J'ai un problème: faites vos jeux
Posté : 07.02.15
J'ai un handicap c'est certain mais je ne sais pas le situer alors comme j'aime beaucoup l'esprit actuel de ce forum, j'ai vu de la lumière et je suis entrée pour demander vos avis et vos suggestions honnêtes et constructives.
Voici donc dans le désordre absolu et sans aucune accroche:
- Ma dernière relation (cet automne) s'est achevée par une disparition pure et simple du protagoniste de l'histoire (de filiation Houdinienne sûrement).
Plus de nouvelles alors que rien ne le laissait présager. Je ne l'ai jamais relancé ni demandé d'explications car nous sommes de grandes personnes maintenant, je ne perds pas de temps avec ces enfantillages.
Il n'en reste pas moins qu'ayant quelques soucis avec l'abandon, cela pique un peu (avec un javelot plutôt qu'une fourcette). Et évidemment je suis passée par la phase "je ne suis vraiment à la hauteur de rien".
L'estime de soi qui prend son ticket pour un roller coaster, et trouve de quoi nourrir une chose et son exact opposé. En fouillant et en triant les souvenirs, on peut se réinterpréter à l'infini, dans le meilleur comme dans le pire.
Ce qu'il y a de certain c'est que l'estime de soi on ne la gagne pas en analysant tout par le prisme de l'ego. Les histoires que l'on se raconte ne valent rien face à ce qu'on est en devoir et capable de s'offrir à soi même, du respect et de la confiance pour aller de l'avant et mettre le cap sur de meilleurs horizons.
- Directement en lien avec la conclusion précédente ("je ne suis pas à la hauteur"), je me sabote systématiquement avec ceux avec qui le chemin me semble le plus prometteur. Alors que je suis volontiers avenante et amicale avec tout le monde, ces derniers soupçonneront au mieux qu'ils m'indiffèrent ou que je les méprise. Pour résumer, je les fuis.
Resteront tous ceux, pour qui je n'ai pas d'attirance autre qu'amicale, mais qui mésinterprèteront mon comportement (alors qu'ils sont eux aussi témoins que je manifeste la même sympathie à tout le monde sans exception) et dès lors s'accrocheront à une fausse lueur d'espoir... Et cela me mine encore plus de constater mon incapacité à me sortir de ces situations foireuses. Condamnée à voir ceux qui m'intéressent s'éloigner irrémédiablement, et incapable de ne pas me laisser étouffée par ceux qui ne m'intéressent pas (j'ai fait des progrès là dessus, je ne suis pas loin de mériter la mention).
Et pourtant, le pire étant que je trouve de quoi me convaincre que je ne perds rien puisque de toute façon, ceux à qui j'envoie des signaux négatifs, n'insistent pas assez, donc j'avais bien raison de ne pas faire un pas vers eux ! Ne riez pas trop fort, je vous entends.
- A ma décharge une alchimie puissante (et réciproque) se produit souvent avec le même type de profil, c'est à dire les hommes qui souffrent d'addictions. Je me suis remise en question en me disant que ce n'était pas le fruit du hasard (ou alors une simple question de statistiques dans ma génération) si j'attirais une certaine catégorie de personnes, émotionnellement déconnectées d'elles mêmes (la base de la plupart des addictions). Ils n'étaient sûrement que des miroirs grossissants de mes propres troubles intérieurs (ce qui est souvent le cas quand l'attirance dépasse la raison).
J'ai donc fait un travail sur ma propre disponibilité émotionnelle, fastidieux, mais en un an j'ai radicalement changé...
J'ai aussi une fâcheuse tendance à attirer les gémeaux mais il ne faut pas pousser la remise en question dans des retranchements aussi obscurs. Moi qui suis davantage férue de zététique que d'astrologie, une chose est sûre, l'univers ne manque pas d'humour !
- Je ne sais pas pourquoi je le mentionne mais je le fais quand même car c'est un de mes plus grands regrets même si j'en ai pris acte: je ne parviens pas à m'inscrire dans des amitiés stables et épanouissantes. Mes amitiés masculines finissent la plupart du temps minées par l'ambiguité, et quand ce n'est pas le cas j'ai toujours peur de faire basculer le truc du côté obscur de la force si jamais j'envoie les mauvais signaux.
