Ne faites jamais trop bonne impression à une militaire!
Posté : 11.03.13
Laissez-moi vous narrer avec le brio qu'elle mérite l'incroyable aventure que j'ai bien malgré moi tristement subi ce soir.
Mais commençons par cette brève rencontre, Samedi, il y a trois jours à peine, sur des pistes de skis pour débutants en toute première sortie ou étrangement brillaient deux "civils" dont les monos eux-mêmes disaient à leurs ouailles "Ecoutez ce qu'ils viennent de dire à leurs enfants", car effectivement deux montagnards purs souche nés sur des skis et qui ne se connaissaient pas encore enseignaient alors à leur progénitures respectives ce qu'ils avaient eux-même appris petits...
A un moment justement où moi et cette belle grande blonde aux cheveux courts et à la combi militaire nous étions déjà vaguement écoutés de loin, mais sans trop songer encore à quelque contact, occupés que nous étions; à un moment donc, je disais à ma cadette de 5 ans, qui se penchait constamment trop en arrière: "tu fais pas caca là! Faut pas t'asseoir, y'a rien derrière, tu vas tomber si tu t'assieds! Essaie de plonger en avant, tu veux aller vers le bas oui ou non?" (ps: la phrase est authentique!)
La belle (je ne veux pas la prénommer, les militaires en perm ce week end là, ça se retrace... Sont atroces les militaires, surtout entre eux!) était alors trop loin pour m'entendre, mais un rouge (un mono, expression locale. Cf: gros rouge qui tâche quand on les aime pas, pour la culture...) alors non loin de moi se met à hurler comme un sauvage à sa meute de loupiots de 8-10 ans au jugé: "Mais oui! Z'avez entendu ce qu'il a dit le monsieur? On fait pas caca là! Y'a rien pour s'asseoir derrière! Alors on va en bas et pour y aller on plonge! Allez!"
Evidemment, comme tout le monde présent, j'éclate de rire, et dans mon champ de vision je vois cette magnifique bonde, morte de rire elle aussi... Je dis donc à mes rejetonnes de me faire un beau virage et de me suivre de l'autre côté de la piste, devinez vers qui?
Peut-être avais senti ses rires diminuer à mon approche, quoi qu'il en soit, j'étais fait, grillé, catégoriser relou qui vient l'aborder. Si ce n'est pour la catégorisation relou, elle avait tout bon, j'aurais eu du mal à le nier. Je me suis donc dis, le temps d'approcher: Direct game! Pan! Allez!
Mais à la dernière seconde, sans doute en voyant de plus près le visage radieux de cette athlète fière comme un aigle et aussi sûre d'elle qu'un champion dans l'arène, j'avais l'impression d'affronter la reine des HB10 en personne! Et dans ces cas, j'ai un réflexe, assez récent mais bougrement efficace: R.S.D!
Bref, histoire de gagner quelques secondes de réflexion, je lui balance, alors qu'elle parait prête à me rejeter: "Juste un truc: ma connerie là, tu vas t'en souvenir? Je t'écoutais tout à l'heure, tu expliques bien, mais ta môme va rien retenir! Parce que tu ne la bombarde pas d'émotions!"
Après analyse, je constate que c'était là un merveilleux réflexe pour briser la glace!
Curiosité, changement d'attitude... Tout va bien! En plus on parle émotions!
Bref, je commence à la trouver plutôt sexy dans sa combi bien moulante, et je lui demande si elle est militaire. Réponse oui, elle me raconte un peu, mais ne me fournit aucune info intéressante au finale. Je récupère donc le frame version provoc au bout d'une minute: "Dis-moi, tu penses que c'est risqué pour moi de tenter de séduire une militaire qui pourrait m'étaler sur le dos en deux secondes?"
Elle redevient sérieuse, me toise lentement du regard, je prends un pied terrible et mon visage commence à afficher une joie qui pourrait presque paraître sadique tant ce désir de réponse digne de ce nom semble émaner de moi telle une aura aussi joyeuse que ténébreuse...
Son regard se fige alors dans le mien, je ne faiblis pas. Au contraire, j'attends avec impatience cette réponse cinglante et réfléchie pour laquelle elle prend un peu de temps... Pour quel résultat? Une seule chose est certaine, c'est que je m'en souviendrai!
