Je suis de toute évidence LSE. Ca se soigne, n’est-ce pas?
Posté : 19.03.13
Salut,
Je suis assez récente sur ce forum, et j’apprends pas à pas à gérer avec les codes employés ici.
En tombant sur le terme de LSE, j’ai compris que j’en étais une ! : « Souvent, les filles LSE (timides ou manque de confiance), sont aussi des « filles à problèmes » dans le sens où leur manque de confiance les pousse à adopter un comportement émotionnel / sentimental instable qui met les nerfs de ceux qui souhaitent s’investir avec elles à rude épreuve. »
Pour être plus exacte, c’est quelque chose que je « sais » depuis pas mal de temps et que j’apprends dernièrement à tenter de comprendre pour mieux le surpasser.
Un exemple (long et pas sur un point précis, mais du général/répétitif) qui vous permettra de comprendre : si quelqu’un vient me draguer, je pense qu’il c’est trompé de personne (trop ivre pour y voir claire,…)… je vais donc automatiquement lui faire remarquer qu’il y a beaucoup mieux que moi aux alentours, surtout pour un coup d’un soir (je reste lucide, ou du moins je le crois quand on m’approche… pourquoi serait-ce pour autre chose que pour un plan cul ?)
S’il reste auprès de moi et que, feeling aidant, on en finit par passer la nuit ensemble, systématiquement, si c’était un parfait inconnu, je me dis qu’il sera déçu le lendemain matin en voyant ce qu’il a ramené auprès de lui (façon Tryo « quand tu vois double, tu ramènes de la bombe nucléaire »)
Le pire dans tout ça, pour moi, c’est que ces gars là sentent bien que j’ai ce problème (d’ailleurs je ne m’en cache pas vraiment, puisque j’ai bien tendance à le leur dire… peut-être même que j’en joue parfois), alors pour m’amadouer ils lancent des phrases du style : « c’est toi et pas une autre » « tu es magnifique » « j’aimerai qu’on se voit après ».
Bref on m’embrouille la cervelle et je me mets enfin, finalement, à penser : « hey peut-être que c’est pour un peu plus que juste pour une nuit »… Et BAM : non ce n’était que pour une nuit… Alors mon cerveau m’embrouille et me fait tourner en rond. Je m’en veux d’y avoir finalement cru, car c’est toujours la même rengaine, alors que de base un vrai plan cul, quand c’est dit, c’est dit ! Je n’ai pas de soucis avec ça et je ne cherche pas plus (si si c’est vrai j’en ai déjà eu où je m’en foutais royal car c’était dit, clair, net et précis, rien de plus à attendre, pile ce dont j’ai besoin !)…
Bon je ne vais pas non plus allez me défouler sur le mec, donc sur ce point je ne le mettrais pas à « rude épreuve »… en même temps c’est normal vu qu’on a plus de contact et que je ne vais pas m’abaisser à aller le revoir (je me montrerai encore plus « vulnérable » et là il saura encore plus que je peux être une fille à problème…!)
Si le mec est véritablement plus intéressé… Là ça se complique. J’ai besoin de beaucoup de marque d’attention (pas des cadeaux qui coûtent cher ou autre) mais de mots, de gestes, d’attitudes qui me rassurent, et ça constamment. Bref j’use le pauvre mec. Et malgré que je m’en rende compte et que je tente de m’en empêcher, ça me ronge…
C’est comme ça qu’un de mes ex en est arrivé à me dire que j’étais drama-queen ! Lui il faut dire que je lui en ai vraiment fais baver… Je lui reprochais tout et rien, réagissais toujours de manière assez virulente.
Avec du recul je pense aussi que si cela a été aussi violent avec lui c’est parce qu’il ne m’aimait pas (oui, là je le savais vraiment : « en la traitant comme elle se voit elle, à savoir comme de la merde, en étant distant, en lui donnant le moins de tendresse possible et de temps en temps lui lâcher un calin, auquel elle s'accrochera les jours où il sera violent/salaud/méprisant. "S'il est méchant avec moi c'est de ma faute" se dit la LSE, acceptant l'inacceptable » - Dior/ les filles à problèmes) et j’avais besoin de me faire remarquer à ses yeux, de me montrer, d’exister, de me faire comprendre, sans forcément chercher à le comprendre… (tout cela je ne le comprends bien sûr qu’après coup!)
