Petite causerie autour du sexe
Posté : 28.04.13
Avant propos
Intentions
Mon ambition est de créer un post fleuve sur des discussions portant sur la sexualité. J’espère y ajouter régulièrement de courts articles qui correspondrait à des réflexions personnelles sur la question que j’espère être des départs de discussions générales. A priori, rien n’est hors sujet, tant que l’on parle de près ou de loin de sexe. En fait, j’ai hésité à en faire un blog, mais plusieurs raisons me poussent à en faire un fil de discussion sur FTS, notamment et principalement parce qu’après des années du butinage sur le site, j’avais envie de proposer un vrai contenu, léger, discutable et critiquable mais un contenu néanmoins. Je n’ai jamais pris ce qu’il y avait sur le site comme parole d’évangile, mais il m’a néanmoins aidé à évoluer dans ma vision de la séduction. A mon tour, j’ai envie d’apporter une contribution.
D’où je tire le conneries que je vais vous raconter.
Dès mes 6 ans, au moins, je pratique la masturbation et j’étais dès lors envahit de fantasmes sexuels. Depuis, mon intérêt pour la sexualité n’a fait que croître, et a travers des confidences sur l'oreiller et des témoignages récoltés sur Internet, je me suis construit une vision assez large et largement iconoclaste de la sexualité. (Petite anecdote: je sais qu’il de bon ton, ici de dénigrer Doctissimo. Et effectivement , c’est une source de conseil assez médiocre... Par contre, c’est un source de témoignages intimes inestimable! A travers l’anonymat d’internet, les gens peuvent raconter des choses qu’elles articuleraient difficilement devant une personne physique. J’ai pour ma part trouvé des richesse cachés a travers le monceau de message que j’ai pu lire et une plongée dans l’intime comme il en est rare d’en trouver par ailleurs.). Depuis maintenant quelques années, c’est à travers le libertinage que je peux découvrir d’autres sexualités et d’autres visions.
La guerre des sexes n’aura pas lieu : mon placement idéologique.
A priori, mes posts pourront avoir l’air de coup de gueule. Ils ne devraient certainement pas être lu comme une attaque envers un sexe ou l’autre. Dans ma construction mentale, l’essentiel des problèmes de la sexualité sont le produit de la civilisation patriarcale, avec deux points principaux:
1) La répression de la sexualité féminine et la négation (voir le déni) de leur désir.
Nous sortons de plusieurs millénaire de répression sexuelle de la femme. Cette affirmation ne doit évidement pas faire oublier que sa situation a été fluctuante à travers le époques, mais elle permet de rappeler vite fait d’où l’on vient, et quelle comportements plus ou moins fossilisés de cette période sont à l’oeuvre aujourd’hui. (D’autant que le 19ème siècle bourgeois fut un période atroce concernant cet aspect.) Rappelons aussi qu’aujourd’hui la liberté des femmes est une notion encore abstraite dans une portion conséquente de la population mondiale. Tout ça pour dire qu’encore aujourd’hui, le regard sur la sexualité féminine est très différent de celui porté sur celle des hommes. C’est un réalité complètement internalisée par les femmes et qu’elle retransmettent avec un enthousiasme fatiguant: les femmes qui cherchent a s’en extraire devront tout aussi bien se battre contre le regard de hommes machos que contre le jugement un tantinet moutonnier d’une partie conséquente de la gente féminine. C’est aussi un boulet qui va freiner la femme dans la découverte de son désir et de son plaisir, qui va bloquer sa parole et la pousser à s’auto-censurer.
2) L’homme virile et son impossible remise en cause.
La sexualité masculine est autant valorisée que la féminine a été combattue. La sexualité est, chez les hommes, un élément essentiel de leur construction sociale. Les concours de bite, celui qui pisse le plus loin, le récit de de ses conquêtes, la perte de sa virginité, les commentaires grivois sur les demoiselles sont des éléments essentiels de la construction d’un homme et du regard qu’il va hériter de la part des ses congénères. Les performances sexuelles sont ainsi un élément très important dans l’ego d’un homme. Et toute remise en question de ces fameuses performances sont vécues comme un attaque très profonde de sa valeur en temps qu’homme. Une discussion sérieuse autour du sexe peut ainsi devenir une source d’anxiété voire de souffrance.
Nous voici donc avec un couple typique où l’homme n’ose aborder le sujet du sexe par peur des remarques dévirilisantes qu’il pourrait recevoir, et où la femme cache ses fantasmes pour ne pas passer pour une nympho. Tu m’étonnes que les problèmes de discussion dans le couple soient si communs!
Note: Ce que je viens d’écrire est une caricature avec des éléments du réels que j’ai volontairement grossis et simplifiés. Elle n’est ni exhaustive, ni immuable. Mais je vous assure qu’elle reflète des situations bien réelles.
Tout ceci pour dire que je ne suis pas là pour jeter la pierre à l’un des deux sexes mais bien pour dénoncer (dans le confort de mon salon) un système de pensée que je rêve de voir disparaître aux oubliettes. Au moins, c’est dit.
