LTR de 5ans au passage).
Les débuts sur le net ne sont pas très concluants, le vivier de profils est mince. J'en fais vite le tour. Sur les conseils d'un collègue nouvellement rencontré et qui a une certaine expérience de la séduction en ligne, je "Customize" un peu mon profil. Je parviens alors à entamer le dialogue avec deux/trois filles habitant dans la grande ville la plus proche, mais sans plus.
Je finis pas me décourager, et laisse mon profil de côté
. Seul point positif à mon actif: c'était une période où j'avais un bon état d'esprit. Je me forçais à aller vers les autres, et à avoir des activités diverses et variées.
The Girl
Voilà pour le contexte. Un jour (un mois après mon arrivée) une visite sur mon profil.. J'envoie un message type durement éprouvé et qui a déjà fait ses preuves:"salut.." (sans majuscule, Meuzieu ). Et là, ô miracle, elle m'envoie une réponse type qui surclasse de loin mon approche: "salut, ça va". Waouuh, elle me demande si ça va..!
Blague à part, je ne me fais pas de faux espoir pensant que la discussion s'étiolera d'elle même comme à chaque fois
. Un soir on a discuter pendant une petite demi-heure je crois, avant que je ne mette fin de moi même à la discussion sous un prétexte fallacieux, sans lui demander ni MSN, ni numéro. Mieux vaut s'arrêter sur une bonne note qu'un râteau me dis-je.
Quelques jours plus-tard, rebelote, un petit t'chat sympathique. La fille est ouverte, réceptive, rigole même quand elle n'est pas censée le faire. C'était facile, trop facile pour ainsi dire. Malgré tout, je n'y crois toujours pas et je discute juste pour le plaisir ne pensant pas à la rencontrer. J'ai oublié de préciser un détail, pas forcément inintéressant : elle était également en contact sur le même site avec un autre collègue de travail (petite ville..), plus âgé que moi. C'est elle qui me l'a dit. C'est peut-être inconsciemment ce qui m'a refroidit au début maintenant que j'y pense
Voilà, toujours est-il que je n'envisage pas réellement donner suite (à quoi bon m'exposer à un énième échec?). Je ne sais pas si je lui aurais proposé de la rencontrer un jour ou l'autre, et je ne le saurais jamais vu que c'est Elle qui m'a proposé d'aller voir un verre..
C'en est trop
J'ai lu des centaines et des centaines d'articles sur FTS. C'est à moi d'être le Leader bordel de m*. Je l'appelle. Wow, une voix douce et suave au téléphone, nice.. Quel stress de discuter avec une inconnue, mais je fais de mon mieux, à mon niveau j'entends. A titre d'exemple, j'ai quand même réussi à répondre à sa question "est ce que tu as déjà rencontré des filles sur internet", par: "Ben oui, ma dernière copine", (j'aurais peut-être du lui dire que c'était pareil pour les 2 précédentes histoire d'être exhaustif). 
J'ai senti un blanc à ce moment là, et ç'aurait du m'être fatal. Mais elle est passée outre cette boulette.
Cela dit, elle aussi me donne un information qui m'a laissé pensif. Quand je lui ai demandé si elle avait elle même déjà rencontré des garçons sur internet, elle m'a tout naturellement dit que : "ben oui, j'en ai rencontré un il y a une semaine, mais on est juste allé boire un verre"
. Je me dis qu'elle a le mérite d'être honnête, mais sincèrement ça me refroidit et je ne suis pas pressé de concrétiser notre rencontre.
Je la rappelle quand même le lendemain. La conversation se passe plutôt bien, puis échange de sms toute la soirée jusqu'à 2heures du mat. Je "souffle" un bon coup, et lui propose qu'on se rencontre le Dimanche même. Bien sure, je le lui a demandé le Lundi histoire d'avoir le temps de me préparer psychologiquement à soumettre mon système nerveux à tant de stress.