Il est vraie que la base d’un couple (ou l’une d’elle) est la confiance (pour moi). Cependant on aura beau me répéter « oui c’est toi que je veux » je refuserai toujours plus ou moins d’y croire.
Pourquoi ?
Parce que je ne conçois pas que je puisse VRAIMENT plaire à quelqu’un.
Pourquoi ?
Parce que je ne m’aime pas…
Ce cheminement je l’ai acquis depuis peu (une personne de mon entourage m’aide beaucoup à ce sujet, à mieux me comprendre et tout et tout…) et je ne suis pas encore prête !
Pour vous dire, l’un des exercices que je me suis fixée consistent à ce que je me cite/me note 5 qualités… Réaliser que j’en étais incapable pour le moment, m’a mise au bord des larmes !
Voilà je pense vous avoir montrée que je suis bien une LSE, mais que j’essaye de « m’en sortir »…
Mon passé est ce qu’il est et je ne peux pas le changer (même si y repenser peut parfois complètement me pourrir, mais bon…)( <-oui je me retrouve aussi de nouveau dans les écrits de Dior : « Les filles qui ne s'aiment pas sont attirées par les gars qui ne les aiment pas et s'en prennent à tous ceux qui les aiment, à leur plus grand regret, ce qui a pour conséquence de s'aimer encore moins. »)
Ma question à travers tout ceci (je m’excuse pour ce long texte), pensez-vous qu’il est possible de ne plus être LSE ?
Car là j’avoue ne plus en voir le bout, et surtout je pense que, si jamais il est possible/si jamais j’arrive à m’en sortir, ne serait-ce pas un combat perpétuel à mener contre moi-même, un peu comme un alcoolique…
Car après tout se manque de confiance en moi ne serait-il pas mon addiction ?
Je suis assez récente sur ce forum, et j’apprends pas à pas à gérer avec les codes employés ici.
En tombant sur le terme de LSE, j’ai compris que j’en étais une ! : « Souvent, les filles LSE (timides ou manque de confiance), sont aussi des « filles à problèmes » dans le sens où leur manque de confiance les pousse à adopter un comportement émotionnel / sentimental instable qui met les nerfs de ceux qui souhaitent s’investir avec elles à rude épreuve. »
Pour être plus exacte, c’est quelque chose que je « sais » depuis pas mal de temps et que j’apprends dernièrement à tenter de comprendre pour mieux le surpasser.
Un exemple (long et pas sur un point précis, mais du général/répétitif) qui vous permettra de comprendre : si quelqu’un vient me draguer, je pense qu’il c’est trompé de personne (trop ivre pour y voir claire,…)… je vais donc automatiquement lui faire remarquer qu’il y a beaucoup mieux que moi aux alentours, surtout pour un coup d’un soir (je reste lucide, ou du moins je le crois quand on m’approche… pourquoi serait-ce pour autre chose que pour un plan cul ?)
S’il reste auprès de moi et que, feeling aidant, on en finit par passer la nuit ensemble, systématiquement, si c’était un parfait inconnu, je me dis qu’il sera déçu le lendemain matin en voyant ce qu’il a ramené auprès de lui (façon Tryo « quand tu vois double, tu ramènes de la bombe nucléaire »)
Le pire dans tout ça, pour moi, c’est que ces gars là sentent bien que j’ai ce problème (d’ailleurs je ne m’en cache pas vraiment, puisque j’ai bien tendance à le leur dire… peut-être même que j’en joue parfois), alors pour m’amadouer ils lancent des phrases du style : « c’est toi et pas une autre » « tu es magnifique » « j’aimerai qu’on se voit après ».