Combien de secondes? Impossible à dire. J'étais un roc et un roc ne perçoit pas le temps. Mais il a perçu un subtil sourire se dessiner enfin sur son visage, dont émanèrent ces mots salvateurs: "Toi, je vais te coucher effectivement! Quand tu voudras, donne moi ton num!" (Précision: j'étais en T-shirt et elle en marcel. Elle mécanno dans l'armée, moi dans la bonne tradition du BTP, elle taillée comme une athlète, moi taillé comme un gladiateur, j'avoue que ça aide à sexualiser l'ambiance...)
S'ensuivent l'échange de nums puis une tentative adroite pour l'embrasser avant de m'esquiver, qu'elle rejeta, prétextant la présence des enfants. Je luis dis simplement que je voulais être certain qu'elle ne me raccroche pas au nez lorsque je la rappellerai. Elle sourit et me répond que je peux être certain qu'après ça, c'est elle qui me rappellera.
S'ensuit un départ en sourires partagés, puis quelques échanges de regards furtifs sur les pistes, mais plus un mot. Pour cette journée tout du moins.
Le dimanche soir, disons une trentaine d'heures plus tard, elle me rappelle: "Viens chez moi, les enfants sont repartis, je te fais à manger, bla bla..." bref.
Sans aucuns détails: on n'a pas mangé finalement, vu son accueil qui m'inspirait différemment...
Si, un détail: j'ai quand même eu droit à une LMR qui terminait en paradoxale apothéose une succession sans fin de baisers fougueux et de papouilles diverses voir fig.1 pour schémas explicatifs: "Je sais pas si je devrais..."
Alors là, je vous offre mon passe partout automatique et infaillible, fonctionnant avec les "j'ai un copain" (celle là je l'ai eu dans un lit en pleins préliminaires!!! Unique! Juste pas possible! allez désamorcer ça!) et autres "c'est pas bien et bla bla..."; je cite donc ouvrez grand les guillemets et vos oreilles:
" Allez, pour 5 minutes!"
Sur ces bonnes paroles pleines de sagesse... Mais passons le reste de la soirée si vous le voulez bien et revenons à ce qui amène enfin un intérêt à ce conte!
Ce soir, lundi donc, elle m'envoie un SMS: "si je fais le mur, t'es chez toi?"
Je réponds que si vraiment elle est assez barge pour faire ça, je suis prêt à l'enchaîner pour ne la libérer qu'au petit matin... Elle débarque.
Passons les quelques bisous et tout... Ma tignasse l'agaçait, elle le dit franco!
Je réponds, par pure vérité, que je pensais justement raccourcir tout çà sous peu.
Elle me dit: "Allez, sors ta tondeuse, je te le fais maintenant!"
Quelle ne fut pas mon erreur d'accepter...
Une coupe parfaite! 12mm, comme je l'avais demandé, rien à redire.
Mais sans que je m'y attende: j'entends subrepticement "tu sais, je te verrais bein avec la coupe militaire". Un bruit de tondeuse en action m'a soudain déchiré le coeur. Sans que je n'aie le temps de comprendre, je me retrouvais avec une crête punk 3mm au milieu d'une coupe 12mm, cherchez l'erreur.
J'ai à peine le temps de proférer une malédiction que les dieux eux même ignorent, que j'entendais "Comme ça non seulement on saura, mais en plus je sais que t'es rien qu'à moi!"
Plusieurs morales sont à tirer de cette histoire vraie:
n°1: Evitez les militaires, sont pas comme nous ces gens là!
n°2: Un amateur de chapeaux tel que moi ne cède pas à ce vil chantage, et essaiera d'assumer sa disgrâce demain au taf... Même si je sais indubitablement que je vais manger sévère, quoi que je dise.
n°3: Un gentleman intelligent tel que moi ne se fâche pas avec une telle femme, au caractère si rare, il lui tient tête sobrement: oui on va se voir encore puisqu’effectivement, là, elle m'accroche rien que pour elle, mais non je ne me raserai pas la tête, mais oui: tu peux te la mettre derrière l'oreille au moins le temps que ça repousse, si ce n'est pas le double!!!
n°4, pour finir sur une note positive: défigurer temporairement et sans douleur l'être de son coeur peut-il être envisageable en tant que technique efficace de séduction, puisque moi, cette timbrée monumentale, je la kiffe, même si je jure sur ce que j'ai de plus cher qu'elle va le payer, mais alors version carnage!!!!!