Le Dimanche arrive bien vite. On devait se voir l'après-midi. Elle était censée passer me chercher en voiture (je crois qu'on dit: "No Comment"). Mais.. le matin, je ne m'en sens plus le courage, et je lui envoie un message lui disant que "je ne me sens pas bien et que je vais devoir annuler"
. Ce n'était pas une "technique", je n'avais vraiment plus envie de la rencontrer: trop d'appréhension.
Elle est un peu incrédule. ("on ne me dit pas non à moi" m'avouera-t-elle après sur le ton de la plaisanterie). D'autant que, lorsqu'elle m'envoie un sms dans la soirée pour me demander ce que je suis en train de faire, je lui répond tout naturellement que je suis au stade avec des potes en train de regarder un match de foot' (ce qui était vrai).
Elle rit jaune: "je croyais que tu te sentais pas bien.." - "euh, oui, mais, euh.. j'ai pris de l'aspirine ça va un petit peu mieux!".
Après cette succession de boulettes, j'ai finalemennt réussi à la refroidir et elle ne m'écrit plus rien, les jours qui suivent. Heureusement, je ne fais pas l'erreur de lui envoyer un message en m'excusant lamentablement. Seule une péripétie vient à ma rescousse: je croise au bord d'un quai, assise sur un banc une fille qui ressemblait pas mal aux photos que j'avais vu d'elle. J'ai cru que c'était elle, donc, j'ai bien fait en sorte de ne surtout pas me retrouver dans son champ de vision. Et puis quoi encore: je serais obligé de lui parler..
Une fois rentré chez moi, bien au chaud dans ma zone de confort, je lui demande si ce n'était pas elle à tout hasard. Elle me répond rageusement que non, ce n'était pas elle, et "qu'on ne joue pas avec les sentiments des gens comme ça" (faisant référence j'imagine à mon désistement de dernière minute). Bizarrement, ça l'a quand même flatté que je prenne une autre pour elle. Et le lendemain, elle m'écrit de nouveau.
Une deuxième péripétie accélèrera encore les choses elle prenait des cours de théâtre, non loin de l'endroit où j'habitais. Et un soir où l'on discutait par sms, moi rentrant chez moi, elle sortant de son cours, elle m'a aperçu brièvement.. "ça va, t'as pas l'air trop byzare, lol!".. ça m'a un peu soulagé de mon stress, et je lui ai de nouveau proposé qu'on se voit.
Le jour J
On est allé boire un verre, puis on s'est baladé près des vignes (ah, la campagne..), ça s'est relativement bien passé. Pour moi j'entends, car il n'était pas question de "Game" de ma part: c'est elle qui faisait toute la conversation, comblait les blancs, conduisait, etc . Le seul effort que j'ai fait, c'est d'essayer d'être bien sapé, et surtout ô surtout de ne pas dire de connerie. C'est la seule et unique chose que j'avais en tête: "Ne dis pas de connerie bordel". Au final on s'est posé sur un banc, elle a roulé un joint (!!!), m'a proposé de le fumer (1ère fois pour moi), j'ai crapoté, elle m'a tendu une perche gigantesque en me disant que maintenant je suis censé aller au delà de mes peurs, et je l'ai KC. Ou plutôt, c'est elle qui m'a KC quand on y pense .
