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De la difficulté à passer à l'action...

Posté : 02.03.13
par Reborn
...quand tout les feux sont aux verts. Quand on est dedans, qu'on s'amuse, que l'interaction est là, bien installé, mais qu'on a du mal à saisir les opportunités évidentes qui se présentent comme un gros blocage inexpliqué.

C'est l'histoire d'un ami, (oui vraiment un ami pas de moi :mrgreen: ) , quoique je pourrais peut-être en souffrir mais à un degré moindre, et que j'ai entre autres poussé à venir sur ce site pour s'inspirer des bons conseils que l'on peut trouver ça et là et éventuellement interagir avec tout le monde.

J'y repense en réalité à la suite de la lecture de ce sujet, et précisément les témoignages ci-dessous :


anonyme456 a écrit :Je me suis mal exprimé. Je voulais dire que parler, écouter, puis être tactile c'est assez spontané chez moi, alors que le moment où il faut passer l'action est remplie d'inhibition.
Mr.Smooth a écrit :J'ai encore des petits problèmes avec le passage a l'action moi aussi.
Mais ça faut juste se laisser aller.

Alors c'est Mr Nice Guy, dans la vie en général pas qu'avec les nanas, apprécié de beaucoup de gens, a un bon feeling avec à peu près tout le monde, est souvent entouré de beaucoup de filles, sors parfois uniquement avec des filles ET en l'occurence des filles qui l'intéresse, mais très souvent....il ne se passe rien.

Les soirées se prolongent, tout le monde s'amuse, la tension monte mais il garde toujours ce blocage dès qu'il s'agit de franchir un palier, ou de passer aux "choses sérieuses", au point ou à l'écouter raconter ses "ratés" et surtout le voir en action louper des occasions évidentes, on a envie de le balancer sous un camion (gentiment :lol: ).

La peur de l'échec ? peut-être mais Je n'ai pas le sentiment qu'il s'agisse que de ça, c'est quelqu'un qui a eu son lot de relations longues ou courtes, a même été marié de nombreuses années (marié assez jeune), mais qui a toujours cette difficultés à passer à l'action, même quand tout les feux sont trèèèèèèès aux verts comme j'ai pu souvent y assister.


On a beau en parler à plusieurs reprises, essayer de comprendre son méchanisme de raisonnement, dans la mesure ou lui même a du mal à comprendre, mais toujours rien. Hier à peine, durant un afterwork ma copine lui présente une fille qui vient de s'installer dans notre ville en collocation avec une autre fille célibataire également, très ouverte à l'idée de rencontrer quelqu'un, tout se passe bien, tout le monde s'amuse, le courant passe très bien entre eux de son témoignage et celui de ma copine, la soirée se prolonge chez elle (l'amie à ma copine), puis au final rien. Ils se sont dit au revoir comme s'il fallait compter sur le "destin" pour les faire se recroiser de nouveau, pas de numéros demandés, échangés, pas de FB, rien alors qu'il était emballé...

Qu'en pensez vous, serait-il temps de penser au Shaman, au vaudou, ou une quelconque science occulte, parce que là je sèche :lol:

Re: De la difficulté à passer à l'action...

Posté : 02.03.13
par Blusher
Sache déjà qu'on aide seulement ceux qui veulent être aidés.
Les soirées se prolongent, tout le monde s'amuse, la tension monte mais il garde toujours ce blocage dès qu'il s'agit de franchir un palier, ou de passer aux "choses sérieuses", au point ou à l'écouter raconter ses "ratés" et surtout le voir en action louper des occasions évidentes, on a envie de le balancer sous un camion (gentiment ).
Ce serait déjà un bon début de cesser de penser en ces termes de "pallier" ou de "choses sérieuses" pour plutôt voir ça comme la continuité de ce qui s'est passé avant.

Re: De la difficulté à passer à l'action...

Posté : 02.03.13
par Reborn
Blusher a écrit :Sache déjà qu'on aide seulement ceux qui veulent être aidés.
Tu prêches un convaincu. Il est au courant d'ailleurs de l'existence de ce sujet, souhaite en savoir plus, et passera (je l'espère mais s'il n'est pas très porté sur les forums de discussion virtuels) même poster ici pour éventuellement donner son ressenti.

