Sinon, quelques petites choses en vrac avant d'aborder la lecture de ce journal ...
- J'ai une confiance en moi négative, notamment à cause de nombreux complexes physiques ( "Oui, je suis une vrai fille, bonsoir"). Ce manque de confiance se traduit souvent par un refus de ma part de faire le premier pas, de peur d'être rejetée voire une incapacité à réaliser que je me fait draguer. En gros, je suis une bille en séduction ou presque, et si vous espériez trouver le pendant féminin du journal d'un Player expérimenté, bah en fait non. Mais d'un autre côté, j'ai un sens de l'autodérision suraigu et un humour pas complexé pour un rond. Et puis j'ai de gros seins, alors souvent ça compense pour la nullité en drague en soirée .
- J'ai eu pas mal d'expériences par le passé (Le genre de fille à boire beaucoup, beaucoup, au je n'ai jamais), entrecoupées par deux relations longues durées (4 et 2 ans). Je reviendrai sûrement les expériences, peut être pas dans l'ordre (Milles excuses pour les puristes de la chronologie) et je laisserai les LTR de côté.
- Ma vie amoureuse (comprenez sexuelle) est actuellement au point mort pour cause de vacances chez les parents dans une ville ou il n'y a rien (ni personne) à (s')faire. D'où l'ouverture du journal (oui, je m'ennuie quoi).
Et puis j'ai espoir qu'en me forçant à rédiger mes expériences, je pourrais enfin améliorer mon jeu de séduction en me confrontant à mes maladresses ... voire gagner un poil de confiance au passage
Allez, c'est décidé, demain je poste mon premier récit (et promis ça ne sera pas une vieillerie de l'adolescence ... Celles là je les réserve pour plus tard)
(Et là, en finissant péniblement l'introduction, vous vous dites déjà ... )
(Ah, et j'ai une orthographe ignoble malheureusement, ce n'est pas faute de faire des efforts).
Bonne nuit les chatons
J.
Re: Les tribulations de Julia , La version longue.
Posté : 24.07.15
par Syd_
Quels sont tes complexes physiques ? Je suis sûr que tu peux soit les changer soit les accepter
Re: Les tribulations de Julia , La version longue.
Posté : 24.07.15
par Jsh
Bonjour tout le monde,
Merci pour vos appréciations, j'espère que mon premier récit vous plaira, il devrait arriver dans l'après midi (j'ai quelques soucis internet qui rendent la publication difficile).
Sinon,
Quels sont tes complexes physiques ? Je suis sûr que tu peux soit les changer soit les accepter
Je me trouve trop grosse. On va dire que physiquement, je tiens plus d'Ashley Graham que de Taylor Swift ou Megan Fox. J'ai un taille relativement fine, mais je déteste mes fesses et mes hanches.
(Et là vous vous dites ...)
J'aimerai pourvoir changer et je fais déja attention à ce que je mange et j'essaye de faire du sport régulièrement. Malheureusement j'ai des horaires très lourds (souvent 7h-20h), parfois des nuits et des week ends de garde et c'est pas toujours facile d'aller au sport en sortant et je suis souvent obligée de manger sur le pouce. Enfin j'ai des problèmes de chevilles (hyperlaxicité ligamentaire associée à une maladresse hors norme, le tout donnant des entorses à répétition), ce qui m'interdit une grande partie des sports (en gros, je nage).
Je suis dans une école où il y a 75 % de filles, toutes entre 20 et 25 ans et souvent gaulées comme des tops models brésiliennes, ce qui rend d'autant plus difficile l'acceptation des défauts physique (je vous promets, tous mes potes extérieurs à l'école sont dingue quand ils viennent faire des soirée chez nous).