High Till i Die
Le reste mériterait un FR à lui tout seul, alors je vais condenser en un gros bloc indigeste:
On est resté 1 mois ensemble. Il y a eu des supers soirées, des sorties et des nuits mémorables. Mais, dès le début ce qui m'a fait tiqué, c'est qu'elle ne m'a pas caché (j'ai du poser la question..), qu'elle avait quand même rencontré pas mal de mec avant moi, dont certains dans la trentaine, ça ne m'a pas trop rassuré. En plus autant au début, elle était attentionnée voir collante. Je ne compte pas le nombre de messages reçus tout au long de la journée jusqu'à tard le soir. Autant, graduellement, les messages se faisaient moindre, et la situation s'est inversée, c'est moi qui me suit retrouvé à lui écrire trop souvent. Puis sont venues des disputes, sur tout et n'importe quoi, des pacotilles, je ne sais même plus. Je commençais à me sentir jaloux, mal à l'aise dans la relation, je lui ai même dit que je voulais qu'on arrête, mais après quelques (Dizaines) de messages, une rencontre, des yeux doux, je suis vite revenu sur ma décision. Peut-être que ça aurait pu durer, encore quelques semaines encore comme ça, mais un évènement a précipité la fin. J'ai du m'absenter pendant 15 jours, et elle ne m'appelait plus, j'étais obligé de le faire, je me sentais angoissé, jaloux, je pensais à elle H/24, j'avais peur qu'elle rencontre quelqu'un d'autre (Below AFC..). Du coup, je lui ai encore dit que je voulais arrêter. J'ai plus donné de nouvelles, puis trois jours (!) plus tard, je lui ai dit que je regrettais. Elle m'a répondu que non, c'était mort. J'y croyais sans y croire. Quand je suis revenu, on s'est vu, je lui ai apporté des fleurs (véridique..), et elle m'a donc enterré suivant le protocole.
J'ai pleuré, j'ai encaissé le coup, j'ai essayé de rester digne, je ne l'ai donc pas appelé, pas harcelé au téléphone, pas essayer d'avoir de ses nouvelles. Je ne sais pas pourquoi, je m'étais absolument mis en tête qu'elle sortait maintenant avec mon collègue avec qui elle était aussi en contact (elle lui avait donné son numéro, j'ai oublié de préciser). C'était une période difficile, je me suis mis à fumer, à enchainer les bouteilles de whisky, mais je n'avais pas de haine à son égard, juste contre moi-même. C'était la 4ème fille d'affilé qui me larguait en 1 an. Dur à encaisser. Une semaine après elle m'envoie: "J'ai le droit de te parler?".
Je ne réponds pas, je ne préfère par garder contact avec elle. Une semaine encore après:"Parle-moi, dis moi quelque chose", etc. Je lui réponds le lendemain, que c'est quand même égoïste de sa part, de me larguer et de vouloir qu'on soit en bon terme car ça la fait se sentir mieux. Elle acquiesse, qu'elle devrait me "laisser faire mon deuil". Mais ça m'a déstabilisé "qui sait, j'ai peut-être encore une chance". Qu'à cela ne tienne, je décide d'aller l'attendre à la gare où je sais qu'elle revenait le soir. Elle est surprise, semble heureuse de me voir, veut absolument me déposer chez moi. Je suis assez sur la réserve, un peu distant. Dans la voiture je lui dit que ça me fait bizarre d'être là. Elle me répond: "Pourquoi, ça te rappelle des trucs cochons^^?". On se quitte. Elle m'envoie ensuite un sms me disant que je peux lui écrire quand j'en ai envie. Elle me propose même un plan Q sur le ton de la plaisanterie. Mais j'étais amoureux moi bordel de m*, pas envie de plan Q. Donc, j'ai refusé honnête homme que je suis. Un après-midi, elle me demande ce que je fais. Je n'avais pas vu son message, et ne lui répond que dans la soirée: j'étais en train d'attendre une pizza à la pizzeria. Elle me demande si elle peut venir. What!? Je ne comprends pas. Je lui dis oui, sans réfléchir. Elle vient, je suis moi même: i.e. un simple BelowAFC, pas de Game, pas mieux pas pire qu'au premier rendez-vous où elle faisait tout. Mais là, ça l'a déçu: pas intéressant ce mec en fin de compte. On se quitte, je fais mine que c'est tranquille que ça ne me fait rien. Par un malheureux "hasard", on se croise une rue plus loin, elle en voiture. Elle se serait trompé de rue y paraît. On se croise au moment où de tristesse et colère, je balance à la poubelle la pizza que je venais de commander.. plus faim. Elle le voit, me dit qu'on doit parler absolument. On parle. Elle me dit que "je suis déçu qu'il ne se soit rien passé" - "Non, je suis pas déçu, je m'en fous, c'est la vie" , puis s'ensuit une demi-heure de blabla, sur je ne sais pas quoi. A un moment, ça l'a lassé et elle m'éjecte de sa caisse.
