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[NPU] Trop fatigué pour forniquer

Posté : 11.07.12
par padawan
Disclaimer qui sert à rien

Bon, c'est pas un FR de folie furieuse, comme l’annonce le titre (dont je vous accorde qu'il est à la fois quelque peu désuet et vulgaire :D ). M'enfin, on s'est quand même bien marrés, et ça faisait 10mois que j'étais en abstinence de soirées pécho, donc je suis un peu en mode Christophe Colomb du NPU. Commençons:

Tout se passait si bien

Il était une fois, à Lutèce, une soirée Erasmus au Dupleix. Avec mon pote Slimane (voir mon premier FR), rituel habituel : un demi litre de vodka par personne, pour être bien, mais lucide, avec du Monster s’il vous plaît, car nous sommes des individus modernes, fatigués chroniquement. Sur la route vers la soirée, on rencontre trois biatchs. Une blondasse vraiment très jolie, une vraie princesse, et une brune jolie, mais un peu moins (mais elle avait moins de blondeur spirituellement parlant), et en ce qui concerne la troisième, ce sera non merci. J’ai passé au moins 10minutes à galérer avec leurs prénoms, c’était trop compliqué, alors j’ai laissé tomber. On arrive aux abords du Dupleix.

Expiez vos péchés, simples mortels

Et là, Ô Comble du Désespoir, on se fait refouler du paradis à cause d’une des trois pécheresses, parce que St Pierre, grand, black, musclé et vénèr, la voit commettre le péché (jeter une bouteille d'alcool qu’elle tenait). On a trop la haine du siècle, on voit trop de bonasses qui entrent dans la boîte qui nous est refusée. Vu qu’on n’avait rien d’autre à faire, on en profite pour faire chier les videurs pendant une demi-heure pour qu’ils nous laissent rentrer, même si ça sert à rien. Comme c’est des mecs qui savent que casser des gueules et que nous, en plus d’être extrêmement courtois, on utilisait pleins de mots de plus de deux syllabes, ils étaient tout déroutés, tout perdus, mal à l’aise, les pauvres, c’était drôle. Finalement on en a eu marre, on bouge avec les trois biatchs du début, vu qu’y en avait deux bonnes, pour trouver autre chose. Slimane me prend sur le côté, il me dit :
« La blondasse. Pierre-papier-ciseaux pour savoir lequel l’attaque ce soir ».
Toujours aussi classe et distingué dans ses méthodes de travail, ce fourbe de Slimane. Bien sages paroles, en vérité, mais je refusai, invoquant le féminisme, la morale et peut-être même le communisme, qui interdisent de jouer à tirer au sort qui va pécho un vrai être humain. Enfin ça c’est que je lui ai dit, en vrai j’avais peur de perdre. Lourde lourde lourde erreur, on perd masse de temps en se mettant des bâtons dans les roues pour la choper et on foire tous les deux. La pauvre blondasse s’est crue sur un piédestal avec ses cheveux jaunes, alors qu’elle n’était que l’objet de notre concours de preux chevaliers défendant leur honneur. C'est triste à dire, mais c'est le duel des temps modernes.

Nous sommes dans le field, que la chasse commence, mouahaha

Finalement, on est rentrés dans une autre boîte grâce à un esclave de la blondasse. Un «photographe de la jetset » qu’on venait de croiser, « connaisseur de la night », il lui bavait dessus de désir, du coup il nous a tous fait rentrer gratuitement. Tant d’afcisme, c’était émouvant. Je l'ai taclé pour pas qu'il nous pique notre proie. J'ai dit avec un air angélique et admiratif à l'oreille de la blonde:
M:Très gentil, ton amoureux-là, il a l'air de vraiment te kiffer, il est à tes pieds, t'es trop une star en fait. Il va t'offrir pleins de boissons. Et des chocolats. Et des roses aussi. Je réserve les chocolats, pas que tu prennes du poids, hein."
E: :lol:

Dans la boîte, avec Slimane, on oublie un peu nos dulcinées, et on va chacun de notre côté attaquer des bonnasses, qui ne s’avèrent pas être trop open-bouche (variante de l’open-bar) mais c’est juste parce qu’on n’est pas assez bons à mon avis.

