FTS

Bonjour a tous les FTSiens, ici warou en direct de Rennes city ma gueule aighhhht.

Après prés de 3 mois de procrastinite aigue, je décide enfin a ouvrir mon journal.
Donc voila un petit historique:

J'ai découvert "la communauté" en 2011 alors que j'étais en seconde. A cette époque là, j'étais trés timide, c'était meme pire que de la timidité, c'était plutot de la social anxiety: meme devoir demander mon chemin ou parler a un épicier autre que celui de mon quartier était une vrai torture pour moi.

J'avais les yeux qui pétillait et la queue qui frétillait le jour ou j'ai découvert tout sa, mais bon je devais commencer par vaincre cette timidité maladive qui me pourrissait la vie. Je me suis donc plus concentré sur ce qui est développement personnel en négligent totalement le coté séduction.

Aujourd'hui je suis plutôt social, ouvert, j'ai beaucoup d'amis dont 50% de porteuses de vagins (this expression is quite poetic isn't it) . J'ai assez confiance en moi et je ne crains plus le regard des autres. Le problème c'est que je suis toujours puceau.

J'ai donc décidé d'y remédier. Maintenant je suis a la fac bordel de merde. Il faut que je profite de ces années au maximum, sachant que j'ai laissé filer mes années lycée avec une vie sociale presque inexistante.

Je compte donc sur ce journal pour me donner un coup de pied au cul. De plus j'ai deux grosses semaines qui arrivent après les partiels (oui je devrais être en train de réviser ma micro au lieux de raconter ma misère sexuelle sur internet ) donc si je me secoue un peu les miches-au lieu d'une autre partie de mon anatomie inférieur- je devrais avoir des trucs a raconter.

J'écris ce deuxième post deux seconde après avoir posté le premier, mais il fallait que je fasse une petite intro avant de raconter mon premier FR qui date de quelques semaines. Je voulais le préciser pour éviter de passer pour in demeuré auprès de ceux qui auraient remarqué.

Alcohol ain't your friend:

M'étant complètement fais chier pendant des années dans ma home town, je décide de bouger en FRANCE pour faire mes études. je choisis alors rennes étant donné que c'est une petite ville ou la vie est peu chère mais ou sa bouge quand même assez.

Je rencontre pas mal de monde a la fac, des gens sympas et me fais de nouveaux potes. Pour moi c'est une vrai révolution, je me suis intégré vraiment très vite et sans efforts. Je réalise alors pleinement la profondeur des changements qui se sont opérés sur ma personne.

Deux potes de la facs se proposent alors de me faire découvrir la tradition bretonne et le trésor de la ville de rennes. Non je ne parle pas du parlement de Bretagne (très beau monument) mais de la rue de la soif. Lieu de la débauche estudiantine, complètement délirant pour un jeune puceau originaire d'un pays de tradition mahométane.

On se fait alors un before chez moi avec les deux potes en question que nous appellerons Mus et Key, plus une "pote" , Annie (je reviendrai plu tard sur les guillemets).

lorsqu'on sors de chez moi les 3 sont déjà relativement éméchés mais pas moi, je suis à peine plus joyeux que d'habitude. Malgré le fait que je boive rarement, je tiens plus que la moyenne des gens. j'ai alors l'idée généralissime de boire encore plus pour rattraper mon retard.

On arrive donc en ville, Annie rentre chez elle car elle ne se sent pas bien, on se retrouve donc entre couilles. On décide alors d'approcher des filles.

1rst aproach:
Deux HB 7 et 8. L'opener est des plus originaux: Mus crie "je vais gerber". Elles crient NON. On dis qu'on déconne blablabla. Elles sont plus âgées que nous et se montrent donc un peu bitchy.

J'arrive quand même a les faire rire et a arracher quelques IOI. Mais l'alcool est en train de monter et je n'arrive plus a trop me concentrer. Je perd immédiatement toute ma Verve et je suis lent a la détente.

A un moment elle veulent fumer, je leur prête mon briquet, et la sorti de nul part l'une d'elles nous sort:

HB7: vous savez ce qu'on dis, homme a feu homme a queue.

Mon cerveau est juste trop engourdi pour pouvoir sortir une réponse décente. SHIT
Les potes quelles attendaient arrivent peu de temps après et elles se barrent sans même un au revoir.

On continu a approcher quelques groupes même mixtes et a faire connaissance avec plein de gens. L’alcool a grandement réduit ma peur de l’approche mais aussi complètement court-circuité mes capacités cérébrales.

A un moment je me retrouve tout seul a parler avec une fille complémentent folle. Dans le bon sens du terme. C'est une HB6 extrêmement naturelle. Mes potes parlent avec les siens on est donc legerement isolés. Mais même pas 3 minutes plus-tard mes potes se ramènent et c'est mort.

Je rentre chez moi totalement épuisé et très déçu. Je retiens donc une seule morale a cette histoire, l'alcool n'est pas ton ami. j'ai lu plein de FR ou des gens vivaient des histoires hallucinantes étant bourré, well that just doesn' work for me.


Le probleme Annie:

Depuis le début de l'année on se lance des sourires, des regards assez intenses. Début Octobre on commence a se parler de plus en plus et mon attirance pour elle dégringole significativement. Je la trouve toujours trés belle et très feminine, mais elle a de sérieux problèmes émotionnels auxquels je ne suis pas pret a me frotter.

Je prend donc une décision que je n'aurai jamais cru prendre un jours, d'habitude ça se fais contre mon gré: je met cette fille en friend zone.

