Disiz da Niggass.
Posté : 19.03.13
" J'ai jamais su comment se conjuguait l'amour
Et puis un jour j'ai pris le temps j'ai appris
Parfois le bonheur se trouve là juste devant toi
Ok c'est rare mais il se peut qu'il arrive
Et quand il est là faut le saisir, non non non non non
Ça, ça n'a pas de prix
Et quand il est là faut le saisir, non non non non non
Ça, ça n'a pas de prix "
Disiz
J'espère qu'un jour, en me regardant dans mon miroir, je pourrais me dire que ces paroles s'appliquent à ma vie.
Alors je décide d'ouvrir ce journal, car il paraît que c'est kro bien.
Non plus sérieusement, je l'ouvre car je pense qu'écrire mes états d'âmes, mes pensées, conneries, aventures, me permettra de prendre du recul, voir le chemin parcouru dans la quête de mes objectifs.
Et je me dis que ça pourrait être drôle, de revenir d'ici quelques mois, de lire ce que j'ai posté, de me rendre compte de ce que j'ai écrit. Bah ouais, faire une rétrospective c'est cool.
Bon par ou commencer ?
Je pense que faire un bilan de ma vie, ça serait pluôt pas mal pour débuter et puis je parlerai de.... MEUFS.
Ma sexualité et ma vie amoureuse.
Putain, il va parler de choses intéressantes, on veut du sexe, de la débauche, de l'alcool, du sexe, de la débauche, de l'alcool, de la débauche ! Est-ce qu'on a dit qu'on voulait de la débauche ?
Désolé de vous décevoir, mais ça sera pas pour aujourd'hui. Je n'ai eu qu'une seule copine dans ma petite vie, E. , je l'ai même pas Fclose, ( Bah, ouais, j'utilise les termes de FTS, je suis un vrai, si si ) pourtant j'aurai largement pu mais je l'ai quitté car je me sentais plus bien avec elle et que la relation était devenue sordide. E. est une fille folle, mais dans le bon sens, un peu je m'en foutiste sur les bords, elle a un sens de l'humour, elle est brune, fine, très très charmante pas spécialement canon mais dégage un charme fou, elle est simple, elle aime la vie, les petits plaisirs de la vie de tous les jours. En gros, c'est une fille cool. La manière dont je l'ai rencontrée, me fera toujours sourire.
A l'époque, j'avais 14 ans et elle aussi.
Pour commencer, elle m'avait ajouté par accident sur Facebook, comme quoi le hasard fait bien les choses. La première fois que je lui ai parlée, j'avais envoyé à une dizaine d'amis facebook, un enregistrement où je simulais le coït avec un pote. C'était la seule fille, qui l'avait bien pris et qui riait même.
Après ça, on s'est souvent parlés sur Facebook, on est partis sur des sales délires, des discussions mais surtout des délires, très sexués. Ca s'est déroulé sur quelques mois, avant que je la rencontre en chair et en sang. Je me souviens même que je lui avais dit que le jour ou je la verrai, je la prendrai par la hanche. Je l'ai fait, après avoir hésité pendant 1 heure, et je tremblais comme une grosse merde, mais elle avait l'air d'apprécier, car elle arrêtait pas de glousser. Ca a duré que 2-3 minutes, mais c'était les minutes les longues et merveilleuses que j'avais vécues, avant de me faire pomper dans le noir par E. mais ça on en parlera une autre fois.
