Dormir
Posté : 06.08.12
Bonjour
Ma vie a pas mal changé ces dernières années. J'ai remis un peu tout à plat et, passé la trentaine, je commence enfin à vivre on va dire.
Tout ça c'est bien cool.
Je liste souvent les trucs à améliorer, puis m'y attelle avec plus ou moins de succès, en fait pas mal de succès quand je m'y attèle tout simplement.
Il y a encore des tonnes de choses que j'ai envie d'améliorer dans ma vie, et ça rend le truc passionnant, j'ai de quoi m'occuper jusqu’à la fin de mes jours.
Par contre, de ces trois dernière années, il y a un point sur lequel je bloque et qui n'avance pas d'un millimètre : mon sommeil.
La révélation a été il y a quelques mois; j'ai eu la chance d’être hospitalisé. La chance parce que, passé quelques jours, j'ai (presque) réussi à dormir comme il faut (environ 7h00 par nuit) durant une semaine.
Ce fut une sorte de révélation! (sérieusement!). Je n'avais plus dormit comme ça depuis que j'ai 10 ans sans doute. Et le pire, ce qui est à la fois terrifiant et totalement excitant, je me suis rendu compte que cela était une bride assez énorme, dans le sens ou tout le reste de ma vie (mon humeur, ma capacité à faire face à mes obligations, mon intellect) est totalement dépendant de la qualité de mon sommeil.
D'une je me suis enfin senti reposé (surtout mon esprit, bon ok je bossais pas ou autre mais tout de même), et de deux, tout un tas de sentiments parasites que je ressens souvent (surtout dans ma vie sociale), telle l'anxiété (bien trop souvent), avaient disparus. Je me sentais bien, mais vraiment. Quelque chose de très simple hein, mais un sentiment que j'avais oublié en fait.
Pour mon existence, comme plein de monde, je n'ai pas toujours eu la vie que je voulais. Mais là depuis trois ou quatre ans, lassé de cela, j'ai enfin accepté l'idée que je pouvais peut-être réussir ma vie, moi aussi, en tout cas essayer. Et finalement, ça se passe plutôt bien. J'ai encore beaucoup à faire mais j'ai franchis pas mal d'étapes, je commence enfin à grandir, c'est assez délicieux à vivre.
Et le fait de mal/bien dormir, conditionne énormément cela. Je vous laisse imaginer ma journée de demain alors que je suis là (nous somme lundi matin et il est 5h00,et je n'ai pas encore dormis), à écrire sur ce forum, plutôt que dormir (mais tant qu'à gâcher mes nuits, autant que ce soit productif).
Bon vous savez tout de moi ^^
Ce que je cherche, un plan d'action (j'en plaisante mais je suis totalement désemparé face à ça).
Pour faire simple:
-je dors mal depuis que je suis gamin, du genre à m'endormir à 3h00 du mat quand j’étais au collège, je vous laisse imaginer mon énergie le lendemain
-je ne dors pas tout les jours mal, mais je ne réussi jamais à dormir comme il faut plus de trois jours de suite, donc je suis presque tt le temps en déficit de sommeil
-j'ai certains passages comme en ce moment où je dors mal depuis 15 jours sans doute, voir un peu plus. ce sont les pires, j'ai l'impression que ma vie m’échappe totalement. Je passe dans une sorte d’état second de fatigue permanente qui me colle à la peau. Mes réactions deviennent bizarre, j'ai du mal à faire face à des trucs normaux par exemple car mon psychisme par en couille (rien de violent, plus que je ne sais plus trop où j'habite, ça ne donne pas une image de moi sérieuse).
-je suis à mon compte donc décide de mes obligations pro en somme. Durant ces phases un peu extrêmes, en gros je démarche mois de monde sachant mes capacités diminués (bonjour le travail de sape sur ma confiance), ce qui me permet d'assumer ce que j'ai. Mais c'est un écran de fumée, car je gâche mon temps / mon potentiel, et donc mon argent en fin de compte, mal dormis me coute cher, très cher (sérieusement).
