FTS

Let the skyfall.

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Le jean débraillé, la ceinture pendante, je sors des chiottes, après m'être débarrassé du mélange vodka-bierre-ettoutcequimepassesouslamain que j'avais engloutie à une vitesse subliminale.

Retour vers le sous sol de la maison, la soirée s'embrase. Toutes les meufs sont déjà plaqués au mur par mes potes et échangent des politesses tactiles. J'esquisse un sourire en coin à la vue du paysage. On pourrait penser qu'une sale orgie se profilait, mais malgré leur absence totale de résistances et de complexes, ces filles sont innocentes et inoffensives. Pas comme celles de la semaine dernière, et j'aimerais sérieusement pas me retrouver encore embarqué dans un plan a 4. Quoi que. C’était original. Mais chelou.

Il reste cette fille. Celle qui danse sur la table avec un mec. Je l'ai deja vu quelque part, désirée désirable, ce soir ce sera elle. Qu'elle soit désiré par tous est mon plus grand stimulant.
Pendant les quelques mètres me menant à la table, une petite s'affaire avec un plaisir a peine dissimulé a me reboucler ma ceinture, et un verre a atterrie dans ma main. Je grimpe sur la table, l'apesanteur sponsorisé Smirnoff m'attire irrésistiblement vers une chute brutale & sanglante Mais elle me rattrape. Ma sauveuse. Et voila nos mains déjà liées. Il faudra a peu prés autant de temps pour que nos bouches se rencontrent.
Un peu plus tard, plaquée contre un poteau, l'échange se fait de plus en plus intense. Son corps est divin, sa robe dessine parfaitement sa silhouette, et quand elle prend ma main pour la poser sur ses seins je m'envole. Ptite coquine. Mais cette fille n'est pas facile, c'est elle qui m'a choisi.

Aprés cette soirée, elle aurait pu finir comme toutes les autres, c'est a dire plus ou moins fidélisée, mon SAV laissant clairement a désirer. Mais la donne était différente cette fois. Non pas qu'elle m'inspirait plus que ces prédécesseurs, seulement avant même de la connaitre je m'étais fait cette promesse :

"La prochaine, tu sors avec elle, tu te forces pour que ça marche, en subissant la torture des premiers mois".

C'est parti, tentons d'exploser mon record personnel s’élevant très glorieusement a 3 mois. dont 2 de grandes vacances loin de mon ex. En compagnie d'une belle allemande de Vegas.

Mais qui aurait cru. Pas même nous d'ailleurs. Que cela nous mènerait a presque 3 ans d'amour ensemble. Qu'elle réussirait a me faire oublier Axelle. Et même pire, qu'elle réussirait a me changer moi, le digne successeur idéologique du Vicomte.

Et qu'aujourd'hui.

This is the End.
Let the skyfall.

Katsu

Ma présentation : katsu-vt29705.html

J'aime bien ton style d'écriture, ça promet !

La femme qui m'a dégoûté des femmes,
Ou le châtiment divin.

C’était il y a quatre ans, et le souvenir est encore vif. Il s'agit bien la de l'une des expériences les plus traumatisantes que j'ai pu avoir avec les femmes, et ce dans le très mauvais sens du terme.


Un soir d'hiver, de la neige fondue devenu sorte de boue casse gueule recouvre les trottoirs, les décorations de noëls s'illuminent dans la "grand rue". Entre guillemet, car à cette heure là, 22h, la rue est déjà déserte. Paris n'est qu'a une dizaine de minute mais le soir ici est calme, et seul les jeunes armées de bouteille de vodka arpentent les rues.

C’était exactement ma situation, entouré de ma petite bande habituelle nous arrivons à notre soirée hebdomadaire. Aucune idée de comment j'ai été invité à cette soirée, je connais aux mieux le prénom de ces personnes, et pourtant ils m'accueillent avec enthousiasme.
La soirée en elle même à peu d’intérêt, elle fut tout ce qu'il y a de plus classique, si ce n'est que la maison fut assiégé pendant plus d'une heure par une horde de squatteurs, au moins 50. C’était la partie la plus drôle, caché derrière des stores abaissés au premier étage j'observais dans le noir, la horde massé devant la porte, comme un gangster retranché pendant une prise d'otage. Le proprio, lui, rigolait bien moins et frôlait la crise d'angoisse.

