FTS

Ca va faire pas mal de temps maintenant que je ne me considère plus vraiment comme AFC et encore moins comme un adepte du One Itis.
Pendant des mois et des mois peut être même un ou deux ans, cette situation me plaisait.
Je rencontrais des filles et des filles avec qui je vivais des instants de séduction intense dont l'apogée l'est tout autant.
Il n'y a pas un mois sans que je ne rencontre une fille avec qui je puisse "conclure" (parfois même ça a pu aller jusqu'à 3-4 en une semaine).

Vous allez me dire "Champiooooon"...sauf que cette situation commence à me peser.
Je m'explique.

Ca fait depuis pas mal de temps que les FC deviennent l'apogée de mes relations, la phase ultime de séduction. Amusant pendant un moment, je me découvre le besoin depuis quelques temps maintenant de me poser. De trouver quelqu'un avec qui faire un bon bout de chemin.

Mais depuis que je vis pleinement mes rapports avec les femmes, j'ai l'impression d'être devenu un boulimique dans la séduction.
Je trouve une fille qui me plait, on accroche bien, ça monte ça monte et une fois arrivée à un certain stade (pas forcément le FC, ça peut être au bout de quelques rendez-vous ensemble ou un quelconque aboutissement)...plus rien!
Je ne ressens plus rien pour la fille alors que quelques jours plus tôt c'était le ciel bleu!
Et je retourne presque inexorablement vers d'autres cibles que parfois j'avais rencontré au même moment.

Cette situation est lourde pour moi, car souvent, j'ai eu la sensation d'être passé à côté de quelque chose qui aurait pu être fort. Quelque chose que je n'avais pas voulu pousser à ce moment-là et qui finalement me revient à moi quelques temps après, quand la vie a fait son œuvre, que la fille s'est désintéressée et a refait son petit bout de chemin.

J'ai l'impression de n'être devenu qu'une machine sans le moindre sentiment et aussi d'être dans un cercle dont je n'ai pas trouvé le moyen pour m'en sortir.
Pour vous dire, je crois même que ça handicape certaines de mes opportunités. Des filles que je fréquente, qui me connaissent parfois de réputation, dont l'une d'entre elle m'a dit l'autre jour : "J'ai pas vraiment envie de prendre un verre avec toi, parce que je sais comment ça va se passer avec toi et ce n'est pas ce que je recherche."

J'ai eu beau expliquer en long, large et travers que ce n'était pas mon objectif, je savais que je lui mentais ainsi qu'à moi-même parce que mes vieux démons allaient ressortir.

J'aimerais donc beaucoup savoir si certains d'entre vous on vécu cette situation et s'ils ont fini par s'en sortir.
Comment parvenir à prolonger cette passion qui me fuit et à la cultiver pour qu'au moment voulu, elle puisse l'être sur un long terme.

Alors oui plaire devient une drogue.....

Je me permets de te poser une question, es ce que tu t’intéresses vraiment/sincèrement aux gens?

Je pense que ça doit effectivement me manquer.
Quand je dis être devenu une machine sans sentiments...

Le problème est que j'ai perdu cette "faculté" d'être intéressé par les autres. Je ne fait que feindre mais je n'ai pas encore réussis à retrouver le moyen d'éprouver de l'intérêt.
Et je pense que cela vient aussi du fait que la plupart de mes amis proches sont des amis de longue date, du temps où justement j'éprouvais encore de l'intérêt.

J'ai pourtant essayé souvent d'y aller calmement. Au niveau des filles j'ai essayé d'y aller lentement. De jamais précipiter les choses.
Mauvaise méthode parce que le naturel revient au galop. Même en prenant mon temps, une fois passé un certain cap, le désintérêt revient.

J'ai cru un moment que cela était du à une quelconque espèce d'exigence envers les autres. Mais non, parce que même quand je trouve quelqu'un qui en l'espèce me plait, je bloque.

Je crois que j'ai le même souci que toi, mais peut-être dans une moindre mesure et sans "assumer" ce vice. Et ton émoussement affectif semble assez prononcé.

