FTS

Pas très original le titre en anglais, mais c'est le nom du premier single de ce groupe absolument incroyable qu'est The Struts ! Vu en concert très récemment, et j'ai envie de dire QUEL TALENT ET QUELLE VOIX PUTAIN ! Sur scène c'est un combo de Mick Jaeger et Michael Jackson, ça danse et ça fait le show, si vous avez l'occasion d'assister à un de leurs concerts, n'hésitez pas une seule seconde !

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Donc, pourquoi ce titre, pourquoi cette chanson ? Parce que le refrain me parle tout particulièrement, vouloir vivre tout et à 100%, sans attendre et ne pas attendre que les choses se passent en me disant « could have been me... ».

Pour récapituler rapidement ma vie « scolaire-pro », histoire que vous ayez quelques éléments du décors.
J'ai stoppé mes études après l'obtention du bac (2009) pour poursuivre une passion, avec une ambition démesurée. Le long de la route je me suis trop relâché, et peu à peu mon ambition s'est effritée, et j'ai commencé à ne plus rien faire. Dans ce genre de conditions, bien évidemment que j'ai échoué, tout du moins en partie. Parce qu'avec l'âge et l'expérience on évolue, et nos objectifs s'affinent et deviennent plus clair pour nous même. Un vague « je veux être riche » d'autrefois, se transforme en « je veux acheter ma liberté » aujourd'hui.

Vivant chez un de mes parent, et l'argent ne rentrant pas régulièrement, il a fallu agir sous peine de sévère rappel à l'ordre. Comme précisé ci-dessus, je suis flemmard, et si je n'ai pas un job qui me stimule je ne peux pas le faire plus de quelques jours/semaines sans craquer mentalement. J'ai donc fait un mois ici, 2 semaines par là et une autre là-bas, puis je me suis rendu compte que j'avais la chance d'avoir des passions rémunératrice si besoin était.

Un mois après (fin 2012), je suivais une semaine de formation, et j'étais apte à enseigner ce noble art qu'est le tennis ! Je me suis contenté de seulement quelques heures par semaine, n'ayant pas besoin de beaucoup d'argent pour vivre, et ayant besoin de temps pour la poursuite de ma première passion.



Passons à la partie nanas, qui est à peu près aussi vide que mon CV. Il y a plusieurs raisons à cela, je dirai d'abord un énorme manque de confiance en moi dans ce domaine, dû à l'absence de figure paternelle à la maison je pense. Puis je suis assez maigre, ce qui ne m'a pas aidé non plus pour la confiance. J'ai cependant la chance d'avoir une ossature assez massive qui me permet de la dissimuler en partie avec les vêtements.

Bref, donc arrivée au collège dans une nouvelle ville, il y a cette fille après qui tout le monde court. Pour une raison encore mystérieuse à ce jour, c'est moi qui l'aurait à la fin de l'année. L'histoire durera le temps de l'été, mais peu importe, moi j'ai eu une copine me dis-je. Puis plus rien jusqu'à la 2nd, où là encore je me dégotterai une nana pour être le premier de mes potes à baiser. On se sera vu 3 fois en tout et pour tout quand elle décide d'arrêter. Fait étrange, dans aucun des 2 cas précédents cela n'a eu d'impact émotionnel sur moi. Que ça continue ou s'arrête m'était complètement égal.

S'ensuit un nouveau vide de plusieurs années, je découvrirai FTS en 2010 il me semble, et je me régalerai des FRs de Blusher qui sont tout ce qu'il y a de plus naturels et spontanés, exactement en accord avec ma philosophie. Sa vision saine et équilibrée des rapports humains m'apportèrent beaucoup, et c'est toujours le cas aujourd'hui. Si tu lis ces lignes, merci de continuer à partager, tu aides certainement plus que tu ne le crois ;)

Fin de la parenthèse, au final peu d'action par manque d'argent, car malgré la présence d'une grande ville à 20min de chez moi, il faut de l'argent pour l'essence ! Puis un jour début 2012, alors que je glandais royalement un samedi aprem, je suis allé faire quelques courses dans le but de me faire un cheesecake.

