Quand on est au fond fond du gouffre.
Posté : 29.10.12
Hello,
Aujourd'hui je me sens plus mal que jamais, j'ai les larmes au bord des yeux en écrivant.
Ma copine m'a quitté il y a 3 semaines, après presque 3 ans de relation très heureuse, stable, saine. C’était ma première véritable copine au sens ou ce fut la première a qui j'ai accordé de l'importance, première fille dont je fus amoureux. Pareil pour elle. Nous avons fait toutes nos premières fois ensemble.
J'ai ouvert mon journal après plus de 5 ans d'inactivité dans les réseaux de séduction, après la rupture, pour me remémorer qui j'avais été, ce que j'avais fait, et m'aider a passer le cap, m'occuper. Avant elle, et même longtemps pendant notre relation, j'étais un petit Valmont, j’enchaînais les conquêtes, je connaissais les règles du jeu sur le bout des doigts. Ça m'arrangerait d'être de nouveau comme ça aujourd'hui, mais ce n'est plus le cas, et cette méthode ne fonctionne pas.
La rupture fut inattendue, brutale. Je m'étais et l'avais toujours préparer a ce que je mette fin a notre relation a jour, c'était rationnel, a notre age (20ans), que nous aurions d'autres expériences avec d'autres, et donc que notre relation avait un terme certain.
Seulement au retour de vacances d'été que nous n'avons pas pu passer ensemble, elle m'avoue son ressentiment. "Ca ne va plus, je ne me sens plus bien, il faut faire quelque chose." C’était la première fois qu'elle me disait ça, j'étais piqué au vif. Mais 3 jours après, seconde discussion, le "il faut faire quelque chose" c'était transformé en un brutal "Voila c'est terminé." Et absolument aucune deuxième chance possible, elle ne veut pas me laisser essayer, en passant une soirée a deux, en s'accordant du temps pour recoller les morceaux. Les semaines qui suivirent furent très dur, sans avoir terminé sur de la colère, on a évité de se voir pour "temporiser".
Je l'ai recroisé il y a 2 semaine après par hasard, dans une gare. C'était étrange, j'ai vu du doute, j'avais l'impression que nous faisions semblant. Mon meilleur ami, qui est aussi le sien, et est très affecté par l'histoire, a le même ressentiment. Elle doute, esquive les conversations sur le sujet, se cache.
Alors, il y a 2 jours, après une soirée chez moi avec notre groupe d'amis originel (et commun a nous 2, qu'elle a délaissé pour ceux de son école), elle était la. Je m'étais dis que c'était la dernière chance que je lui laissais pour me récupérer, et que je faciliterais les choses en abordant la question de son doute. Je la raccompagne a la gare, on aborde tous les sujets sauf celui la. Je finis par insister pour la ramener en voiture, qu'on s'accorde 10 minutes a passer ensemble simplement. Elle refuse, prétextant que sa mère l'attend.
Extrêmement frustré qu'une occasion rare de parler m'ai encore filé entre les doigts, je rage intérieurement en réalisant que l'occasion ne se reproduira qu'au moins dans 15 jours. Et je voulais que ce soir soit le dernier, de la fin, ou du renouveau.
Galvanisé, au nom d'une braise d'espoir et non du désespoir, je prend ma voiture et vais chez elle, je veux en terminer avec ces doutes.
Arrivé chez elle, je demande par texto a sa soeur qui me sert d'espion qui est a la maison, tomber face a face avec le père aurait été gênant. "Maman & papa sont avec moi la campagne." Maman? Pourquoi elle m'a mentie en disant qu'elle devait la ramener? C'était la première fois qu'elle me mentait, pourquoi pour une raison si ridicule.
Je regarde par la fenêtre aperçois a priori son grand frère sans voir son visage. 2 appel qui sonne dans le vide, elle fait exprès, elle fuit encore. Tant pis, je toque, son grand frère trouvera ça bizarre mais ce sera terminé. Ça n'ouvre pas. Je retourne a la fenêtre, et la vois son visage, a elle. Et je comprend. Ce n'était pas son frère. C'était un autre.
"Non il faut pas que tu sois la, ça doit pas se passer comme ça..."