Avant, j'aimais plaire, même quand j'étais en couple. Quand ca pouvait aller plus loin, j'avouais direct que je n'étais pas célibataire. Ma principale LTR a été, globalement, quasi parfaite. Mais on a "transformé" notre sexualité (enfin, moi surtout) en complicité et en affection. Ca n'a rien arrangé. Alors j'avais besoin d'avoir un nouvel horizon à atteindre. J'ai mis un terme à ma LTR pour divergence de projet de vie (encore que maintenant, mon ex-LTR, j'y pense chaque jour).

J'ai une relation suivie depuis, mais trop "incompatible". Avant je ne sais pas pourquoi, mais je trouvais des gens qui me plaisaient et avec qui ca fonctionnait, là j'ai une fille différente de moi. Je suis directif, perfectionniste, impatient et rêveur, et elle est désinvolte et craintive.. En plus à distance c'est un peu mort.

Je m'interroge souvent si UNE femme va pouvoir me faire oublier toutes les autres et si le souci c'est qu'aucune femme ne me comble parfaitement, ou si il ne vient pas de moi qui ne sait, malheureusement jamais me contenter.
J'avais rencontrer une femme sur qui j'ai fait une fixette, et je reste persuadé qu'elle est la personne qui s'approche le plus d'une âme soeur. Avec elle, j'aurai ptet pu dépasser ce problème, mais je n'en suis pas certain.

En ce moment, plusieurs femmes me plaisent, en même temps. Ca me donne un excellent moral de cotoyer ces jolies femmes agréables, qui m'intéressent, mais de l'autre coté je trouve ca malsain. Au point de me demander si moi, unanimement réputé pour être un "nice guy" extrêmement empathique, prévenant, compréhensif et intelligent, je suis fait pour vivre en couple.

Je sais que je peux être, et que je suis un mec bien avec les filles car sincère autant que possible, mais cette part de moi m'inquiète pour la suite. "There's always another rainbow" et autant souvent c'est merveilleux, autant parfois, c'est pourri.

"Appliquez-vous à garder en toute chose le juste milieu" Confucius

C'est si dur que ça de prendre le temps de passer du temps avec une fille?

Je veux dire, une fois que tu as couché avec une fille, tu continues à la voir au lieu de passer à la suivante, ça me paraît tellement simple...

Sans en arriver directement au mariage, ça peut être pas mal, ne serait-ce qu'au lit. parce que pour être caricatural, si avec chacune des filles que tu séduis tu ne couches qu'un seul soir, sexuellement ça doit être un peu chiant à force.

En fait je me demande quels sont aujourd'hui vos critères de sélection pour sortir avec des filles....
Parce que si vos critères impliquent que c'est la personne avec qui vous avez le plus envie de passer votre temps, hors sexe, il y a peu de chance que vous ayez envie de la quitter après avoir couché avec.

Le problème c'est que pour savoir si une fille est intéressante, et bien, il faut s’intéresser à elle et pas que pour essayer de la mettre dans son lit...Si l'on bascule directement sur la séduction, alors on ne connait la personne que sous cet angle...et on peux s'en lasser très vite une fois que l'on a atteint son but....

L'autre problème, c'est que nous savons tous que se placer sur le plan de la séduction dès la première rencontre augmente considérablement les chances de conclure....donc il peut être très difficile de trouver le juste milieu....

Je pense que vous avez atteint un haut niveau de séduction, mais que malheureusement vous ne vous intéressez pas intrinsèquement à la fille en face de vous, mais plutôt à la meilleure façon de la charmer...

Vous devriez peut être vous intéresser à toutes les filles que vous rencontrez, et choisir de séduire celles qui vous intéressent vraiment...et donc éviter de perdre du temps avec les autres...

Vous n'imaginez pas en plus l'attraction que génère le fait de s’intéresser sincèrement à une personne...pour éviter toutefois de perdre ses chances, il suffit d'établir un rapport sain, franc, direct, qui demeure sexué.

Une fois que vous avez choisi, lancez vous le défi de la rendre amoureuse, puis qu'elle reste amoureuse....