Et puis j'ai un cercle d'ami très masculin, et je les entends souvent critiquer telle ou telle fille alors que je ne trouve pas grand chose à lui reprocher physiquement ... J'ai donc tendance à penser que si ils trouvent des choses à critiquer chez elle, le regard que portent les gens sur moi doit être encore pire. Et ça, ça me bloque complètement. Par exemple, j'ai quasi rencontré aucun de mes matchs tinder parce que je suis sûre que le garçon va avoir envie de partir en courant en me voyant ou va rester par politesse en espérant que le cauchemar finisse bientôt. Et pourtant, ceux où je me suis prise par la main et que j'ai rencontré, ça c'est souvent très bien passé
Après il y a d'autres petites choses comme mes mains (je me ronge les ongles et elles sont couvertes de cicatrices suite à mes multiples rencontres avec des chatons peu coopératifs), mes genoux (Ouais, je sais on s'en fiche un peu, mais quand même ...), mes pieds ... ect ect.
(Ouah, c'est une des premières fois que je verbalise vraiment ce que j'aime pas chez moi ... C'est presque un soulagement)
Re: Les tribulations de Julia , La version longue.
Posté : 24.07.15
par Syd_
Tu devrais t'en foutre du regard de mecs qui critiquent le physique des autres.
Dans ta liste de complexe il n'y en a aucun qui me semble insurmontable...
Les genoux et les pieds ça me semble plus etre un blocage dans la tête qu'autre chose :p
Les hanches et les fesses ça se travaille. Il y a plusieurs personnes ici à pouvoir t'aider sur l'alimentation.
Pareil pour tes histoires de Tinder, c'est dans la tête, tant que tu n'y vas pas tu ne peux pas savoir si le mec va partir en courant ou pas
Re: Les tribulations de Julia , La version longue.
Posté : 24.07.15
par Yragael
Syd_ a écrit :Pareil pour tes histoires de Tinder, c'est dans la tête, tant que tu n'y vas pas tu ne peux pas savoir si le mec va partir en courant ou pas
d'Autant plus que techniquement tu lui plais déjà un peu d'une manière ou d'une autre si il y a Match...
Re: Les tribulations de Julia , La version longue.
Posté : 24.07.15
par Strasbourg26
Comme elle l'a dit, elle sait qu'elle doit faire du sport. C'est juste ses horaires qui l'en empêchent.
Et elle s'est prise par la main pour quelques rencontres Tinder. Elle sait donc qu'avec les mecs (je suppose que tu es hétérosexuelle) ça peut bien se passer. Ça ne l'empêche pas d'avoir des difficultés à faire de nouvelles rencontres Tinder.
J'ai l'impression que tu sais déjà tout ce que tu dois savoir. T'as plus besoin de support que de solutions. Je me trompe ?
Les tribulations de Jsh - Chapitre 1
Posté : 24.07.15
par Jsh
L'homme au Chapeau
(Allez cocotte, tu respires un grand coup et tu racontes ton histoire)
Octobre 2011 - La nuit des zombies alcoolisés
Intégrée depuis deux mois dans ma nouvelle école et fraichement séparée de l'Artiste (que je re-fréquenterai 1 ans par la suite), je me rends à la soirée véto d'Halloween. Fièrement vêtue de ma tenue d'écolière - zombie - recyclage de mon cosplay de Gogo Yubari, j'enchaine les shooters Vodka Grenadine avec mes nouveaux amis quand passe Chaps, un de mes anciens, qui me sourit, on discute quelques minutes ...
L : Au fait, ce soir je finirai par t'embrasser, je préfère que tu le saches. M: Tu ferai mieux de ne pas trop tarder, il y a un Dracula qui me fait de l'oeil depuis 15 minutes et il semble avoir la dent longue.
L'homme sourit et part vers le bar. A cette époque on se connaissait très mal et Chaps ne m'avait pas particulièrement tapé dans l'oeil mais son sourire, l'alcool et la rancoeur contre l'Ex aidant, avait fait son petit effet. La soirée suit son cours. On se croise plusieurs fois, on rigole et chaque fois il imite le tic tac d'une bombe à retardement avant de partir dans la direction opposée. Je me décide d'entrer dans son jeu et multiplie les contacts physiques (Et voila que j'appuie mes seins dans ton dos quand tu es au bar pour commander mon verre / Et voila que je t'attrape ton bras pour te demander du feu ...).