Arrivé à la fin de l'année scolaire, je décide de déclarer ma flamme, et je lui ai demandé comme tout bon AFC qui se respecte " Veux-tu sortir avec moi ? " A l'époque, j'étais con, mais je me disais que si elle avait kiffé le contact physique, qu'elle riait à la merde que je sortais, qu'elle rougissait quand je venais lui parler, c'est qu'il y avait un truc ou que ma tronche le revenait pas. J'optais pour la première solution et j'avais bon mais je n'aurai jamais dû lui demander. Elle m'a sorti cette phrase qui m'a plombé mon début d'été : " Bah, le truc c'est qu'on se connaît pas trop, tu vois, donc je préfère attendre et mieux se connaître ". Pour moi, c'était juste un non camouflé, donc soit je lui courais derrière en espérant qu'elle craque soit je coupais les ponts, pour qu'elle revienne dans mes bras. La deuxième solution me paraissait la moins fatiguante mais la plus risquée aussi, mais c'était le meilleur choix à faire.
Quelques semaines plus tard, j'étais en couple, elle m'avait appelé et m'avait avoué qu'elle avait des sentiments pour moi, que ça lui manquait nos conversations, nos délires et toussa toussa quoi. Comme un grand, je lui ai dit qu'on devrait en parler en face à face et je fixais ma première date. Pendant l'appel, je suis resté super calme et presque indifférent. Mais à la seconde où j'ai raccroché, j'ai crié, sauté, dansé dans toute ma maison comme un fou. J'avais atteint mon but, enfin, j'étais un petit garçon comblé, ma réputation sur le jeu Shin Megami Tensei s'aggrandissait de jour en jour ( tout le monde s'en fout mais ça reste mon journal, donc fuck) et j'avais enfin une copine.
Le jour de la date était enfin arrivé, c'est probablement le seul rendez-vous auquel je suis jamais arrivé à l'heure, je suis pas ponctuel du tout, le seul gars capable de partir 30 min à l'avance et d'arriver quand même avec un quart d'heure en retard. Ouais, ça fait pas parti de mes super-pouvoirs nuls qui servent à rien, jaloux hein ?. J'avais 10 minutes d'avance, j'étais anxieux, à attendre, qu'elle arrive enfin, je regardais mon gsm sans arrêt, quand je l'ai vu arrivé. J'étais aux anges, elle m'avait pas posé de lapin. Elle s'approche, tout doucement, toute souriante, toute mimi. Merde, qu'est-ce que je dois faire ? L'embrasser ? Lui faire la bise ? MERDE, MERDE, MERDE, MERDE, JAVAIS PAS PENSE A CA. J'opte pour le baiser.
Elle s'approche, au moment, je me dis que je vais l'embrasser, elle tourne la tête et me fait la bise. Dans ma tête résonnait un GAME OVER. Mais je me rappellais des mots qu'elle m'avait laché au téléphone, ils pouvaient être que vrais. Certes, ça me frustait, certes ça m'énervait, mais j'étais là avec une fille mignonne, avec qui je partageais une certaine connexion. Donc, j'allais pas me laisser abattre pour si peu. Alors, on va au macdo, on prend à bouffer, on se trouve une place, je me mets prêt d'elle. On a repart dans nos pseudos tripes d'attardés prépubaires. On rigole, énormément, je trouve des excuses de merde, pour pouvoir la toucher, mais je la touche, elle aime bien, ja la taquine, elle me fait des tapes sur l'épaule, on continue à se marrer, bref le courant passe super bien mais un truc me chiffone. On s'est toujours pas embrassés et ça me fait bien chier car j'attend que ça mais j'ai pas les couilles pour le faire.
La date arrive à sa fin, je la raccompagne, elle habite à 200 m du macdo, même pas. Je commence à paniquer, je cherche une excuse de merde pour l'embrasser, mais je trouve pas, au lieu de bêtement l'embrasser. On arrive devant chez elle, on discute quelques minutes, je le vois dans ces yeux, mais je n'ose pas tout bêtement, je n'ose pas. Juste avant de me dire au revoir, elle me fait un gros calin, elle me lance un regard qui me transperce l'âme, elle a les yeux qui crient " Embrasse-moi gros con ".