Derrière cette porte devant laquelle elle se tient, se trouve son nouveau copain. Seulement 3 semaines après notre rupture. Alors qu'elle m'avait assuré l'inverse. Ce n'était pas du doute qu'elle avait en me voyant, c'était de la culpabilité, du mal être de cacher ça a tous. Je m'étais lourdement trompé. La dernière braise d'espoir qu'il me restait éclate violemment.
Elle a fait ça pour me préserver, me protéger, d'une souffrance d'autant plus cruel qu'elle l'était déjà. La colère, la stupeur ne me la pas fait voir comme ça sur le moment, mais c'est la vérité. Maman la dit. Elle savait que je souffrirais énormément et voulais reporter la nouvelle a un moment ou je me serais reconstruit. Mais cette attitude m'importe peu.
Je lui demande une conversation, pendant 1 heure, elle ne m'écoute pas. Je voulais lui expliquer le manque que je ressens. Ce qui me brise le coeur, savoir que toutes ces choses n'auront plus jamais lieu, je la verrais plus dans sa ptite nuisette rose, elle fera plus son ouistiti en m’agrippant toute la nuit, et toutes ces petites choses qui font un couple.
Mais ça n'a pas de sens. Elle ne c'est pas laissé le temps de ressentir le manque, elle s'est mise en couple quelques jours après notre rupture. Elle ne peut pas comprendre ce dont je parle, puisqu'elle retrouve exactement ce qu'elle avait avec moi, c'est une continuité. Elle aimait notre relation, tout ce qu'elle lui procurait.
La vérité, c'est que ce mec, je n'ai eu que des échos positifs. Attrayant, sociable, cool, il plaisait a ses copines. C'était une réplique de moi 2009, version 2012. Neuf, actualisé, plein de nouveauté de curiosité. Alors que moi, je m'étais usé, j'avais eu des négligences pendant ces années.
Voila, aujourd'hui elle a confié notre relation a un autre, car il la fait plus "rêver" que moi, tout simplement. Les perspectives qu'elle imagine avec lui sont plus belles, plus reluisantes, que celle qu'elle imagine avec moi. Et c'est une attaque extrêmement violente envers ma fierté.
Autant ce le dire, aujourd'hui si je me suis fais supplanté par un autre pour la première fois, c'est que je suis en dessous. J'ai plus le level, j'ai perdu : je suis un loser.
Je suis extrêmement déçu d'elle. Elle a choisi la facilité en prenant une nouvelle voie neuve, plutôt que tenter de réparer l'ancienne. Elle n'a même pas essayé. C'est un tel manque de courage a mes yeux.
La faute a qui? A moi, a elle. De ne pas avoir été ambitieux, d'avoir été conscient que tout ça aurait un terme, de nous être négligé, d'avoir laissé l'amour s'entretenir par l'habitude et non plus par la folie et la nouveauté.
Aucune raison que leur couple ne fonctionne pas. Il est ce que j'étais, avec son expérience propre, ils s'apporteront une expérience mutuelle différente, sans faire les mêmes erreurs qu'ils ont eu par le passé, ça fonctionnera.
Aujourd'hui je suis une ruine, je ne peux absolument pas rivaliser. J'étais le plus prisé, j'avais toutes les filles. J'avais une grande valeur a ses yeux quand on est sortie ensemble. Elle m'admirait. Aujourd'hui, le rapport c'est inversé. Elle a hérité d’énormément d'obligation dans son école, a une vie sociale extrêmement dense, prisé. Elle est présidente de toutes ces associations étudiantes, c'est la Queen. J'étais fier d'elle. Mais elle? Pouvait elle être fier de moi?
Qu'est ce que je suis aujourd'hui? Un étudiant de 3e année de droit, passant difficilement a la moyenne, ayant totalement négligé les cercles sociales de la FAC pour se concentrer sur mon "véritable" cercle, mes amis proches hors FAC. Un étudiant moyen, moyennement sportif, passionné de rien. Et qui possède seulement des trophées d'une période passé sur le trône.
Donc évidemment, c'est une des raisons majeures de la fin de l'histoire.
Elle a oublié qui j'étais, ce que j'ai été. Mais moi aussi.
Ma rationalité, connaissance des règles du jeu me déprime. Je sais que pour la récupérer, il faudra me reconstruire, l'oublier, et la ferrer dans quelques mois/années quand elle pensera que ma valeur sera de nouveau supérieur a celle de ce mec ou tout autre.