Fin de soirée et voila que Chaps m'attrape par la taille pour me faire danser un rock assez endiablé. Au fur et à mesure des pas on se rapproche d'un coin sombre de la salle où sont empilées les tables. Il essaye de m'embrasser à plusieurs reprises mais j'esquive sa bouche.
L : Si tu crois que je vais laisser quelques échecs m'arrêter... M: Si tu crois qu'il suffit d'annoncer la chope pour m'embrasser ...
J'attrape son chapeau à la volée alors qu'il se penche à nouveau et alors que je m'enfuis en direction l'extérieur il m'attrape sous les côtes et me couche sur la table de babyfoot , puis reste plusieurs minutes à me regarder, penché sur moi, tout en maintenant mes poignets contre la table. A cet instant l'air se charge d'une tension à couper au couteau et je réalise que je ne joue plus. Je n'ai qu'une envie, c'est attraper la lèvre inférieure de ce type et de l'embrasser à en perdre haleine. Je rapproche son corps de la table avec mes jambes puis me relève suffisamment pour coller son nez à mon nez, son front au mien. Le temps est comme suspendu, plusieurs secondes interminables, je sens mon pouls frapper jusque dans mes lèvres ... Puis on s'embrasse. Longtemps. Très longtemps. La suite est un peu floue mais je me rappelle qu'on finit sur le terrain de Rugby, un peu en contrebas de la salle, à se rouler des pelles comme des adolescents tout en ayant un mal à contenir nos mains respectives. Les 4 ou 5°C ambiants finissent par avoir raison de nous et on décide de remonter vers le parking bien que la soirée est finie depuis longtemps. A cet instant j'aurai tout donné pour un appartement sur la citée. Mais non, je suis hébergée chez une amie et lui chez un pote. N'ayant pas particulièrement envie de ramener un mec dans le lit de ma copine et le froid devenant réellement insupportable, on repart chacun de notre côté, la frustration sexuelle en plus.
Novembre 2011 - Décembre 2012 - Ou l'histoire de comment Chaps est devenu mon meilleur ami
Après cette soirée, Chaps part 2 mois en stage dans le Nord de la France. On s'échange quelques formalités par textos mais rien de palpitant.
A son retour, la tension est retombée et en discutant on réalise qu'on a des dizaines de points communs. On devient rapidement très amis. Il nous arrive fréquemment de glisser des sous entendus dans nos conversations mais le tout reste souvent très amical et bon enfant. Entre temps, je me réconcilie avec l'Artiste et lui enchaine les conquêtes.
En Juin, il m'avoue ne pas être insensible aux charmes de Libellule, une de mes amies. Nos rapports deviennent alors purement platonique et on s'échange souvent des conseils relationnels. Les choses ne se concrétisent pas avec Libellule, et en Juillet il part aux USA pour sa 5e année. On garde le contact et on se skype régulièrement. Un soir, saoul, il m'annonce que je lui manque, qu'il a repensé à notre soirée et qu'il aimerai m'avoir dans ses bras à cet instant. Le lendemain, il m'envoie un message d'excuse m'expliquant que la France lui manque, que je lui manque mais pas comme ça, que l'alcool n'aide pas, et on passe à autre chose.
Décembre 2012 - Février 2013 - On en parle pas, d'accord ?
A son retour en France, je suis de nouveau célibataire. On se saute dans les bras quand on se retrouve et on ne se quitte plus, jusqu'à la première soirée de retour. Chaps boit beaucoup et l'euphorie du retour aidant, il est très tactile, notamment avec Libellule et moi, puis il essaie de nous embrasser toutes les deux. Je sais que Libellule est très attirée par Chaps, peut être même un peu amoureuse et je décide d'aller parler à Chaps pour mettre les choses au clair. Il m'avoue ne plus être intéressé par Libellule mais qu'il ne peut pas s'empêcher d'admettre que physiquement, elle lui plait beaucoup.
