Aller au bout des choses
Posté : 26.09.14
Dans le genre caractère handicapant, en voilà un qui se pose-là. Suite à une longue réflexion sur moi-même et surtout sur certaines choses qui se sont passées récemment dans ma vie personnelle, j'en suis venu à comprendre que ce caractère s'il n'était pas changé, pourrait devenir très très vite handicapant dans ma vie sociale, mais aussi professionnelle.
Ce problème n'a pas de terme précis alors je le résume en une phrase (oui oui celle du sujet) : Je ne vais jamais au bout des choses!
Ce n'est pas une question de mauvaise volonté à la base, ni même de faire exprès mais c'en est presque plus fort que moi. Y'a toujours un moment où dans un projet que je me suis lancé, j'abandonne complètement le truc et donc ses tenants et aboutissants, je les fous au feu manu militari.
Je vais vous donner deux exemples récents, qui vont aussi vous faire comprendre que c'en devient vraiment handicapant socialement.
Il y a 6 mois de ça, on se lance dans un projet à la fac dans un petit groupe dans le but de réaliser un exposé. Chacun pense donc à se répartir les tâches, ce qui est normal. A ce moment-là, j'en viens à prendre la responsabilité de préparer une grosse partie de l'exposé. Des tas d'idées en tête, ça fuse ça fuse. Le soir je m'y colle, j'ai déjà la base! Cela aurait continué ainsi jusqu'à l'exposé, il aurait surement pété le feu...sauf que le lendemain grosse flemme aigu à propos de ça, je laisse plus ou moins tomber me disant que ça suffira le Jour J...
Le Jour J l'exposé se base relativement bien mais au moment du bilan, la partie qui fait défaut...c'est la mienne. Au lieu d'une excellente note, la note sera correcte sans plus. Résultat des courses "T'as vraiment merdé, comment on a pu te confier ça, on ne peut vraiment pas compter sur toi". Et ce fut 2 amis de perdu...définitivement.
Deuxième exemple plus récent, je prévois d'organiser une après-midi foot entre copains. J'organise le point de rassemblement, j'ai la liste des présents, j'ai plus qu'à appeler le soccer pour réserver un terrain...Sauf que le truc me gonfle, que j'ai envie d'annuler. Le problème est que j'ai tellement perdu la motivation que j'en oublie d'appeler les autres qui se déplacent pour rien.
A défaut d'avoir finit mon projet à terme, j'ai même pas été l'annuler correctement...Résultat "Bordel, on s'est déplacé et t'as même pas été nous prévenir que tu pouvais plus, on peut pas compter sur toi, c'est toujours pareil". Résultat...pas d'amis perdu mais une image très écorné.
Alors ça ne finit par toujours par déteindre sur les autres, parfois je suis seul victime (je commence le sport...deux séances plus tard ça me gonfle; je commence à répéter un morceau de guitare pour le mettre sur le net...au bout d'une demie heure je fais autre chose; je révise mes cours...je pars faire un tour un quart d'heure après).
Pas moyen de rester fixer sur ce que j'ai prévu à tel point que j'ose plus rien prévoir de peur de ne pas aller au bout, de me dire que je vais retomber dans mes travers.
Par chance ma relation amoureuse n'en pâtit pas, mais imaginez qu'un jour...ça me saoule et que je finisse par faire autre chose (sous entendu : voir ailleurs) par flemme, par facilité,... j'ose pas me mettre ça en tête mais c'est un risque probable que je veux éviter.
J'ai essayé tous les moyens possibles, sauf que même eux je finis par lâcher l'affaire...pour vous dire que ça en devient vraiment un handicap. Je sais plus quoi faire, un choc j'en ai eu mais ça ne m'a pas changé. Pourtant il va falloir quelque chose de fort parce que j'arrive à la période où ce genre de truc ne passera plus, et si je dois agir, c'est maintenant.
Foutu caractère à la c**!
Ce problème n'a pas de terme précis alors je le résume en une phrase (oui oui celle du sujet) : Je ne vais jamais au bout des choses!
Ce n'est pas une question de mauvaise volonté à la base, ni même de faire exprès mais c'en est presque plus fort que moi. Y'a toujours un moment où dans un projet que je me suis lancé, j'abandonne complètement le truc et donc ses tenants et aboutissants, je les fous au feu manu militari.
Je vais vous donner deux exemples récents, qui vont aussi vous faire comprendre que c'en devient vraiment handicapant socialement.
Il y a 6 mois de ça, on se lance dans un projet à la fac dans un petit groupe dans le but de réaliser un exposé. Chacun pense donc à se répartir les tâches, ce qui est normal. A ce moment-là, j'en viens à prendre la responsabilité de préparer une grosse partie de l'exposé. Des tas d'idées en tête, ça fuse ça fuse. Le soir je m'y colle, j'ai déjà la base! Cela aurait continué ainsi jusqu'à l'exposé, il aurait surement pété le feu...sauf que le lendemain grosse flemme aigu à propos de ça, je laisse plus ou moins tomber me disant que ça suffira le Jour J...
Le Jour J l'exposé se base relativement bien mais au moment du bilan, la partie qui fait défaut...c'est la mienne. Au lieu d'une excellente note, la note sera correcte sans plus. Résultat des courses "T'as vraiment merdé, comment on a pu te confier ça, on ne peut vraiment pas compter sur toi". Et ce fut 2 amis de perdu...définitivement.
Deuxième exemple plus récent, je prévois d'organiser une après-midi foot entre copains. J'organise le point de rassemblement, j'ai la liste des présents, j'ai plus qu'à appeler le soccer pour réserver un terrain...Sauf que le truc me gonfle, que j'ai envie d'annuler. Le problème est que j'ai tellement perdu la motivation que j'en oublie d'appeler les autres qui se déplacent pour rien.
A défaut d'avoir finit mon projet à terme, j'ai même pas été l'annuler correctement...Résultat "Bordel, on s'est déplacé et t'as même pas été nous prévenir que tu pouvais plus, on peut pas compter sur toi, c'est toujours pareil". Résultat...pas d'amis perdu mais une image très écorné.
Alors ça ne finit par toujours par déteindre sur les autres, parfois je suis seul victime (je commence le sport...deux séances plus tard ça me gonfle; je commence à répéter un morceau de guitare pour le mettre sur le net...au bout d'une demie heure je fais autre chose; je révise mes cours...je pars faire un tour un quart d'heure après).
Pas moyen de rester fixer sur ce que j'ai prévu à tel point que j'ose plus rien prévoir de peur de ne pas aller au bout, de me dire que je vais retomber dans mes travers.
Par chance ma relation amoureuse n'en pâtit pas, mais imaginez qu'un jour...ça me saoule et que je finisse par faire autre chose (sous entendu : voir ailleurs) par flemme, par facilité,... j'ose pas me mettre ça en tête mais c'est un risque probable que je veux éviter.
J'ai essayé tous les moyens possibles, sauf que même eux je finis par lâcher l'affaire...pour vous dire que ça en devient vraiment un handicap. Je sais plus quoi faire, un choc j'en ai eu mais ça ne m'a pas changé. Pourtant il va falloir quelque chose de fort parce que j'arrive à la période où ce genre de truc ne passera plus, et si je dois agir, c'est maintenant.
Foutu caractère à la c**!