A la recherche d'un produit, je demande de l'aide à la vendeuse, et je me rends compte qu'elle est plutôt mignonne et très souriante avec moi, plus que nécessaire. Je continue mon shopping, je règle mes achats et lorsque j'arrive à ma voiture j'ai cette espèce de boule au ventre. Pas la mauvaise qui vous fait rater un exam alors que vous connaissez les réponses, non non, la bonne, celle qui dit « si tu n'y vas pas, le regret sera plus fort qu'un éventuel échec ».
Du coup je pose mes courses, je retourne dans les rayons et je lui propose de prendre un verre la semaine d'après car "je la trouve jolie et que j'aimerai faire sa connaissance" lui dis-je. Elle acceptera de bon cœur et deviendra mon premier plan cul. Après notre 1er rendez-vous, qui a failli se finir à l'horizontal, j'ai enfin pris conscience que je pouvais plaire à une fille qui me plaisait aussi. Et même si ce ne fût pas marquant sur le coup, ce déclic eut un impact énorme sur mes interactions futures.


La suite au prochain épisode

Reprenons, j'avais donc un plan cul et la vie était relax.

Cependant, le manque d'argent étant toujours présent, je sors peu et je ne rencontre donc quasi personne. J'ai sûrement pris quelques numéros, puis des non-réponses derrières, mais rien d'énorme. Pas mal de mois plus tard, le plan cul prendra fin à cause d'une logistique devenu impossible, elle chez ses parents et moi aussi.

Passons maintenant à la partie sociale, où je me considère plutôt anormal. Je n'ai pas envie d'avoir 500 amis, juste quelques-uns très proche. J'ai toujours eu assez de mal à communiquer avec les gens, il est vrai que je n'ai pas toujours le visage le plus avenant qui soit, mais tout de même.
Je ne sais jamais trop quoi dire en fait, du coup je reste surtout avec les gens que je connais s'il y a un grand groupe. Enfin, ça c'était surtout avant.
Bref, au lycée j'avais toujours 2-3 amis avec qui j'étais proche et les autres, je leur parlais un peu comme ça mais rien de plus. Mes meilleurs amis étaient toujours les gens les plus sociables et les plus appréciés, ce qui m'a toujours surpris. D'ailleurs, ce sont toujours mes meilleurs amis à l'heure d'aujourd'hui et quand je vois à quel point ils excellent dans leur vie social et pro, je me demande bien ce que je peux leur apporter. (Léger problème d'estime de moi-même dans la partie sociale...)



Revenons au présent, et le pourquoi du comment j'en suis à écrire tout ça.

Vous vous en doutez, il y a une fille derrière tout ça... mais pas que ! Tout débuta au mois d'août lorsqu'un ami lança en plaisantant « ça muscle pas trop le tennis on dirait. ». Effectivement, j'avais toujours ce corps qui me complexait avant, et qui me faisait penser à l'époque (et toujours un peu aujourd'hui) que je n'étais pas assez musclé, pas assez beau, etc... pas assez attirant pour les filles. Un peu façon Mr Smooth.

Du coup ça m'a mis une claque de rappel et je me suis lancé dans la muscu mi-septembre, accompagné d'une toute nouvelle alimentation saine, sans gluten ni lactose. J'en ai aussi profité pour regarder le DVD de Blusher, ainsi que les vidéos de Nicolas Dolteau. J'étais bien motivé après 2 semaines de ce nouveau rythme de vie et ça n'a pas loupé, première sortie du samedi soir après ma première journée en tant que coach officiel, j'ai rencontré cette nana.
L'année 2013 avait déjà été riche en rencontres, même si je n'avais pas pu conclure horizontalement faute de logistique, mais je me disais qu'elle se terminerait en fanfare. Et je ne pensais pas si bien dire...

Cette nana était à mon goût sans être une top modèle, mais elle avait ce regard qui me plaisait. Ce soir là, je l'ai raccompagné devant chez elle, j'ai pris son numéro, on s'est embrassé. Mojo niveau max, j'étais prêt à retourner toute la ville pour trouver toutes les jolies filles.