Mais cette perspective me déprime. Pour la récupérer je dois l'oublier. Mais je n'aurais plus envie de la récupérer quand je l'aurais oublié, ou du moins ça n'aura plus la même saveur le même sens. La vrai récupération n'a de sens que dans un futur proche, mais elle m'est impossible, je le sais clairement.
Aujourd'hui, ou en suis je. Au fond du gouffre. Je me réveil chaque nuit, le viol subit par ma fierté me fait sentir comme une merde. Je n'ai plus aucune confiance en moi. Je me suis négligé, perdu.
La perspective de la reconstruction me déprime, m'angoisse, vu l'ampleur de celle ci.
Comment se reconstruire quand on en a plus la volonté?
En plus de ça, un problème de santé m'a fait passé la semaine dernière a l’hôpital. Vraiment une période de merde. J'ai un retard énorme sur les cours qui filent a une vitesse folle. Et je repousse continuellement, je n'ai pas la force d'affronter ce qui m'entoure. J'ai envie que tout s'arrête.
Je sais ce qu'il faut faire. Mais je n'en ai plus l'envie, je ressens du dégoût, j'ai envie de vomir en permanence. Chiner des meufs, trouver une autre copine. Toutes les filles m'ont l'air fade, c'est temporaire, ok. Mais je me sens tellement a chier, si par miracle je chinais une meuf elle serait forcement pas suffisamment bien puisqu'elle succomberait a une merde. Mais pire que ça. Aujourd'hui ce que j'aimerais pas dessus tout, c'est retrouver les sensations que j'avais en couple, ce qu'a réussi a faire ma copine. Mais je suis convaincu que ces personnes sont rares, je serais incapable de la chiner, et pire que ça, la perspective de tout devoir reconstruire pour retrouver une relation de complicité, d'amour, comme je l'ai eu, ça prend du temps, beaucoup trop de temps. Ce retour case départ me déprime. (aussi aussi aussi pourrait on dire)
J'ai envie de prendre un psychologue, qui m'aidera peut être a repartir vers l'avant.
Katsu
Aujourd'hui je me sens plus mal que jamais, j'ai les larmes au bord des yeux en écrivant.
Ma copine m'a quitté il y a 3 semaines, après presque 3 ans de relation très heureuse, stable, saine. C’était ma première véritable copine au sens ou ce fut la première a qui j'ai accordé de l'importance, première fille dont je fus amoureux. Pareil pour elle. Nous avons fait toutes nos premières fois ensemble.
J'ai ouvert mon journal après plus de 5 ans d'inactivité dans les réseaux de séduction, après la rupture, pour me remémorer qui j'avais été, ce que j'avais fait, et m'aider a passer le cap, m'occuper. Avant elle, et même longtemps pendant notre relation, j'étais un petit Valmont, j’enchaînais les conquêtes, je connaissais les règles du jeu sur le bout des doigts. Ça m'arrangerait d'être de nouveau comme ça aujourd'hui, mais ce n'est plus le cas, et cette méthode ne fonctionne pas.
La rupture fut inattendue, brutale. Je m'étais et l'avais toujours préparer a ce que je mette fin a notre relation a jour, c'était rationnel, a notre age (20ans), que nous aurions d'autres expériences avec d'autres, et donc que notre relation avait un terme certain.
Seulement au retour de vacances d'été que nous n'avons pas pu passer ensemble, elle m'avoue son ressentiment. "Ca ne va plus, je ne me sens plus bien, il faut faire quelque chose." C’était la première fois qu'elle me disait ça, j'étais piqué au vif. Mais 3 jours après, seconde discussion, le "il faut faire quelque chose" c'était transformé en un brutal "Voila c'est terminé." Et absolument aucune deuxième chance possible, elle ne veut pas me laisser essayer, en passant une soirée a deux, en s'accordant du temps pour recoller les morceaux. Les semaines qui suivirent furent très dur, sans avoir terminé sur de la colère, on a évité de se voir pour "temporiser".