Parfois je revois la brune de tout à l’heure, quand je lui parle, je dis des trucs c&f ou des blagounettes, me rappelle plus. Après, je l’isole et l’emmène danser, d’abord en face d’elle, puis je prends ses mains, quelques tours sur elle-même, hop hop, puis collé serré, je me redécolle, etc… Enfin, je jouais un peu pour être dans la légèreté aérienne d'une séduction virevoltante et tourbillonnante :lol: . Enfin, collé serré à nouveau, avec les mains caressant le dos (et pas seulement), chaud chauuuuuuud les kinos, sa tête dans mon cou et la mienne dans son cou (c’est compliqué, dit comme ça, mais bon).

Trop de modération dans l'alcool, trop de réflexion, mais ça marche quand même

Et pendant tout ce temps, j’essayais de réfléchir à comment on fait pour transitionner (le mot n’existe pas encore) vers le roulage de palots. Ce genre de réflexion est certes débile et extra-terrestre, mais à ce moment, je me rendis compte que ça ne m’était pas encore arrivé d’être sobre au moment de choper une meuf, du coup aucun souvenir me revenait. Même FTS ne me fut d’aucun secours, vu que j’avais pas mon ordi sous la main. Après mûre réflexion, me vint l’idée géniale qui me sauvera moult fois à l’avenir, quand je serai pas assez saoul pour que mon inconscient fasse de moi un natural serial embrasseur : je caresse sa joue en ramenant une mèche derrière son oreille, et pifpaf, roulage de palots. C’est tellement captain obvious la signification de ce geste, caresser la joue, elle a compris la bonne fille, ça a direct marché.

La couille devient molle

C’eut été probablement facile de la ramener at home et de conclure (c’est ce qu’a dit sa copine à Slimane. Une cockdéblock :mrgreen: ), mais j’ai tendance à fuir mes responsabilités et j’avais soif d’un vrai verre d’eau fraiche pas comme dans les chiottes de boîte de nuit, et d’un bon matelas (y en avait pas non plus dans la boîte), alors j’ai lâchement abandonné cette idée. Ça m’arrive souvent, en plus, d’en avoir marre alors que je devrais continuer. Quelle couille molle, ma parole.

Je me suis donc cassé hors de cette usine à gueux (la boîte) et j’ai attendu, laissant à Slimane le soin de prendre le numéro de la brune, que je lui ai laissé, dans ma bonté (en fait je m'en foutais). Ah oui, il avait finalement chopé la blondasse du début en mode gros porc dalleux, après avoir mis des petites claques pédagogiques à un mec qui était en train de danser avec elle, pour lui signifier gentiment de lui rendre sa proie. Ha ! Ça, je ne l’ai pas vu sur FTS, comme technique magnifique de Jedi anti-AMOG [-3 (mauvais esprit), je sais :lol: ].

Et c’est là qu’a commencé le best of de la soirée : rentrer chez soi en faisant une course de Vélib comme des détraqués, ne pas voir un trottoir devant soi, Boum, éclater le pneu, rouler sur la jante pendant 10min, et réussir à enrouler la chambre à air dans la roue. Ça m’a fait kiffer. Surtout qu’en rentrant, je me suis pris une demi-douzaine d’énormes verres de Grenadine glacée, alors que je sentais ma langue se dessécher comme une baleine échouée dans le Sahara. Une fois ma baleine sauvée et remise à la mer (c’est une métaphore poétique), j’allai ipso facto me pieuter, retrouvant le sommeil des justes. Parfois, faut faire des soirées rien que pour retrouver le plaisir de son lit.

Re: [NPU] Trop fatigué pour forniquer

Posté : 11.07.12
par padawan
Mais j’ai quand même rien fait, c'est embêtant, je suis jamais très constructif en soirée. Je crois que je suis pas à l’aise (ou trop saoul) en boîte, l’ambiance me paraît assez malsaine et tristounette. Des propositions géniales pour reframer ma perception névrosée des boîtes :blbl: ?