On s'est revu dans la semaine, et là je me suis rendu compte qu'elle avait un truc en plus, enfin une nana ayant une personnalité avec laquelle j'accrochais ! Elle ne me soulait pas, on riait des même trucs, elle avait des goûts atypiques dans pleins de domaines et elle était indépendante. Jusque là, elle avait tout bon, et c'était la première à faire le sans faute. Ce qui me poussa naturellement à laisser aller les choses et ne pas lui proposer un plan cul immédiatement.

On s'est revu une semaine plus tard, et cette fois-ci on a couché ensemble. Puis plus de nouvelle de sa part, et là pour la première fois, ça m'a fait mal. Incroyable, moi qui me croyait sans cœur et heureux d'être à l'abri de ce genre de chose, j'étais complètement déprimé. Je m'étais moqué de bien des gens au sujet de ce soit-disant amour, ou autre sentiment d'attachement, j'ai toujours considéré que c'était juste l'habitude d'être ensemble qui leur causait cette soit disant souffrance...
Et bien là, sorti de nulle part, si soudainement, j'ai senti ça et je ne le comprends toujours pas.

Bref, je l'ai appelé une semaine plus tard, pour savoir pourquoi et dans le but de pas refaire la même erreur si la situation se présentait de nouveau un jour. Et finalement, c'était une simple règle qu'elle avait, puisque j'avais essayé de coucher avec elle tôt, j'étais éliminé pour une relation plus longue, peu importe que je lui plaise ou non. Finalement, elle est revenue sur sa décision d'elle même et on s'est revu dans une soirée. On devait se voir la veille mais elle a annulé sur un changement d'avis soudain. Du coup je suis allé à la soirée dans une optique pas forcément saine, celle de parler à toutes les nanas et de ne pas lui parler plus que le minimum syndical. Ce que je fis, et je pense pouvoir dire que pas une seule nana ne m'a échappé ce soir-là. J'ai pris le numéro de celle qui me paraissait la plus intéressante, et pendant que je le faisais, celle qui m'intéressait vraiment quittait la fête sans me dire au revoir...
On s'est tout de même revu le lendemain et on a passé l'aprem ensemble ainsi qu'une copine à elle, puis des amis à cette copine. C'était chiant à mourir, surtout qu'elle est pas fan des démonstrations d'affection en publique et moi non plus, du coup on faisait rien. Puis dans un moment d'ennui extrême, j'ai adressé la parole à une nana en train de lire un livre à côté de nous, sans autre intention que de m'occuper. Visiblement ce fût la goutte de trop après la soirée de la veille et je fût gratifier par sms d'un avis de sortie.

S'ensuit une explication par sms, et finalement on s'est vu le lendemain soir. Ce qui devait durer 5min sur mon chemin pour aller chez un pote, se transforma en 1h et demi. Elle m'avait très mal cerné, et me reprochait constamment d'avoir une trop grande confiance en moi, et d'être un homme à femme à qui on ne pouvait pas faire confiance. J'ai tenté de lui montrer qui j'étais réellement, puis je suis parti chez mon pote. J'ai reçu un message une heure plus tard, m'invitant à passer chez elle après ma soirée. Ce que je fis. Je partais le lendemain en vacances pour 2 semaines et j'avais envie de savoir où j'en étais.

Résultat, on s'est embrassé et pendant les vacances elle me dira qu'elle voulait faire le premier pas, comme la première fois où l'on a couché ensemble et que je ne lui laisse pas assez l'initiative. Puis qu'elle a rencontré un gars avec qui elle voulait essayer de se mettre en couple. Peu importe, de toute façon on est pas exclusif et il peut prendre la sortie rapidement. C'est ce qu'il s'est produit.

Nous on s'est revu plusieurs fois, il y a clairement une ambiance flirt, bien au delà de l'amitié et je ne l'embrasse plus tant qu'elle ne le fait pas. Le problème c'est qu'elle veut ce qu'elle n'a pas. Dès l'instant où elle a vu qu'elle pouvait se mettre avec l'autre gars, elle a perdu tout intérêt pour lui. Du coup, un soir où l'on regardait un film et que la conversation avait dérivé sérieusement sur le cul, j'ai attendu la fin du film pour me lever et partir le plus sereinement du monde. Elle a été totalement surprise et m'a invité à dormir là si je le désirais. J'ai décliné et je suis rentré.