Mais commençons par cette brève rencontre, Samedi, il y a trois jours à peine, sur des pistes de skis pour débutants en toute première sortie ou étrangement brillaient deux "civils" dont les monos eux-mêmes disaient à leurs ouailles "Ecoutez ce qu'ils viennent de dire à leurs enfants", car effectivement deux montagnards purs souche nés sur des skis et qui ne se connaissaient pas encore enseignaient alors à leur progénitures respectives ce qu'ils avaient eux-même appris petits...
A un moment justement où moi et cette belle grande blonde aux cheveux courts et à la combi militaire nous étions déjà vaguement écoutés de loin, mais sans trop songer encore à quelque contact, occupés que nous étions; à un moment donc, je disais à ma cadette de 5 ans, qui se penchait constamment trop en arrière: "tu fais pas caca là! Faut pas t'asseoir, y'a rien derrière, tu vas tomber si tu t'assieds! Essaie de plonger en avant, tu veux aller vers le bas oui ou non?" (ps: la phrase est authentique!)
La belle (je ne veux pas la prénommer, les militaires en perm ce week end là, ça se retrace... Sont atroces les militaires, surtout entre eux!) était alors trop loin pour m'entendre, mais un rouge (un mono, expression locale. Cf: gros rouge qui tâche quand on les aime pas, pour la culture...) alors non loin de moi se met à hurler comme un sauvage à sa meute de loupiots de 8-10 ans au jugé: "Mais oui! Z'avez entendu ce qu'il a dit le monsieur? On fait pas caca là! Y'a rien pour s'asseoir derrière! Alors on va en bas et pour y aller on plonge! Allez!"
Evidemment, comme tout le monde présent, j'éclate de rire, et dans mon champ de vision je vois cette magnifique bonde, morte de rire elle aussi... Je dis donc à mes rejetonnes de me faire un beau virage et de me suivre de l'autre côté de la piste, devinez vers qui?
Peut-être avais senti ses rires diminuer à mon approche, quoi qu'il en soit, j'étais fait, grillé, catégoriser relou qui vient l'aborder. Si ce n'est pour la catégorisation relou, elle avait tout bon, j'aurais eu du mal à le nier. Je me suis donc dis, le temps d'approcher: Direct game! Pan! Allez!
Mais à la dernière seconde, sans doute en voyant de plus près le visage radieux de cette athlète fière comme un aigle et aussi sûre d'elle qu'un champion dans l'arène, j'avais l'impression d'affronter la reine des HB10 en personne! Et dans ces cas, j'ai un réflexe, assez récent mais bougrement efficace: R.S.D!
Bref, histoire de gagner quelques secondes de réflexion, je lui balance, alors qu'elle parait prête à me rejeter: "Juste un truc: ma connerie là, tu vas t'en souvenir? Je t'écoutais tout à l'heure, tu expliques bien, mais ta môme va rien retenir! Parce que tu ne la bombarde pas d'émotions!"
Après analyse, je constate que c'était là un merveilleux réflexe pour briser la glace!
Curiosité, changement d'attitude... Tout va bien! En plus on parle émotions!
Bref, je commence à la trouver plutôt sexy dans sa combi bien moulante, et je lui demande si elle est militaire. Réponse oui, elle me raconte un peu, mais ne me fournit aucune info intéressante au finale. Je récupère donc le frame version provoc au bout d'une minute: "Dis-moi, tu penses que c'est risqué pour moi de tenter de séduire une militaire qui pourrait m'étaler sur le dos en deux secondes?"
Elle redevient sérieuse, me toise lentement du regard, je prends un pied terrible et mon visage commence à afficher une joie qui pourrait presque paraître sadique tant ce désir de réponse digne de ce nom semble émaner de moi telle une aura aussi joyeuse que ténébreuse...
Son regard se fige alors dans le mien, je ne faiblis pas. Au contraire, j'attends avec impatience cette réponse cinglante et réfléchie pour laquelle elle prend un peu de temps... Pour quel résultat? Une seule chose est certaine, c'est que je m'en souviendrai!
