Tout est dans la tête.
Posté : 10.03.13
L'idée de ce journal est d'écrire une fois par semaine, le dimanche, ce que j'ai fais de ma semaine en matière de séduction, et plus particulièrement en matière de SPU. J'espère que la perspective d'écrire ce que je fais chaque jour va me motiver pour me bouger les jours où j'ai la flemme.
Samedi et dimanche derniers, je décide de sortir seul l'après-midi avec la ferme attention d'accoster des meufs. Malheureusement, pour la n-ème fois, je ne parviens pas à surmonter la peur de l'approche. Le dimanche soir je ne me sens vraiment pas bien, impuissant et malheureux.
Cerise sur le gâteau : le dimanche, je croise une bombe. Elle me regarde quand je la croise. Le seul truc que j'arrive à faire, c'est regarder son cul parfait onduler en s'éloignant. Je ne saurai jamais si elle m'a regardé parce que je lui plaisais.
Je n'ai plus envie que cela arrive, jamais.
Lundi
C'est la première journée de l'année où il y a un beau soleil. Un avant-goût du printemps. Le genre de temps qui met tout le monde de bonne humeur. C'est décidé, aujourd'hui je sèche les cours et j'aborde, quoi qu'il m'en coûte.
A 10 heures me voilà en train de boire deux Despe le plus rapidement possible. Je commence à me promener au Soleil, je croise une fille, je ne l'aborde pas.
Qu'à cela ne tienne. Direction le supermarché. Avec deux Despe de plus, ça devrait aller.
Je recommence ma promenade et là je croise un mec que je connais. Je suis très loquace et chaleureux avec lui, beaucoup plus que d'habitude. Ca me met en confiance pour la suite. Il m'invite à manger avec ses potes mais j'ai pas que ça a faire, il faut que j'aborde.
J'aperçois une fille seule qui bronze au Soleil. Je vais sur elle sans trop réfléchir, l'alcool y aidant.
- Salut ! Je voulais te dire que je te trouve très jolie.
- *avec un accent* Oh c'est vraiment très gentil mais j'ai déjà un copain.
- T'es américaine ?
- Oui.
- Ah cool [bla bla bla].
Je me pose à côté d'elle et on va parler pendant 40 minutes au bout desquelles je lui fais savoir que je dois y aller et lui propose de se revoir un autre jour. Elle me redit qu'elle a un copain. Je lui réponds qu'on peut se voir en tant qu'amis.
Je prends donc son numéro. Je lui enverrai un message deux jours plus tard auquel elle ne répondra pas. Dommage, j'aurais trouver ça cool d'arriver à revoir la première fille que j'avais accostée.
Après j'arrête une fille dans la rue, je lui dis que je la trouve jolie et que ça m'avait donné envie de lui parler
Elle me regarde, elle regarde autour d'elle, elle s'en va un peu.
Puis elle recommence. Elle me regarde, elle regarde autour d'elle, puis s'en va complètement.
On aurait dit un lapin prit dans les phares d'une voiture.
Ce sera le moment le plus embarrassant de ma journée. Je crois que c'est parce qu'elle n'était pas très jolie et qu'elle ne m'a pas pris au sérieux.
En marchant plus loin j'accoste 3 ou 4 filles à la chaîne, je trouve les réactions très positives. Elles sont contentes, me disent que c'est gentil mais qu'elles ont déjà un copain. Et ça sonne vrai.
Un échange que j'ai trouvé sympa :
- Moi je suis déjà prise ! Mais la prochaine sûrement !
- Non mais tu crois que je dis ça à toute les filles ?
- *rire*
Alors qu'en fait, elle avait un peu raison.
J'aborde une fille qui attendait toute seule. Je m'aperçois qu'elle a un appareil dentaire. Bordel, mais elle a quel âge ?
J'apprends qu'elle est en seconde, on discute pendant 5 minutes et je prends son Facebook pour la beauté du geste.
Puis vient mon premier numclose sérieux.
Je ne me rappelle plus bien la conversation à cause de l'alcool.
J'ai dit : Excuse-moi. Je t'ai trouvée très jolie et ça m'a donné envie de faire ta connaissance mais là j'ai un rendez-vous, comme si la Terre appartenait à mon père.