A part ça, il y avait une fille mieux que les autres. Encore une fois, elle fut plus entreprenante que moi, et il me suffit de l’approbation de mes potes (Un haussement d’épaule synonyme de "ni gloire ni chambrage") pour tendre mes lèvres. L'hôte mis fin à la soirée plus tôt que prévu, devenu complètement hystérique. Et je fus chargé de raccompagner la fille.

Nous voici donc de retour dans le froid, ensemble, remontant la rue vers une petite place. On a quelques minutes avant que sa pauvre grand mère vienne la chercher. La place est déserte, on se dirige naturellement vers un coin d'ombre pour entamer quelques hostilités.
Et la fut ma plus grande erreur.

On se retrouve sous le porche d'une église, adossé contre un mur de l'enceinte. Je ricane intérieurement du petit sacrilège que je suis en train de faire. Rira bien qui rira le dernier. Pendant que nos langues se tiennent chaud, ma main froide parcourt le bas de son corps, et entame sa descente vertigineuse sans aucune résistance. Pauvre mamie, si tu savais ce que ta ptite fille est en train de faire.

Parfaitement épilé, good point, je commence le travail. Des odeurs d'égouts ambiants ajoutent un charme unique à la scène, merci Dieu. Mais quelque chose cloche. On se tient debout l'un contre l'autre, et après un petit instant, elle s'écarte, souris bizarrement, et prétexte qu'elle est attendu pour partir. Ça ne me fait ni chaud ni froid, de toute façon ce soir c’était uniquement pour le sport. Mais alors que je traverse la place, je sens encore une fois une odeur bizarre, au loin. Je regarde ma veste, chaussure, rien. Et pourtant cette odeur putride me suit putain. C'est ça qui l'aurait fait fuir? la honte.

C'est alors, dans la plus pur innocence, et naïveté,que j’amène spontanément ma main droite posé sur mes hanches, sous mon nez. Index & majeure tendus, encore humides, moins d'1 centimètre sous mes narines. Et là.... Et là....

WHAAAAAAAAAAATTTTT TTHHHHHHHHHHHHEEEEEEEEE FFFFFFFFFFFFFFUUUUUUUUCKKKKKKK
MAIS QUELLE HORREUR PUTAIN DE MERDE QU'EST CE QUE C'EST QUE CE MONSTRE

L'estomac me remonte instantanément dans la gorge, et j’enchaîne les relans de vomis. C'est inhumain putain, comment une odeur comme ça peut provenir d'une fille!
J'avais l'impression d'avoir doigté les branchies d'un poisson qu'elle aurait laissé pourrir dans sa chatte pendant des mois.

Le bras tendu à l'horizontale, éloignant le plus possible cette horreur ayant enfumée mes doigts, je tape un sprint vers le parc le plus proche et essuie comme un malade mentale mes doigts dans la pelouse humide sous les yeux ébahis de mes potes qui s'étaient regroupé ici.
Mais cette merde est tenace, je la sens encore du bout de mon bras, je continue ma fuite et vais sonner chez mon meilleur ami a 5 minutes de la, me rue dans ses chiottes et vide la totalité de son savon tout en restant en apnée. Même après la lutte, je garde ma main a distance, comme souillée de manière indélébile. Depuis, j'ai décide de me la faire amputer. Non je déconne.

Clairement, Dieu, tu m'as bien puni pour mon affront, et l'impact de ce traumatisme fut réel. Je n'ai pas touché a une fille pendant des mois après ça. C'est quand même monstrueux, que dés le moment ou j'ai écarté le tissu de sa culotte l'odeur est remonté jusqu’à mon nez (Le passage d'égout), ce qui est en faite et probablement la raison pour laquelle elle a fuie, mais elle a percuté plus vite que moi, bitch.

Plus sérieusement, cette histoire a permit une remise en question parallèle, m'amena a réfléchir sur le but de tout ça. Pourquoi des filles différentes tous les weekends, surtout quand ça ne relève plus d'aucune difficulté? Qu'est ce que ça m'apporte? Outre le tableau de chasse, pas grand chose.
Dés lors, mon objectif après convalescence sera de tomber amoureux, aventure bien plus périlleuse que toutes autres. Et aujourd'hui je peux dire que ce fut la meilleur décision que j'ai prise jusqu’à présent.




Donc, merci Dieu, pour la leçon. Je risque pas de l'oublier.

Katsu

Pour toutes les fois où c'est TOI (et les hommes d'une manière générale) qui pue de la bite.