Bref on m’embrouille la cervelle et je me mets enfin, finalement, à penser : « hey peut-être que c’est pour un peu plus que juste pour une nuit »… Et BAM : non ce n’était que pour une nuit… Alors mon cerveau m’embrouille et me fait tourner en rond. Je m’en veux d’y avoir finalement cru, car c’est toujours la même rengaine, alors que de base un vrai plan cul, quand c’est dit, c’est dit ! Je n’ai pas de soucis avec ça et je ne cherche pas plus (si si c’est vrai j’en ai déjà eu où je m’en foutais royal car c’était dit, clair, net et précis, rien de plus à attendre, pile ce dont j’ai besoin !)…
Bon je ne vais pas non plus allez me défouler sur le mec, donc sur ce point je ne le mettrais pas à « rude épreuve »… en même temps c’est normal vu qu’on a plus de contact et que je ne vais pas m’abaisser à aller le revoir (je me montrerai encore plus « vulnérable » et là il saura encore plus que je peux être une fille à problème…!)
Si le mec est véritablement plus intéressé… Là ça se complique. J’ai besoin de beaucoup de marque d’attention (pas des cadeaux qui coûtent cher ou autre) mais de mots, de gestes, d’attitudes qui me rassurent, et ça constamment. Bref j’use le pauvre mec. Et malgré que je m’en rende compte et que je tente de m’en empêcher, ça me ronge…
C’est comme ça qu’un de mes ex en est arrivé à me dire que j’étais drama-queen ! Lui il faut dire que je lui en ai vraiment fais baver… Je lui reprochais tout et rien, réagissais toujours de manière assez virulente.
Avec du recul je pense aussi que si cela a été aussi violent avec lui c’est parce qu’il ne m’aimait pas (oui, là je le savais vraiment : « en la traitant comme elle se voit elle, à savoir comme de la merde, en étant distant, en lui donnant le moins de tendresse possible et de temps en temps lui lâcher un calin, auquel elle s'accrochera les jours où il sera violent/salaud/méprisant. "S'il est méchant avec moi c'est de ma faute" se dit la LSE, acceptant l'inacceptable » - Dior/ les filles à problèmes) et j’avais besoin de me faire remarquer à ses yeux, de me montrer, d’exister, de me faire comprendre, sans forcément chercher à le comprendre… (tout cela je ne le comprends bien sûr qu’après coup!)
Il est vraie que la base d’un couple (ou l’une d’elle) est la confiance (pour moi). Cependant on aura beau me répéter « oui c’est toi que je veux » je refuserai toujours plus ou moins d’y croire.
Pourquoi ?
Parce que je ne conçois pas que je puisse VRAIMENT plaire à quelqu’un.
Pourquoi ?
Parce que je ne m’aime pas…
Ce cheminement je l’ai acquis depuis peu (une personne de mon entourage m’aide beaucoup à ce sujet, à mieux me comprendre et tout et tout…) et je ne suis pas encore prête !
Pour vous dire, l’un des exercices que je me suis fixée consistent à ce que je me cite/me note 5 qualités… Réaliser que j’en étais incapable pour le moment, m’a mise au bord des larmes !
Voilà je pense vous avoir montrée que je suis bien une LSE, mais que j’essaye de « m’en sortir »…
Mon passé est ce qu’il est et je ne peux pas le changer (même si y repenser peut parfois complètement me pourrir, mais bon…)( <-oui je me retrouve aussi de nouveau dans les écrits de Dior : « Les filles qui ne s'aiment pas sont attirées par les gars qui ne les aiment pas et s'en prennent à tous ceux qui les aiment, à leur plus grand regret, ce qui a pour conséquence de s'aimer encore moins. »)
Ma question à travers tout ceci (je m’excuse pour ce long texte), pensez-vous qu’il est possible de ne plus être LSE ?
Car là j’avoue ne plus en voir le bout, et surtout je pense que, si jamais il est possible/si jamais j’arrive à m’en sortir, ne serait-ce pas un combat perpétuel à mener contre moi-même, un peu comme un alcoolique…
Car après tout se manque de confiance en moi ne serait-il pas mon addiction ?