Rancoeur à propos de son ex : a éviter ou source de motivation ?
Posté : 18.03.15
Salut a tous,
J'ai une question un peu introspective par rapport au rancoeur qu'on peut avoir pour son ex. Je suis en train de jongler entre fierté et tolérance. C'est assez difficile a doser pour se reconstruire !
C'est aussi une question d'image : prendre le risque de passer pour un soumis ou au contraire pour quelqu'un d'immature.
Ma situation :
- Je suis en phase de reconstruction après une rupture suite a une relation de presque 2 ans (première LTR et premiers sentiments forts) la rupture vient d'elle (même si c'est moi qui a du rompre a contrecœur car elle était paralysée a l'idée de prendre une décision. J'ai ensuite retenté de me remettre avec mais elle voulait rester juste amis)
- Je commence a penser qu'elle avait raison : pour diverses raisons le couple avait fait son temps, il fallait passer a autre chose. Mais je ne pensais pas du tout cela quand c'est arrivé et c'est mon monde qui a été chamboulé. La souffrance a vraiment été terrible : mais je pense que je ne suis pas le seul ici a l'avoir expérimenté un jour.
- Elle s'est mise à douter de moi, a arrêter de m'aimer, à commencer a moins me supporter : pas terrible pour la fierté.
- Elle a commencé à se laisser faire séduire par un autre ( un mec avec un gros statut social, 3 ans de plus que moi) à la fin de notre relation et elle a fini par se mettre avec peu après que l'on ai rompu et qu'elle ait insisté pour qu'on reste amis (j'ai refusé)
- Jusqu'a preuve du contraire je n'ai pas été trompé (en tout cas ca m'étonnerais) par contre quand elle disait vouloir rester amis il n'y avait pas d'ambiguité, elle le pensait (le contraire m'étonnerais aussi)
- Quand j'ai appris en la voyant physiquement après 1 mois de silence radio qu'elle était déja avec le mec - et j'ignore quand ca a commencé - je me suis énervé (je ne m'étais jamais vraiment énervé contre elle, et oui) je l'ai insulté (un mot en P .. je sais pas bien), voilà j'ai vraiment fait mon male vexé, plein de fierté tout ca. Un classique. Je lui ai sorti plein de reproches avec une belle conviction. Mais c'était pas très glorieux quand même quand j'ai continué par sms (en lui disant adieu tout ca.)
- Et à ma grande surprise la colère est vite passée ! 4 jours après je me suis calmé et je lui ai envoyé un long message - oui je sais c'est pas bien , faut que je me calme sur le téléphone - pour lui dire que je commence a penser qu'elle avait raison de rompre, qu'on a passé de bons moments mais que c'était très bien comme ca, qu'on est pas compatibles et qu'on trouvera quelqu'un d'autre de mieux pour nous. Je lui ai meme dit que je pense a elle de façon bienveillante et non haineuse. (même si j'ai encore 2,3 trucs en travers de la gorge je commence a le penser sincèrement)
- Après je lui dis ce que je pense, je parle de mes sentiments, mais elle, fait celle qui s'en fout. Donc ca peut être vexant.
Voilà pour ma situation.
Ma question (et elle est loin de s'appliquer qu'a mon histoire) c'est : en la pardonnant vite et en étant tolérant sur ce qu'elle a pu me faire est-ce que j'agis comme quelqu'un de mature ou comme un soumis ?
Est-il dangereux de sacrifier sa fierté ou au contraire faut-il se montrer compréhensif / relativiser les choses ?
Dans mon cas, passer d’énervé à "bienveillant" en 4 jours c'est pas bousiller sa crédibilité ? Et bousiller sa fierté aussi ? Ou alors comme on dit "seul les imbéciles ne changent pas d'avis" et l'assumer c'est faire preuve de maturité ?
Ne plus avoir de rancoeur est-ce perdre une source de motivation primordiale pour se remettre d'une rupture et revenir plus fort ?
Je ne compte pas la récupérer et désormais on ne va plus se voir, on va faire chacun notre vie de notre coté. Bien sur je vous avoue que je me soucie de l'image qu'elle peut avoir de moi (j'ai pas trop envie de passer pour un soumis) mais si je vous pose cette question c'est pour pouvoir me reconstruire tout en évitant de me manquer de respect.