Je sais juste qu'elle a été très impressionnée.
Elle disait un truc du genre waou...mais.... mais faut oser faire ça quand même !
Et moi je jouais le mec blazé : mouais... c'est vrai.
Toujours est-il qu'elle m'a joyeusement donné son numéro. Et que je l'ai mal noté.
Un vrai champion. Je pense qu'il y avait vraiment moyen de la revoir. Dommage.
Ensuite vient un autre numéro que j'ai pris en speed parce que le tramway de la fille arrivé. Le numéro s’avérera être un faux.
J'ai essayé de placer deux "mon numéro c'est le 06..." à des filles qui étaient avec leur portable. Mais je me suis pris des râteaux assez violents. Du genre "Non mais c'est pas la peine", sur un ton agacé. Au bout de la deuxième, je comprends que c'est parce que je n'ai pas arrêté les filles. Toutes les approches que j'avais faites jusque-là j'avais arrêté les filles, et les râteaux étaient plus softs.
Je comprends aussi qu'on peut se prendre un râteau brutal avec panache. A la deuxième je lui réponds "Non ?! Mais pourquoi ?" d'un ton sincèrement surpris. Et là, elle se détend. Elle me répond en bafouillant qu'elle a déjà un copain, sur un ton plus gentil. Je lui souhaite une bonne après-midi et elle fait de même.
J'ai aussi fait deux "je crois qu'il viendra pas" à des filles qui attendaient. Ça les a fait rire. Le problème c'est qu'elles attendaient vraiment un mec.
Enfin, alors que j'avais décidé d'arrêter, je vois une jolie fille qui me regarde lorsque je traverse la rue. Je marche devant elle. Je commence à réfléchir à comment faire pour l'aborder car je ne m'étais jamais trouvé dans cette configuration avant. Puis je me dis "oh et puis merde, j'ai juste à m'arrêter et à me retourner en fait". Ce que je fais en disant "ouais je t'ai regardé parce que je t'ai trouvée jolie, et donc ça m'a donné envie de te parler".
Et là, elle était même pas surprise. Elle a juste souri. J'ai eu l'impression qu'elle attendait que je lui parle. On a parlé en marchant dans la même direction.
Elle avait un gros sac de courses. Je lui ai dit qu'elle avez l'air de galérer avec son gros sac de courses. Elle m'a expliqué pourquoi elle se trimbalait avec un gros sac de courses.
Je lui ai dit que j'aimerais bien parler plus mais que là je devais aller retirer de l'argent et je lui demande s'il y a moyen que l'on se revoit. Elle me répond qu'elle organise une soirée jeudi chez elle. Ben écoute, nickel, file-moi ton numéro.
Ensuite j'ai essayé de la taquiner "T'es en quelle année ? t'as quel âge ?", "ah donc t'as redoublée une fois, ah donc t'es pas une fille sérieuse, du coup je sais pas si on va se revoir". Mais je me suis aperçu à sa réaction que j'allais trop loin. Je m'en suis sorti en disant que j'essayais juste de la taquiner et que moi-même j'ai redoublé plusieurs fois. Mais ça a quand même bien cassé la dynamique. Surtout que c'était juste avant que nos chemins se séparent.
Elle ne répondra pas au SMS que je lui enverrai quelques minutes plus tard, ni le jeudi quand je l'appellerai. Peut-être est-ce à cause de la merde que j'ai dite à la fin. Ou pas, je sais pas.
Voilà. Donc le bilan de cette journée mémorable est d'une quinzaine d'approches pour 4 numéros (3 flakes et 1 numéro perdu).
Mais c'est surtout : PUTAIN MAIS EN FAIT CA SE PASSE PLUTOT BIEN QUAND JE PARLE AUX FILLES, JE NE RECOIS PAS DE COUPS DE SACS A MAIN ET ON PEUT FAIRE DES CONVERSATIONS SYMPAS A PARTIR DE RIEN.
L'alcool m'a permis d'aller voir de l'autre côté de la barrière que je me mettais mentalement. A l'avenir, il s'agira de la franchir tout seul comme un grand. Ca sera plus dur, mais ce sera plus viable.