Je l'ai revu encore une soirée après ça, mais rien de particulier là encore, si ce n'est un bon moment de plus et encore une série de « je n'ai jamais parlé de ça avec personne », « je n'ai jamais fait ça avec personne », etc... Au delà de ça, elle m'a envoyé un message pendant que j'étais en date, en le sachant très bien, disant qu'on était même pas ensemble et que je la trompais déjà. C'était pour rire, mais bon, c'est pas le genre de truc que j'envoie à des amies perso...

Enfin voilà, cette fille me plait terriblement et je ne sais pas comment gérer cette situation.

(Pour ceux qui se demande, le date s'est terminé par un accord de plan cul, donc la vie continue.)


Après tout ce pavé, je me rends compte que j'ai oublié une chose essentielle. Cette fille a été un autre élément déclencheur de cette fin d'année 2013, je la voyais comme une version de moi au féminin, mais en fait c'était une version de moi datant d'il y a quelques années, la version qui avait encore cette forte ambition, cette volonté et cette indépendance. Choses que j'avais perdu en route et que je jugeais pourtant importantes.
Lorsque je m'en suis rendu compte, j'ai pris des décisions clés qui ont, et vont changer radicalement ma vie.

La première fût celle de reprendre mes études, et cela fait maintenant 2 semaines que je suis étudiant. Mon 1er projet étant un « semi-échec » mais pas totalement, il se gère aujourd'hui presque tout seul.

La seconde fût celle de prendre un appart et de vivre enfin seul et de vivre la vie étudiante à fond. Cette 2e étape est en cours, mais sa concrétisation ne saurait tarder.

La 3e, c'est d'être plus actif, de faire ce qu'il me plaît et d'arrêter d'être passager de ma vie comme je le fais depuis de trop nombreux mois maintenant. Pas encore facile de pratiquer des activités avec tous les cours à rattraper, mais le 2nd semestre sera très riche pour rattraper cela !



Voilà, j'ai réussi à rassembler l'essentiel de ce que je voulais dire, et j'espère que coucher tout cela sur papier pourra m'aider à y voir plus clair.
Sur ce journal je partagerai certainement mes rencontres, mes réflexions et mes pensées. Mais rien n'est décidé, advienne que pourra !

Comme terminerait Olfff : Des avis ? Conseils ? Commentaires ? Envoyez, envoyez !

A bientôt !

Yeeha.

Après ce prologue un poil sombre reflétant un des rares moments où mon humeur l'est aussi, voici le récit d'une date d'il y a environ 2 semaines qui s'est terminé d'une façon totalement WTF !

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Le date était à 20h, je finissais les cours à 18h et pour passer le temps et réviser je suis allé chez A. (celle que j'apprécie plus que de raison). En tant qu'imponctuel chronique, j'arrive avec 10min de retard. Cependant j'ai prévenu la demoiselle, H., histoire qu'elle ne déserte pas avant mon arrivée.

Pour la petite histoire on s'était rencontré 3 semaines auparavant dans un bar, où j'avais osculté une de ses amie avec un véritable stethoscope smoby !

Mon diagnostique les a faite rire, sa répartie m'a amusé, mon audace l'a intrigué, son numéro s'est téléporté dans mon phone.


Enfin bref, j'arrive donc sur les lieux, on part en quête de nourriture pour moi, puis sur la route on fait un tour dans le, tout nouveau tout beau, centre commercial. Tellement nouveau qu'il n'est pas encore fini, et qu'on déambule au milieu des artisans en train de mettre les touches finales.