Je l'ai recroisé il y a 2 semaine après par hasard, dans une gare. C'était étrange, j'ai vu du doute, j'avais l'impression que nous faisions semblant. Mon meilleur ami, qui est aussi le sien, et est très affecté par l'histoire, a le même ressentiment. Elle doute, esquive les conversations sur le sujet, se cache.
Alors, il y a 2 jours, après une soirée chez moi avec notre groupe d'amis originel (et commun a nous 2, qu'elle a délaissé pour ceux de son école), elle était la. Je m'étais dis que c'était la dernière chance que je lui laissais pour me récupérer, et que je faciliterais les choses en abordant la question de son doute. Je la raccompagne a la gare, on aborde tous les sujets sauf celui la. Je finis par insister pour la ramener en voiture, qu'on s'accorde 10 minutes a passer ensemble simplement. Elle refuse, prétextant que sa mère l'attend.
Extrêmement frustré qu'une occasion rare de parler m'ai encore filé entre les doigts, je rage intérieurement en réalisant que l'occasion ne se reproduira qu'au moins dans 15 jours. Et je voulais que ce soir soit le dernier, de la fin, ou du renouveau.
Galvanisé, au nom d'une braise d'espoir et non du désespoir, je prend ma voiture et vais chez elle, je veux en terminer avec ces doutes.
Arrivé chez elle, je demande par texto a sa soeur qui me sert d'espion qui est a la maison, tomber face a face avec le père aurait été gênant. "Maman & papa sont avec moi la campagne." Maman? Pourquoi elle m'a mentie en disant qu'elle devait la ramener? C'était la première fois qu'elle me mentait, pourquoi pour une raison si ridicule.
Je regarde par la fenêtre aperçois a priori son grand frère sans voir son visage. 2 appel qui sonne dans le vide, elle fait exprès, elle fuit encore. Tant pis, je toque, son grand frère trouvera ça bizarre mais ce sera terminé. Ça n'ouvre pas. Je retourne a la fenêtre, et la vois son visage, a elle. Et je comprend. Ce n'était pas son frère. C'était un autre.
"Non il faut pas que tu sois la, ça doit pas se passer comme ça..."
Derrière cette porte devant laquelle elle se tient, se trouve son nouveau copain. Seulement 3 semaines après notre rupture. Alors qu'elle m'avait assuré l'inverse. Ce n'était pas du doute qu'elle avait en me voyant, c'était de la culpabilité, du mal être de cacher ça a tous. Je m'étais lourdement trompé. La dernière braise d'espoir qu'il me restait éclate violemment.
Elle a fait ça pour me préserver, me protéger, d'une souffrance d'autant plus cruel qu'elle l'était déjà. La colère, la stupeur ne me la pas fait voir comme ça sur le moment, mais c'est la vérité. Maman la dit. Elle savait que je souffrirais énormément et voulais reporter la nouvelle a un moment ou je me serais reconstruit. Mais cette attitude m'importe peu.
Je lui demande une conversation, pendant 1 heure, elle ne m'écoute pas. Je voulais lui expliquer le manque que je ressens. Ce qui me brise le coeur, savoir que toutes ces choses n'auront plus jamais lieu, je la verrais plus dans sa ptite nuisette rose, elle fera plus son ouistiti en m’agrippant toute la nuit, et toutes ces petites choses qui font un couple.
Mais ça n'a pas de sens. Elle ne c'est pas laissé le temps de ressentir le manque, elle s'est mise en couple quelques jours après notre rupture. Elle ne peut pas comprendre ce dont je parle, puisqu'elle retrouve exactement ce qu'elle avait avec moi, c'est une continuité. Elle aimait notre relation, tout ce qu'elle lui procurait.
La vérité, c'est que ce mec, je n'ai eu que des échos positifs. Attrayant, sociable, cool, il plaisait a ses copines. C'était une réplique de moi 2009, version 2012. Neuf, actualisé, plein de nouveauté de curiosité. Alors que moi, je m'étais usé, j'avais eu des négligences pendant ces années.
Voila, aujourd'hui elle a confié notre relation a un autre, car il la fait plus "rêver" que moi, tout simplement. Les perspectives qu'elle imagine avec lui sont plus belles, plus reluisantes, que celle qu'elle imagine avec moi. Et c'est une attaque extrêmement violente envers ma fierté.