Alors, je me suis lancé, je l'ai embrassé, à ce moment-là, le temps s'est suspendu, c'est quasi indescriptible, c'est juste magique en fait, c'est tout. Je l'embrasse en mode " Ouais, je suis un beaugosse, j'ai l'habitude et tout t'as vu " alors que je tremble de partout, je suis tout émoustillé, toute cette émotion, c'était de trop pour mon petit corps d'adolescent. On finit par se dire au revoir et elle me dit qu'elle a passé une des plus belles journées de sa vie. Moi aussi. Je rentre chez moi tellement fièr et heureux.
Durant les 4 premiers mois, tout se passe super bien, on a une relation super cool pas prise de tête, je suis vraiment heureux. Pourtant, je sens qu'un truc va pas, la relation est cool, mais je la sens de plus en plus distante. Merde ? Pourquoi ? On est très bien ensemble, enfin je le pense. Pourtant... il y a un truc qui cloche, mais c'est pas les cloches de Noël. Un jour, elle m'annonce que notre relation s'arrête. Pardon ? Elle me sort une excuse bidon comme quoi, elle se sent pas bien, elle a besoin de faire une pause, elle sait plus où elle en est etc etc... Je tombe de haut, réellement, ça fait mal, j'étais pas encore amoureux d'elle, mais ça fait très mal. Je comprends pas, pourtant j'ai pas été lourd, ni chiant, ni quoi que ce soit mais elle me quitte.
J'apprends quelque temps plus tard, que j'ai un rival amoureux. Mais bon, pour moi, elle m'a quitté, je dois passer à autre chose, me lamenter ne servira à rien et j'ai pas envie de courir derrière elle pour la récupérer. RETOURNEMENT DE SITUATIOOOOOOOON. Elle revient vers moi, une semaine plus tard, en me disant " Je regrette de t'avoir quitté, j'ai fait l'erreur de ma vie, on va tout recommencer avec des bisous bébé " ( la dernière est de moi, mais ça traduit parfaitement ce qu'elle ressentait ). Bon, comme un con, je suis retourné avec mais mais mais.... Non, je n'ai pas d'excuses, mais je l'aimais bien donc fuck.
Les 5 mois suivants ont été aussi cools que les 4 premiers, mais c'était toujours très mignon, à coup de bisous simplets, normal, c'était notre première relation à tous les deux, on allait pas se chevaucher sauvagement sur sa table à manger, même si j'aurai adoré le faire. On arrive à 9 mois de relation, tout gentiment ou gentillement, c'est comme vous voulez.
Notre relation de couple va passer un cape, je sais pas comment, pourquoi mais elle va le passer. E. va vouloir une relation " plus sérieuse ". Je savais pas ce que c'était à l'époque mais j'étais pas contre, je sais pas toujours pas ce que c'est aujourd'hui mais je n'abandonne pas, un jour je saurai ! Mais la relation ne devient pas seulement plus sérieuse, elle devient plus torride. On se roule des pelles pour la première fois, nos caresses et nos bisous deviennent plus insistants. Bref, je découvre ma sexualité. Chez moi, chez elle, au cinéma, dans un parc, j'apprendrais tout avec elle ( on a failli se faire gauler plus d'une fois, stressant mais très excitant ). Ca devient cool, très cool même, mais évidemment, les problèmes ne sont pas loin.
E. devient jalouse de ma meilleure amie, elle devient jalouse tout court, elle a peur que je la quitte à cause de son vaccin du col de l'utérus, ça lui arrive même de pleurer à cause de ça. Elle veut passer BEAUCOUP plus de temps avec moi, ça me dérange pas de passer du temps avec elle en plus, mais je veux quand même garder une certaine liberté, un certain lifestyle. ( Haha, ouais chips, coca, grasse mat, jeux vidéos, danse dans ma chambre, j'appelle ça lifestyle ).