Ensuite, je ne me souviens plus de tout, des périodes de plusieurs semaines sans rien, puis quelques sms amicaux polis, un ou deux coup de fil: "Ah, tiens justement on discutait de toi avec maman" (Ah, oui, j'ai rencontré ses parents au faite). Jusqu'au moment où elle me dit qu'effectivement, elle était passé à autre chose et avait rencontré "un" mec depuis, "mais ce n'était personne". J'accuse le coup. Grosse soirée alcoolisée, j'ai du lui envoyer 50 sms, et l'appeler 10 fois. Yep, craquage. Elle me dit de ne plus lui écrire de l'oublier.
Le dernier message que j'ai reçu d'elle devait être quelque chose comme "va te faire foutre" je crois.
Avant même de commencer à rédiger ce "récit/FieldReport/36-15Mylife" ou que sais-je. Je tiens absolument à préciser ceci: je ne suis qu'un petit AFC de pacotille. Ce n'est même pas une appréciation, c'est un fait.
Tout ça pour dire quoi? Que ce qui va suivre a surtout valeur de contre-exemple pour ainsi dire. C'est un peu un concentré de ce qu'il ne faut pas faire ..
El contexto
Bref, entrons dans le vif du sujet. Pour raisons professionnelles, je me suis retrouvé pendant plusieurs mois dans une ville de province. Cela faisait déjà 8 mois que j'étais seul. La dernière fille que j'avais "FC" je l'avais rencontré sur le net. Comme toutes les autres d'ailleurs. Elle s'était durement faite larguer par son ex, et était clairement désespérer à l'époque (HB8 quand même
). J'ai juste fait office de "Rebound guy", et elle m'a logiquement nexter au bout d'une semaine (après s'être rassurée sur son pouvoir de séduction). Me voilà donc fraichement arrivé dans ce nouveau cadre, désespéré de mon célibat qui n'en finit plus. Entre temps, j'ai lu The Game/NeilStrauss, la Mystery Method, regardé quelques vidéos de Pick-up sur le net, et bien sure, j'ai rodé sur FTS comme un vautour
. J'ai essayé de travailler mon "Inner-Game/développementPersonnel/look" etc. J'ai essayé je dis bien.Bien évidemment, comme tout bon AFC qui se respecte, je ne tente jamais aucune approche, et me contente de ressasser le soir tout ce qui aurait pu se passer le jour durant "si jamais j'avais osé"
. Le disque est rayé à force de jouer encore et toujours le même refrain. "Bien au chaud"
En désespoir de cause, je me tourne donc vers mon sanctuaire: les sites de rencontres. Seul ET unique "field" où j'ai réussi à "Closer". Avec un score exceptionnel de 3FC+1KC en, hum, 7ans
(Avec une LTR de 5ans au passage).Les débuts sur le net ne sont pas très concluants, le vivier de profils est mince. J'en fais vite le tour. Sur les conseils d'un collègue nouvellement rencontré et qui a une certaine expérience de la séduction en ligne, je "Customize" un peu mon profil. Je parviens alors à entamer le dialogue avec deux/trois filles habitant dans la grande ville la plus proche, mais sans plus.