Ce n’était pas grave il y a quelques mois quand j'ai commencé vu que j'avais pas mal de temps libre. Sauf que là, je commence à avoir pas mal de boulot, ça marche bien. Mais si je ne progresse pas sur cette histoire de sommeil, je ne vais pas réussir à assumer plus de taf, je vous laisse imaginer le gout d’amertume du truc, et combien je me sens ridicule face à cela
-j'ai beau aller courir un peu parfois, marcher 3h00 dans la journée (ça j'aime bien et je peux le faire deux fois dans la semaine), rien à faire. Je suis crevé (comme là), mais si je ressent la fatigue, pour autant je ne m'endors pas
Bon, le sale boulot que je fais, et qui fait que je suis le premier à saquer mon sommeil, bien avant des éléments extérieurs :
-je cogite tout le temps (intp apparemment). Attention, c’est super quand je dois élucider un problème, ou acculer la cause d'une panne. Mais passé 23h00 en semaine, ça ne sert plus à rien (à part avoir la tête dans le cul le lendemain). Ah oui, pour que ce soit plus fun, je ne cogite pas trop le matin, vu que j'ai la tête dans le cul. Mais de plus en plus au fur à mesure de la journée. Avec le top, le soir, le pic, où je refais ma journée, comme une sorte de debriefing (pas inintéressant, mais du coup j'augmente mon activité cérébrale), où je pense à celle du lendemain (alors que je ferai mieux de la planifier au fur à mesure de ma journée, sans compter que bien souvent c'est déjà fait). En gros, à ce moment là, j'aimerai qu'on soit déjà demain, vu que tout est clair dans ma tète, je suis excité et j'ai envie de manger le monde comme on doit l’être au réveil, mais ce n'est pas le bon moment.
-je ne réussi pas à m'imposer le fait de me dire "23h00, tu coupes tout (TV, téléphone, internet)". Simplement parce que forcement ça n'est pas aussi simple, les premiers jours je vais me retrouver à veiller dans le noir jusqu'à 3h00 du mat minimum, pourtant ce simple truc pourrait aider énormément (hospitalisé, au bout de 10 jours, ça avait fini par marcher, même si j'ai replongé presque immédiatement une fois sorti)
En fait, il me faudrait vraiment un plan d'attaque, que je n'arrive (absolument) pas à structurer, car cela fait bien 20 ans que j'ai pris ces mauvaises habitudes, c’est assez profondément ancré en moi, je ne m'en suis jamais détaché. Principalement parce que jusqu'à maintenant, je ne voulais pas / vivait tant bien que mal avec.
Pour l'instant, j'ai pensé:
-me forcer à tout déconnecter/éteindre passé 23h00
-faire un peu de sport (courir 3/4 d'heures) deux fois par semaines
-me forcer à me lever à 8h00 quoi qu'il arrive le matin (j'ai le luxe de généralement commencer mes journées à 10h00 vu que je fini parfois aussi souvent vers 20h00 ou un peu plus)
-consulter (mais qui), ne serais-ce que pour le soutient et que quelqu'un définisse mes objectifs, vu que je n'y arrive pas moi même
-faire du yoga ou autre activité où je m’efforcerai à faire le vide / ne penser à rien pour pouvoir le faire quand je veux m'endormir.
Quelles que soient les causes de mon travail de sape à l'endormissement, je pense que ce qui fait que je n'arrive pas à dormir c'est ça: je me force et m'oblige à maintenir mon activité cérébrale à tout prix, refuse totalement de m'abandonner au sommeil, empêchant tout endormissement. Sans doute la relique d'un passé où ma vie m’échappaient tellement que cela me donnait le sentiment/l'illusion de la contrôler un minimum à ce moment là, ou aussi parce que là j’étais enfin en sécurité, et on ne venais pas faire chier / juger mon monde vu qu'on me traquait pas mal à la maison (attention c’est de la psycho light hein, et le savoir ne m'aide pas pour autant, c'est juste que moi même j'essaie de comprendre ce qui a crée cela dans le but de pouvoir passer outre).
Bien sur je ne veux absolument pas passer par la case somnifère (accoutumance casi certaine et
en plus on ne règle pas le problème pour autant). Après, médecine douce (pour accompagner), pourquoi pas.