Ce que j'aime dans un centre commercial, c'est que la conversation évolue au gré des boutiques, on passe du "Oh mon dieu j'adore le chocolat !" à "Oh j'adore ce tanga !" puis "En ce moment je lis ce livre là" et ainsi de suite. Tout un tas de sujet sympas et variés qui permettent de découvrir les goûts de l'autre.
Nous échouons dans un bar à la sortie du centre commercial où l'on prend une boisson chaude et la conversation dérive, ou plutôt je la dirige, sur les relations hommes/femmes. Rapidement on en vient à parler de notre rencontre, et de nos sms échangés. Elle aime le fait que je sois concis, directif et clair dans mes propositions de date, moi j'aime sa syntaxe et son vocabulaire varié. All is alright !

Petite parenthèse, c'est une chose que j'aime faire en date, parler de ce que la nana apprécie qu'un homme fasse et avoir par conséquent un feedback sur mes propres actions. Il me semble qu'une Blusher a écrit : "ce sont les femmes qui m'ont appris à les séduire". Je me suis rendu compte que c'est exactement ce qu'il se passe naturellement lorsque je suis en date. C'est très intéressant comme discussion en général, et au final on en vient à parler de ce qu'on attend d'une femme aussi. On se donne mutuellement les outils pour séduire l'autre en gros, c'est peut-être ça qu'on appelle la séduction en coopération ?
Fin de la parenthèse.

Donc donc donc, on finit de parler de nos sms, je décide qu'il est temps de bouger donc je cherche la monnaie pour payer (j'ai perdu un pari avec elle, du coup c'est moi qui doit payer). Là je me rends compte qu'il me manque juste 10cts et qu'elle n'a pas du tout de monnaie sur elle. Puis soudain elle sort une bonne vieille pièce de 10 francs ! On rit comme des idiots en la mettant dans le billet pour la cacher puis on quitte le bar. Une fois dans la rue on s'est mis à courir comme des gamins ayant fait une bétise, c'était agréable comme moment.

[Mode avance rapide]On se promène en ville, je lui montre des coins qu'elle ne connait pas, il se fait tard, je lui propose de la reconduire puisqu'on était proche de ma voiture. Elle dit oui.[Fin avance rapide]


Arrivé au pied de son immeuble, je me gare et on reste dans la voiture pour parler encore un peu. Finalement on s'embrasse. Le contraire m'aurait étonné, c'était acquis depuis le bar je pense.
Mais après coup, elle me demande ce que je cherche, que je suis un homme à femme (lol la blague). Du coup, je lui retourne la question sans y répondre, tout en l'orientant. En effet, elle part en stage sur un autre continent en janvier, donc suffisait d'utiliser cette info dans la question et la réponse inévitable serait : plan cul !
Et ce fût le cas. Sauf qu'elle a utilisé le terme "évasion" à la place, ce qui m'a fait rire. J'ai trouvé que ça sonnait très "contrat" d'agence de voyage. Elle a approuvé et proposé de faire un contrat papier en rigolant. Idée absolument géniale et inédite ! Du coup j'ai sorti une feuille et un stylo de mon sac, et la voilà partie à rédiger notre "contrat d'évasion" avec d'excellentes idées de règles.

je vous laisse apprécier le résultat.



Avis ? Commentaires ? Lachez tout !

A bentôt !

Gordy a écrit :
Arrivé au pied de son immeuble, je me gare et on reste dans la voiture pour parler encore un peu. Finalement on s'embrasse. Le contraire m'aurait étonné, c'était acquis depuis le bar je pense.
Mais après coup, elle me demande ce que je cherche, que je suis un homme à femme (lol la blague). Du coup, je lui retourne la question sans y répondre, tout en l'orientant. En effet, elle part en stage sur un autre continent en janvier, donc suffisait d'utiliser cette info dans la question et la réponse inévitable serait : plan cul !
Et ce fût le cas. Sauf qu'elle a utilisé le terme "évasion" à la place, ce qui m'a fait rire. J'ai trouvé que ça sonnait très "contrat" d'agence de voyage. Elle a approuvé et proposé de faire un contrat papier en rigolant. Idée absolument géniale et inédite ! Du coup j'ai sorti une feuille et un stylo de mon sac, et la voilà partie à rédiger notre "contrat d'évasion" avec d'excellentes idées de règles.

je vous laisse apprécier le résultat.