Merci beaucoup à ceux qui ont eu le courage de lire c'est un gros pavé je l'admets !
J'ai une question un peu introspective par rapport au rancoeur qu'on peut avoir pour son ex. Je suis en train de jongler entre fierté et tolérance. C'est assez difficile a doser pour se reconstruire !
C'est aussi une question d'image : prendre le risque de passer pour un soumis ou au contraire pour quelqu'un d'immature.
Ma situation :
- Je suis en phase de reconstruction après une rupture suite a une relation de presque 2 ans (première LTR et premiers sentiments forts) la rupture vient d'elle (même si c'est moi qui a du rompre a contrecœur car elle était paralysée a l'idée de prendre une décision. J'ai ensuite retenté de me remettre avec mais elle voulait rester juste amis)
- Je commence a penser qu'elle avait raison : pour diverses raisons le couple avait fait son temps, il fallait passer a autre chose. Mais je ne pensais pas du tout cela quand c'est arrivé et c'est mon monde qui a été chamboulé. La souffrance a vraiment été terrible : mais je pense que je ne suis pas le seul ici a l'avoir expérimenté un jour.
- Elle s'est mise à douter de moi, a arrêter de m'aimer, à commencer a moins me supporter : pas terrible pour la fierté.
- Elle a commencé à se laisser faire séduire par un autre ( un mec avec un gros statut social, 3 ans de plus que moi) à la fin de notre relation et elle a fini par se mettre avec peu après que l'on ai rompu et qu'elle ait insisté pour qu'on reste amis (j'ai refusé)
- Jusqu'a preuve du contraire je n'ai pas été trompé (en tout cas ca m'étonnerais) par contre quand elle disait vouloir rester amis il n'y avait pas d'ambiguité, elle le pensait (le contraire m'étonnerais aussi)
- Quand j'ai appris en la voyant physiquement après 1 mois de silence radio qu'elle était déja avec le mec - et j'ignore quand ca a commencé - je me suis énervé (je ne m'étais jamais vraiment énervé contre elle, et oui) je l'ai insulté (un mot en P .. je sais pas bien), voilà j'ai vraiment fait mon male vexé, plein de fierté tout ca. Un classique. Je lui ai sorti plein de reproches avec une belle conviction. Mais c'était pas très glorieux quand même quand j'ai continué par sms (en lui disant adieu tout ca.)
- Et à ma grande surprise la colère est vite passée ! 4 jours après je me suis calmé et je lui ai envoyé un long message - oui je sais c'est pas bien , faut que je me calme sur le téléphone - pour lui dire que je commence a penser qu'elle avait raison de rompre, qu'on a passé de bons moments mais que c'était très bien comme ca, qu'on est pas compatibles et qu'on trouvera quelqu'un d'autre de mieux pour nous. Je lui ai meme dit que je pense a elle de façon bienveillante et non haineuse. (même si j'ai encore 2,3 trucs en travers de la gorge je commence a le penser sincèrement)
- Après je lui dis ce que je pense, je parle de mes sentiments, mais elle, fait celle qui s'en fout. Donc ca peut être vexant.
Voilà pour ma situation.
Ma question (et elle est loin de s'appliquer qu'a mon histoire) c'est : en la pardonnant vite et en étant tolérant sur ce qu'elle a pu me faire est-ce que j'agis comme quelqu'un de mature ou comme un soumis ?
Est-il dangereux de sacrifier sa fierté ou au contraire faut-il se montrer compréhensif / relativiser les choses ?
Dans mon cas, passer d’énervé à "bienveillant" en 4 jours c'est pas bousiller sa crédibilité ? Et bousiller sa fierté aussi ? Ou alors comme on dit "seul les imbéciles ne changent pas d'avis" et l'assumer c'est faire preuve de maturité ?
Ne plus avoir de rancoeur est-ce perdre une source de motivation primordiale pour se remettre d'une rupture et revenir plus fort ?
Je ne compte pas la récupérer et désormais on ne va plus se voir, on va faire chacun notre vie de notre coté. Bien sur je vous avoue que je me soucie de l'image qu'elle peut avoir de moi (j'ai pas trop envie de passer pour un soumis) mais si je vous pose cette question c'est pour pouvoir me reconstruire tout en évitant de me manquer de respect.
Merci beaucoup à ceux qui ont eu le courage de lire c'est un gros pavé je l'admets !