Mes amitiés féminines: alors dans le meilleur des cas, je suis la seule à les nourrir, à pousser l'autre à devenir le meilleur de lui même (ou d'elle même), à faire preuve d'un soutien inconditionnel, de disponibilité, à lancer les invitations, et si je ne fais pas tout ça, je les vois de moins en moins jusqu'à plus du tout. Moi invitée à une soirée par une amie ? Attends, je ne me rappelle même plus de la dernière fois...
Dans le pire des cas, je me suis retrouvée dans des relations toxiques, en m'étant vue reprocher tout et n'importe quoi.
- Je crois que je me suis déconditionnée de la nécessité d'être en couple, de ses codes arbitraires. Bon tout ça s'inscrit dans un cheminement spirituel que je vous épargnerai. Néanmoins, je crois encore aux belles histoires, et même mieux, à LA belle histoire. Mais c'est comme si je n'y avais pas accès. C'est là que s'invite à la fête la comparaison sociale. Même si j'ai beaucoup de recul là dessus désormais, je vois autour de moi plein de couples mignons, mais qui m'imposent tout de même un démenti sur cette croyance que "je ne suis pas à la hauteur".
Je déteste ce que je m'apprête à dire, mais ça ira mieux en le disant malgré tout: je vois des filles qui parviennent à avoir des relations chouettes avec des mecs qui le sont tout autant, mais honnêtement je ne comprends pas quel est leur secret. Et du coup je les envie, sans savoir précisément ce que je suis censée envier.
Encore l'ego qui se raconte des histoires: et comment ils ont fait ? Et j'ai quand même de la chance d'être qui je suis, et je crois employer mes qualités à bon escient, alors pourquoi je n'y arrive pas et eux si ?
Mais en deça de ce pipeautage, quel est le problème ?
PS: J'avais tenté de rédiger l'intégralité de ce message sur portable mais apparemment il y a encore des bugs au niveau de la zone de texte qui n'est pas extensible si on écrit un trop long paragraphe (je le signale à toute fin utile).
Voici donc dans le désordre absolu et sans aucune accroche:
- Ma dernière relation (cet automne) s'est achevée par une disparition pure et simple du protagoniste de l'histoire (de filiation Houdinienne sûrement).
Plus de nouvelles alors que rien ne le laissait présager. Je ne l'ai jamais relancé ni demandé d'explications car nous sommes de grandes personnes maintenant, je ne perds pas de temps avec ces enfantillages.
Il n'en reste pas moins qu'ayant quelques soucis avec l'abandon, cela pique un peu (avec un javelot plutôt qu'une fourcette). Et évidemment je suis passée par la phase "je ne suis vraiment à la hauteur de rien".
L'estime de soi qui prend son ticket pour un roller coaster, et trouve de quoi nourrir une chose et son exact opposé. En fouillant et en triant les souvenirs, on peut se réinterpréter à l'infini, dans le meilleur comme dans le pire.
Ce qu'il y a de certain c'est que l'estime de soi on ne la gagne pas en analysant tout par le prisme de l'ego. Les histoires que l'on se raconte ne valent rien face à ce qu'on est en devoir et capable de s'offrir à soi même, du respect et de la confiance pour aller de l'avant et mettre le cap sur de meilleurs horizons.
- Directement en lien avec la conclusion précédente ("je ne suis pas à la hauteur"), je me sabote systématiquement avec ceux avec qui le chemin me semble le plus prometteur. Alors que je suis volontiers avenante et amicale avec tout le monde, ces derniers soupçonneront au mieux qu'ils m'indiffèrent ou que je les méprise. Pour résumer, je les fuis.