Juste super ... j'aime beaucoup le concept de ce genre de truc. L'aspect "contrat" ça crée du lien. Là tu étais déjà bien avancé mais quand même.

Un truc que je fais assez souvent, et assez naturellement avec les gens en général, c'est des contrats. Toujours oraux, mais genre le petit pacte qui scelle un truc, même absurde.
Ca fait rentrer dans une sorte de jeu de rôle où chacun reconnait un "devoir" (une part de contrat) vis à vis de l'autre.

En vrai cette partie précise me fait beaucoup réfléchir.

Defx a écrit :
Un truc que je fais assez souvent, et assez naturellement avec les gens en général, c'est des contrats. Toujours oraux, mais genre le petit pacte qui scelle un truc, même absurde.
Ca fait rentrer dans une sorte de jeu de rôle où chacun reconnait un "devoir" (une part de contrat) vis à vis de l'autre.

Surtout les absurdes !

Je n'avais pas fait attention, mais c'est une chose que je fais de plus en plus aussi. Après tout, quoi de mieux qu'une poignée de main accompagné d'un regard à faire fondre la glace pour créer de la tension ?

Ca me rappelle cette fille qui voulait baptiser mon pénis ... absurde ouais x)

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Je vis toujours des soirées à plusieurs, et je voudrais vivre des soirées en solo...


... Donc je l'ai fait !

J'écris ce récit tant que c'est encore chaud, ça me permettra de comparer avec mon ressenti du lendemain.

C'était le milieu de l'après-midi et je ne savais toujours pas si j'avais envie de sortir le soir. Tiraillé entre la fatigue, la flemme, le froid, et toutes ces potentielles nanas. Finalement je devais aller en ville avant la fermeture des magasins, et hier j'ai lu dans la signature de quelqu'un "la vie commence où la zone de confort s'arrête.", j'ai donc décidé que ce soir j'allais vivre.

En effet, je me suis dit qu'il fallait que je tente quelque chose de nouveau, et cette chose, c'était sortir en solo. Me montrer à moi-même que c'était possible. Bon je vous cache pas que j'ai été faible, j'ai envoyé un message à un ami pour savoir ce qu'il faisait ce soir... Mais j'espérais secrétement qu'il ne puisse pas, et ce fût le cas !


Quitte à faire une soirée solo, autant la faire à fond. C'est ainsi que je suis allé dans un restaurant tout seul, chose que je ne m'aurais jamais imaginé faire, et en plus j'ai bien ri. J'écoutais d'une oreille ce qu'il se racontait sur la table d'à côté, et je peux vous garantir que je m'ennuyais moins tout seul qu'eux à deux !

Le ventre trop plein, je me suis trainé jusqu'au prochain bar. Direction le comptoir, pendant ma commande je jette un oeil autour, je repère 2 nanas assises à une table proche de l'entrée, je paye et je fonce.

Moi : Bonsoir, puis-je me joindre à vous le temps d'un verre ? (je me suis senti un peu léger en terme d'intro sur le coup)
Me : Salut, euuuhhh....
C : euhhhhh...
Echange de regards entre elles, du coup je décide de rajouter les éléments qui, il me semble, manque à l'ouverture.
Moi : Vous étiez en train de rire, du coup je me suis dit que vous étiez fun et que ça pourrait sympa de vous parler.
Les 2 : Oui ok pourquoi pas.

Pour commencer je me suis présenté, elles ont fait de même, puis elles ont lancé la converse directement en me bombardant de questions.
- T'es tout seul ?
- Tu fais quoi dans la vie ?

Et ainsi de suite. Malheureusement j'étais peu inspiré ce soir, du coup je faisais un peu d'humour histoire d'alléger l'interrogatoire et de pas me contenter de répondre formellement et de leur retourner les questions. Cependant, je n'ai pas vraiment réussi à lancer des sujets fun et légers comme je le fais quand je suis plein d'énergie, le mojo n'a pas voulu pointé le bout de son nez.

Elles avaient prévu de rejoindre leur copain parait-il, donc arrivé à l'heure du rdv, elles sont parties. C'est-à-dire entre 15 et 30 minutes après mon arrivée. Finalement, elles étaient très ouvertes et alimentées beaucoup la conversation, même trop parfois , enfin bref, rien de traumatisant bien au contraire !


