Besoin de conseils suite à une dépression.
Posté : 15.06.14
Bonjour,
Je décide aujourd'hui de poster ici parce que ce forum m'a apporté dans le passé, et ce, plusieurs fois, de précieux conseils et l'aide dont j'avais besoin à ces moments.
Il va m'être difficile de faire court mais je vais essayer d'aller à l'essentiel. Je remercie par avance les personnes qui prendront le temps de me lire.
Ma situation :
Tout commence il y a un an. Arrivé à l'été 2013, j'ai d'abord accepté, enfin, d'affronter un problème de santé qui me pourrit la vie depuis plus de huit ans. Ils appellent ça "colopathie fonctionnelle". En gros, ça se matérialise par des besoins pressants et imprévisibles d'aller aux chiottes. Bien qu'ayant toujours pris cela de façon positive et ne l'ayant jamais vraiment considéré, en vivant de la manière la plus normale possible, ça a empiré, jusqu'à m’empêcher même de pouvoir aller en cours, l'année scolaire dernière. L'été qui suit, donc j'ai décidé d'affronter ça une fois pour toutes, vu que c'est devenu insupportable, et de m'y consacrer pendant le temps qu'il faut.
Seulement, pour ça, et dû à une mauvaise communication de ma part envers mes amis et ma famille, je me suis peu à peu retrouvé assez seul, mais toujours décidé à régler ce problème avant tout. J'ai essayé depuis tous les moyens que j'ai pu. Aucun n'a marché et j'ai toujours ce même problème qui m'a causé une baisse de confiance en moi, notamment, les crises pouvant arriver n'importe quand dans la journée et jusqu'à sept ou huit fois par jour (une crise = grosse diarrhée soudaine, pour être explicite).
Parallèlement, j'ai une copine depuis un an et demi. Au début, c'était le genre complètement inexpérimentée, et qui n'arrêtait pas de me répéter des phrases du genre : "Jamais je ne te mentirai" ; "je t'aimerais toujours" ; "tu es mon âme sœur" ; "si tu me trompes je ne le supporterais pas, car jamais je ne pourrais le faire"... et bla, bla, bla. C'était le genre de fille LSE introvertie, inexpérimentée, et du coup un peu immature sur certaines choses.
Pendant l'été, dû à mon manque de confiance en moi, j'ai fini par la tromper en embrassant une fille lors d'une soirée. J'ai aussitôt regretté et compris que j'aimais vraiment ma copine, que je ne le referai plus. Mais je ne lui en ai pas parlé, car elle n'était pas encore ouverte à ce genre de faux pas.
Suite à mon échec scolaire de l'année passée, je me suis inscrit en fac avec cours à distance, cette fois, et j'ai travaillé cette année depuis ma maison, où ma colopathie ne pouvait pas empiéter sur mes performances. Je viens d'ailleurs d'avoir mon année avec une bonne moyenne.
Mais je me suis retrouvé cette année très seul. De son côté, ma copine entrait dans le post-bac, dans la vie étudiante, dans une ville où elle a été logée par des amis de ses parents. Elle avait donc un nouveau voisin, leur fils, un peu plus âgé qu'elle, et bon dragueur. Je l'ai mise en garde de suite lorsque je me suis aperçu de la façon dont il la draguait, afin de la protéger. Bien entendu, c'était une erreur.
Ah oui, je tiens à préciser que depuis le début, nous sommes en relation à distance, ce qui n'a jamais simplifié les choses.
Pour finir, cela nous amène à cette année, il y a deux mois. J'ai appris que, lors d'une soirée, elle m'avait trompé avec son voisin de chambre. Elle ne l'a qu'embrassé, d'après ce qu'elle dit. Or depuis ça, son comportement a changé. Elle est devenue plus impulsive, s'est mise à me mentir pour tout un tas de choses, des plus graves aux plus innocentes, à réagir au quart de tour, à me reprocher des choses... En bref, elle a adopté l'exact comportement d'une fille qui trompe son copain. Mais elle m'a pourtant toujours assuré qu'elle s'en voulait toujours pour ce qu'il s'était passé, que jamais cela ne se reproduirait, et bla, bla, bla. Mais pas question d'arrêter de parler à ce mec, sous aucune condition. Elle m'a assuré qu'elle n'avait jamais eu de sentiment pour lui, bien qu'elle l'ai trouvé "mignon", mais qu'elle voulait qu'ils restent amis et refusait de ne plus lui parler, ce qui pour elle serait revenu à l'envoyer chier lorsqu'il venait la voir ou à lui faire la gueule. Je ne lui ai jamais demandé ça. J'ai donc accepté, tout en n'ayant plus du tout confiance en elle.