Combien de secondes? Impossible à dire. J'étais un roc et un roc ne perçoit pas le temps. Mais il a perçu un subtil sourire se dessiner enfin sur son visage, dont émanèrent ces mots salvateurs: "Toi, je vais te coucher effectivement! Quand tu voudras, donne moi ton num!" (Précision: j'étais en T-shirt et elle en marcel. Elle mécanno dans l'armée, moi dans la bonne tradition du BTP, elle taillée comme une athlète, moi taillé comme un gladiateur, j'avoue que ça aide à sexualiser l'ambiance...)
S'ensuivent l'échange de nums puis une tentative adroite pour l'embrasser avant de m'esquiver, qu'elle rejeta, prétextant la présence des enfants. Je luis dis simplement que je voulais être certain qu'elle ne me raccroche pas au nez lorsque je la rappellerai. Elle sourit et me répond que je peux être certain qu'après ça, c'est elle qui me rappellera.
S'ensuit un départ en sourires partagés, puis quelques échanges de regards furtifs sur les pistes, mais plus un mot. Pour cette journée tout du moins.
Le dimanche soir, disons une trentaine d'heures plus tard, elle me rappelle: "Viens chez moi, les enfants sont repartis, je te fais à manger, bla bla..." bref.
Sans aucuns détails: on n'a pas mangé finalement, vu son accueil qui m'inspirait différemment...
Si, un détail: j'ai quand même eu droit à une LMR qui terminait en paradoxale apothéose une succession sans fin de baisers fougueux et de papouilles diverses voir fig.1 pour schémas explicatifs: "Je sais pas si je devrais..."
Alors là, je vous offre mon passe partout automatique et infaillible, fonctionnant avec les "j'ai un copain" (celle là je l'ai eu dans un lit en pleins préliminaires!!! Unique! Juste pas possible! allez désamorcer ça!) et autres "c'est pas bien et bla bla..."; je cite donc ouvrez grand les guillemets et vos oreilles:
" Allez, pour 5 minutes!"
Sur ces bonnes paroles pleines de sagesse... Mais passons le reste de la soirée si vous le voulez bien et revenons à ce qui amène enfin un intérêt à ce conte!
Ce soir, lundi donc, elle m'envoie un SMS: "si je fais le mur, t'es chez toi?"
Je réponds que si vraiment elle est assez barge pour faire ça, je suis prêt à l'enchaîner pour ne la libérer qu'au petit matin... Elle débarque.
Passons les quelques bisous et tout... Ma tignasse l'agaçait, elle le dit franco!
Je réponds, par pure vérité, que je pensais justement raccourcir tout çà sous peu.
Elle me dit: "Allez, sors ta tondeuse, je te le fais maintenant!"
Quelle ne fut pas mon erreur d'accepter...
Une coupe parfaite! 12mm, comme je l'avais demandé, rien à redire.
Mais sans que je m'y attende: j'entends subrepticement "tu sais, je te verrais bein avec la coupe militaire". Un bruit de tondeuse en action m'a soudain déchiré le coeur. Sans que je n'aie le temps de comprendre, je me retrouvais avec une crête punk 3mm au milieu d'une coupe 12mm, cherchez l'erreur.
J'ai à peine le temps de proférer une malédiction que les dieux eux même ignorent, que j'entendais "Comme ça non seulement on saura, mais en plus je sais que t'es rien qu'à moi!"
Plusieurs morales sont à tirer de cette histoire vraie:
n°1: Evitez les militaires, sont pas comme nous ces gens là!
n°2: Un amateur de chapeaux tel que moi ne cède pas à ce vil chantage, et essaiera d'assumer sa disgrâce demain au taf... Même si je sais indubitablement que je vais manger sévère, quoi que je dise.
n°3: Un gentleman intelligent tel que moi ne se fâche pas avec une telle femme, au caractère si rare, il lui tient tête sobrement: oui on va se voir encore puisqu’effectivement, là, elle m'accroche rien que pour elle, mais non je ne me raserai pas la tête, mais oui: tu peux te la mettre derrière l'oreille au moins le temps que ça repousse, si ce n'est pas le double!!!
n°4, pour finir sur une note positive: défigurer temporairement et sans douleur l'être de son coeur peut-il être envisageable en tant que technique efficace de séduction, puisque moi, cette timbrée monumentale, je la kiffe, même si je jure sur ce que j'ai de plus cher qu'elle va le payer, mais alors version carnage!!!!!