Ce qui me gène le plus dans cette histoire qui est le grand fail de ma vie actuelle, c'est qu'au fond j'en suis 100% responsable (je le cultive), tout en ne réussissant absolument pas à m'en dépêtrer, à me demander si j'en ai vraiment envie... En gros, pour aborder le coté psychologique (forcement important), en version légère, ne pas dormir c'est à la fois ne pas suivre de convention (je déteste la routine, ça me donne l'illusion d'aller dans ce sens). Et c'est aussi ma zone à moi la nuit, celle où le monde n'existe plus durant quelques heures, celle où j'ai l'impression de me ressourcer (je fais de la musique, apprends souvent des trucs à ces heures). Sauf qu'en fait, comme je suis dans une énergie faible, je gaspille totalement ces heures (j'apprendrais beaucoup mieux la tête reposé, là mes pensés s’éparpillent, ce n'est pas productif). Et aussi, c'est la journée que je peux concrétiser mes objectifs, pas la nuit. A 15 ans c'etait lol, mais là c'est devenu comme passer à coté de mon existence.
En fait je n'arrive pas à avoir envie de dormir (et comme ce sont mes envies et non mes obligations qui dicte ma vie... je tiens mes obligations parce que j'en ai envie).
Vouloir dormir (faire une nuit de sommeil comme il faut) ça me le fait une fois de temps en temps. Je rentre du taf, mange / me douche, j'ai le sentiment d’avoir fait ma journée dans les règles, mon esprit et calme et serein, je me sens bien, et je n'ai pas envie de penser à grand chose, parce qu'il n'y a plus de raison de le faire pour l'instant, la vie reprendra demain.
Mais ça c'est une fois par mois, et encore...pourtant c'est tellement agréable.
Je précise qu’en plus je suis sous cortisone depuis un an (qui n'est pas le facteur principal, mais aggravant), et que théoriquement, je devrais être sevré d'ici la fin de l'été. Une raison et une motivation de plus pour me sortir de ce cercle infernal. Je ne sais pas comment faire, mais je pense que c'est possible, car mes efforts pour mes autres objectifs en dehors de ça portent leurs fruits, et si je pouvais me sortir de ce piège ce serait assez fantastique.
J'ai vraiment le sentiment que je ne pourrai pas prétendre à mieux si je ne réussi pas à appréhender ce problème. C'est un gros facteur limitant, et sans chercher à prendre 100% le contrôle de ma vie, c'est vraiment la dernière grosse bride / habitude d'une vie passé assez chaotique qu'il me reste à régler. Histoire que je puisse affronter les nouveaux défi que la vie me réserve avec le plus d’énergie possible.
Au plaisirs de vous lire, et surtout merci d'avoir pris la peine de lire.
Ma vie a pas mal changé ces dernières années. J'ai remis un peu tout à plat et, passé la trentaine, je commence enfin à vivre on va dire.
Tout ça c'est bien cool.
Je liste souvent les trucs à améliorer, puis m'y attelle avec plus ou moins de succès, en fait pas mal de succès quand je m'y attèle tout simplement.
Il y a encore des tonnes de choses que j'ai envie d'améliorer dans ma vie, et ça rend le truc passionnant, j'ai de quoi m'occuper jusqu’à la fin de mes jours.
Par contre, de ces trois dernière années, il y a un point sur lequel je bloque et qui n'avance pas d'un millimètre : mon sommeil.
La révélation a été il y a quelques mois; j'ai eu la chance d’être hospitalisé. La chance parce que, passé quelques jours, j'ai (presque) réussi à dormir comme il faut (environ 7h00 par nuit) durant une semaine.
Ce fut une sorte de révélation! (sérieusement!). Je n'avais plus dormit comme ça depuis que j'ai 10 ans sans doute. Et le pire, ce qui est à la fois terrifiant et totalement excitant, je me suis rendu compte que cela était une bride assez énorme, dans le sens ou tout le reste de ma vie (mon humeur, ma capacité à faire face à mes obligations, mon intellect) est totalement dépendant de la qualité de mon sommeil.
D'une je me suis enfin senti reposé (surtout mon esprit, bon ok je bossais pas ou autre mais tout de même), et de deux, tout un tas de sentiments parasites que je ressens souvent (surtout dans ma vie sociale), telle l'anxiété (bien trop souvent), avaient disparus. Je me sentais bien, mais vraiment. Quelque chose de très simple hein, mais un sentiment que j'avais oublié en fait.
Pour mon existence, comme plein de monde, je n'ai pas toujours eu la vie que je voulais. Mais là depuis trois ou quatre ans, lassé de cela, j'ai enfin accepté l'idée que je pouvais peut-être réussir ma vie, moi aussi, en tout cas essayer. Et finalement, ça se passe plutôt bien. J'ai encore beaucoup à faire mais j'ai franchis pas mal d'étapes, je commence enfin à grandir, c'est assez délicieux à vivre.