Je sais que j'aurais dû la quitter à ce moment-là. Seulement voilà : j'étais déjà bien trop faible. En parallèle encore, depuis décembre, j'ai été confronté à de nombreux problèmes familiaux et personnels, ma colopathie restant un problème central. Or tous se sont matérialisé en même temps, et j'ai vite été débordé. Ça a donné lieu à une lente décente, une dépression s'est installée petit à petit, jusqu'à même un passage à l'acte, sans conséquence heureusement.
C'était il y a deux jours. Mon bilan actuel est qu'après de maintes et maintes tentatives, je n'ai pas réussi à quitter ma copine, me laissant ensuite à chaque fois face à tout le reste, à ma solitude, etc. J'en ai donc conclue que j'allais rester avec elle et que, si je dois la quitter, je le ferais lorsque je serai mieux, plus fort, ou que j'aurai réglé déjà un ou deux autres problèmes.
Une fois de plus, elle m'a promis de ne plus me mentir, mais je ne la crois pas. C'est presque devenu pathologique, et pour des choses de moins en moins importantes, comme si mentir était devenu une habitude pour elle.
Alors maintenant que j'en suis là, voilà ce que je compte faire :
Rester avec elle, sans ne plus lui dire quand je sais qu'elle ment, puisque de toute façon elle n'avoue jamais qu'elle ment, même lorsque je lui présente les preuves, ou finit par me donner des excuses bidons. Je la laisse donc faire, maintenant, tout en prenant mes distances, en me protégeant, en prenant du recul, etc.
Je n'ai toujours pas de solution pour ma colopathie, mais j'ai quelque chose de partiel, la prise d'Immodium avant de sortir, même si ce n'est pas stable, il y a certaines fois où ça marche et où je peux souffler pendant quelques heures.
Je commence à reprendre contact avec mes amis, j'ai amélioré ma communication avec eux et j'accepte leur aide. J'ai pour objectif de me constituer un nouveau cercle social, de rencontrer le plus de personnes possibles, d'améliorer ma confiance en moi afin de retrouver le niveau d'avant et de le dépasser.
Je compte aussi me mettre au sport, me forcer à sortir même lorsque ça ne va pas (colopathie), m'instaurer un rythme de vie, une hygiène de vie, les suivre et les respecter jour après jour.
Tout cela devrait me permettre aussi de me détacher d'elle un peu, afin de pouvoir être plus objectif, même si je pense que la seule bonne solution est de la quitter et que c'est une fille à problème qui ne m'apportera rien de bon. Pourtant, lorsqu'on se voit, tout va bien, la distance est sûrement en grande partie pour quelque chose dans la dégradation de notre couple. Mais je pense, honnêtement, que c'est quand même trop tard.
Mon but, donc, est de pouvoir ensuite la quitter, lorsque ma confiance en moi aura retrouvé un bon niveau et que je serai entouré, par mes amis, par ma famille à nouveau, lorsque j'aurai pris l'habitude d'avoir des activités saines et de faire du sport.
Mes questions :
Maintenant, voilà les questions que je me pose, que j'aimerais-bien ne pas me poser, mais, à défaut de pouvoir le faire, dont j'aimerais vraiment avoir des réponses :
Peut-on guérir d'une colopathie fonctionnelle et, si oui, comment faire ?
Si je dois vivre avec, quel comportement dois-je adopter ? Dois-je en parler aux personnes que je côtoie ? Dois-je laisser certaines personnes croire que si je ne viens pas à toutes les soirées ou que j'ai l'air "ailleurs" certaines fois, c'est parce que je m'ennuie ou que je n'ai pas envie de venir ?
Pourquoi ma copine ment-elle ? Et si elle me trompe, quel intérêt a-t-elle à rester avec moi ? Pourquoi ne me laisse-t-elle pas partir ou ne me quitte-t-elle pas elle ? Quel comportement dois-je adopter ? Et y a-t-il un moyen de connaître la vérité lorsqu'on est confronté à quelqu'un qui ne peut plus s'empêcher de mentir ?
Existe-t-il des sites ou des groupes de rencontre, dans le cadre d'amitié, tout comme il en existe pour des rencontres amoureuses ou sexuelles ? Si oui, où puis-je les trouver et que doit-on faire pour s'y inscrire ?
Comment garder son cercle social et continuer à rencontrer du monde lorsqu'on étudie à domicile et qu'on ne travaille pas, et lorsque tous nos amis sont dans des villes respectivement éloignées ?
Désolé pour le pavé que je viens de pondre, merci à ceux qui ont lu jusqu'au bout et à ceux qui me donneront des réponses/éléments de réponses. Je suis conscient du niveau d'AFCisme que cela contient, je suis conscient que l'on peut aussi même parler de OI ou de dépendance affective, et même de manipulation. Et je sais aussi qu'il n'est pas facile de comprendre à quel point la colopathie fonctionnelle peut dégrader les conditions de vie et pourquoi.