La relation commence à devenir chiante, lourde et pesante ou peut-être que je veux pas m'avouer qu'elle m'intéresse plus, qui sait. E. veut me voir quasiment tout le temps et vu que j'arrive pas à lui dire non, je la vois souvent à contre-coeur, j'aime les moments passés avec elle, mais ça me fait chier de devoir TOUT le temps la voir, lui parler, j'ai besoin de mon espace vital.
Alors, évidemment, en ado extrêmement doué, intelligent et mature que je suis, je commence à inviter des excuses bidons pour pas la voir. Parce que ouais, parfois j'ai juste envie de jouer à un bon Nostale le samedi soir en me levant à 14h sans qu'on me fasse chier. Alors j'invente de plus en plus d'excuses, de plus en plus bidons et sordides. Je lui promets que je lui mentirais plus, que je lui poserais plus de lapins, mais je mens en lui disant ça. Et je recommence de belle lurette, tout ça parce que j'assume pas et que j'ai peur de la blesser. Au final, après 1 an et 8 mois de relation, je finis par la quitter, pitoyablement, ne pouvant plus supporter cette relation de merde, n'ayant plus la force de lui mentir et d'inventer de nouvelles excuses de merde.
Je deviens donc célibataire, je me dis que je vais profiter de ma liberté, sortir de nouveau, jouer sur des meuporgs jusqu'à pas d'heures, bref, retrouver ma vie d'ado débridé avec pleins d'excès. Et surtout, pouvoir sortir avec d'autres filles. Mais la vie n'en décidera pas ainsi, j'aurai tout ce que je voudrais sauf les filles. Parce que oui, jusqu'à aujourd'hui, c'est la vie qui décidait de mon sort, mais à partir de ce jour, c'est moi qui décidera de ma vie.
Fuck.
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui ! La prochaine fois, j'essayerai de parler brièvement de mes amis, la place de la danse ma vie, des filles avec qui j'ai merdé et pleins d'autres choses de ma vie.
Après avoir fait le point sur ma vie, je parlerai de L., ma target du moment, le genre de filles qui renvoie une image de sage fille, mais qui est loin de l'être.
That was Da Niggas.
Et puis un jour j'ai pris le temps j'ai appris
Parfois le bonheur se trouve là juste devant toi
Ok c'est rare mais il se peut qu'il arrive
Et quand il est là faut le saisir, non non non non non
Ça, ça n'a pas de prix
Et quand il est là faut le saisir, non non non non non
Ça, ça n'a pas de prix "
Disiz
J'espère qu'un jour, en me regardant dans mon miroir, je pourrais me dire que ces paroles s'appliquent à ma vie.
Alors je décide d'ouvrir ce journal, car il paraît que c'est kro bien.
Non plus sérieusement, je l'ouvre car je pense qu'écrire mes états d'âmes, mes pensées, conneries, aventures, me permettra de prendre du recul, voir le chemin parcouru dans la quête de mes objectifs.
Et je me dis que ça pourrait être drôle, de revenir d'ici quelques mois, de lire ce que j'ai posté, de me rendre compte de ce que j'ai écrit. Bah ouais, faire une rétrospective c'est cool.
Bon par ou commencer ?
Je pense que faire un bilan de ma vie, ça serait pluôt pas mal pour débuter et puis je parlerai de.... MEUFS.
Ma sexualité et ma vie amoureuse.
Putain, il va parler de choses intéressantes, on veut du sexe, de la débauche, de l'alcool, du sexe, de la débauche, de l'alcool, de la débauche ! Est-ce qu'on a dit qu'on voulait de la débauche ?
Désolé de vous décevoir, mais ça sera pas pour aujourd'hui. Je n'ai eu qu'une seule copine dans ma petite vie, E. , je l'ai même pas Fclose, ( Bah, ouais, j'utilise les termes de FTS, je suis un vrai, si si ) pourtant j'aurai largement pu mais je l'ai quitté car je me sentais plus bien avec elle et que la relation était devenue sordide. E. est une fille folle, mais dans le bon sens, un peu je m'en foutiste sur les bords, elle a un sens de l'humour, elle est brune, fine, très très charmante pas spécialement canon mais dégage un charme fou, elle est simple, elle aime la vie, les petits plaisirs de la vie de tous les jours. En gros, c'est une fille cool. La manière dont je l'ai rencontrée, me fera toujours sourire.
