FTS

bonsoir à tous,

je suis un jeune homme de 25 ans habitant sur Paris et j'ai un "gros handicap".

en plus d'être naturellement timide, j'ai de gros problèmes pour alimenter une conversation.
cela me nuit dans la vie de tous les jours car ça ne m'aide pas à créer du contactf avec les gens et les femmes en particulier.
dans un groupe lorsque je suis à l'aise, je n'ai aucun problème pour ça mais lorsque je suis seul avec un interlocuteur ou avec des gens que je ne connais pas, blocage.
je suis frustre par rapport à cette situation car lorsque je bois, il n'y a aucun problème bien au contraire ce qui indique que j'ai des sujets de conversation.

quelqu'un à t-il souffert du même problème et s'en est-il sorti?

Mec, je pense que tous les timides de la terre ont déjà connu cette situation. Si tu veux des conseils globaux, jette un oeil sur la rubrique développement personnel du site. Mais là pour le coup avec juste trois lignes de description te concernant, ça va être compliqué de te faire une réponse personnalisée.
Après c'est vrai que ce n'est pas commun d'avoir de tels blocages à 25 ans. Normalement plus tu pratiques et plus tu acquiers un minimum d'aisance sociale.
Donc j'aurais plutôt envie de te répondre par d'autres questions :

Peux tu nous en dire plus?
Si le problème est aussi persistant que tu le laisses entendre, as tu déjà pensé à consulter un thérapeute?

La timidité, ou aborder les filles ou tout autre aspect social, c'est quelque chose qui évolue avec l'expérience et pas en lisant les avis des membres d'un forum qui ne te connaissent pas. On peut t'aiguiller, mais je doute que cela soit plus efficace qu'une consultation ou une prise en main effective de ta part.

Les "small talks" ne sont pas naturels pour tout le monde, perso j'ai du un peu me forcer, mais rien d'irrémédiable.

Force toi a poser des questions bateaux et vois si ca peut te donner des indices.

Apprends a être a l'écoute.

Et n'oublie pas qu'une conversation c'est deux personnes, y'a pas qu'a toi d'alimenter.

FK l'a écrit son bouquin "L'art de la conversation"? Ou pas encore?

Peut être que tu as tout simplement peur de faire la conversation (ne pas être à la hauteur, répondre de travers, bafouiller, etc....)? Tu réfléchis trop, tu te mets la pression puis finalement tu ne parle pas.

Et si avec l'alcool tu arrive à converser, s'est surement parce que tu te pose moins de question dans ta tête.

Ou peut être que s'est un placebo?

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Un petit bonus qui n'a rien avoir avec le sujet mais qui nous montre tout le talent de Jim Parson.

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@Crow

Disons que je suis mal à l'aise dans les situations où je vais être seul avec une personne sauf si je la connais bien
souvent les discussions deviennent superficiels et j'ai du mal à briser vraiment la glace
ce n'est pas exactement les mêmes symptômes que Raj de TBBT mais c'est très handicapant et pas seulement avec les femmes

Quel genre de thérapeute je pourrais consulter pour ça?

@Owen

Oui j'ai un gros problème de small-talks mais paradoxalement quand je bois, on me dit souvent des phrases du style "mais où tu vas chercher tout ça"
je n'arrive pas à reproduire ça lorsque je suis sobre et comme boire n'est pas une solution...

crocodilee a écrit :Quel genre de thérapeute je pourrais consulter pour ça?

T'es sérieux?


Je sais que c'est à la mode depuis quelques années d'aller consulter un spécialiste pour chaque pathologie même minime. Mais à te lire, j'ai l'impression que tu es comme 90% de tes semblables.
D'ailleurs, comment as-tu fait au début pour entrer avec tes actuels potes que tu ne connaissais pas?

Si tu ne sais pas quoi dire, apprends et retiens quelques répliques de secours.
Mais surtout, sois à l'écoute de la personne en face de toi. Commence déjà par retenir le prénom. Tu peux pas imaginer comme ça fait plaisir à une fille que tu places son prénom dans la conversation (la plupart des personnes oublie le prénom sitôt cité par la personne en face).
Si jamais, c'est trop compliqué, regarde si le théâtre d'impro t'intéresse car cette discipline apprend à être spontané dans une conversation, relancer, faire vivre une discussion, etc.

Sinon, c'est comme en sport, entraîne-toi à développer cette capacité à socialiser et à créer des conversations intéressantes.

Hydrogene a écrit :

crocodilee a écrit :Quel genre de thérapeute je pourrais consulter pour ça?

T'es sérieux?

En fait la question ne me paraît pas si bête que ça, étant donné qu'il y a les psychologues et les psychiatres. Si je ne me trompe pas, le premier est plus dans l'analyse dans les blocages psychologiques pour tenter de trouver d'où vient le problème et des solutions tandis que le deuxième est plus porté sur la résolution par la médication parce qu'il considère que les troubles mentaux sont d'ordre physiologiques. Je schématise bien sûr mais c'est l'idée.
Pour toi crocodilee je dirais donc de commencer par le psychologue si tu penses qu'il y a effectivement anguille sous roche. Sinon l'autre solution c'est de te décoincer. J'ai notamment en tête un super article que Terrigan avait écrit il y a quelques temps :

se-jeter-a-l-eau-pour-de-vrai-vt31601.html

Pour la distinction entre le psychologue et le psychiatre, il faudrait déjà savoir si le désordre a une composante pathologique (dans ce cas le problème a un substrat biologique qu'il convient de traiter avec un moyen médicamenteux), ou s'il s'agit juste d'un blocage à dépasser.

@Crocodilee : quand tu as ces difficultés à tenir la conversation, à être présent, tu te sens comment à ce moment-là ? C'est juste de l'anxiété, de la gêne ?

je dirais que je ressens une gêne, que je suis mal à l'aise et une légère panique.
je précise que c'est un problème qui m'est arrivé en milieu d'adolescence, lorsque j'ai commencé à perdre cette spontanéité de l'enfance.
pour tenter de décrire avec plus de précision ce blocage, j'ai l'impression que c'est la combinaison d'un manque de laisser-aller et d'un mauvais small talk.

@Hydrogene

oui, j'ai déjà pensé à faire du théâtre d'impro mais actuellement je n'ai du temps libre que le week-end et je ne connais pas de cours intéressant dans cette amplitude horaire.
quant à pratiquer pour progresser, tu as raison sur le fond mais pour moi c'est comme courir un marathon alors que je suis essoufflé lorsque je cours tout juste 5mn.

Non mais n'importe quoi cette idée d'aller chez un thérapeute, de parler comme si tu souffrais d'une grave maladie, de demander une prescription...
Tu as le vocabulaire et le champ lexical d'un malade incurable en phase terminale.

Tu as un peu de mal à faire la conversation? Wouhou, tu es un type normal. C'est mon diagnostique. Le remède :

1- relaxe, discuter avec les gens c'est cool
2- force-toi juste un peu au début et bientôt cette situation légèrement stressante deviendra un jeu pour toi

Mais là tu fais une montagne d'un caillou.