Je décide aujourd'hui de poster ici parce que ce forum m'a apporté dans le passé, et ce, plusieurs fois, de précieux conseils et l'aide dont j'avais besoin à ces moments.
Il va m'être difficile de faire court mais je vais essayer d'aller à l'essentiel. Je remercie par avance les personnes qui prendront le temps de me lire.
Ma situation :
Tout commence il y a un an. Arrivé à l'été 2013, j'ai d'abord accepté, enfin, d'affronter un problème de santé qui me pourrit la vie depuis plus de huit ans. Ils appellent ça "colopathie fonctionnelle". En gros, ça se matérialise par des besoins pressants et imprévisibles d'aller aux chiottes. Bien qu'ayant toujours pris cela de façon positive et ne l'ayant jamais vraiment considéré, en vivant de la manière la plus normale possible, ça a empiré, jusqu'à m’empêcher même de pouvoir aller en cours, l'année scolaire dernière. L'été qui suit, donc j'ai décidé d'affronter ça une fois pour toutes, vu que c'est devenu insupportable, et de m'y consacrer pendant le temps qu'il faut.
Seulement, pour ça, et dû à une mauvaise communication de ma part envers mes amis et ma famille, je me suis peu à peu retrouvé assez seul, mais toujours décidé à régler ce problème avant tout. J'ai essayé depuis tous les moyens que j'ai pu. Aucun n'a marché et j'ai toujours ce même problème qui m'a causé une baisse de confiance en moi, notamment, les crises pouvant arriver n'importe quand dans la journée et jusqu'à sept ou huit fois par jour (une crise = grosse diarrhée soudaine, pour être explicite).
Parallèlement, j'ai une copine depuis un an et demi. Au début, c'était le genre complètement inexpérimentée, et qui n'arrêtait pas de me répéter des phrases du genre : "Jamais je ne te mentirai" ; "je t'aimerais toujours" ; "tu es mon âme sœur" ; "si tu me trompes je ne le supporterais pas, car jamais je ne pourrais le faire"... et bla, bla, bla. C'était le genre de fille LSE introvertie, inexpérimentée, et du coup un peu immature sur certaines choses.
Pendant l'été, dû à mon manque de confiance en moi, j'ai fini par la tromper en embrassant une fille lors d'une soirée. J'ai aussitôt regretté et compris que j'aimais vraiment ma copine, que je ne le referai plus. Mais je ne lui en ai pas parlé, car elle n'était pas encore ouverte à ce genre de faux pas.
Suite à mon échec scolaire de l'année passée, je me suis inscrit en fac avec cours à distance, cette fois, et j'ai travaillé cette année depuis ma maison, où ma colopathie ne pouvait pas empiéter sur mes performances. Je viens d'ailleurs d'avoir mon année avec une bonne moyenne.
Mais je me suis retrouvé cette année très seul. De son côté, ma copine entrait dans le post-bac, dans la vie étudiante, dans une ville où elle a été logée par des amis de ses parents. Elle avait donc un nouveau voisin, leur fils, un peu plus âgé qu'elle, et bon dragueur. Je l'ai mise en garde de suite lorsque je me suis aperçu de la façon dont il la draguait, afin de la protéger. Bien entendu, c'était une erreur.
Ah oui, je tiens à préciser que depuis le début, nous sommes en relation à distance, ce qui n'a jamais simplifié les choses.
Pour finir, cela nous amène à cette année, il y a deux mois. J'ai appris que, lors d'une soirée, elle m'avait trompé avec son voisin de chambre. Elle ne l'a qu'embrassé, d'après ce qu'elle dit. Or depuis ça, son comportement a changé. Elle est devenue plus impulsive, s'est mise à me mentir pour tout un tas de choses, des plus graves aux plus innocentes, à réagir au quart de tour, à me reprocher des choses... En bref, elle a adopté l'exact comportement d'une fille qui trompe son copain. Mais elle m'a pourtant toujours assuré qu'elle s'en voulait toujours pour ce qu'il s'était passé, que jamais cela ne se reproduirait, et bla, bla, bla. Mais pas question d'arrêter de parler à ce mec, sous aucune condition. Elle m'a assuré qu'elle n'avait jamais eu de sentiment pour lui, bien qu'elle l'ai trouvé "mignon", mais qu'elle voulait qu'ils restent amis et refusait de ne plus lui parler, ce qui pour elle serait revenu à l'envoyer chier lorsqu'il venait la voir ou à lui faire la gueule. Je ne lui ai jamais demandé ça. J'ai donc accepté, tout en n'ayant plus du tout confiance en elle.
