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[A] Sexualité et limites : comment bien commu-niquer

Posté : 09.09.14
par Owen
Sexualité et limites, comment bien commu-niquer

Dieu j'aime ce jeu de mot minable...

Bon alors suite à la lecture de je ne sais plus quel article avec des filles qui disaient que si on voulait pas passer pour une cochonne qui aime l'anal fallait pas demander au mec et prendre directement sa bite pour la mettre au bon endroit + une autre polémique sur le LFG + mon expérience personnelle, je voudrais revenir sur la question de la communication dans le cul en milieu inconnu.

Petit rappel légal et moral en disclaimer :

"No is no and silence is no consent" Même chez les hippies il fallait le rappeler : un "non" clair est un "non", et "qui ne dit mot consent" ne fonctionne pas dans ce cas.

Que faire alors, dans la folie de la nuit, lorsque les voix se font gémissement et que le silence convient à l'ambiance nocturne perlée d'étoile, si l'on a - par exemple - décidé d'emprunter ce "passage secret qui conduit des égouts à l'or" (Blaise Cendrars)?

Je passe rapidement sur la question de la verbalisation, qui est évidemment la manière la plus recommandée, on peut tres bien faire comprendre son envie de manière sexy, il suffit de transformer le "euh ca te dirais si je t'attache?" en "J'ai vraiment envie de t'attacher." Au lieu de passer pour un mec pas sur de soi, on exprime son envie virilement et même si c'est un peu coquin, ca en devient au pire un non lieu, au mieux encore plus excitant.

Mais la verbalisation n'est pas la seule manière de communiquer ! Ne tombez pas dans ce piège de la manichéisation du monde, dans lequel ou bien on parle ou bien on ne parle pas, ou bien on communique ou bien on ne prends pas la peine de demander et on y va comme un bourrin.

Comme j'aime l'anal, je me rappelle avoir élaboré ma "propre" technique (plutôt répandue en fait) qui me permettait de savoir si cela pouvait être accueilli favorablement. Je l'avais intitulée, "technique du doigt qui se perd". Lors d'un cunilingus avec pénétration digitale, il suffisait de laisser glisser un doigt (le plus souvent l'annulaire, pour le symbolisme marital) dans la zone convoitée, et d'observer si réaction physique il y avait, si de la contraction ou de l'accueil (en passant pas l'indifférence), ma partenaire était plus ou moins heureuse de cette malencontreuse escapade.

J'avoue que depuis je m'embête moins et me contente d'essayer clairement, c'est encore plus simple.

De même, le dicton "qui vole un oeuf vole un boeuf" n'étant pas adaptable, si je voulais pousser plus loin, quoi de plus simple que de sortir mon robinet d'amour et de le poser simplement sur la zone désirée, mais en marquant un temps d'arret, parfois long, pour laisser le temps à la demoiselle d'accepter ou de refuser la proposition.

Tout ceci, sans avoir prononcé un seul mot.

En cas de doute, je finissais pas la verbalisation (de toutes manières faut bien aller chercher le lubrifiant tout ca...)

Conclusion

La verbalisation peut, chez certains ou dans certaines situations être vécue comme un tue l'amour ou simplement mal appropriée (mettons que vous terminez avec une Sibérienne qui ne parle pas un mot de français), cela n'empeche pas la communication d'avoir lieu. Elle peut même être très explicite, mais elle peut se passer de mot.

Mon histoire personnelle m'ayant enseignée la haine du sexe dans lequel on cherche simplement à repousser les limites en se disant "tant qu'elle dit pas non, c'est oui", je m'efforce d'être extrêmement clair concernant mes intentions et attends toujours une réponse avant d'aller de l'avant.

Mais entre verbalisation et non communication, comme d'habitude, il y a un troisième choix.

PS : Ah j'ai oublié de préciser : être graduel dans ses actes c'est souvent préférable.

Re: [A] Sexualité et limites : comment bien commu-niquer

Posté : 11.09.14
par Sosososorry
Il est évident que cette technique est la meilleure !

Re: [A] Sexualité et limites : comment bien commu-niquer

Posté : 27.09.14
par Zelos
Il faut notamment être sexuellement dominant* pour l'attirer, et dans ce cadre, on demande pas la permission. A côté, on est empathique ; en cas de barrière, on l'apaise et fait avancer les choses comme l'homme qu'on est.
___

* mais aussi, sexuellement parlant, émotionnel, imaginatif et immergé pour la rendre folle amoureuse

Re: [A] Sexualité et limites : comment bien commu-niquer

Posté : 27.09.14
par Owen
Je crois que tu n'as pas compris le principe de ce message.

Et puis d'ailleurs, il ne "faut" rien.