A l'époque, j'avais 14 ans et elle aussi.
Pour commencer, elle m'avait ajouté par accident sur Facebook, comme quoi le hasard fait bien les choses. La première fois que je lui ai parlée, j'avais envoyé à une dizaine d'amis facebook, un enregistrement où je simulais le coït avec un pote. C'était la seule fille, qui l'avait bien pris et qui riait même.
Après ça, on s'est souvent parlés sur Facebook, on est partis sur des sales délires, des discussions mais surtout des délires, très sexués. Ca s'est déroulé sur quelques mois, avant que je la rencontre en chair et en sang. Je me souviens même que je lui avais dit que le jour ou je la verrai, je la prendrai par la hanche. Je l'ai fait, après avoir hésité pendant 1 heure, et je tremblais comme une grosse merde, mais elle avait l'air d'apprécier, car elle arrêtait pas de glousser. Ca a duré que 2-3 minutes, mais c'était les minutes les longues et merveilleuses que j'avais vécues, avant de me faire pomper dans le noir par E. mais ça on en parlera une autre fois.
Arrivé à la fin de l'année scolaire, je décide de déclarer ma flamme, et je lui ai demandé comme tout bon AFC qui se respecte " Veux-tu sortir avec moi ? " A l'époque, j'étais con, mais je me disais que si elle avait kiffé le contact physique, qu'elle riait à la merde que je sortais, qu'elle rougissait quand je venais lui parler, c'est qu'il y avait un truc ou que ma tronche le revenait pas. J'optais pour la première solution et j'avais bon mais je n'aurai jamais dû lui demander. Elle m'a sorti cette phrase qui m'a plombé mon début d'été : " Bah, le truc c'est qu'on se connaît pas trop, tu vois, donc je préfère attendre et mieux se connaître ". Pour moi, c'était juste un non camouflé, donc soit je lui courais derrière en espérant qu'elle craque soit je coupais les ponts, pour qu'elle revienne dans mes bras. La deuxième solution me paraissait la moins fatiguante mais la plus risquée aussi, mais c'était le meilleur choix à faire.
Quelques semaines plus tard, j'étais en couple, elle m'avait appelé et m'avait avoué qu'elle avait des sentiments pour moi, que ça lui manquait nos conversations, nos délires et toussa toussa quoi. Comme un grand, je lui ai dit qu'on devrait en parler en face à face et je fixais ma première date. Pendant l'appel, je suis resté super calme et presque indifférent. Mais à la seconde où j'ai raccroché, j'ai crié, sauté, dansé dans toute ma maison comme un fou. J'avais atteint mon but, enfin, j'étais un petit garçon comblé, ma réputation sur le jeu Shin Megami Tensei s'aggrandissait de jour en jour ( tout le monde s'en fout mais ça reste mon journal, donc fuck) et j'avais enfin une copine.
Le jour de la date était enfin arrivé, c'est probablement le seul rendez-vous auquel je suis jamais arrivé à l'heure, je suis pas ponctuel du tout, le seul gars capable de partir 30 min à l'avance et d'arriver quand même avec un quart d'heure en retard. Ouais, ça fait pas parti de mes super-pouvoirs nuls qui servent à rien, jaloux hein ?. J'avais 10 minutes d'avance, j'étais anxieux, à attendre, qu'elle arrive enfin, je regardais mon gsm sans arrêt, quand je l'ai vu arrivé. J'étais aux anges, elle m'avait pas posé de lapin. Elle s'approche, tout doucement, toute souriante, toute mimi. Merde, qu'est-ce que je dois faire ? L'embrasser ? Lui faire la bise ? MERDE, MERDE, MERDE, MERDE, JAVAIS PAS PENSE A CA. J'opte pour le baiser.