Et le fait de mal/bien dormir, conditionne énormément cela. Je vous laisse imaginer ma journée de demain alors que je suis là (nous somme lundi matin et il est 5h00,et je n'ai pas encore dormis), à écrire sur ce forum, plutôt que dormir (mais tant qu'à gâcher mes nuits, autant que ce soit productif).
Bon vous savez tout de moi ^^
Ce que je cherche, un plan d'action (j'en plaisante mais je suis totalement désemparé face à ça).
Pour faire simple:
-je dors mal depuis que je suis gamin, du genre à m'endormir à 3h00 du mat quand j’étais au collège, je vous laisse imaginer mon énergie le lendemain
-je ne dors pas tout les jours mal, mais je ne réussi jamais à dormir comme il faut plus de trois jours de suite, donc je suis presque tt le temps en déficit de sommeil
-j'ai certains passages comme en ce moment où je dors mal depuis 15 jours sans doute, voir un peu plus. ce sont les pires, j'ai l'impression que ma vie m’échappe totalement. Je passe dans une sorte d’état second de fatigue permanente qui me colle à la peau. Mes réactions deviennent bizarre, j'ai du mal à faire face à des trucs normaux par exemple car mon psychisme par en couille (rien de violent, plus que je ne sais plus trop où j'habite, ça ne donne pas une image de moi sérieuse).
-je suis à mon compte donc décide de mes obligations pro en somme. Durant ces phases un peu extrêmes, en gros je démarche mois de monde sachant mes capacités diminués (bonjour le travail de sape sur ma confiance), ce qui me permet d'assumer ce que j'ai. Mais c'est un écran de fumée, car je gâche mon temps / mon potentiel, et donc mon argent en fin de compte, mal dormis me coute cher, très cher (sérieusement).
Ce n’était pas grave il y a quelques mois quand j'ai commencé vu que j'avais pas mal de temps libre. Sauf que là, je commence à avoir pas mal de boulot, ça marche bien. Mais si je ne progresse pas sur cette histoire de sommeil, je ne vais pas réussir à assumer plus de taf, je vous laisse imaginer le gout d’amertume du truc, et combien je me sens ridicule face à cela
-j'ai beau aller courir un peu parfois, marcher 3h00 dans la journée (ça j'aime bien et je peux le faire deux fois dans la semaine), rien à faire. Je suis crevé (comme là), mais si je ressent la fatigue, pour autant je ne m'endors pas
Bon, le sale boulot que je fais, et qui fait que je suis le premier à saquer mon sommeil, bien avant des éléments extérieurs :
-je cogite tout le temps (intp apparemment). Attention, c’est super quand je dois élucider un problème, ou acculer la cause d'une panne. Mais passé 23h00 en semaine, ça ne sert plus à rien (à part avoir la tête dans le cul le lendemain). Ah oui, pour que ce soit plus fun, je ne cogite pas trop le matin, vu que j'ai la tête dans le cul. Mais de plus en plus au fur à mesure de la journée. Avec le top, le soir, le pic, où je refais ma journée, comme une sorte de debriefing (pas inintéressant, mais du coup j'augmente mon activité cérébrale), où je pense à celle du lendemain (alors que je ferai mieux de la planifier au fur à mesure de ma journée, sans compter que bien souvent c'est déjà fait). En gros, à ce moment là, j'aimerai qu'on soit déjà demain, vu que tout est clair dans ma tète, je suis excité et j'ai envie de manger le monde comme on doit l’être au réveil, mais ce n'est pas le bon moment.
-je ne réussi pas à m'imposer le fait de me dire "23h00, tu coupes tout (TV, téléphone, internet)". Simplement parce que forcement ça n'est pas aussi simple, les premiers jours je vais me retrouver à veiller dans le noir jusqu'à 3h00 du mat minimum, pourtant ce simple truc pourrait aider énormément (hospitalisé, au bout de 10 jours, ça avait fini par marcher, même si j'ai replongé presque immédiatement une fois sorti)
En fait, il me faudrait vraiment un plan d'attaque, que je n'arrive (absolument) pas à structurer, car cela fait bien 20 ans que j'ai pris ces mauvaises habitudes, c’est assez profondément ancré en moi, je ne m'en suis jamais détaché. Principalement parce que jusqu'à maintenant, je ne voulais pas / vivait tant bien que mal avec.