Après leur départ, je vais chercher un autre verre au comptoir, je rejette un oeil autour et là il n'y avait plus de groupes de nanas. Si ce n'est des trentenaire à côté de moi mais guère attirantes. Du coup je prends mon verre, et vais en terrasse. J'entame la conversation avec l'agent de sécurité, il était en train de s'emmerder bien comme il faut, et j'allais bientôt en faire autant si je n'agissais pas, donc c'était win-win.

Une fois mon seuil de tolérance au froid atteint, je rentre, toujours pas de groupe intéressant. Je demande à 2 types attablés proche du comptoir si je peux me poser sur le 3e tabouret. Ils acquiescent, je réponds rapidement à un message sur mon téléphone et lorsque je relève la tête je me rends compte qu'un des deux est un ancien camarade de collège ! Il me reconnait aussi et on rigole de la coïncidence.

Finalement je vais passer une grosse heure avec eux, puis ils vont partir. La fatigue s'abattant sur moi comme le manque de nanas, je décide d'en faire autant. Je rentre poser mon verre sur le comptoir, j'emprunte un autre chemin pour me diriger vers la sortie "au cas où", et là que vois-je ? 2 filles en train de s'ennuyer passablement, l'une le regard perdu dans le vide, l'autre surveillant son téléphone. Je n'ai même pas le temps de penser, que mes jambes bougent seules et me voilà devant elles.

Moi : (à la brune qui ne regarde pas son téléphone) Hé, dis-moi, c'est quoi votre secret ?
Brune : ???
Moi : Vous avez l'air de tellement vous amusez, j'aimerais en faire autant moi aussi. (copyright Blusher, il me semble)
Brune : haha non mais si on s'amuse bien c'est juste que ça se voit pas de l'extérieur.
Moi : Ah d'accord, c'est dans votre tête que se passe la fête, c'est intéressant comme concept. Donc faut regarder dans le vide ou son portable sans sourrire, c'est ça ?
Brune : Haha c'est juste que je lui demandais l'heure !
Blonde : Hein ? SALUT ! ça va ? T'es seul ? Oh punaise je suis trop défoncé ! (et en effet elle l'était)

La blonde s'est mise à aligner des mots, tout ce qu'il lui venait à l'esprit, sans aucun sens. Elle a rit, elle avait les yeux éclatés, j'ai pris peur, j'ai salué la brune et j'ai fui.


Au final, une soirée où il ne se passe rien, j'étais simplement seul et je n'en suis pas mort. J'ai même adoré pour tout dire. Grosse sensation de liberté, c'était plaisant.

En revanche, j'ai l'impression de me brider moi-même, je me dis que je ne pourrai pas ramener les nanas chez moi au final et qu'il vaudrait mieux par conséquent que j'attende d'avoir mon appart dans un mois pour recommencer à sortir les soirs.
Et lorsque cette pensée traverse mon esprit, ça ne boost pas vraiment mon mojo au moment de franchir la porte d'un bar !


Voilà c'est tout pour aujourd'hui, à vous les studios !

Gordy a écrit :j'ai donc décidé que ce soir j'allais vivre.


En effet, je me suis dit qu'il fallait que je tente quelque chose de nouveau, et cette chose, c'était sortir en solo. Me montrer à moi-même que c'était possible.

Bien joué

Gordy a écrit :

Moi : Bonsoir, puis-je me joindre à vous le temps d'un verre ? (je me suis senti un peu léger en terme d'intro sur le coup)

Ne demande pas la permission (pareil avec l'histoire du tabouret après). Tu vois d'ailleurs que ça provoque une réaction un peu bizarre pendant quelques secondes. Elles auraient pu aussi bien te jeter si elles n'avaient pas été de bonne humeur.
Tu peux par exemple remarquer un truc chez elles (dans le pire des cas, tu leur demandes si elles viennent souvent dans ce bar, si c'est cool, quels sont les autres bons plans dans le coin, etc.), tu leur fait remarquer et de fil en aiguille, tu es accepté dans leur nouveau cercle social de soirée. Elles n'auront même pas remarqué que tu t'es assis à leur table car c'était naturel.