Elle s'approche, au moment, je me dis que je vais l'embrasser, elle tourne la tête et me fait la bise. Dans ma tête résonnait un GAME OVER. Mais je me rappellais des mots qu'elle m'avait laché au téléphone, ils pouvaient être que vrais. Certes, ça me frustait, certes ça m'énervait, mais j'étais là avec une fille mignonne, avec qui je partageais une certaine connexion. Donc, j'allais pas me laisser abattre pour si peu. Alors, on va au macdo, on prend à bouffer, on se trouve une place, je me mets prêt d'elle. On a repart dans nos pseudos tripes d'attardés prépubaires. On rigole, énormément, je trouve des excuses de merde, pour pouvoir la toucher, mais je la touche, elle aime bien, ja la taquine, elle me fait des tapes sur l'épaule, on continue à se marrer, bref le courant passe super bien mais un truc me chiffone. On s'est toujours pas embrassés et ça me fait bien chier car j'attend que ça mais j'ai pas les couilles pour le faire.
La date arrive à sa fin, je la raccompagne, elle habite à 200 m du macdo, même pas. Je commence à paniquer, je cherche une excuse de merde pour l'embrasser, mais je trouve pas, au lieu de bêtement l'embrasser. On arrive devant chez elle, on discute quelques minutes, je le vois dans ces yeux, mais je n'ose pas tout bêtement, je n'ose pas. Juste avant de me dire au revoir, elle me fait un gros calin, elle me lance un regard qui me transperce l'âme, elle a les yeux qui crient " Embrasse-moi gros con ".
Alors, je me suis lancé, je l'ai embrassé, à ce moment-là, le temps s'est suspendu, c'est quasi indescriptible, c'est juste magique en fait, c'est tout. Je l'embrasse en mode " Ouais, je suis un beaugosse, j'ai l'habitude et tout t'as vu " alors que je tremble de partout, je suis tout émoustillé, toute cette émotion, c'était de trop pour mon petit corps d'adolescent. On finit par se dire au revoir et elle me dit qu'elle a passé une des plus belles journées de sa vie. Moi aussi. Je rentre chez moi tellement fièr et heureux.
Durant les 4 premiers mois, tout se passe super bien, on a une relation super cool pas prise de tête, je suis vraiment heureux. Pourtant, je sens qu'un truc va pas, la relation est cool, mais je la sens de plus en plus distante. Merde ? Pourquoi ? On est très bien ensemble, enfin je le pense. Pourtant... il y a un truc qui cloche, mais c'est pas les cloches de Noël. Un jour, elle m'annonce que notre relation s'arrête. Pardon ? Elle me sort une excuse bidon comme quoi, elle se sent pas bien, elle a besoin de faire une pause, elle sait plus où elle en est etc etc... Je tombe de haut, réellement, ça fait mal, j'étais pas encore amoureux d'elle, mais ça fait très mal. Je comprends pas, pourtant j'ai pas été lourd, ni chiant, ni quoi que ce soit mais elle me quitte.
J'apprends quelque temps plus tard, que j'ai un rival amoureux. Mais bon, pour moi, elle m'a quitté, je dois passer à autre chose, me lamenter ne servira à rien et j'ai pas envie de courir derrière elle pour la récupérer. RETOURNEMENT DE SITUATIOOOOOOOON. Elle revient vers moi, une semaine plus tard, en me disant " Je regrette de t'avoir quitté, j'ai fait l'erreur de ma vie, on va tout recommencer avec des bisous bébé " ( la dernière est de moi, mais ça traduit parfaitement ce qu'elle ressentait ). Bon, comme un con, je suis retourné avec mais mais mais.... Non, je n'ai pas d'excuses, mais je l'aimais bien donc fuck.
