Connaître ses faiblesses... et ne rien y faire.
Posté : 26.08.13
Je ne suis pas né en France mais dans un pays pauvre ancienne colonie française. Je suis arrivé en France à l'âge de huit ans. Grand choc, grand traumatisme, trop de changements. Enfant hypersensible, cible facile pour les autres. Mais je grandis vite. Ma taille devient mon armure. La compagnie, je la trouve dans les livres que je dévore.
Famille dysfonctionnelle, coups, mensonges et dénonciations. Atmosphère de peur permanente, je me cloitre de plus en plus, la réalité m'effraie.
Je vieillis et je comprends. Les rapports humains deviennent de plus en plus clairs, le monde redevient de nouveau habitable. Mais je reste spectateur. Rien ne m'intéresse, rien ne m'excite. Je passe d'intello de la classe à surdoué en échec scolaire. Je n'aime pas beaucoup les gens.
17 ans. La vie solitaire ne me sied plus. Je fais des efforts, je sors de ma bulle. Pour une fois je m'intéresse à la gent féminine. Encore une fois, je m'y intéresse de loin.
Passif. Toute ma vie se résume à ce mot. C'est ce qui cloche. Dès mon début de puberté à 13 ans jusqu'aujourd'hui à 23 ans je sais ce qui cloche. Et je ne fais rien pour y remédier. Pourquoi?
Parce que la vie me semble être une farce. Ma propre existence semble être une longue blague sans dénouement. Je ne suis heureux qu'en écoutant de la musique et en dansant. Mais ça ne dure pas. Je vois les rapports humains avec le même œil morne chaque jour et les contours de cette vie en tant que "je-personne-existante-sentimentale" se flouent. D'ailleurs je suis myope.
Pour revenir au sujet qui nous intéresse, la séduction. J'en suis dénué en profondeur. Oh une jeune femme peut me voir une fois, deux fois ou une dizaine de fois superficiellement et me trouver à son goût. Mais là où ça compte, là où il faut être connecté, je suis absent. Même les rares fois où la jeune femme en question me plaît, je n'arrive pas à trouver de terrain commun. Et ce n'est pas seulement avec les femmes mais avec tout le monde. C'est comme si l'on ne vivait pas dans le même monde. Ce qui a du sens pour le commun n'en a aucun pour moi. Ce qui a de l'importance, des bagatelles à mes yeux.
Je suis sans doute la personne la plus superficielle qui soit en apparence. Je me demande quand j'arriverai jamais à me connecter aux autres.
Famille dysfonctionnelle, coups, mensonges et dénonciations. Atmosphère de peur permanente, je me cloitre de plus en plus, la réalité m'effraie.
Je vieillis et je comprends. Les rapports humains deviennent de plus en plus clairs, le monde redevient de nouveau habitable. Mais je reste spectateur. Rien ne m'intéresse, rien ne m'excite. Je passe d'intello de la classe à surdoué en échec scolaire. Je n'aime pas beaucoup les gens.
17 ans. La vie solitaire ne me sied plus. Je fais des efforts, je sors de ma bulle. Pour une fois je m'intéresse à la gent féminine. Encore une fois, je m'y intéresse de loin.
Passif. Toute ma vie se résume à ce mot. C'est ce qui cloche. Dès mon début de puberté à 13 ans jusqu'aujourd'hui à 23 ans je sais ce qui cloche. Et je ne fais rien pour y remédier. Pourquoi?
Parce que la vie me semble être une farce. Ma propre existence semble être une longue blague sans dénouement. Je ne suis heureux qu'en écoutant de la musique et en dansant. Mais ça ne dure pas. Je vois les rapports humains avec le même œil morne chaque jour et les contours de cette vie en tant que "je-personne-existante-sentimentale" se flouent. D'ailleurs je suis myope.
Pour revenir au sujet qui nous intéresse, la séduction. J'en suis dénué en profondeur. Oh une jeune femme peut me voir une fois, deux fois ou une dizaine de fois superficiellement et me trouver à son goût. Mais là où ça compte, là où il faut être connecté, je suis absent. Même les rares fois où la jeune femme en question me plaît, je n'arrive pas à trouver de terrain commun. Et ce n'est pas seulement avec les femmes mais avec tout le monde. C'est comme si l'on ne vivait pas dans le même monde. Ce qui a du sens pour le commun n'en a aucun pour moi. Ce qui a de l'importance, des bagatelles à mes yeux.
Je suis sans doute la personne la plus superficielle qui soit en apparence. Je me demande quand j'arriverai jamais à me connecter aux autres.