Le changement n'a pas d'âge.
Posté : 18.10.15
Yo!
Petit article-débat pour se décrasser le bulbe et motiver les troupes (et moi même).
Je parlais de nos parcours avec un ami de longue date. Malgré ses diplômes, sont niveau d’anglais incroyable… il galère depuis un moment. Un petit job à tirer des palettes en grande surface, il se saoul le week-end pour oublier et … c’est tout.
« J’ai pas le courage de reprendre les études ou autres choses. » me dit-il, la mine défaite.
Awesome.
Je n’ai pas les bagages de mon ami, mais je ne peux m’empêcher de penser que c’est trop bête, trop de gâchis. On peut-doit avoir de meilleurs projets que juste s’abandonner à un triste sort.
Je vais pas donner de grandes leçons sur la réussite ou sur la gratification vis à vis des choix que j’ai pu faire dans le passé.
article-interessant-gratification-differee-vt38711.html
Je suis dans la peau du trentenaire qui s’est réveillé il y a une paire d’années avec la sensation d’une vielle gueule de bois tout en se disant: « Mais qu’est ce que j’ai branlé pendant X temps? »
La pensée obscure qu’on pourrait avoir à ce moment de prise de conscience:
« De toute façon je suis trop vieux, faut arrêter de rêver. »
Faux!
Le fait d’avoir passer les 25 ans ne donne certes plus le droit à moult réductions de tarifs mais pas en ce qui concerne la détermination.
L’erreur fatale étant de vouloir se comparer avec d’autres personnes qui ont réussi dans une tranche d’âge où on considère que: ca y est, maintenant on est grand et tout doit rouler comme sur des roulettes.
Sauf que c’est pas toujours vrai. Shit appens.
Accident de parcours, maladie grave, devoir familiale…. la liste d’embuches est plutôt touffue pour contrecarrer les plans. La vie est parfois pas super juste, mais je vous apprendrais surement rien de neuf.
L’absence de projets étant l'un des pires pièges qu’on puisse se fabriquer pour soi- même. Se laisser dériver, parce que la vie semble trop dure ou tout simplement par paraisse et choisir la facilité au coup-par-coup.. Autant se tirer une balle dans le pieds tout de suite.
Je sais de quoi je parle, j’ai du me vider au moins un chargeur d’AK47.
Mais je suis pas encore mort semble-t-il. (sinon, bonne nouvelle, il y a des cafés-internet bourrés de jolies nanas dans l’au-delà.)
Reprendre les études après une longue période, c'est faisable en ciblant bien les domaines et les débouchés.
L'aspect financier est un sujet vraiment enquiquinant. Là je vote en touche. Ca peut-être vraiment galère et, selon le coût de l'année, le rythme à adopter, les conséquences sur le train de vie seront plus ou moins lourdes.
Mais une fois qu’on passe ces cap, le ciel se dégage déjà un peu plus.
Puis vient l’impatience du résultat. On a déjà passé une partie de notre vie et la marge de manoeuvre est un peu plus mince que si nous étions tout jeune. Pourtant il va falloir être patient, très patient et accepter sa situation tout en améliorant les chances de réussites.
(Je suis du style a vouloir tout, tout de suite et à m’énerver au premier inconvénient survenu dans mes projets.)
Accepter aussi qui on est, avec nos blessures et nos faiblesses. Ce qui inclut de vivre le moins possible dans le passé. Les souvenirs peuvent être trompeurs et fantasmés avec le temps qui passe. C'est le syndrome du :"c'était mieux avant."
Plus basiquement, il faudrait dans l’idéal parfois se ménager et ne pas se pousser tout à fait au bout des ses forces. La récupération physique commence à ne plus être la même qu’il y a dix ans. (Lendemain de cuite qui pique beaucoup plus sévèrement par exemple.) Le physique suivant l’état psychologique, il vaut mieux arrêter de faire n’importe quoi. A part être une rockstar ou force de la nature tel un Lemmy Kilmister, il y a un moment où oublier de prendre soin de soi ne pardonne plus.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lemmy_Kilmister
+++lMalheureusement, il est parfois incontournable de faire conjuguer ses ambitions avec une vie de famille ou d’autres engagements personnels. Il faudra surement faire des choix. A moins d’avoir le don d’ubiquité, on ne peut pas être de partout.
Je crois que mettre son tout égo de côté et demander de l’aide quand on est bloqué est de bon augure. Ne pas hésiter de s’adresser aux plus jeunes par peur de jugement. Le fait de passer dans une certaine tranche d’âge peut créer inutilement des barrières insidieuses. Barrières qu’on se construit tout seul dans la tête en fait.