On s'est fait un domac il y a quelques jours et on a parlé de ses problems avec son ex. Je trouve sa vraiment trés enrichissant de parler de truc personnels avec une fille. J'en ai rarement eu l'occasion au cours de ma vie, d'habitude je me contente de déblatérer une quantité incommensurable de conneries , c'est vraiment la première fois que je parle sérieusement avec une fille.

Bon courage pour ta (ké)quête.

Tu as bien fais pour Annie, ca allait surement te causer plus de soucis


Sinon pour tes potes qui arrivent et te cassent ton coup; explique leurs juste que quand t'es en tête en tête qu'ils te laissent. Ce sera clair comme ça !

PS : c'est pas l'alcool qui te fait vivre des aventures de fou lol ! Ca aide juste à décompresser/et à être plus courageux pour les timides.

Si t'es dans le pays des bretons, va falloir t'y habituer

Hahaha cimer mec,

Sinon pour tes potes qui arrivent et te cassent ton coup; explique leurs juste que quand t'es en tête en tête qu'ils te laissent. Ce sera clair comme ça !

En fait ils se sont rendu compte la seconde d'apres qu'ils avaient cassé mon coup, mais c'est pas grave on s'est bien marré. En plus c'étais pas facile a voir vu qu'on sautait de set en set sans arret.

Si t'es dans le pays des bretons, va falloir t'y habituer

Je m'y suis habitué mais je pense pas que se soit fais pour moi. Il ya 2 3 ans me bourrer la gueule étais la seule solution pour me sortir de ma timidité, mais plus maintenant.

Fill in the emptiness:

J'ai eu une révélation durant les dernières semaines: ma vie est totalement vide. Je pense que si on mettait me mettait un cardio encéphalogramme, celui-ci ne remarquerai a aucun moment une quelconque variation de mon rythme cardiaque. Les jours se suivent et se ressemble et mon cercle social est figé depuis le début de l'année. Je côtoie le même groupe de potes et il y'a littéralement 0 présence féminine dans mon entourage depuis qu'Annie a déménagé dans une autre ville, a part quelque connaissances avec qui je déconne un peu.

Outre cela, grâce a une profonde introspection manuscrite ( que je partagerai un de ces jours avec vous), j'ai l'impression de me connaitre plus que jamais: J'ai l'impression d'avoir découvert mon vrai nom (petit clin d’œil aux fans d'Eragon s'il y'en a).

Et je peux dire sans avoir peur de me tromper que je ne suis pas heureux. Je pense même que je ne l'ai jamais été. Toute les sensations d'euphorie ou d’allégresse que j'ai pu ressentir dans ma vie n'ont jamais été que superficielles.

Sa ne veut pas dire que je vie en dépression depuis 18 ans. J'ai juste l'impression que je n'est jamais ressenti cette sensation intense que l'on peut deviner dans l’œil d'une personne amoureuse, d'une personne épanouie ayant accomplit quelque chose dans la vie. moi je me suis toujours contenter d'exister, de glander a longueur de journée. Je me trouvais plus intéressant que les autres a cause de ma soi-disant intelligence. Je pensait pouvoir tout accomplir sans trop me fouler contrairement aux autres qui devaient travailler dur. Comme je les méprisais. Je les méprisais tous, ma famille, mes amis, mes voisins, mes pairs. Il y a quelques jours a peine, je pensais encore de cette façon là.

J'ai confondue l'école et la vraie vie. J'ai été bete et je m'en veux. Non pas parce que j'ai été stupide, mais a cause de ce mépris latent que j'avais à l'égard des autres. Je ne les regardais pas de haut et je les traitais avec bienveillance, mais au fond je me sentais supérieur.

La vérité m'a alors frappé, froide, impitoyable au moment ou je m'y attendais le moins. Un cours d'anglais, matière ou j'excelle, la prof nous demande de dire quelque chose d’intéressant sur nous même pour qu'elle puisse nous repérer plus facilement. Des gens sortent des trucs, d'autre ne savent pas quoi dire, alors qu'il ont beaucoup de choses intéressantes dans leurs vie, mais moi j'ai rien du tout, absolument nada.

Cette révélation me fait réfléchir a toute vitesse, récapitulant les faits majeurs de ma vie, à la façon d'un homme confronté a la mort. Rien.

Alors pas si supérieur que ça! me crie ma conscience, cette même voix qui me murmurait régulièrement que ce sentiment de supériorité n'était pas BON, venait me narguer par un énième "je te l'avais bien dis". Saleté de conscience, je croyais l'avoir noyée sous des tonnes de blagues racistes et pédophiles, mais non, still here motherfucker !!

Mais bon tout ça est derrière moi. J'ai l’impression que la transformation qui s'est effectuée en moi depuis ce mardi, grâce a cette révelation, est aussi capitale que celle que j'ai effectué en combattant ma timidité. Maintenant il faut aller de l'avant, me remettre a la lecture que j'ai abandonné il ya quelques temps pour des vidéos débiles sur youtube (je vais faire les deux maintenant); me mettre a la sarge pour de vrai, pour de bon et a jamais. Fini les excuses et la procrastination.

Alors que j’écris ces mots je ne bouillonne pas d’excitation comme il m'arrive d'habitude de être quand je décide de me lancer dans le game, avant de sortir et d'etre confronté a la dure ralité du terrain. Cette fois ci, je suis serein, calme et j’espère que c'est bon signe.

Voilà c'étais un peu mon exutoire maladroit et larmoyant, mais je ne suis pas habitué a exprimer mes sentiments. Je suis plus du genre a encaisser en silence jusqu'au jour ou sa pète. Mais sa aussi c fini ce journal sera le lieu ou j'exorciserai mes demons.

Putain je me sens plus leger.