Ce fossé qui vous sépare du kissclose
Posté : 15.04.13
N'avez-vous jamais cette impression d'avoir à franchir un obstacle, lorque vous sentez que s'approche le moment d'embrasser la fille avec qui vous êtes en train de discuter depuis tout à l'heure ? Qu'il faut sauter le pas, prendre une grande respiration, se jeter à l'eau, faire du saut à la perche, pour la rejoindre de l'autre côté du fossé ?
C'est parfois l'impression que j'ai, peu importe la connexion que je ressens avec la fille, je peux être sûr de lui plaire, qu'elle veuille aller plus loin, mais il semble qu'il me manque encore quelques marches.
Alors certains vont dire, kino escalation, kino escalation ! Bien sûr, faire monter la tension sexuelle, laisser parler les sens, le toucher, la musique, la lumière tamisée, les rires, l'excitation qui monte, les jeux de mains, et les corps qui se rapprochent, et soudain le baiser qui est tellement naturel, la suite logique de tout ce qui s'est passé avant.
Seulement voilà, ça n'arrive pas tout le temps comme ça. Comme cette fois où j'étais chez cette fille. On s'était éclipsé d'une soirée où on s'ennuyait, et elle m'avait invité chez elle, à boire un thé (mais bien sûr). Une excuse comme les filles savent si bien les faire qu'elles arrivent presque à se convaincre. La soirée d'avant, elle me faisait de grands sourires. Le courant passait bien, j'avais commencé à kinoter un peu comme il se devait, le résultat était forcément plié d'avance.
Arrivé chez elle, elle prépare le fameux thé, mets des bougies sur la table basse. Un ami lui envoie un texto et demande s'il peut passer, elle lui écrit "pas ce soir". Ca s'annonce bien pour mézigue.
Et soudain, alors que j'étais sur le canapé, elle s'installe dans un fauteuil. Une place. Loin. Là-bas. A cent mille lieux de moi, comme dirait Roch. On discute de choses et d'autres, discussion intéressante au demeurant, sexualisée un peu, mais la tension retombe, je kinote un peu, mais je n'arrive pas à me rapprocher vraiment, à me dépétrer. Et pourquoi du thé et pas du vin d'ailleurs ?
Je tente bien de me lever sous quelque prétexte fallacieux, de relocaliser l'action, mais la demoiselle reste de marbre, engoncée dans son fauteuil d'osier.
Bref, la bonne énergie du début est retombée. La fatigue et la lassitude me gagnent, elle baille. Aïe. Soit il est temps que je la prenne sur le tapis, soit que je m'en aille. "Bon je vais pas tarder moi". Deuxième option choisie. A ce moment-là, pas la moindre idée de comment faire la première option. Pas d'inspiration. Je décide de ne rien faire plutôt que faire ça de façon maladroite. Au revoir donc. La bise.
Une fois dehors : "quel boulet, j'aurais dû tenter quelque chose, je ne sais pas quoi, mais quelque chose". Elle voulait que je tente quelque chose. Ne m'a pas aidé, c'est sûr, mais je suis certain qu'elle voulait que quelque chose se produise.
C'est mort, j'ai loupé la fenêtre d'opportunité. Je me suis laissé avoir par un foutu fauteuil d'osier. Pourtant c'était pas la première fois que ça m'arrivait. J'arrivais à bricoler une sortie. Mais pas ce soir, il y a des soirs comme ça.
Ce genre de scénario semble familier à quelques uns ici ? Comment vous débrouillez-vous pour casser la distance, pour faire bouger la fille du fauteuil, pour créer ce contact qui amène au baiser ?
Je pense arriver à plaire plutôt facilement, à chopper des numéros, à dater, à isoler, à me rapprocher. Mais la partie la plus difficile en ce qui me concerne reste tout ce qui précède le kissclose. Le kino n'est encore pas tout à fait naturel, mais avec des obstacles, ça en devient compliqué.
C'est parfois l'impression que j'ai, peu importe la connexion que je ressens avec la fille, je peux être sûr de lui plaire, qu'elle veuille aller plus loin, mais il semble qu'il me manque encore quelques marches.
Alors certains vont dire, kino escalation, kino escalation ! Bien sûr, faire monter la tension sexuelle, laisser parler les sens, le toucher, la musique, la lumière tamisée, les rires, l'excitation qui monte, les jeux de mains, et les corps qui se rapprochent, et soudain le baiser qui est tellement naturel, la suite logique de tout ce qui s'est passé avant.
Seulement voilà, ça n'arrive pas tout le temps comme ça. Comme cette fois où j'étais chez cette fille. On s'était éclipsé d'une soirée où on s'ennuyait, et elle m'avait invité chez elle, à boire un thé (mais bien sûr). Une excuse comme les filles savent si bien les faire qu'elles arrivent presque à se convaincre. La soirée d'avant, elle me faisait de grands sourires. Le courant passait bien, j'avais commencé à kinoter un peu comme il se devait, le résultat était forcément plié d'avance.
Arrivé chez elle, elle prépare le fameux thé, mets des bougies sur la table basse. Un ami lui envoie un texto et demande s'il peut passer, elle lui écrit "pas ce soir". Ca s'annonce bien pour mézigue.
Et soudain, alors que j'étais sur le canapé, elle s'installe dans un fauteuil. Une place. Loin. Là-bas. A cent mille lieux de moi, comme dirait Roch. On discute de choses et d'autres, discussion intéressante au demeurant, sexualisée un peu, mais la tension retombe, je kinote un peu, mais je n'arrive pas à me rapprocher vraiment, à me dépétrer. Et pourquoi du thé et pas du vin d'ailleurs ?
Je tente bien de me lever sous quelque prétexte fallacieux, de relocaliser l'action, mais la demoiselle reste de marbre, engoncée dans son fauteuil d'osier.
Bref, la bonne énergie du début est retombée. La fatigue et la lassitude me gagnent, elle baille. Aïe. Soit il est temps que je la prenne sur le tapis, soit que je m'en aille. "Bon je vais pas tarder moi". Deuxième option choisie. A ce moment-là, pas la moindre idée de comment faire la première option. Pas d'inspiration. Je décide de ne rien faire plutôt que faire ça de façon maladroite. Au revoir donc. La bise.
Une fois dehors : "quel boulet, j'aurais dû tenter quelque chose, je ne sais pas quoi, mais quelque chose". Elle voulait que je tente quelque chose. Ne m'a pas aidé, c'est sûr, mais je suis certain qu'elle voulait que quelque chose se produise.
C'est mort, j'ai loupé la fenêtre d'opportunité. Je me suis laissé avoir par un foutu fauteuil d'osier. Pourtant c'était pas la première fois que ça m'arrivait. J'arrivais à bricoler une sortie. Mais pas ce soir, il y a des soirs comme ça.
Ce genre de scénario semble familier à quelques uns ici ? Comment vous débrouillez-vous pour casser la distance, pour faire bouger la fille du fauteuil, pour créer ce contact qui amène au baiser ?
Je pense arriver à plaire plutôt facilement, à chopper des numéros, à dater, à isoler, à me rapprocher. Mais la partie la plus difficile en ce qui me concerne reste tout ce qui précède le kissclose. Le kino n'est encore pas tout à fait naturel, mais avec des obstacles, ça en devient compliqué.