Gordy a écrit :Malheureusement j'étais peu inspiré ce soir, du coup je faisais un peu d'humour histoire d'alléger l'interrogatoire et de pas me contenter de répondre formellement et de leur retourner les questions. Cependant, je n'ai pas vraiment réussi à lancer des sujets fun et légers comme je le fais quand je suis plein d'énergie, le mojo n'a pas voulu pointé le bout de son nez.

Souvent le premier set est la phase d'échauffement. Tu sais pertinemment que tu ne vas pas passer la soirée avec lui.

Gordy a écrit :Après leur départ, je vais chercher un autre verre au comptoir, je rejette un oeil autour et là il n'y avait plus de groupes de nanas. Si ce n'est des trentenaire à côté de moi mais guère attirantes.

Elles étaient justement désespérées que personne ne les aborde! Tu n'as pas apporté un peu de magie dans leur soirée

Gordy a écrit :J'entame la conversation avec l'agent de sécurité, il était en train de s'emmerder bien comme il faut, et j'allais bientôt en faire autant si je n'agissais pas, donc c'était win-win.

Tu peux aussi faire la même chose avec les barmen quand il prend ta commande ou s'il a un peu moins de personnes à servir. Tout ça, c'est du social-proof.
Pareil trinquer avec des personnes/nanas qui ont un verre à la main. Tu ne les connais pas, elles sont à côté de toi et tu entrechoques ton verre avec le leur et puis tu passes à autre chose ou bien tu amorces une discussion si tu le sens.

Gordy a écrit :Au final, une soirée où il ne se passe rien

C'est normal, toutes tes soirées ne peuvent pas être au top. D'ailleurs, ces soirées où ils ne se passent rien vont mettre en lumière les soirées où il se passe quelque chose.

Gordy a écrit :En revanche, j'ai l'impression de me brider moi-même, je me dis que je ne pourrai pas ramener les nanas chez moi au final et qu'il vaudrait mieux par conséquent que j'attende d'avoir mon appart dans un mois pour recommencer à sortir les soirs.
Et lorsque cette pensée traverse mon esprit, ça ne boost pas vraiment mon mojo au moment de franchir la porte d'un bar !

Bah, pendant les 4 prochaines semaines, prends l'habitude de sortir seul. Quand tu auras ton appart, tu passeras à l'étape de ramener une nana chez toi.

Hydrogene a écrit :
Ne demande pas la permission (pareil avec l'histoire du tabouret après). Tu vois d'ailleurs que ça provoque une réaction un peu bizarre pendant quelques secondes. Elles auraient pu aussi bien te jeter si elles n'avaient pas été de bonne humeur.
Tu peux par exemple remarquer un truc chez elles (dans le pire des cas, tu leur demandes si elles viennent souvent dans ce bar, si c'est cool, quels sont les autres bons plans dans le coin, etc.), tu leur fait remarquer et de fil en aiguille, tu es accepté dans leur nouveau cercle social de soirée. Elles n'auront même pas remarqué que tu t'es assis à leur table car c'était naturel.

Sage conseil en effet. Je dirais que je le fais une fois sur deux, ça dépend de mon niveau d'énergie en fait.

Hydrogene a écrit : Elles étaient justement désespérées que personne ne les aborde! Tu n'as pas apporté un peu de magie dans leur soirée

Je le fais quand j'ai le mojo

Hydrogene a écrit :

Gordy a écrit :Au final, une soirée où il ne se passe rien

C'est normal, toutes tes soirées ne peuvent pas être au top. D'ailleurs, ces soirées où ils ne se passent rien vont mettre en lumière les soirées où il se passe quelque chose.

Tu as tout à fait raison.

C'était plutôt une remarque à moi-même en fait, parce que j'ai passé une bonne soirée au final, quand bien même je n'ai pris aucun numéro ou autre.
Cela faisait plus de 2 semaines que je n'avais pas pris le temps de rencontrer de nouvelles personnes et ça me manquait plus que je ne le pensais.