J'ai peut-être péché en ayant pris l'initiative de le faire moi même ce matin sur ce forum au vu de ce qui s'est répété hier soir pour lui, mais il ne s'agit pas seulement d''un sujet pour aider une seule personne, mais surtout ceux qui justement n'arrivent pas à dépasser leur blocage, car ils sont nombreux à divers degrés si je ne m'abuse, en atteste en l’occurrence les deux témoignage "quotés" sur le sujet initial.

j'en ai d'ailleurs également souffert à un degré moindre, et j'ai réussi à dépasser cela grâce notamment aux conseils prodigués ici, les tiens aussi en l’occurrence.

C'est la raison pour laquelle j'ai volontairement posté ce sujet ici, et non pas dans la rubrique "aide perso" :wink:
Blusher a écrit :
Reborn a écrit :Les soirées se prolongent, tout le monde s'amuse, la tension monte mais il garde toujours ce blocage dès qu'il s'agit de franchir un palier, ou de passer aux "choses sérieuses", au point ou à l'écouter raconter ses "ratés" et surtout le voir en action louper des occasions évidentes, on a envie de le balancer sous un camion (gentiment ).
Ce serait déjà un bon début de cesser de penser en ces termes de "pallier" ou de "choses sérieuses" pour plutôt voir ça comme la continuité de ce qui s'est passé avant.
Roh tu chipotes, tu vois l'idée :D ....bon ok, je me suis peut-être maladroitement exprimé, c'est un tout certes, et c'est une piste de réflexion d'ailleurs, se mettre en tête qu'il s'agit d'un tout, alors je reformule, comment faire en sorte que cela soi une continuité pour ce jeune homme ou pour tout ceux qui en souffrent pour ne pas centrer le débat sur une seule personne ?

Re: De la difficulté à passer à l'action...

Posté : 02.03.13
par Owen
C'est peut être idiot mais la peur de se prendre un rateau devant toi / ses potes n'y serait-elle pas pour quelque chose?

Re: De la difficulté à passer à l'action...

Posté : 02.03.13
par Cellar Door
On passe tous par là, mais il faut juste faire tomber les barrières, se rendre compte que c'est possible et surtout que c'est NATUREL et NORMAL. Qu'il n'y a rien d'ANORMAL à le faire.

Je me rappelle il y a quelques mois dans un de mes FR je disais que je trouvais difficile/impossible d'embrasser une nana dans un bar lors de la 1ere date, et Blusher m'a simplement répondu "bullshit". 1 semaine après, 1ere date dans un bar avec une poupoune, je me rappelle alors de la phrase de Blusher, et lors d'un blanc alors que je sentais que les choses se passaient bien j'ai essayé de l'embrasser. Je ne me rappelle même plus si c'est passé du 1er coup ou pas, mais j'ai finit la soirée avec la nana dans mon lit.

Encore hier soir je faisais la fête avec des amis et il y avait cette nana plutot jolie avec qui j'avais dansé et un peu parlé, un moment elle me dit qu'elle s'en va alors très naturellement (limite sans même y réfléchir) je lui dis de me filer son numéro qu'on se prenne un verre.
Là elle me répond qu'elle a un copain, j'ai alors eu un énorme fou rire et elle ne savait plus ou se mettre. Comme si prendre un numéro c'était forcement pour finir à l'horizontale. Au final c'était elle qui se trouvait bizarre d'avoir réagi comme ça ;)

Toute la vision qu'on a de ces petits moments elle change, mais pour ça faut oser y aller, faire tomber les barrières les unes après les autres.
Et au bout d'un moment sans s'en rendre compte, on passe à la suite en mode pilote automatique, parce que c'est NATUREL de passer à la suite, parce qu il n'y a rien de mal à essayer d'embrasser quelqu'un si la tension est a son maximum, parce qu il n'y a rien de mal à prendre le numéro de quelqu'un si on a passé une bonne soirée, etc ...

Re: De la difficulté à passer à l'action...

Posté : 03.03.13
par Owen
En fin de compte, c'est peut être le problème des sous entendu qu'il y a derriere chaque "pas" que l'on fait en séduction.

"Prendre un numéro" : est-on forcé de se revoir? A quoi ca nous amène? Moins tu es à l'aise avec ton comportement, moins il est simple de passer à l'action et moins on est naturel.

A force de pratiquer, on atteint (normalement), une certaine légèreté qui nous amène à récupérer pleins de numéros de manière tranquille, a Kcloser au bon moment, à rire des rateaux sans que ca baisse notre mojo / valeur aux yeux des autres etc.