Je finis pas me décourager, et laisse mon profil de côté
. Seul point positif à mon actif: c'était une période où j'avais un bon état d'esprit. Je me forçais à aller vers les autres, et à avoir des activités diverses et variées. The Girl
Voilà pour le contexte. Un jour (un mois après mon arrivée) une visite sur mon profil.. J'envoie un message type durement éprouvé et qui a déjà fait ses preuves:"salut.." (sans majuscule, Meuzieu
). Et là, ô miracle, elle m'envoie une réponse type qui surclasse de loin mon approche: "salut, ça va". Waouuh, elle me demande si ça va..! Blague à part, je ne me fais pas de faux espoir pensant que la discussion s'étiolera d'elle même comme à chaque fois
. Un soir on a discuter pendant une petite demi-heure je crois, avant que je ne mette fin de moi même à la discussion sous un prétexte fallacieux, sans lui demander ni MSN, ni numéro. Mieux vaut s'arrêter sur une bonne note qu'un râteau me dis-je.Quelques jours plus-tard, rebelote, un petit t'chat sympathique. La fille est ouverte, réceptive, rigole même quand elle n'est pas censée le faire. C'était facile, trop facile pour ainsi dire. Malgré tout, je n'y crois toujours pas et je discute juste pour le plaisir ne pensant pas à la rencontrer. J'ai oublié de préciser un détail, pas forcément inintéressant : elle était également en contact sur le même site avec un autre collègue de travail (petite ville..), plus âgé que moi. C'est elle qui me l'a dit. C'est peut-être inconsciemment ce qui m'a refroidit au début maintenant que j'y pense
Voilà, toujours est-il que je n'envisage pas réellement donner suite (à quoi bon m'exposer à un énième échec?). Je ne sais pas si je lui aurais proposé de la rencontrer un jour ou l'autre, et je ne le saurais jamais vu que c'est Elle qui m'a proposé d'aller voir un verre..
C'en est trop
J'ai lu des centaines et des centaines d'articles sur FTS. C'est à moi d'être le Leader bordel de m*. Je l'appelle. Wow, une voix douce et suave au téléphone, nice.. Quel stress de discuter avec une inconnue, mais je fais de mon mieux, à mon niveau j'entends. A titre d'exemple, j'ai quand même réussi à répondre à sa question "est ce que tu as déjà rencontré des filles sur internet", par: "Ben oui, ma dernière copine", (j'aurais peut-être du lui dire que c'était pareil pour les 2 précédentes histoire d'être exhaustif). J'ai senti un blanc à ce moment là, et ç'aurait du m'être fatal. Mais elle est passée outre cette boulette.Cela dit, elle aussi me donne un information qui m'a laissé pensif. Quand je lui ai demandé si elle avait elle même déjà rencontré des garçons sur internet, elle m'a tout naturellement dit que : "ben oui, j'en ai rencontré un il y a une semaine, mais on est juste allé boire un verre"
. Je me dis qu'elle a le mérite d'être honnête, mais sincèrement ça me refroidit et je ne suis pas pressé de concrétiser notre rencontre.Je la rappelle quand même le lendemain. La conversation se passe plutôt bien, puis échange de sms toute la soirée jusqu'à 2heures du mat. Je "souffle"
un bon coup, et lui propose qu'on se rencontre le Dimanche même. Bien sure, je le lui a demandé le Lundi histoire d'avoir le temps de me préparer psychologiquement à soumettre mon système nerveux à tant de stress.Le Dimanche arrive bien vite. On devait se voir l'après-midi. Elle était censée passer me chercher en voiture (je crois qu'on dit: "No Comment"). Mais.. le matin, je ne m'en sens plus le courage, et je lui envoie un message lui disant que "je ne me sens pas bien et que je vais devoir annuler"
. Ce n'était pas une "technique", je n'avais vraiment plus envie de la rencontrer: trop d'appréhension.Elle est un peu incrédule. ("on ne me dit pas non à moi" m'avouera-t-elle après sur le ton de la plaisanterie). D'autant que, lorsqu'elle m'envoie un sms dans la soirée pour me demander ce que je suis en train de faire, je lui répond tout naturellement que je suis au stade avec des potes en train de regarder un match de foot' (ce qui était vrai).
Elle rit jaune: "je croyais que tu te sentais pas bien.." - "euh, oui, mais, euh.. j'ai pris de l'aspirine ça va un petit peu mieux!".Après cette succession de boulettes, j'ai finalemennt réussi à la refroidir et elle ne m'écrit plus rien, les jours qui suivent. Heureusement, je ne fais pas l'erreur de lui envoyer un message en m'excusant lamentablement. Seule une péripétie vient à ma rescousse: je croise au bord d'un quai, assise sur un banc une fille qui ressemblait pas mal aux photos que j'avais vu d'elle. J'ai cru que c'était elle, donc, j'ai bien fait en sorte de ne surtout pas me retrouver dans son champ de vision. Et puis quoi encore: je serais obligé de lui parler..