Prochain épisode: l’initiation des femmes ou l’impossible casse-tête.
Intentions
Mon ambition est de créer un post fleuve sur des discussions portant sur la sexualité. J’espère y ajouter régulièrement de courts articles qui correspondrait à des réflexions personnelles sur la question que j’espère être des départs de discussions générales. A priori, rien n’est hors sujet, tant que l’on parle de près ou de loin de sexe. En fait, j’ai hésité à en faire un blog, mais plusieurs raisons me poussent à en faire un fil de discussion sur FTS, notamment et principalement parce qu’après des années du butinage sur le site, j’avais envie de proposer un vrai contenu, léger, discutable et critiquable mais un contenu néanmoins. Je n’ai jamais pris ce qu’il y avait sur le site comme parole d’évangile, mais il m’a néanmoins aidé à évoluer dans ma vision de la séduction. A mon tour, j’ai envie d’apporter une contribution.
D’où je tire le conneries que je vais vous raconter.
Dès mes 6 ans, au moins, je pratique la masturbation et j’étais dès lors envahit de fantasmes sexuels. Depuis, mon intérêt pour la sexualité n’a fait que croître, et a travers des confidences sur l'oreiller et des témoignages récoltés sur Internet, je me suis construit une vision assez large et largement iconoclaste de la sexualité. (Petite anecdote: je sais qu’il de bon ton, ici de dénigrer Doctissimo. Et effectivement , c’est une source de conseil assez médiocre... Par contre, c’est un source de témoignages intimes inestimable! A travers l’anonymat d’internet, les gens peuvent raconter des choses qu’elles articuleraient difficilement devant une personne physique. J’ai pour ma part trouvé des richesse cachés a travers le monceau de message que j’ai pu lire et une plongée dans l’intime comme il en est rare d’en trouver par ailleurs.). Depuis maintenant quelques années, c’est à travers le libertinage que je peux découvrir d’autres sexualités et d’autres visions.
La guerre des sexes n’aura pas lieu : mon placement idéologique.
A priori, mes posts pourront avoir l’air de coup de gueule. Ils ne devraient certainement pas être lu comme une attaque envers un sexe ou l’autre. Dans ma construction mentale, l’essentiel des problèmes de la sexualité sont le produit de la civilisation patriarcale, avec deux points principaux:
1) La répression de la sexualité féminine et la négation (voir le déni) de leur désir.
Nous sortons de plusieurs millénaire de répression sexuelle de la femme. Cette affirmation ne doit évidement pas faire oublier que sa situation a été fluctuante à travers le époques, mais elle permet de rappeler vite fait d’où l’on vient, et quelle comportements plus ou moins fossilisés de cette période sont à l’oeuvre aujourd’hui. (D’autant que le 19ème siècle bourgeois fut un période atroce concernant cet aspect.) Rappelons aussi qu’aujourd’hui la liberté des femmes est une notion encore abstraite dans une portion conséquente de la population mondiale. Tout ça pour dire qu’encore aujourd’hui, le regard sur la sexualité féminine est très différent de celui porté sur celle des hommes. C’est un réalité complètement internalisée par les femmes et qu’elle retransmettent avec un enthousiasme fatiguant: les femmes qui cherchent a s’en extraire devront tout aussi bien se battre contre le regard de hommes machos que contre le jugement un tantinet moutonnier d’une partie conséquente de la gente féminine. C’est aussi un boulet qui va freiner la femme dans la découverte de son désir et de son plaisir, qui va bloquer sa parole et la pousser à s’auto-censurer.
2) L’homme virile et son impossible remise en cause.
La sexualité masculine est autant valorisée que la féminine a été combattue. La sexualité est, chez les hommes, un élément essentiel de leur construction sociale. Les concours de bite, celui qui pisse le plus loin, le récit de de ses conquêtes, la perte de sa virginité, les commentaires grivois sur les demoiselles sont des éléments essentiels de la construction d’un homme et du regard qu’il va hériter de la part des ses congénères. Les performances sexuelles sont ainsi un élément très important dans l’ego d’un homme. Et toute remise en question de ces fameuses performances sont vécues comme un attaque très profonde de sa valeur en temps qu’homme. Une discussion sérieuse autour du sexe peut ainsi devenir une source d’anxiété voire de souffrance.
Nous voici donc avec un couple typique où l’homme n’ose aborder le sujet du sexe par peur des remarques dévirilisantes qu’il pourrait recevoir, et où la femme cache ses fantasmes pour ne pas passer pour une nympho. Tu m’étonnes que les problèmes de discussion dans le couple soient si communs!
Note: Ce que je viens d’écrire est une caricature avec des éléments du réels que j’ai volontairement grossis et simplifiés. Elle n’est ni exhaustive, ni immuable. Mais je vous assure qu’elle reflète des situations bien réelles.
Tout ceci pour dire que je ne suis pas là pour jeter la pierre à l’un des deux sexes mais bien pour dénoncer (dans le confort de mon salon) un système de pensée que je rêve de voir disparaître aux oubliettes. Au moins, c’est dit.
Prochain épisode: l’initiation des femmes ou l’impossible casse-tête.