L : ... Mais ce soir, c'est pas de Libellule dont j'ai envie. M, jouant à moitié l'idiote: Ah, d'accord. Mais t'as envie de qui alors ? L : De toi Jsh. Ce soir j'ai envie de toi. J'ai envie de t'embrasser, de te coller contre ce mur et de te faire l'amour maintenant et tout de suite. Putain j'avais presque oublié ce regard ... M, prenant conscience de l'ivresse de l'homme: Chaps, on ne peut pas faire ça, pas comme ça. Et puis je ne ferai jamais ça à Libellule.
Nos rapports se dégrade un peu dans les semaines qui suivent. Peut être parce qu'une certaine ambiguité se recrée entre nous et que je ne peux m'empêcher de me sentir coupable vis à vis de Libellule.
Notons qu'à ce moment de l'histoire, il ne s'est jamais rien passé de plus qu'un ou deux baisers volés entre Libellule et Chaps. Et j'aurai volontiers battu en retraite si j'avais pu mais plus on essayait de se tenir à une relation amicale et plus la tension grandissait entre nous. Ce qui me motive à mettre au clair les choses avec Libellule, qui m'assure ne rien ressentir pour Chaps.
Un soir de Février, après une soirée, très (trop) arrosée, je finis par aller dormir chez Chaps. Quand nous rentrons dans son appart, il va prendre une douche pendant que je me couche sur le matelas au sol. Une idée trotte dans ma tête, j'ai envie de le rejoindre. Mais je n'ose pas. Je n'arrive pas à me résoudre à faire tout basculer.
Quand Chaps sort de la douche je me souviens penser "Putain ce qu'il est beau à cet instant précis". Avec sa serviette autour de son bassin et les gouttes d'eau de ses cheveux coulant le long de ses joues et de ses clavicules. Jsh tu peux pas. Jsh tu peux pas, c'est ton pote. C'est ton meilleur pote. C'est ton meilleur pote et Libellule te pardonneras jamais. C'est ton meilleur pote, tu t'es tapée son colloc. C'est ton meilleur pote et vous partez en vacances ensemble cet été ... . Il se couche pendant que je ronge mon frein. Que j'essaie d'écouter les voix dans ma tête.
Et puis je décide de les faire taire.
M : J'ai un peu froid, ça t'embête si je dors dans ton lit finalement ? L : Viens, tu sais que t'es toujours la bienvenue dans mon lit. Et puis je suis un gentleman, je ne laisse pas les demoiselles mourir de froid.
Je me couche contre lui. Son odeur. Sa peau. Tout chez lui me rend dingue à cet instant. Je caresse distraitement son bras du bout des doigts pendant qu'il passe sa main dans mes cheveux. Je lève les yeux, il me regarde. Fixement. Je me mord nerveusement la lèvre quand il passe son doigt dessus. Je ressens une décharge dans ma colonne. La seconde d'après je suis à cheval sur lui, à moitié nue entrain de l'embrasser. On fait l'amour comme si c'était le dernier jour sur terre. Encore et encore. Jusqu'à faire trembler ses murs. Jusqu'à tomber d'épuisement.
Le lendemain, quand on se réveille, l'ivresse est retombée et nous sommes nus face à l'inexplicable. Putain qu'est ce que j'ai fait hier. Fuck, Fuck, fuck, fuck.
L : Euh... M :Ouais, on a déconné. L : On a déconné déconné sur ce coup là tu crois pas ? Enfin je veux dire je regrette pas hein, c'était vraiment bon. Mais qu'est ce qu'on a foutu ? M : Apparemment t'as rencontré Katroushka hier ... On en reste là ? Je veux dire, je t'adore mais clairement c'est pas une bonne idée. L : Je pense aussi. On en parle pas d'accord ? On en parle plus d'accord ? M : Deal.
Février 2013 - Juin 2015 - T'es un peu mon double maléfique
La tension sexuelle disparue, notre vie poursuit son cours. On part en vacances ensemble en Vendée en Aout 2013 avec Libellule et quelques autres amis communs. Libellule et Chaps finissent par coucher ensemble. Il regrette, passe des nuits à m'en parler, elle lui avoue être amoureuse de lui alors qu'il fait tout pour l'éviter.