Une fois rentré chez moi, bien au chaud dans ma zone de confort, je lui demande si ce n'était pas elle à tout hasard.
Elle me répond rageusement que non, ce n'était pas elle, et "qu'on ne joue pas avec les sentiments des gens comme ça" (faisant référence j'imagine à mon désistement de dernière minute). Bizarrement, ça l'a quand même flatté que je prenne une autre pour elle. Et le lendemain, elle m'écrit de nouveau.Une deuxième péripétie accélèrera encore les choses
elle prenait des cours de théâtre, non loin de l'endroit où j'habitais. Et un soir où l'on discutait par sms, moi rentrant chez moi, elle sortant de son cours, elle m'a aperçu brièvement.. "ça va, t'as pas l'air trop byzare, lol!".. ça m'a un peu soulagé de mon stress, et je lui ai de nouveau proposé qu'on se voit.Le jour J
On est allé boire un verre, puis on s'est baladé près des vignes (ah, la campagne..), ça s'est relativement bien passé. Pour moi j'entends, car il n'était pas question de "Game" de ma part: c'est elle qui faisait toute la conversation, comblait les blancs, conduisait, etc
. Le seul effort que j'ai fait, c'est d'essayer d'être bien sapé, et surtout ô surtout de ne pas dire de connerie. C'est la seule et unique chose que j'avais en tête: "Ne dis pas de connerie bordel". Au final on s'est posé sur un banc, elle a roulé un joint (!!!), m'a proposé de le fumer (1ère fois pour moi), j'ai crapoté, elle m'a tendu une perche gigantesque en me disant que maintenant je suis censé aller au delà de mes peurs, et je l'ai KC. Ou plutôt, c'est elle qui m'a KC quand on y pense .High Till i Die
Le reste mériterait un FR à lui tout seul, alors je vais condenser en un gros bloc indigeste:
On est resté 1 mois ensemble. Il y a eu des supers soirées, des sorties et des nuits mémorables. Mais, dès le début ce qui m'a fait tiqué, c'est qu'elle ne m'a pas caché (j'ai du poser la question..), qu'elle avait quand même rencontré pas mal de mec avant moi, dont certains dans la trentaine, ça ne m'a pas trop rassuré. En plus autant au début, elle était attentionnée voir collante. Je ne compte pas le nombre de messages reçus tout au long de la journée jusqu'à tard le soir. Autant, graduellement, les messages se faisaient moindre, et la situation s'est inversée, c'est moi qui me suit retrouvé à lui écrire trop souvent. Puis sont venues des disputes, sur tout et n'importe quoi, des pacotilles, je ne sais même plus. Je commençais à me sentir jaloux, mal à l'aise dans la relation, je lui ai même dit que je voulais qu'on arrête, mais après quelques (Dizaines) de messages, une rencontre, des yeux doux, je suis vite revenu sur ma décision. Peut-être que ça aurait pu durer, encore quelques semaines encore comme ça, mais un évènement a précipité la fin. J'ai du m'absenter pendant 15 jours, et elle ne m'appelait plus, j'étais obligé de le faire, je me sentais angoissé, jaloux, je pensais à elle H/24, j'avais peur qu'elle rencontre quelqu'un d'autre (Below AFC..). Du coup, je lui ai encore dit que je voulais arrêter. J'ai plus donné de nouvelles, puis trois jours (!) plus tard, je lui ai dit que je regrettais. Elle m'a répondu que non, c'était mort. J'y croyais sans y croire. Quand je suis revenu, on s'est vu, je lui ai apporté des fleurs (véridique..), et elle m'a donc enterré suivant le protocole.
