Wayl and Her
Posté : 28.09.14
La journée avait pourtant bien démarré.
Déambulation dans Paris, pic-nic léger suivi d'une cascade de baisers tout aussi affriolant les uns que les autres, et découverte d'endroits secrets dont regorge Paris. Une journée banale avec sa copine en somme. Du bonheur.
Et pourtant. https://soundcloud.com/johnny_ripper/si ... -satellite
Sur le chemin du retour, son front se plisser plus qu'à son habitude. Du stress. Evidemment cet enfoiré est aussi contagieux que les curés véreux pendant l'an Mil.
Je passe la porte de sa chambre, elle m'y rejoint très vite. Regards. J'aurais aimé qu'ils contiennent de la connivence. La question fatidique tombe.
BAM! Hébété, j'essaye de me sortir vainement des pierres jonchent nos esprits. Pierres... Que dis-je... Un mur, une forteresse, un donjon, un bastion. Aucun échappatoire, cette fois.
Je me retourne lentement, et aperçois le chérubin moqueur caché dans les cheveux noirs jais de la femme que j'aime. Dieu a gagné. J'ai perdu. Le peu d’ego qu'il me reste se ratatine.
Niant l'évidence, ma tête se vide.
Du bruit. Des sanglots. La tête de ma copine chute lourdement dans mes bras. Il fait noir, si noir... Suis-je seul... Pas encore. Mes yeux commencent à se remplir. La première larme dégouline si lentement que chaque souvenir me claque à la tête. "Putain de merde". La formule revient en boucle dans ma tête. Placebo. Le peu de force qu'il me reste s'estompe. Le clairon sonne la retraite, seul un soldat reste. Figé.
Le cri voulant sortir de ma gorge l'est aussi, figé. J'ai toujours eu beaucoup de mal à exprimer mes sentiments. Pourtant, en ce moment, les torrents sortants de mes globes oculaires clament le contraire. Ma main s'accroche désespérément à cette autre.
Elle se lève.
Elle s’assoit au pied du lit. Souffle rauque.
Les hoquets et les sanglots arrivent en renfort. J'aurais préféré plonger dans un océan de merde.
Comme si le fait d'être assis seul sur ce lit me faisait prendre conscience. Définitivement. Seul.
Les derniers baisers n'y changent rien. Le désespoir a remplacé la fougue d'antan.
Le ballet de nos mains dansent à ce dernier adieu.
Ma volonté ne lancera pas le dernier assaut.
Une heure plus tard. Je suis seul à la gare. A coté de moi un couple s'embrasse goulûment. Ce n'est que partie remise, puisque c'était mon activité préferée.
Avant
S'ouvre au niveau chapitre de ma vie. Puissiez vous en être les témoins, voire les contributeurs.
P.S.: Ce sera plus gai la prochaine fois, promis! ( Non pas de concours de bites )
P.S.2: Merci au petit Raven, et à Tom Bombadil
P.S.3: Celui qui trouve l'allusion au titre est un génie
P.S.4: Le préquel de cette première histoire, tout comme mon histoire sera écrit. Dès que j'aurais pris du recul^^.
P.S.5: J'aime les posts scriptums
Déambulation dans Paris, pic-nic léger suivi d'une cascade de baisers tout aussi affriolant les uns que les autres, et découverte d'endroits secrets dont regorge Paris. Une journée banale avec sa copine en somme. Du bonheur.
Et pourtant. https://soundcloud.com/johnny_ripper/si ... -satellite
Sur le chemin du retour, son front se plisser plus qu'à son habitude. Du stress. Evidemment cet enfoiré est aussi contagieux que les curés véreux pendant l'an Mil.
Je passe la porte de sa chambre, elle m'y rejoint très vite. Regards. J'aurais aimé qu'ils contiennent de la connivence. La question fatidique tombe.
BAM! Hébété, j'essaye de me sortir vainement des pierres jonchent nos esprits. Pierres... Que dis-je... Un mur, une forteresse, un donjon, un bastion. Aucun échappatoire, cette fois.
Je me retourne lentement, et aperçois le chérubin moqueur caché dans les cheveux noirs jais de la femme que j'aime. Dieu a gagné. J'ai perdu. Le peu d’ego qu'il me reste se ratatine.
Niant l'évidence, ma tête se vide.
Du bruit. Des sanglots. La tête de ma copine chute lourdement dans mes bras. Il fait noir, si noir... Suis-je seul... Pas encore. Mes yeux commencent à se remplir. La première larme dégouline si lentement que chaque souvenir me claque à la tête. "Putain de merde". La formule revient en boucle dans ma tête. Placebo. Le peu de force qu'il me reste s'estompe. Le clairon sonne la retraite, seul un soldat reste. Figé.
Le cri voulant sortir de ma gorge l'est aussi, figé. J'ai toujours eu beaucoup de mal à exprimer mes sentiments. Pourtant, en ce moment, les torrents sortants de mes globes oculaires clament le contraire. Ma main s'accroche désespérément à cette autre.
Elle se lève.
Elle s’assoit au pied du lit. Souffle rauque.
Les hoquets et les sanglots arrivent en renfort. J'aurais préféré plonger dans un océan de merde.
Comme si le fait d'être assis seul sur ce lit me faisait prendre conscience. Définitivement. Seul.
Les derniers baisers n'y changent rien. Le désespoir a remplacé la fougue d'antan.
Le ballet de nos mains dansent à ce dernier adieu.
Ma volonté ne lancera pas le dernier assaut.
Une heure plus tard. Je suis seul à la gare. A coté de moi un couple s'embrasse goulûment. Ce n'est que partie remise, puisque c'était mon activité préferée.
Avant
S'ouvre au niveau chapitre de ma vie. Puissiez vous en être les témoins, voire les contributeurs.
P.S.: Ce sera plus gai la prochaine fois, promis! ( Non pas de concours de bites )
P.S.2: Merci au petit Raven, et à Tom Bombadil
P.S.3: Celui qui trouve l'allusion au titre est un génie
P.S.4: Le préquel de cette première histoire, tout comme mon histoire sera écrit. Dès que j'aurais pris du recul^^.
P.S.5: J'aime les posts scriptums