Je sais que j'aurais dû la quitter à ce moment-là. Seulement voilà : j'étais déjà bien trop faible. En parallèle encore, depuis décembre, j'ai été confronté à de nombreux problèmes familiaux et personnels, ma colopathie restant un problème central. Or tous se sont matérialisé en même temps, et j'ai vite été débordé. Ça a donné lieu à une lente décente, une dépression s'est installée petit à petit, jusqu'à même un passage à l'acte, sans conséquence heureusement.
C'était il y a deux jours. Mon bilan actuel est qu'après de maintes et maintes tentatives, je n'ai pas réussi à quitter ma copine, me laissant ensuite à chaque fois face à tout le reste, à ma solitude, etc. J'en ai donc conclue que j'allais rester avec elle et que, si je dois la quitter, je le ferais lorsque je serai mieux, plus fort, ou que j'aurai réglé déjà un ou deux autres problèmes.
Une fois de plus, elle m'a promis de ne plus me mentir, mais je ne la crois pas. C'est presque devenu pathologique, et pour des choses de moins en moins importantes, comme si mentir était devenu une habitude pour elle.
Alors maintenant que j'en suis là, voilà ce que je compte faire :
Rester avec elle, sans ne plus lui dire quand je sais qu'elle ment, puisque de toute façon elle n'avoue jamais qu'elle ment, même lorsque je lui présente les preuves, ou finit par me donner des excuses bidons. Je la laisse donc faire, maintenant, tout en prenant mes distances, en me protégeant, en prenant du recul, etc.
Je n'ai toujours pas de solution pour ma colopathie, mais j'ai quelque chose de partiel, la prise d'Immodium avant de sortir, même si ce n'est pas stable, il y a certaines fois où ça marche et où je peux souffler pendant quelques heures.
Je commence à reprendre contact avec mes amis, j'ai amélioré ma communication avec eux et j'accepte leur aide. J'ai pour objectif de me constituer un nouveau cercle social, de rencontrer le plus de personnes possibles, d'améliorer ma confiance en moi afin de retrouver le niveau d'avant et de le dépasser.
Je compte aussi me mettre au sport, me forcer à sortir même lorsque ça ne va pas (colopathie), m'instaurer un rythme de vie, une hygiène de vie, les suivre et les respecter jour après jour.
Tout cela devrait me permettre aussi de me détacher d'elle un peu, afin de pouvoir être plus objectif, même si je pense que la seule bonne solution est de la quitter et que c'est une fille à problème qui ne m'apportera rien de bon. Pourtant, lorsqu'on se voit, tout va bien, la distance est sûrement en grande partie pour quelque chose dans la dégradation de notre couple. Mais je pense, honnêtement, que c'est quand même trop tard.
Mon but, donc, est de pouvoir ensuite la quitter, lorsque ma confiance en moi aura retrouvé un bon niveau et que je serai entouré, par mes amis, par ma famille à nouveau, lorsque j'aurai pris l'habitude d'avoir des activités saines et de faire du sport.
Mes questions :
Maintenant, voilà les questions que je me pose, que j'aimerais-bien ne pas me poser, mais, à défaut de pouvoir le faire, dont j'aimerais vraiment avoir des réponses :
Peut-on guérir d'une colopathie fonctionnelle et, si oui, comment faire ?
Si je dois vivre avec, quel comportement dois-je adopter ? Dois-je en parler aux personnes que je côtoie ? Dois-je laisser certaines personnes croire que si je ne viens pas à toutes les soirées ou que j'ai l'air "ailleurs" certaines fois, c'est parce que je m'ennuie ou que je n'ai pas envie de venir ?
Pourquoi ma copine ment-elle ? Et si elle me trompe, quel intérêt a-t-elle à rester avec moi ? Pourquoi ne me laisse-t-elle pas partir ou ne me quitte-t-elle pas elle ? Quel comportement dois-je adopter ? Et y a-t-il un moyen de connaître la vérité lorsqu'on est confronté à quelqu'un qui ne peut plus s'empêcher de mentir ?
Existe-t-il des sites ou des groupes de rencontre, dans le cadre d'amitié, tout comme il en existe pour des rencontres amoureuses ou sexuelles ? Si oui, où puis-je les trouver et que doit-on faire pour s'y inscrire ?
Comment garder son cercle social et continuer à rencontrer du monde lorsqu'on étudie à domicile et qu'on ne travaille pas, et lorsque tous nos amis sont dans des villes respectivement éloignées ?
Désolé pour le pavé que je viens de pondre, merci à ceux qui ont lu jusqu'au bout et à ceux qui me donneront des réponses/éléments de réponses. Je suis conscient du niveau d'AFCisme que cela contient, je suis conscient que l'on peut aussi même parler de OI ou de dépendance affective, et même de manipulation. Et je sais aussi qu'il n'est pas facile de comprendre à quel point la colopathie fonctionnelle peut dégrader les conditions de vie et pourquoi.