Pleurer ou pas....
Je ne peux parler que de mon point de vue et pour moi à première vue, cette incapacité à pleurer peut être liée à :
1 - Selon ce qu'on entend souvent, pleurer est interdit aux hommes parce qu'attitude stéréotypée "fille". Pour les conventions culturelles encore souvent inculquées dans la famille, un homme, un vrai, ça pleure pas... une éducation basée sur les différences de genre, un homme ça doit être comme ci, une femme comme ça, bla bla bla....
2 - Montrer qu'on pleure c'est prendre un risque de ne plus être crédible quand on a une image forte, qu'on doit prendre des décisions, gérer les situations. C'est un risque aussi en dévoilant une faiblesse que certain(e)s utiliseront pour que ça fasse mal et ça peut rendre méfiant.
Après, reste qu'on peut pleurer quand on est seul, et là, seule l'image qu'on se donne à soi-même peut empêcher les vannes de s'ouvrir; mais il paraît que ça fait du bien d'évacuer les tensions de cette façon.
Comment évacuer les tensions autrement que par la violence ou des pleurs qui ne viennent pas ?
1- De toute façon taper sur quelque chose ou quelqu'un, c'est assez primitif

(mais bon, ça peut arriver quand même

), et en plus, on peut se casser quelque chose comme l'andouille que j'ai vu y a pas longtemps, avec des séquelles de fractures de métacarpiens de la main... C'est dommage aussi

!
2 - y a peut être moyen d'avoir une activité pour se détendre, évacuer le stress :
- des travaux scientifiques ont montré qu'on diminue les effets nocifs du stress quand on peut avoir une action de fuite ou son équivalent, dans une activité physique. On voit beaucoup de gens courir en ville ou en campagne, la marche nordique a aussi de plus en plus d'adeptes par exemple (c'est pas un sport violent

), ce n'est pas étonnant avec l'évolution de nos conditions de vie...
Si physiquement c'est difficile, ou pas d'ailleurs, pourquoi ne pas rejoindre à pied, à cheval ou en voiture, un lieu connu comme apaisant ?
Par exemple c'est pour moi une ruine en haut d'une colline face au paysage qui s'étend à perte de vue jusqu'à la mer... ou "ma" forêt préférée et ses sous-bois magnifiques , la plage désertée la plupart du temps (vu le climat de ma région, y a pas foule non plus sur les 140 km de sable fin !). Dans ces conditions plutôt favorables sans beaucoup d'efforts, avec de l'air "frais", on peut vider son esprit et/ou méditer mais surtout prendre du recul et relativiser plein de choses...

Si le précédent paragraphe décrit plutôt une façon intuitive d'aborder le problème, on peut aussi apprendre à se relaxer/méditer avec la méthode qui va bien. Il existe plein de techniques, "suffit" de trouver à les apprendre avec les "bonnes" personnes.
Dans mon entourage j'ai des convertis au Qi gong (je ne connais pas trop) et qui s'en trouvent bien par exemple... et plein de techniques existent dont on parle aussi dans cette section du forum.
Il y a sans doute d'autres pistes à explorer....