J'ai aussi parlé longuement avec des clodos. On a échangé nos visions du monde. Ils m'ont dit que tout était dans la tête. J'étais bien d'accord avec eux.
Samedi et dimanche derniers, je décide de sortir seul l'après-midi avec la ferme attention d'accoster des meufs. Malheureusement, pour la n-ème fois, je ne parviens pas à surmonter la peur de l'approche. Le dimanche soir je ne me sens vraiment pas bien, impuissant et malheureux.
Cerise sur le gâteau : le dimanche, je croise une bombe. Elle me regarde quand je la croise. Le seul truc que j'arrive à faire, c'est regarder son cul parfait onduler en s'éloignant. Je ne saurai jamais si elle m'a regardé parce que je lui plaisais.
Je n'ai plus envie que cela arrive, jamais.
Lundi
C'est la première journée de l'année où il y a un beau soleil. Un avant-goût du printemps. Le genre de temps qui met tout le monde de bonne humeur. C'est décidé, aujourd'hui je sèche les cours et j'aborde, quoi qu'il m'en coûte.
A 10 heures me voilà en train de boire deux Despe le plus rapidement possible. Je commence à me promener au Soleil, je croise une fille, je ne l'aborde pas.
Qu'à cela ne tienne. Direction le supermarché. Avec deux Despe de plus, ça devrait aller.
Je recommence ma promenade et là je croise un mec que je connais. Je suis très loquace et chaleureux avec lui, beaucoup plus que d'habitude. Ca me met en confiance pour la suite. Il m'invite à manger avec ses potes mais j'ai pas que ça a faire, il faut que j'aborde.
J'aperçois une fille seule qui bronze au Soleil. Je vais sur elle sans trop réfléchir, l'alcool y aidant.
- Salut ! Je voulais te dire que je te trouve très jolie.
- *avec un accent* Oh c'est vraiment très gentil mais j'ai déjà un copain.
- T'es américaine ?
- Oui.
- Ah cool [bla bla bla].
Je me pose à côté d'elle et on va parler pendant 40 minutes au bout desquelles je lui fais savoir que je dois y aller et lui propose de se revoir un autre jour. Elle me redit qu'elle a un copain. Je lui réponds qu'on peut se voir en tant qu'amis.
Je prends donc son numéro. Je lui enverrai un message deux jours plus tard auquel elle ne répondra pas. Dommage, j'aurais trouver ça cool d'arriver à revoir la première fille que j'avais accostée.
Après j'arrête une fille dans la rue, je lui dis que je la trouve jolie et que ça m'avait donné envie de lui parler
Elle me regarde, elle regarde autour d'elle, elle s'en va un peu.
Puis elle recommence. Elle me regarde, elle regarde autour d'elle, puis s'en va complètement.
On aurait dit un lapin prit dans les phares d'une voiture.
Ce sera le moment le plus embarrassant de ma journée. Je crois que c'est parce qu'elle n'était pas très jolie et qu'elle ne m'a pas pris au sérieux.
En marchant plus loin j'accoste 3 ou 4 filles à la chaîne, je trouve les réactions très positives. Elles sont contentes, me disent que c'est gentil mais qu'elles ont déjà un copain. Et ça sonne vrai.
Un échange que j'ai trouvé sympa :
- Moi je suis déjà prise ! Mais la prochaine sûrement !
- Non mais tu crois que je dis ça à toute les filles ?
- *rire*
Alors qu'en fait, elle avait un peu raison.
J'aborde une fille qui attendait toute seule. Je m'aperçois qu'elle a un appareil dentaire. Bordel, mais elle a quel âge ?
J'apprends qu'elle est en seconde, on discute pendant 5 minutes et je prends son Facebook pour la beauté du geste.
Puis vient mon premier numclose sérieux.
Je ne me rappelle plus bien la conversation à cause de l'alcool.
J'ai dit : Excuse-moi. Je t'ai trouvée très jolie et ça m'a donné envie de faire ta connaissance mais là j'ai un rendez-vous, comme si la Terre appartenait à mon père.
Je sais juste qu'elle a été très impressionnée.
Elle disait un truc du genre waou...mais.... mais faut oser faire ça quand même !