Il déménage en Septembre et on se voit de temps en temps. On rigole, on se taquine, on stress à l'idée que Libellule découvre notre dérapage de Février. La vie suit son cours. Tous les weeks que l'on fait ensemble, on dort ensemble, sans jamais déraper. On se caline, on fait des batailles d'oreillers, on parle jusqu'à 6h du mat. On est heureux. On est comme un couple sans sexe, et sans sentiments. Ou on est tout simplement amis.
Août 2014, Libellule découvre qu'on a passé une nuit ensemble. Elle devient folle. Refuse de me parler, m'accuse de trahison.
Nos amis en commun aidants, elle finit par me pardonner, mais non sans une certaine rancoeur.
Pendant ce temps Chaps et moi dînons ensemble à chacun de ses passages dans le coin, on traverse la ville à pied, bras dessous, bras de dessus. On discute de nos vies, de nos amours, de nos peurs de l'avenir sur les quais de la Garonne jusqu'au petit matin. Les gens viennent nous voir dans la rue pour nous dire à quel point ça fait plaisir de voir deux jeunes gens amoureux et aussi heureux. On s'en tape. On est amoureux d'amitié et c'est presque mieux. Un soir, je me rappelle, Chaps m'accuse même d'être son Double maléfique.
Libellule, Husky (ma meilleure amie) et moi nous rendons dans le sud est pour la pendaison de Chaps en Février 2015. La soirée dérive en Je n'ai jamais et autres Actions ou vérité. Libellule insiste pour comparer son expérience avec Chaps à la mienne. La conversation le met terriblement mal à l'aise et bien que j'essaie de changer de sujet, elle ne veut rien savoir et continue. Il finir par avouer, rouge pivoine, qu'il garde un bien meilleur souvenir de sa nuit avec moi. Libellule se vexe et me pourrit.
Juin 2015 - Tu peux toujours payer en nature ...
Je pars faire 2 semaine de stage où travaille Chaps. Je dois loger chez lui, mais il est en plein déménagement et me fait dormir dans sa chambre dans son ancienne colloc. Un peu déçue, en arrivant sur place je découvre qu'il a une copine, plutôt jalouse, et comprends un peu mieux son geste. (Même si nos relations sont purement amicales, on a sacré passé lui et moi, et je peux comprendre que sa copine apprécie que moyennement que je dorme chez son copain).
On se croise quelques fois, mais nos échanges sont rapidement interrompus par l'arrivée de CGF (Chaps Girlfriend). Après ma première semaine de stage, elle part pour le Canada. Et le Lundi qui suit on dîne ensemble.
Chaps me parle de son couple, de ses problèmes, notamment la jalousie de CGF.
L : Et puis tu sais, le plus gros problème avec elle, c'est que je ne l'admire pas. Elle est cool, Mignonne mais il y a pas un seul domaine où elle m'apporte quelque chose. En Cinéma, elle est aussi calée qu'une huitre, en musique, j'ai connu des chats qui avaient de meilleurs goûts qu'elle. Et je te parle même pas de la culture historique ou politique ... M : Je suis sûre qu'elle t'apporte plein de chose dont tu ne te rends même pas compte. Humainement, par exemple. Je pense qu'elle t'a fait grandir ( Ouais, même si la demoiselle a été glaciale avec moi, je peux pas l'enfoncer encore plus ... Je suis comme ça ) L : Je pense rompre avec elle tu sais. Ca fait quelques semaines que ça me trotte dans la tête et j'arrivais pas à savoir ce qui me gênait vraiment chez elle ... Mais je crois que j'ai compris
(Ce qu'il faut savoir sur Chaps c'est qu'il est très cérébral comme garçon. Il a besoin que sa copine le stimule intellectuellement, sinon c'est même pas là peine. Depuis les 4 ans que je le connais, j'ai vu des dizaines de filles défiler et la seule dont il a été effectivement amoureux était une étudiante de Normal Sup en lettre, une tronche comme c'est pas permis).
[...]
M : Au fait mon grand, faudra que tu me dises combien j'te dois pour le loyer ! L : Ahah, ne t'inquiète pas pour ça ... Au pire tu pourras toujours payer en nature !