Les 5 mois suivants ont été aussi cools que les 4 premiers, mais c'était toujours très mignon, à coup de bisous simplets, normal, c'était notre première relation à tous les deux, on allait pas se chevaucher sauvagement sur sa table à manger, même si j'aurai adoré le faire. On arrive à 9 mois de relation, tout gentiment ou gentillement, c'est comme vous voulez.
Notre relation de couple va passer un cape, je sais pas comment, pourquoi mais elle va le passer. E. va vouloir une relation " plus sérieuse ". Je savais pas ce que c'était à l'époque mais j'étais pas contre, je sais pas toujours pas ce que c'est aujourd'hui mais je n'abandonne pas, un jour je saurai ! Mais la relation ne devient pas seulement plus sérieuse, elle devient plus torride. On se roule des pelles pour la première fois, nos caresses et nos bisous deviennent plus insistants. Bref, je découvre ma sexualité. Chez moi, chez elle, au cinéma, dans un parc, j'apprendrais tout avec elle ( on a failli se faire gauler plus d'une fois, stressant mais très excitant ). Ca devient cool, très cool même, mais évidemment, les problèmes ne sont pas loin.
E. devient jalouse de ma meilleure amie, elle devient jalouse tout court, elle a peur que je la quitte à cause de son vaccin du col de l'utérus, ça lui arrive même de pleurer à cause de ça. Elle veut passer BEAUCOUP plus de temps avec moi, ça me dérange pas de passer du temps avec elle en plus, mais je veux quand même garder une certaine liberté, un certain lifestyle. ( Haha, ouais chips, coca, grasse mat, jeux vidéos, danse dans ma chambre, j'appelle ça lifestyle ).
La relation commence à devenir chiante, lourde et pesante ou peut-être que je veux pas m'avouer qu'elle m'intéresse plus, qui sait. E. veut me voir quasiment tout le temps et vu que j'arrive pas à lui dire non, je la vois souvent à contre-coeur, j'aime les moments passés avec elle, mais ça me fait chier de devoir TOUT le temps la voir, lui parler, j'ai besoin de mon espace vital.
Alors, évidemment, en ado extrêmement doué, intelligent et mature que je suis, je commence à inviter des excuses bidons pour pas la voir. Parce que ouais, parfois j'ai juste envie de jouer à un bon Nostale le samedi soir en me levant à 14h sans qu'on me fasse chier. Alors j'invente de plus en plus d'excuses, de plus en plus bidons et sordides. Je lui promets que je lui mentirais plus, que je lui poserais plus de lapins, mais je mens en lui disant ça. Et je recommence de belle lurette, tout ça parce que j'assume pas et que j'ai peur de la blesser. Au final, après 1 an et 8 mois de relation, je finis par la quitter, pitoyablement, ne pouvant plus supporter cette relation de merde, n'ayant plus la force de lui mentir et d'inventer de nouvelles excuses de merde.
Je deviens donc célibataire, je me dis que je vais profiter de ma liberté, sortir de nouveau, jouer sur des meuporgs jusqu'à pas d'heures, bref, retrouver ma vie d'ado débridé avec pleins d'excès. Et surtout, pouvoir sortir avec d'autres filles. Mais la vie n'en décidera pas ainsi, j'aurai tout ce que je voudrais sauf les filles. Parce que oui, jusqu'à aujourd'hui, c'est la vie qui décidait de mon sort, mais à partir de ce jour, c'est moi qui décidera de ma vie.
Fuck.
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui ! La prochaine fois, j'essayerai de parler brièvement de mes amis, la place de la danse ma vie, des filles avec qui j'ai merdé et pleins d'autres choses de ma vie.
Après avoir fait le point sur ma vie, je parlerai de L., ma target du moment, le genre de filles qui renvoie une image de sage fille, mais qui est loin de l'être.
That was Da Niggas.