J'ai pleuré, j'ai encaissé le coup, j'ai essayé de rester digne, je ne l'ai donc pas appelé, pas harcelé au téléphone, pas essayer d'avoir de ses nouvelles. Je ne sais pas pourquoi, je m'étais absolument mis en tête qu'elle sortait maintenant avec mon collègue avec qui elle était aussi en contact (elle lui avait donné son numéro, j'ai oublié de préciser). C'était une période difficile, je me suis mis à fumer, à enchainer les bouteilles de whisky, mais je n'avais pas de haine à son égard, juste contre moi-même. C'était la 4ème fille d'affilé qui me larguait en 1 an. Dur à encaisser. Une semaine après elle m'envoie: "J'ai le droit de te parler?".
Je ne réponds pas, je ne préfère par garder contact avec elle. Une semaine encore après:"Parle-moi, dis moi quelque chose", etc. Je lui réponds le lendemain, que c'est quand même égoïste de sa part, de me larguer et de vouloir qu'on soit en bon terme car ça la fait se sentir mieux. Elle acquiesse, qu'elle devrait me "laisser faire mon deuil". Mais ça m'a déstabilisé "qui sait, j'ai peut-être encore une chance". Qu'à cela ne tienne, je décide d'aller l'attendre à la gare où je sais qu'elle revenait le soir. Elle est surprise, semble heureuse de me voir, veut absolument me déposer chez moi. Je suis assez sur la réserve, un peu distant. Dans la voiture je lui dit que ça me fait bizarre d'être là. Elle me répond: "Pourquoi, ça te rappelle des trucs cochons^^?". On se quitte. Elle m'envoie ensuite un sms me disant que je peux lui écrire quand j'en ai envie. Elle me propose même un plan Q sur le ton de la plaisanterie. Mais j'étais amoureux moi bordel de m*, pas envie de plan Q. Donc, j'ai refusé honnête homme que je suis. Un après-midi, elle me demande ce que je fais. Je n'avais pas vu son message, et ne lui répond que dans la soirée: j'étais en train d'attendre une pizza à la pizzeria. Elle me demande si elle peut venir. What!? Je ne comprends pas. Je lui dis oui, sans réfléchir. Elle vient, je suis moi même: i.e. un simple BelowAFC, pas de Game, pas mieux pas pire qu'au premier rendez-vous où elle faisait tout. Mais là, ça l'a déçu: pas intéressant ce mec en fin de compte. On se quitte, je fais mine que c'est tranquille que ça ne me fait rien. Par un malheureux "hasard", on se croise une rue plus loin, elle en voiture. Elle se serait trompé de rue y paraît. On se croise au moment où de tristesse et colère, je balance à la poubelle la pizza que je venais de commander.. plus faim. Elle le voit, me dit qu'on doit parler absolument. On parle. Elle me dit que "je suis déçu qu'il ne se soit rien passé" - "Non, je suis pas déçu, je m'en fous, c'est la vie" , puis s'ensuit une demi-heure de blabla, sur je ne sais pas quoi. A un moment, ça l'a lassé et elle m'éjecte de sa caisse.
Ensuite, je ne me souviens plus de tout, des périodes de plusieurs semaines sans rien, puis quelques sms amicaux polis, un ou deux coup de fil: "Ah, tiens justement on discutait de toi avec maman" (Ah, oui, j'ai rencontré ses parents au faite). Jusqu'au moment où elle me dit qu'effectivement, elle était passé à autre chose et avait rencontré "un" mec depuis, "mais ce n'était personne". J'accuse le coup. Grosse soirée alcoolisée, j'ai du lui envoyer 50 sms, et l'appeler 10 fois. Yep, craquage. Elle me dit de ne plus lui écrire de l'oublier.
Le dernier message que j'ai reçu d'elle devait être quelque chose comme "va te faire foutre" je crois.
Belle métaphore, je n'y avais pas pensé. C'est une bonne façon de résumer les choses en quelque sorte : une image vaut mieux que de long discours parfois.