Le lendemain Chaps appelle CGF et dans la conversation il lui dit qu'on a diné ensemble. CGF devient hystérique et Chaps finit par rompre avec elle, en prenant bien soin de lui expliquer son manque d'admiration (Quel gentleman !).
La veille de mon départ, on va manger dans un Japonais avec une ambiance très intime (petites tables, très espacées). Le dîner se passe parfaitement bien mais je remarque qu'il multiplie les Kinos. En sortant on marche dans la ville pendant des heures, il me tient par les épaules.
Il me raccompagne en voiture devant la collocation. Au moment où je pose ma main sur la poignée pour sortir, il m'attrape le bras.
L : Attends ... M : Quoi ? L : Ne pars pas. MSuprise : Euh ... D'accord ? L : Je sais pas comment te dire ça ... Tu m'as manqué. Mais vraiment. Et là, j'ai pas envie que tu partes.
Je le regarde, un peu confuse et il sourit. Le sourire de Chaps. Le même que ce fameux 31 octobre 2011. Mon estomac se noue. Il passe ses doigts dans mes cheveux pour replacer une mèche derrière mes oreilles. Un frisson dans ma nuque. Non, Oui, Non pas encore... Mon coeur fait des montagnes russes dans ma poitrine ...
M : Si tu m'embrasses maintenant, je ne te promet pas d'arriver à me contenir et tu sais comment ça va finir. L : Oui, je sais. C'est pour ça que je t'ai pas encore embrassé ...
( ... on a fini par faire des acrobaties sur la banquette arrière de sa Xantia garée devant l'immeuble )
Trois jours après, j'avais un texto me disant qu'il espérait que notre relation ne changerait pas. La distance étant un gros non pour nous deux, il ne passera rien de plus pour le moment. Mais je me ferai un plaisir de vous raconter nos futurs rebondissement à la prochaine rencontre .
(Et pour finir sur une touche musicale ...)
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Re: Les tribulations de Julia , La version longue.
Posté : 24.07.15
par Strasbourg26
Comme elle l'a dit, elle sait qu'elle doit faire du sport. C'est juste ses horaires qui l'en empêchent.
Et elle s'est prise par la main pour quelques rencontres Tinder. Elle sait donc qu'avec les mecs (je suppose que tu es hétérosexuelle) ça peut bien se passer. Ça ne l'empêche pas d'avoir des difficultés à faire de nouvelles rencontres Tinder.
J'ai l'impression que tu sais déjà tout ce que tu dois savoir. T'as plus besoin de support que de solutions. Je me trompe ?
Re: Les tribulations de Julia , La version longue.
Posté : 24.07.15
par Jsh
Tout à fait. A vrai dire, je n'ai pas ouvert ce journal pour des solutions. Les solutions je les connais et puis il faut que ça vienne de moi. Tant que je serai incapable de me prendre par la main comme une grande, je serai incapable de me sentir à l'aise en séduction. Le journal est plus à visée cathartique pour réaliser que oui, je peux plaire, oui je peux séduire, oui je peux y arriver.
Et puis que des fois, ça ne marche pas, pas à cause de ma personne, mais de ma façon de gérer l'histoire. Et c'est en ça que j'ai besoin de conseils, parce que je suis très capable de me foutre dans des histoires pas possibles et des fois j'ai besoin que quelqu'un d'extérieur me dise "Bon ça suffit les conneries, passe à autre chose".
Les tribulations de Julia , La version longue.
Posté : 25.07.15
par Jsh
Après un premier récit très (trop) long, j'ai décidé de faire un post rapide pour vous parler de mon humeur du moment.
Ce matin je suis allée chez le coiffeur pour faire "couper les pointes" (Et là, le radar "Problème capillaire" de toutes les filles de FTS s'enclenche) et je suis ressortie délestée de 12 bons centimètres de crinière. Il faut que je vous avoue que j'ai un attachement quasi pathologique à la longueur de mes cheveux. Un peu comme si elle était directement corrélée à mon potentiel de séduction (Postulat approuvé par mon BGF (Best GayFriend)). Je ne dis pas que les cheveux courts ne sont pas jolis, loin de là. J'ai même des amies qui sont terriblement sexy avec leur carré ou leur coupe garçonne. Mais c'est indéniablement pas pour moi.