Apprendre à rire de soi-même, et après on ose passer à l'action car ce n'est plus si important.

Bon ca m'a pris un bon nombre de rateaux et d'échecs, mais on n'apprend pas en réussissant à chaque fois.

Re: De la difficulté à passer à l'action...

Posté : 03.03.13
par Mastermind
Salut à tous, et merci à Reborn pour tout son soutien... Vous l'aurez sans doute compris, Mr Nice Guy, c'est moi (ça fait bizzarre d'écrire ça :) ).

Pour en revenir au sujet, en fait, je ne sais pas trop ce qui se passe. En présence de filles je suis plutôt à l'aise - je n'ai pas cette petite voix dans ma tête qui me dit "bon, maintenant, faut que tu dises ça... fasses ça..." - je suis assez spontané et à l'aise. Mais bon, je fais le con des fois (la plus part des fois).

Je suis un habitué des conneries comme passer toute une soirée avec une fille chez moi, je prépare le dîner, on discute de tout et de n'importe quoi, et puis... il se passe rien, je l'accompagne chez elle et puis c'est tout. Ou encore, comme l'a dit Reborn, passer une soirée entre amis, et pas prendre un seul numéro de téléphone... Il m'est même arrivé de passer la nuit avec des filles (dans le même lit des fois) sans absolument rien faire...

Pourtant je sais qu'il faut juste se lancer... Il me manque quelque chose, mais je ne sais pas trop quoi...

Re: De la difficulté à passer à l'action...

Posté : 03.03.13
par Olfff
Et bien te lancer à l'eau serait un debut.

Si elle est chez toi pour un diner en tete a tete, elle s'attend a ce que tu fasses un move.

Comme a l'occasion d'un silence qui il y en a tant pour rythmer les bons moments et les rigolades, la regarder dans les yeux, et tenter de l'embrasser.

Se murer dans l'inactivité en se flagellant " je suis un nice guy etc" c'est pas tres constructif.

Il n'y a aucun probleme a etre nice, on peut etre nice et assumer qu'on veut embrasser et faire l'amour a la belle qui s'est faite belle pour venir passer un bon moment avec nous, chez nous.

Tu n'as pas vraiment besoin de soutient, juste de te prendre en main.

Donne toi les moyens de tes aspirations, si tu veux plus qu'une discution fun mais asexuée, c'est a toi de prendre les devant et d'engager le dialogue et le rapprochement des corps vers quelque chose de plus romantique.

Je veux dire, come on man, elle est chez toi. Elle va pas en plus faire un move.

Et si tu n'es pas un terrible bourrin ( plutôt l'opposé apparement) juste tenter déjà ça suffira.

Et si elle t'esquive ce n'est pas la fin du monde, en rire l'engagera a realiser qu'elle le regrette déjà et souvent c'est elle qui cherchera apres a embrasser si tu es detaché face au refus.

Bref, moins de pensée, plus d'action, si tu refais toujours la meme chose sans prendre un petit risque pour ton ego, tu auras toujours le meme resultat.

Re: De la difficulté à passer à l'action...

Posté : 04.03.13
par Loyd
J'ai ce même problème.

Une énorme difficulté à concrétiser des trucs tout faits. Ou plutôt, une étrange propension à vendanger des occasions en or.

Pareillement, ce n'est même pas que "je merde" au sens ou je tente et je foire, c'est juste que je fais rien. Et lorsqu'apparaît la dite fenêtre de tir grosse comme une maison que même un aveugle ne pourrait pas ne pas voir, moi je ne la vois pas.

Le dernier exemple en date

Et j'en ai eu des belles, de ma meilleure amie qui m'avait explicitement demandé de lui toucher les seins (pretextant une raison bidon), à celle qui m'avais clairement dit "Tu comprends que j'ai un copain" tout en se laissant peloter par mes soins en boîte. Et je n'avais rien fait.

Mes potes ont eu aussi bien envie de m'en foutre quelques unes, me surnommant "le rateur de penaltys.

C'est assez marrant (désolant aussi, mais bon mieux vaut en rire), et assez difficile à comprendre. Moi même je n'arrivais pas à expliquer ce que je peux voir à trois kilomètres pour quelqu'un d'autre et ce que je ne peux pas à deux mètres pour moi. Et puis j'ai vraiment réfléchi.