Pour l'instant, j'ai pensé:
-me forcer à tout déconnecter/éteindre passé 23h00
-faire un peu de sport (courir 3/4 d'heures) deux fois par semaines
-me forcer à me lever à 8h00 quoi qu'il arrive le matin (j'ai le luxe de généralement commencer mes journées à 10h00 vu que je fini parfois aussi souvent vers 20h00 ou un peu plus)
-consulter (mais qui), ne serais-ce que pour le soutient et que quelqu'un définisse mes objectifs, vu que je n'y arrive pas moi même
-faire du yoga ou autre activité où je m’efforcerai à faire le vide / ne penser à rien pour pouvoir le faire quand je veux m'endormir.
Quelles que soient les causes de mon travail de sape à l'endormissement, je pense que ce qui fait que je n'arrive pas à dormir c'est ça: je me force et m'oblige à maintenir mon activité cérébrale à tout prix, refuse totalement de m'abandonner au sommeil, empêchant tout endormissement. Sans doute la relique d'un passé où ma vie m’échappaient tellement que cela me donnait le sentiment/l'illusion de la contrôler un minimum à ce moment là, ou aussi parce que là j’étais enfin en sécurité, et on ne venais pas faire chier / juger mon monde vu qu'on me traquait pas mal à la maison (attention c’est de la psycho light hein, et le savoir ne m'aide pas pour autant, c'est juste que moi même j'essaie de comprendre ce qui a crée cela dans le but de pouvoir passer outre).
Bien sur je ne veux absolument pas passer par la case somnifère (accoutumance casi certaine et
en plus on ne règle pas le problème pour autant). Après, médecine douce (pour accompagner), pourquoi pas.
Ce qui me gène le plus dans cette histoire qui est le grand fail de ma vie actuelle, c'est qu'au fond j'en suis 100% responsable (je le cultive), tout en ne réussissant absolument pas à m'en dépêtrer, à me demander si j'en ai vraiment envie... En gros, pour aborder le coté psychologique (forcement important), en version légère, ne pas dormir c'est à la fois ne pas suivre de convention (je déteste la routine, ça me donne l'illusion d'aller dans ce sens). Et c'est aussi ma zone à moi la nuit, celle où le monde n'existe plus durant quelques heures, celle où j'ai l'impression de me ressourcer (je fais de la musique, apprends souvent des trucs à ces heures). Sauf qu'en fait, comme je suis dans une énergie faible, je gaspille totalement ces heures (j'apprendrais beaucoup mieux la tête reposé, là mes pensés s’éparpillent, ce n'est pas productif). Et aussi, c'est la journée que je peux concrétiser mes objectifs, pas la nuit. A 15 ans c'etait lol, mais là c'est devenu comme passer à coté de mon existence.
En fait je n'arrive pas à avoir envie de dormir (et comme ce sont mes envies et non mes obligations qui dicte ma vie... je tiens mes obligations parce que j'en ai envie).
Vouloir dormir (faire une nuit de sommeil comme il faut) ça me le fait une fois de temps en temps. Je rentre du taf, mange / me douche, j'ai le sentiment d’avoir fait ma journée dans les règles, mon esprit et calme et serein, je me sens bien, et je n'ai pas envie de penser à grand chose, parce qu'il n'y a plus de raison de le faire pour l'instant, la vie reprendra demain.
Mais ça c'est une fois par mois, et encore...pourtant c'est tellement agréable.
Je précise qu’en plus je suis sous cortisone depuis un an (qui n'est pas le facteur principal, mais aggravant), et que théoriquement, je devrais être sevré d'ici la fin de l'été. Une raison et une motivation de plus pour me sortir de ce cercle infernal. Je ne sais pas comment faire, mais je pense que c'est possible, car mes efforts pour mes autres objectifs en dehors de ça portent leurs fruits, et si je pouvais me sortir de ce piège ce serait assez fantastique.
J'ai vraiment le sentiment que je ne pourrai pas prétendre à mieux si je ne réussi pas à appréhender ce problème. C'est un gros facteur limitant, et sans chercher à prendre 100% le contrôle de ma vie, c'est vraiment la dernière grosse bride / habitude d'une vie passé assez chaotique qu'il me reste à régler. Histoire que je puisse affronter les nouveaux défi que la vie me réserve avec le plus d’énergie possible.
Au plaisirs de vous lire, et surtout merci d'avoir pris la peine de lire.