Peut être parce que mon deuxième point G réside dans la traction de la base de mes cheveux ... (Rassurez moi, je ne suis pas la seule à penser que le tirage de queue de cheval pendant une levrette c'est au moins 20% du plaisir, si ? ) ... Ou peut être parce que L'artiste avait quasiment eu une crise cardiaque quand je lui avais fait croire que je m'étais coupé les cheveux aux carré ... Bref, je m'égare.
Toujours est-il que je ressors de chez Eric Zemmour bouillonnante de rage et qu'en arrivant chez moi, après une inspection minutieuse dans le miroir, je finis par admettre que c'est pas siiii mal. Avec un peu de bonne volonté et quelques mantras d'amour de sois répété en boucle, je finis même par me trouver plutôt mignonne pour une fois.
Je ne sais pas si c'est ce shot de confiance en moi ou les nombreux articles et journaux que j'ai lu récemment sur FTS mais je décide de faire des efforts, de tenter plus de EC, d'être plus souriante ... Bref, je sors de chez moi avec une humeur qui est le croisement parfait entre "Carpe Diem" et le mode de pensée d'une hippie.
Je passe à l'auto-école m'entrainer pour mon permis côtier. En arrivant, un moniteur que je n'ai jamais vu est au comptoir. Brun, la peau mâte, la trentaine et des yeux à tomber. Allez ma grande, on se fiote pas et on met toute les bonnes intentions en action. Je lance un bonjour très souriant en le regardant droit dans les yeux. Aaaaah les yeux clairs sur un teint hâlé ... Je me referai jamais. Il m'explique les formalités des entrainements tout en continuant à soutenir mon regard. (Je n'ai pas eu le coeur de lui expliquer que je savais comment ça marchait). Au moment de partir, il me demande comment ma session s'est passée et me souhaite de réussir mon examen, avant de me lancer un p'tit "Allez, j'te fais la bise, je suis sûr que ça te portera chance". Je l'avoue, c'est une toute petite victoire dans le monde de la séduction, mais ça suffit à me donner le pep's pour le reste de l'après midi.
Plus tard je m'installe à la terrasse du bar où je passe le plus clair de mes vacances. (Il faut dire qu'il est idéalement situé en bord de mer, surplombant les plages, que les fauteuils y sont très confortable et que le café est bon). Le serveur habituel m'apporte mon café crème avant même que j'ai eu l'occasion de commander.
L : C'est bien ça que tu prends non ? Te sens pas obligée de dire oui pour me faire plaisir hein ... M : Bah en fait je voulais commander un Perrier mais apparemment j'ai pas trop le choix maintenant ... * Rire * L, se décomposant sur place : Dis moi que c'est une blague, s'il te plait ... M : Oui, s'en est une. Alors comme ça tu connais par coeur les commandes de tous les habitués ? L : Seulement ceux qui sourient autant que toi. D'ailleurs ces derniers temps, t'es presque aussi souvent ici que moi, le café est si bon que ça ? M , en le regardant dans les yeux : J'aime bien la vue ... Mais ne t'inquiète pas, la semaine prochaine je pars en vacances, j'arrêterai de venir t'embêter.
On discute deux minutes de mes vacances puis il part s'occuper des clients qui s'installent derrière. Il repasse me déposer l'addition puis il repart. Au moment de régler, je réalise qu'il m'a laissé son numéro sur le ticket, accompagné d'un petit mot "Passe de bonnes vacances. E."
Je suis repartie avec le ticket. Je verrai si je l'appelle en rentrant parce que c'est pas vraiment mon type, mais ça fait toujours plaisir. Je ne sais pas si l'excès de bonne volonté y est pour quelque chose ou si c'est juste la chance du débutant, mais je suis ravie d'avoir quelque chose de positif à écrire ici.