Autant ce le dire, aujourd'hui si je me suis fais supplanté par un autre pour la première fois, c'est que je suis en dessous. J'ai plus le level, j'ai perdu : je suis un loser.
Je suis extrêmement déçu d'elle. Elle a choisi la facilité en prenant une nouvelle voie neuve, plutôt que tenter de réparer l'ancienne. Elle n'a même pas essayé. C'est un tel manque de courage a mes yeux.
La faute a qui? A moi, a elle. De ne pas avoir été ambitieux, d'avoir été conscient que tout ça aurait un terme, de nous être négligé, d'avoir laissé l'amour s'entretenir par l'habitude et non plus par la folie et la nouveauté.
Aucune raison que leur couple ne fonctionne pas. Il est ce que j'étais, avec son expérience propre, ils s'apporteront une expérience mutuelle différente, sans faire les mêmes erreurs qu'ils ont eu par le passé, ça fonctionnera.
Aujourd'hui je suis une ruine, je ne peux absolument pas rivaliser. J'étais le plus prisé, j'avais toutes les filles. J'avais une grande valeur a ses yeux quand on est sortie ensemble. Elle m'admirait. Aujourd'hui, le rapport c'est inversé. Elle a hérité d’énormément d'obligation dans son école, a une vie sociale extrêmement dense, prisé. Elle est présidente de toutes ces associations étudiantes, c'est la Queen. J'étais fier d'elle. Mais elle? Pouvait elle être fier de moi?
Qu'est ce que je suis aujourd'hui? Un étudiant de 3e année de droit, passant difficilement a la moyenne, ayant totalement négligé les cercles sociales de la FAC pour se concentrer sur mon "véritable" cercle, mes amis proches hors FAC. Un étudiant moyen, moyennement sportif, passionné de rien. Et qui possède seulement des trophées d'une période passé sur le trône.
Donc évidemment, c'est une des raisons majeures de la fin de l'histoire.
Elle a oublié qui j'étais, ce que j'ai été. Mais moi aussi.
Ma rationalité, connaissance des règles du jeu me déprime. Je sais que pour la récupérer, il faudra me reconstruire, l'oublier, et la ferrer dans quelques mois/années quand elle pensera que ma valeur sera de nouveau supérieur a celle de ce mec ou tout autre.
Mais cette perspective me déprime. Pour la récupérer je dois l'oublier. Mais je n'aurais plus envie de la récupérer quand je l'aurais oublié, ou du moins ça n'aura plus la même saveur le même sens. La vrai récupération n'a de sens que dans un futur proche, mais elle m'est impossible, je le sais clairement.
Aujourd'hui, ou en suis je. Au fond du gouffre. Je me réveil chaque nuit, le viol subit par ma fierté me fait sentir comme une merde. Je n'ai plus aucune confiance en moi. Je me suis négligé, perdu.
La perspective de la reconstruction me déprime, m'angoisse, vu l'ampleur de celle ci.
Comment se reconstruire quand on en a plus la volonté?
En plus de ça, un problème de santé m'a fait passé la semaine dernière a l’hôpital. Vraiment une période de merde. J'ai un retard énorme sur les cours qui filent a une vitesse folle. Et je repousse continuellement, je n'ai pas la force d'affronter ce qui m'entoure. J'ai envie que tout s'arrête.
Je sais ce qu'il faut faire. Mais je n'en ai plus l'envie, je ressens du dégoût, j'ai envie de vomir en permanence. Chiner des meufs, trouver une autre copine. Toutes les filles m'ont l'air fade, c'est temporaire, ok. Mais je me sens tellement a chier, si par miracle je chinais une meuf elle serait forcement pas suffisamment bien puisqu'elle succomberait a une merde. Mais pire que ça. Aujourd'hui ce que j'aimerais pas dessus tout, c'est retrouver les sensations que j'avais en couple, ce qu'a réussi a faire ma copine. Mais je suis convaincu que ces personnes sont rares, je serais incapable de la chiner, et pire que ça, la perspective de tout devoir reconstruire pour retrouver une relation de complicité, d'amour, comme je l'ai eu, ça prend du temps, beaucoup trop de temps. Ce retour case départ me déprime. (aussi aussi aussi pourrait on dire)
J'ai envie de prendre un psychologue, qui m'aidera peut être a repartir vers l'avant.
Katsu