Sex friend et divergences de désirs: comment les démêler?
Posté : 26.04.15
Bonjour à tous,
Tout d'abord merci aux créateurs et rédacteurs de ce site dont j'apprécie la finesse d'esprit et le manque remarquable de dogmatisme. Je reçois la newsletter depuis des années, et c'est toujours une lecture agréable et constructive!
Je fais face à une situation que j'ai du mal à démêler, et malheureuseument je ne peux pas simplement donner le temps au temps - je l'ai déjà trop donné et il arrive un moment bien compréhensible... ou l'autre exige une réponse immédiate. Tout à l'heure d'ailleurs, pour être exact!
Pour ma part: j'ai 28 ans, peu de relations ces dernières années et exclusivement avec une sex friend de longue date, malgré un désir quelquepeu émoussé par le temps, lassitude quand tu nous tiens... Je sors d'une prise de tête gigantesque de près de deux ans avec une autre demoiselle qui fut peu physique mais très émotionelle - quelques fois il faudrait fuir mais le coeur a ses raisons... Mais ce chapitre est clos et j'ai entamé ma "reconstruction", je me remets dans une dynamique positive, et si pour l'instant je ne suis encore qu'en bas de cette pente, je la gravis, et le soleil est à l'horizon - bien sûr quelques nuages d'un passé encore proche viennent l'ombrager, mais au moins je ne chopperai pas de coups de soleil disons.
Une demoiselle que je connais depuis maintenant 3 mois a visiblement décidé de me mettre dans son lit, et souhaiterait que nous soyons sex friends. Le délai peut paraître incroyablement long, d'ailleurs il l'est, mais je ne me sentais pas forcément si disponible... et puis, c'est une personne qui me correspond peu. Très sympathique, on s'entends bien, mais pas une grande attirance naturelle non plus pour ma part. D'où le 1 pas en avant... et 3 pas en arrière de mon indécision qui finit naturellement par la lasser. D'ailleurs, une fille se serait conduite avec moi comme je me suis conduit avec elle, je serais parti depuis longtemps. Mais comme à chaque fois qu'on se retrouve alcoolisés en soirée nous finissons l'un dans les bras de l'autre - et sa déclinaison plus érotique, je me dis quand même qu'in vino une petite part de véritas.
Seulement voilà, elle exprime un désir très brut, une vision claire ce ce qu'elle attends (oui, "de quoi te plains tu?"): elle est dans la satisfaction immédiate de ses désirs, avec une personne de confiance plutôt qu'un inconnu.
Hors pour ma part, le désir se construit de simples moments de tendresse presque innocents, qui amènent au plaisir on ne sait trop comment, sur l'impulsion d'un moment, la continuité d'un élan de tendresse. Je comprends et j'accepte, et ma position n'a rien de moralisatrice: je suis un défenseur de toutes les libertés individuelles, j'ai même participé à l'organisation de soirées libertines alternatives pour permettre à chacun d'exprimer la diversité de ses désirs... D'ailleurs je lui en avait parlé (alcool...) et ça ne l'a pas faite fuir, semble t'il bien au contraire. Seulement voilà, chez moi le désir se nourrit avant tout de tendresse. C'est peu masculin... Mais c'est ce que je ressens et que je revendiquerais presque comme ma liberté. Ce qui n'implique pas forcément relation sérieuse. Un moment tendre avec une inconnue qui dérape, moi, ça me va tout à fait. "Viens passer la soirée chez moi mais tu restes pas la nuit", ça m'allume... pas, même avec une personne bienveillante et de confiance.
Nous n'avons en soit pas couché ensemble, et devons nous voir... Pour conclure. La dernière fois nos longues discussions et mises au point l'ont refroidie (normal). Seulement face à cette divergence dans nos manières d'aborder le plaisir, je ne ressens pas de désir! Oui, son corps est délicieux, oui nous nous entendons bien, mais... J'ai d'ailleurs peur de ne même pas avoir d'érection, et je ne fantasme jamais sur elle en son absence. Ni en sa présence en fait. J'ai l'impression que mes caresses la contentent peu, je ne comprends pas ce qui l'excite, elle ne comprends pas ce qui m'excite non plus d'ailleurs - elle pense juste très différement de moi.
Là, la réaction évidente est de simplement dire non. Mais... dans mon chemin de reconstruction, il me semble utile de repousser mes limites, de me dépasser. Et l'esprit coquin de la demoiselle promets des moments très amusants... Bref, c'est quelque chose de positif, de bon et d'utile pour moi. Mais face à la situation plus que la personne, je ne ressens pas de désir. Pas évident de se persuader soi même sur ce sujet!
En plus, même si ce n'est pas la considération principale, je me sentirais vraiment comme un goujat de ne pas lui donner ce qu'elle veut au moins une fois vu l'acharnement qu'elle y a mis depuis des mois et l'ambiguité par laquelle j'ai répondue.
Quels sont vos points de vue?
Merci!