Haha c'est vrai, j'imagine que ca peut arriver. Mais depuis toujours le sujet des gouts et odeurs m'obsède et j'essaye de toujours me debrouiller pour passer par la case salle de bain avant toutes hostilités.

Pour en revenir a l'histoire ci-dessus, il s'est avéré en faite que cette fille parait-il, avait un probleme totalement indépendant de son hygiene, donc admettons que ca la pardonne. (En plus 4ans apres, devenu un bon 8/10 j'ai pas pu m'empecher un deuxieme round, pour conjurer le sort disons. Rien a signaler cette fois la.) ((J'ai collecté quelques temoignages avant quand meme.)

Ps : Merci Snow, et a ceux qui m'ont fait parvenir leurs avis dés le premier sujet. :)
Il n'y a rien de plus motivant.

Katsu

Little hold up in Vegas.





Few years ago. Ou pourquoi pas un bon ”Once upon a time” tiens.

En plein mois d'Aout, je lézarde dans une piscine d'un belle Hotel de Vegas.

La piscine me permet de supporter la température ambiante quasiment invivable hors de la clim.
Mais cette même piscine m'expose a un second fléau, bien plus vif. Les bikinis. Ca me fait presque oublié les requins qui nage dans un aquarium directement implanté dans la piscine.

Cambrures de hanches, boobs trempées, chevelure ondulée qui tombe dans le dos. Mamamia, aprés 1 mois d'exil dans la maison de vacance familiale, je retrouvais avec une faim vorace les femmes. God bless my copine.

Alors que mon sonar interne ne loupait pas une seule femelle de la zone, à 12 heures se trouvait une focking hot girl, confortablement installée sur un canapé… entre ses deux parents. Elle était franchement belle, et le jeun du mois précédent me faisait saliver.

Mais autant dire que la tache allait être difficile. En effet, holidays mod oblige, esthétiquement, je m’étais oublié, et la piscine n’était pas mon terrain de prédilection, disons.
Cheveux jusqu’au épaule trempée effet siropière garantie, ma peau était si blanche qu’elle devait éblouir les gens, et musculairement on voyait plus d’os qu’autre chose. La cerise : la barbe de 3 semaines qui équivalait à cette espèce de duvet synonyme de « Je joue a world of warcraft et je l’assume ».

Allez attaquons le vif du sujet. Après des regards soutenues des deux côtés, cette prêtresse divine m’accorde un énorme sourire. « Si t’y vas pas t’es une putain de merde » ! Dieu sait que l’approche directe est mon point faible, moi je cultive avec amour mon cercle social, je suis pas un kamikaze !
Le ciel me vient en aide, et les parents décident de partir et me laisse une ouverture. Gosh !
Approche tactique, je me cale dans le jaccuzy en face d’elle, me rapproche, la regarde et lui lance un originale « Hmm Where are you from ? ». On aura fait mieux, mais ça produit son effet. A cause du bruit, elle vient directement en face de moi dans le jaccuzy. Elle est vraiment bien, et je redoute son âge, elle fait plus âgé. Verdict, après un anglais approximatif : Allemande, 2 ans de plus, niquel.

Les parents reviennent, l’occasion pour nous de s’enfuir dans un coin tranquille de la piscine, a couvert.

Ma famille me fait signe que c’est l’heure du resto, une course contre la montre s’engage. Une Allemande Versus un fat burger américain ? Hmm pas évident ! Je m’accorde 10min d’Allemande histoire d’essayer de nourrir mes deux appétits.

Ca doit faire a peine 20 min qu’on parle, le temps presse, la conversation est rude, son anglais étant vraiment moyen (Impossible de lui faire comprendre que je venais de France, tant pis le charme français ne m’aidera pas cette fois).

Je coupe court, et la faim justifie les moyens, tente la piiiiiiire réplique de l’histoire de l’humanité, il me semble bien que j’ai osé cette chose, la phrase du « have you ever tried french kiss ? », comme ça, trashment, a 14h30, au milieu d’une piscine.
Incredible ! la magie opère, on se rapproche doucement, et après seulement 15 minutes je lui enseigne un petit frenchkiss… Mais quelques instants aprés elle s’écarte :

« Elle : Well sorry I dont know you, I cant … !
Moi : Well I don’t know you too ! (:DDD)
E : Ahah weeeeellll you knowwww… blabla incomprehensible.”