Resteront tous ceux, pour qui je n'ai pas d'attirance autre qu'amicale, mais qui mésinterprèteront mon comportement (alors qu'ils sont eux aussi témoins que je manifeste la même sympathie à tout le monde sans exception) et dès lors s'accrocheront à une fausse lueur d'espoir... Et cela me mine encore plus de constater mon incapacité à me sortir de ces situations foireuses. Condamnée à voir ceux qui m'intéressent s'éloigner irrémédiablement, et incapable de ne pas me laisser étouffée par ceux qui ne m'intéressent pas (j'ai fait des progrès là dessus, je ne suis pas loin de mériter la mention).
Et pourtant, le pire étant que je trouve de quoi me convaincre que je ne perds rien puisque de toute façon, ceux à qui j'envoie des signaux négatifs, n'insistent pas assez, donc j'avais bien raison de ne pas faire un pas vers eux ! Ne riez pas trop fort, je vous entends.
- A ma décharge une alchimie puissante (et réciproque) se produit souvent avec le même type de profil, c'est à dire les hommes qui souffrent d'addictions. Je me suis remise en question en me disant que ce n'était pas le fruit du hasard (ou alors une simple question de statistiques dans ma génération) si j'attirais une certaine catégorie de personnes, émotionnellement déconnectées d'elles mêmes (la base de la plupart des addictions). Ils n'étaient sûrement que des miroirs grossissants de mes propres troubles intérieurs (ce qui est souvent le cas quand l'attirance dépasse la raison).
J'ai donc fait un travail sur ma propre disponibilité émotionnelle, fastidieux, mais en un an j'ai radicalement changé...
J'ai aussi une fâcheuse tendance à attirer les gémeaux mais il ne faut pas pousser la remise en question dans des retranchements aussi obscurs. Moi qui suis davantage férue de zététique que d'astrologie, une chose est sûre, l'univers ne manque pas d'humour !
- Je ne sais pas pourquoi je le mentionne mais je le fais quand même car c'est un de mes plus grands regrets même si j'en ai pris acte: je ne parviens pas à m'inscrire dans des amitiés stables et épanouissantes. Mes amitiés masculines finissent la plupart du temps minées par l'ambiguité, et quand ce n'est pas le cas j'ai toujours peur de faire basculer le truc du côté obscur de la force si jamais j'envoie les mauvais signaux.
Mes amitiés féminines: alors dans le meilleur des cas, je suis la seule à les nourrir, à pousser l'autre à devenir le meilleur de lui même (ou d'elle même), à faire preuve d'un soutien inconditionnel, de disponibilité, à lancer les invitations, et si je ne fais pas tout ça, je les vois de moins en moins jusqu'à plus du tout. Moi invitée à une soirée par une amie ? Attends, je ne me rappelle même plus de la dernière fois...
Dans le pire des cas, je me suis retrouvée dans des relations toxiques, en m'étant vue reprocher tout et n'importe quoi.
- Je crois que je me suis déconditionnée de la nécessité d'être en couple, de ses codes arbitraires. Bon tout ça s'inscrit dans un cheminement spirituel que je vous épargnerai. Néanmoins, je crois encore aux belles histoires, et même mieux, à LA belle histoire. Mais c'est comme si je n'y avais pas accès. C'est là que s'invite à la fête la comparaison sociale. Même si j'ai beaucoup de recul là dessus désormais, je vois autour de moi plein de couples mignons, mais qui m'imposent tout de même un démenti sur cette croyance que "je ne suis pas à la hauteur".
Je déteste ce que je m'apprête à dire, mais ça ira mieux en le disant malgré tout: je vois des filles qui parviennent à avoir des relations chouettes avec des mecs qui le sont tout autant, mais honnêtement je ne comprends pas quel est leur secret. Et du coup je les envie, sans savoir précisément ce que je suis censée envier.
Encore l'ego qui se raconte des histoires: et comment ils ont fait ? Et j'ai quand même de la chance d'être qui je suis, et je crois employer mes qualités à bon escient, alors pourquoi je n'y arrive pas et eux si ?
Mais en deça de ce pipeautage, quel est le problème ?
PS: J'avais tenté de rédiger l'intégralité de ce message sur portable mais apparemment il y a encore des bugs au niveau de la zone de texte qui n'est pas extensible si on écrit un trop long paragraphe (je le signale à toute fin utile).