Et moi je jouais le mec blazé : mouais... c'est vrai.
Toujours est-il qu'elle m'a joyeusement donné son numéro. Et que je l'ai mal noté.
Un vrai champion. Je pense qu'il y avait vraiment moyen de la revoir. Dommage.
Ensuite vient un autre numéro que j'ai pris en speed parce que le tramway de la fille arrivé. Le numéro s’avérera être un faux.
J'ai essayé de placer deux "mon numéro c'est le 06..." à des filles qui étaient avec leur portable. Mais je me suis pris des râteaux assez violents. Du genre "Non mais c'est pas la peine", sur un ton agacé. Au bout de la deuxième, je comprends que c'est parce que je n'ai pas arrêté les filles. Toutes les approches que j'avais faites jusque-là j'avais arrêté les filles, et les râteaux étaient plus softs.
Je comprends aussi qu'on peut se prendre un râteau brutal avec panache. A la deuxième je lui réponds "Non ?! Mais pourquoi ?" d'un ton sincèrement surpris. Et là, elle se détend. Elle me répond en bafouillant qu'elle a déjà un copain, sur un ton plus gentil. Je lui souhaite une bonne après-midi et elle fait de même.
J'ai aussi fait deux "je crois qu'il viendra pas" à des filles qui attendaient. Ça les a fait rire. Le problème c'est qu'elles attendaient vraiment un mec.
Enfin, alors que j'avais décidé d'arrêter, je vois une jolie fille qui me regarde lorsque je traverse la rue. Je marche devant elle. Je commence à réfléchir à comment faire pour l'aborder car je ne m'étais jamais trouvé dans cette configuration avant. Puis je me dis "oh et puis merde, j'ai juste à m'arrêter et à me retourner en fait". Ce que je fais en disant "ouais je t'ai regardé parce que je t'ai trouvée jolie, et donc ça m'a donné envie de te parler".
Et là, elle était même pas surprise. Elle a juste souri. J'ai eu l'impression qu'elle attendait que je lui parle. On a parlé en marchant dans la même direction.
Elle avait un gros sac de courses. Je lui ai dit qu'elle avez l'air de galérer avec son gros sac de courses. Elle m'a expliqué pourquoi elle se trimbalait avec un gros sac de courses.
Je lui ai dit que j'aimerais bien parler plus mais que là je devais aller retirer de l'argent et je lui demande s'il y a moyen que l'on se revoit. Elle me répond qu'elle organise une soirée jeudi chez elle. Ben écoute, nickel, file-moi ton numéro.
Ensuite j'ai essayé de la taquiner "T'es en quelle année ? t'as quel âge ?", "ah donc t'as redoublée une fois, ah donc t'es pas une fille sérieuse, du coup je sais pas si on va se revoir". Mais je me suis aperçu à sa réaction que j'allais trop loin. Je m'en suis sorti en disant que j'essayais juste de la taquiner et que moi-même j'ai redoublé plusieurs fois. Mais ça a quand même bien cassé la dynamique. Surtout que c'était juste avant que nos chemins se séparent.
Elle ne répondra pas au SMS que je lui enverrai quelques minutes plus tard, ni le jeudi quand je l'appellerai. Peut-être est-ce à cause de la merde que j'ai dite à la fin. Ou pas, je sais pas.
Voilà. Donc le bilan de cette journée mémorable est d'une quinzaine d'approches pour 4 numéros (3 flakes et 1 numéro perdu).
Mais c'est surtout : PUTAIN MAIS EN FAIT CA SE PASSE PLUTOT BIEN QUAND JE PARLE AUX FILLES, JE NE RECOIS PAS DE COUPS DE SACS A MAIN ET ON PEUT FAIRE DES CONVERSATIONS SYMPAS A PARTIR DE RIEN.
L'alcool m'a permis d'aller voir de l'autre côté de la barrière que je me mettais mentalement. A l'avenir, il s'agira de la franchir tout seul comme un grand. Ca sera plus dur, mais ce sera plus viable.
J'ai aussi parlé longuement avec des clodos. On a échangé nos visions du monde. Ils m'ont dit que tout était dans la tête. J'étais bien d'accord avec eux.