Bon, un gamin c’est incrusté dans la conversation en plus, inutile de persévérer ici, j’ai repoussé mes limites ça suffira. BURGER TIME !
Je file au resto, mon frère ma cramé et je me fais charrier.

Little hold up in Vegas !


Katsu

Nouveau virage dans ce carnet, qui n'aura plus uniquement vocation a se tourner vers mes humbles exploits passés, mais désormais également vers l'avenir.

J'ai débuté ce carnet à l'origine, comme en témoigne implicitement la première histoire, pour m'en servir de pansement. Ma copine venait de me quitter, cela depuis quelques jours a peine, et j'avais besoin de me rapeller "Who I used to be" pour pouvoir retrouver pied, et peut être la récupérer, qui sait.

Mais... de l'eau a coulé sous les ponts depuis, et ce petit pansement dissimulait une plaie énorme, béante et profonde, que j'ai dévoilé pleinement ici :

quand-on-est-au-fond-fond-du-gouffre-vt29880.html

La plaie existe toujours, elle n'est pas complètement soignée, et il me faudra du temps pour ça, je sais que le chemin a parcourir sera long. Mais je sais aussi qu'au bout, ces souffrances n'auront pas été vaines si j'en tire des leçons.
J'ai dis a mon Ex-copine que ces évènements m'ont fait grandir violemment, avec douleur, "Time to be a Man". Elle ne m'a pas cru, elle ne m'a pas donné de seconde chance. Alors je suis la aujourd'hui pour lui prouver un jour qu'elle a eu tord. Et que viendra un instant ou ce sera elle qui réalisera qu'elle a fait une erreur, et elle tirera elle même des leçons de ça. Cercle douloureux mais vertueux.


Ah, excusez moi, j'en ai même oublié les présentations. Appelons moi Katsu, j'ai 20ans.
Beaucoup de choses en perspective, étudiant en ce moment. Voyage, musique, sorties, filles, c'est un quotidien qui me plait.

Mais quelle est ta carrière dans le gameuh?

Tsseeh! J'étais un jeune premier de classe, toujours a l’affût du score. Les concours, c'était entre potes, que le meilleur gagne! L'alphabet : une fille par lettre, un classique. Il a suffit de quelques mois pour le finir. Certaines filles s'amusaient a m'appeler Valmont... Why not, c'est un compliment a mes yeux hehe!
En ayant perdu le file des comptes, du haut de mes presque 20 ans, je dénombre une quarantaine de coéquipière pour les travaux pratiques anatomique. Les filles de nos jours, si dévergondés !... Je portais un intérêt très précieux a surclasser la concurrence.



En conclure, ma connaissance du jeu, de ces règles, ficelles & astuces est complète. Je m'étais approprié ce terrain, c'était mon terrain de jeu, personne ne pouvait m'y prendre.
Mais ce fut a force de grand travail, sur moi, sur mon entourage. Des années de presque passion pour les dynamiques sociales, pour la psychologie féminine.

Et vous savez aussi bien que moi, que l'aventure de l'amour est bien plus périlleuse que tout autre. J'en ai perdu ma lucidité, ma dextérité, dans cette histoire d'amour.
Mon but aujourd'hui n'est pas de redevenir le plus grand chasseur de l'ouest, non. Ces évènements m'ont fait évolué, m'ont inculqué des principes dont j'avais bien besoin, un peu de morale aussi. A mon époque de déchaînement féminin, c'était aussi une façon de combler des manques : confiance en soi, besoin de plaire, être meilleur.

Aujourd'hui la donne a changé. On verra bien ce qu'il se passe, ce carnet sera mon témoin.

The New Old Katsu

J'annonce que ce journal va devenir mon petit plaisir quotidien =)

Je ne vais pas te répéter ce que je t'ai déjà dit, je ne me fais aucun souci pour toi et j’ai hâte de lire tes aventures. J’en viendrais presque à t’envier, tant je suis persuadé que tu vas vivre une année incroyable dès que tu auras réalisé la jouissance d’être complètement libre de faire ce que l’on veut, de tout tester, de tout essayer.

Mon dernier conseil de « vieux » qui est passé par là :

Katsu a écrit :Alors je suis la aujourd'hui pour lui prouver un jour qu'elle a eu tord.

Et un jour prochain tu n’auras plus rien à lui prouver du tout, parce que tu comprendras que c’est elle qui est à plaindre.

Have fun mecton !

Yeah merci Cellar!