J'ai principalement deux gros types d'échecs :
- Le courant passe bien, vraiment bien, si je prenais les choses en mains je concluerais sans problème, mais je ne le fais pas.
- Le courant passe bien, vraiment bien, la fille se décide à me tendre des grosses perches que je ne saisis pas.

La peur de l'échec ? Hmmm non je ne pense pas que ce soit ce qui motive réellement l'inaction. L'auteur l'a dit, il n'est pas tétanisé lors de l'intéraction. Arrive un moment, ou au fond du fond tu sais que c'est ON. Peut être que la peur est présente, mais en tout cas c'est pas un facteur qui a semblé me marquer. En ce qui me concerne, je ne suis pas EFFRAYÉ à l'idée d'agir. Juste, je ne pense pas que ce soit le bon moment pour agir, alors je n'agis pas.

Et là, je rejoins justement ce que Cellar Door a dit : C'est une question de croyances limitantes. Et il t'a donné une très bonne solution pour y remédier.

Tu te dis, pas tout de suite, le temps ne presse pas, y'a le temps, on se reverra...Bref, tu te sors tout autant d'excuses pour ne pas agir. Mais encore une fois, pas par peur de l'échec, par peur d'autre chose. Il y avait plus que ça.

Cet autre chose, j'ai vraiment mis du temps à poser un doigt dessus. En fait, j'ai compris ça vraiment la semaine dernière.

Je comprenais pas pourquoi je grillais pas les perches que les filles me tendaient. Et puis un moment je me suis dit que je ne pouvais pas être aussi teubé que ça, je ne pouvais PAS NE RIEN VOIR. Et j'avais raison.

A un niveau inconscient (ou parfois conscient), tu sais qu'il y a moyen de moyenner. Mais dès lors où tu ton inconscient commence à en prendre conscience, c'est là que tu commences à te couper de l'herbe sous le pied.

Et la grosse peur qui engendre tout ça (et c'est peut être la plus grosse en séduction après celle de l'échec), c'est la peur de la tension sexuelle.

Chez moi, je n'ai jamais remarqué une fenêtre de tir de manière consciente. En revanche, j'ai constaté que c'est bizarrement dans ces moments là que je me mettais à surjouer un peu au niveau de l'humour (le truc de base pour rétablir une certaine forme de sérénité), qu'après coup je soutenais de moins en moins les regards, j'étais carrément moins relax. J'y réagissais donc, peut être mal, mais j'y réagissais. Ca voulait dire qu'à un niveau très très sous jacent, j'avais grillé ce qui se tramait.

Au plus profond de nous on se rend compte quand l'ambiance s'électrise. Mais la peur est tellement ancrée que ton inconscient traite pour toi des informations que t'aimerais bien gérer d'une autre manière. Tout se passe comme si tu ne voyais pas les occasions pour faire monter la température. Pas de fenêtre de tir, et toi t'es tout safe car tu viens de dissiper la possibilité d'un moment gênant.

La peur de la tension sexuelle explique entre autre beaucoup de choses (dont certaines que l'on associe peut être à tort à la peur de l'échec) : Entre autre la difficulté à sexuer. "Ca va créer un gêne". La difficulté à assumer son regard et parler moins. A assumer de chauffer une fille... Une peur qui va te faire la casser à chaque fois qu'elle aura l'occasion d'apparaître.

Tant qu'on sera pas réellement à l'aise avec, en plus d'avoir du mal à l'amplifier on s'évertuera inconsciemment à l'étouffer. Alors y'a vraiment pas de secret, il faut travailler dessus. Donne toi pour objectif de vraiment l'assumer à chaque fois qu'il y a une interaction avec une fille, et surtout, donne toi pour objectif de pousser ton interaction le plus loin possible.

Re: De la difficulté à passer à l'action...

Posté : 05.03.13
par Owen
Question pour les concernés : est-ce qu'il y aurait pas un désintérêt qui se créerait des lors que "c'est gagné"? Un peu comme ces jeux vidéos qu'on tue pendant 50 heures mais qu'on abandonne peu avant le boss final?

Je sais c'est une réflexion de geek. Mais qui sait? Peut être qu'au moment ou vous vous dites "ok c'est bon", l'intérêt descend car on recherche autre chose (en vrac : validation de soi même OU juste le trip de drague sans chercher plus loin).

Bien sûr, il faut juste s'interroger et voir si oui ou non cette idée vous concerne...