P.S: Désolé pour le pavé... Ca vous fait de quoi lire en vous réveillant de la soirée de la veille! xD
Tout d'abord merci aux créateurs et rédacteurs de ce site dont j'apprécie la finesse d'esprit et le manque remarquable de dogmatisme. Je reçois la newsletter depuis des années, et c'est toujours une lecture agréable et constructive!
Je fais face à une situation que j'ai du mal à démêler, et malheureuseument je ne peux pas simplement donner le temps au temps - je l'ai déjà trop donné et il arrive un moment bien compréhensible... ou l'autre exige une réponse immédiate. Tout à l'heure d'ailleurs, pour être exact!
Pour ma part: j'ai 28 ans, peu de relations ces dernières années et exclusivement avec une sex friend de longue date, malgré un désir quelquepeu émoussé par le temps, lassitude quand tu nous tiens... Je sors d'une prise de tête gigantesque de près de deux ans avec une autre demoiselle qui fut peu physique mais très émotionelle - quelques fois il faudrait fuir mais le coeur a ses raisons... Mais ce chapitre est clos et j'ai entamé ma "reconstruction", je me remets dans une dynamique positive, et si pour l'instant je ne suis encore qu'en bas de cette pente, je la gravis, et le soleil est à l'horizon - bien sûr quelques nuages d'un passé encore proche viennent l'ombrager, mais au moins je ne chopperai pas de coups de soleil disons.
Une demoiselle que je connais depuis maintenant 3 mois a visiblement décidé de me mettre dans son lit, et souhaiterait que nous soyons sex friends. Le délai peut paraître incroyablement long, d'ailleurs il l'est, mais je ne me sentais pas forcément si disponible... et puis, c'est une personne qui me correspond peu. Très sympathique, on s'entends bien, mais pas une grande attirance naturelle non plus pour ma part. D'où le 1 pas en avant... et 3 pas en arrière de mon indécision qui finit naturellement par la lasser. D'ailleurs, une fille se serait conduite avec moi comme je me suis conduit avec elle, je serais parti depuis longtemps. Mais comme à chaque fois qu'on se retrouve alcoolisés en soirée nous finissons l'un dans les bras de l'autre - et sa déclinaison plus érotique, je me dis quand même qu'in vino une petite part de véritas.
Seulement voilà, elle exprime un désir très brut, une vision claire ce ce qu'elle attends (oui, "de quoi te plains tu?"): elle est dans la satisfaction immédiate de ses désirs, avec une personne de confiance plutôt qu'un inconnu.
Hors pour ma part, le désir se construit de simples moments de tendresse presque innocents, qui amènent au plaisir on ne sait trop comment, sur l'impulsion d'un moment, la continuité d'un élan de tendresse. Je comprends et j'accepte, et ma position n'a rien de moralisatrice: je suis un défenseur de toutes les libertés individuelles, j'ai même participé à l'organisation de soirées libertines alternatives pour permettre à chacun d'exprimer la diversité de ses désirs... D'ailleurs je lui en avait parlé (alcool...) et ça ne l'a pas faite fuir, semble t'il bien au contraire. Seulement voilà, chez moi le désir se nourrit avant tout de tendresse. C'est peu masculin... Mais c'est ce que je ressens et que je revendiquerais presque comme ma liberté. Ce qui n'implique pas forcément relation sérieuse. Un moment tendre avec une inconnue qui dérape, moi, ça me va tout à fait. "Viens passer la soirée chez moi mais tu restes pas la nuit", ça m'allume... pas, même avec une personne bienveillante et de confiance.
Nous n'avons en soit pas couché ensemble, et devons nous voir... Pour conclure. La dernière fois nos longues discussions et mises au point l'ont refroidie (normal). Seulement face à cette divergence dans nos manières d'aborder le plaisir, je ne ressens pas de désir! Oui, son corps est délicieux, oui nous nous entendons bien, mais... J'ai d'ailleurs peur de ne même pas avoir d'érection, et je ne fantasme jamais sur elle en son absence. Ni en sa présence en fait. J'ai l'impression que mes caresses la contentent peu, je ne comprends pas ce qui l'excite, elle ne comprends pas ce qui m'excite non plus d'ailleurs - elle pense juste très différement de moi.
Là, la réaction évidente est de simplement dire non. Mais... dans mon chemin de reconstruction, il me semble utile de repousser mes limites, de me dépasser. Et l'esprit coquin de la demoiselle promets des moments très amusants... Bref, c'est quelque chose de positif, de bon et d'utile pour moi. Mais face à la situation plus que la personne, je ne ressens pas de désir. Pas évident de se persuader soi même sur ce sujet!
En plus, même si ce n'est pas la considération principale, je me sentirais vraiment comme un goujat de ne pas lui donner ce qu'elle veut au moins une fois vu l'acharnement qu'elle y a mis depuis des mois et l'ambiguité par laquelle j'ai répondue.
Quels sont vos points de vue?
Merci!
P.S: Désolé pour le pavé... Ca vous fait de quoi lire en vous réveillant de la soirée de la veille! xD