J'irais jeter des coups d'oeil régulier vers ton journal aussi pour voir ce qui m'attend.

Petit remerciement public pour l'attention & les conseils que tu m'as fournies ces derniers temps, qui m'ont été d'une grande utilité.

D'autre part, je vous promet de l'action dés ce weekend, où je co-organise une grosse party party.
La soirée aura lieu au même endroit que le premier message de ce carnet. Ce sera peut être l'occasion de trouver la remplaçante. (Ou au pire des cas, la remplaçante l'espace d'un soir.)

Katsu

Introspection légère N°1

Cher journal,

ce soir je vais te parler comme si nous étions en toute intimité, comme un enfant de CE1 parlerait a son journal secret diddle, sans imaginer que toute la famille l'a déjà lu & relu.

Alors, après un resto entre amis pour l'anniversaire de ma meilleur amie (<3), je suis de retour dans mon lit, avec un bon mal de crane. Il s'explique par deux raisons : la reprise du sport, et le vin de table pas cher. Ce sont des causes cumulatives.

Mais si je salie cette page d'encre ce soir, c'est pour parler d'un constat fait au cours du repas, et globalement depuis quelques semaines, ayant suivie la fin de ma relation heureuse : j'ai un gros besoin de revalorisation. Et c'est tout à fait normal a priori, quel homme se relèverait indemne âpres que la fille qu'il aime depuis 3 ans l'ai remplacé par un autre du jour au lendemain? On se sent d'une extrême banalité après ça et absolument pas indispensable, qui que l'on soit. Le besoin de revalorisation pose de multiple problème et est absolument contre productif, a vrai dire je réfléchis a la manière dont je pourrais l'utiliser comme un atout ou un stimulant, mais je ne vois pas. (Tiens, Stan de Dido&Eminem a l'écoute, posé.) Le besoin se traduit par la nécessité d'être vu, d'être validé, apprécié, observé, accepté. Ce soir a table, j'étais avec mes 2 plus bon amis, et alors que j'ai toujours eu aisance a hook les filles aux alentours, ils ont capté l'attention bien mieux que moi. Et c'est systématique ces derniers temps, alors que je ne me renferme pas particulièrement, c'est problématique. Parfois on transpire la confiance, l'aisance, le modjo. J'ai l'impression de transpirer la crainte, l'insécurité, le doute, et ce sans même m'en rendre compte.

On dit que la conscience d'un problème est la première étape pour le résoudre. Mais j'en suis certes conscient, seulement je n'ai pas les solutions. Je me sentais fort quand j'étais a coté de mon ex, intouchable. Rester dans cet état d'affectio-dépendance enfonce encore plus l'idée que ma copine pouvait finalement très bien vivre sans moi, et pas l'inverse. J'avais placé toute ma fierté, la source de ma valorisation venait en grande partie d'elle. Une substitution a cette source de valorisation sont les filles, or cercle vicieux, je suis relativement inapte en ce moment, j'ai l'impression réelle de ne plus être au niveau. On me répondrait qu'en partant défaitiste on augmente de façon significative ses chances de défaites, c'est vrai. Fake it until you make it? Pas évident... Ca fait des années que je ne me posais plus vraiment de question sur ces sujets, je suis sortie avec cette fille a mon apogée de confiance. Repartir de 0 est dur, surtout qu'étant une fille trés belle, et ayant côtoyé globalement des filles très belles ces derniers temps, mes standards sont hauts, trop haut pour le moment peut être.... Dois je repartir du bas de l'échelle? J'essaye de réparer un chateau qui fut éclatant, mais qui est en ruine aujourd'hui. Ne vaudrait-il pas mieux en reconstruire un neuf aprés tout, plutôt que d'essayer de réparer l'ancien ruiné? Recommencer en posant les premières briques que j'ai deja posé il y a quelques années? La différence, c'est que l'expérience me permettra d'aller plus vite, de retrouver des réflexes que je n'avais pas les premières fois.

Pas facile de réfléchir seul face a soi même... La encore l'incertitude régnant ces derniers temps n'aide vraiment pas a la prise de décision spontanée, il y a toujours ce besoin d'être rassuré sur ses choix, le "bon" choix. Vivement que je mette fin a cette dépendance, ce n'est pas mon genre.

Cette pensée intitulée Petite introspection est la première de potentiellement d'autres, lorsqu'un sujet me taraudera l'esprit, voici un format qui me convient pour m'exprimer sur mes préoccupations.

Katsu