Surtout, croire en qui on est et en ce qu’on fait.
J’ai fait des choix, parfois désastreux, parce que je n’ai pas su croire en moi. J’ai trop écouté les loosers ou les gens en grande insécurité. J’ai vu petit et pas loin. Wrong way.
Mais changer de style de vie, même passé le cap des 30 ans, j’y crois. Malgré le fait que les portes s’ouvrent parfois difficilement, les projets sont là et commencent à peine à prendre vie.
Trop souvent je me met à douter, je me dit que je suis un peu fou et que tout ça ne vaut pas le coup par peur de ne pas être à la hauteur.
Ensuite je me rappelle que vivre à genoux dans la peur est tout sauf satisfaisant, ainsi les doutes s'estompent. Je préfère largement me tenir debout et me creuser la tête pour arriver à faire évoluer la situation.
Petit article-débat pour se décrasser le bulbe et motiver les troupes (et moi même).
Je parlais de nos parcours avec un ami de longue date. Malgré ses diplômes, sont niveau d’anglais incroyable… il galère depuis un moment. Un petit job à tirer des palettes en grande surface, il se saoul le week-end pour oublier et … c’est tout.
« J’ai pas le courage de reprendre les études ou autres choses. » me dit-il, la mine défaite.
Awesome.
Je n’ai pas les bagages de mon ami, mais je ne peux m’empêcher de penser que c’est trop bête, trop de gâchis. On peut-doit avoir de meilleurs projets que juste s’abandonner à un triste sort.
Je vais pas donner de grandes leçons sur la réussite ou sur la gratification vis à vis des choix que j’ai pu faire dans le passé.
article-interessant-gratification-differee-vt38711.html
Je suis dans la peau du trentenaire qui s’est réveillé il y a une paire d’années avec la sensation d’une vielle gueule de bois tout en se disant: « Mais qu’est ce que j’ai branlé pendant X temps? »
La pensée obscure qu’on pourrait avoir à ce moment de prise de conscience:
« De toute façon je suis trop vieux, faut arrêter de rêver. »
Faux!
Le fait d’avoir passer les 25 ans ne donne certes plus le droit à moult réductions de tarifs mais pas en ce qui concerne la détermination.
L’erreur fatale étant de vouloir se comparer avec d’autres personnes qui ont réussi dans une tranche d’âge où on considère que: ca y est, maintenant on est grand et tout doit rouler comme sur des roulettes.
Sauf que c’est pas toujours vrai. Shit appens.
Accident de parcours, maladie grave, devoir familiale…. la liste d’embuches est plutôt touffue pour contrecarrer les plans. La vie est parfois pas super juste, mais je vous apprendrais surement rien de neuf.
L’absence de projets étant l'un des pires pièges qu’on puisse se fabriquer pour soi- même. Se laisser dériver, parce que la vie semble trop dure ou tout simplement par paraisse et choisir la facilité au coup-par-coup.. Autant se tirer une balle dans le pieds tout de suite.
Je sais de quoi je parle, j’ai du me vider au moins un chargeur d’AK47.
Mais je suis pas encore mort semble-t-il. (sinon, bonne nouvelle, il y a des cafés-internet bourrés de jolies nanas dans l’au-delà.)
Reprendre les études après une longue période, c'est faisable en ciblant bien les domaines et les débouchés.
L'aspect financier est un sujet vraiment enquiquinant. Là je vote en touche. Ca peut-être vraiment galère et, selon le coût de l'année, le rythme à adopter, les conséquences sur le train de vie seront plus ou moins lourdes.
Mais une fois qu’on passe ces cap, le ciel se dégage déjà un peu plus.
Puis vient l’impatience du résultat. On a déjà passé une partie de notre vie et la marge de manoeuvre est un peu plus mince que si nous étions tout jeune. Pourtant il va falloir être patient, très patient et accepter sa situation tout en améliorant les chances de réussites.
(Je suis du style a vouloir tout, tout de suite et à m’énerver au premier inconvénient survenu dans mes projets.)
Accepter aussi qui on est, avec nos blessures et nos faiblesses. Ce qui inclut de vivre le moins possible dans le passé. Les souvenirs peuvent être trompeurs et fantasmés avec le temps qui passe. C'est le syndrome du :"c'était mieux avant."
Plus basiquement, il faudrait dans l’idéal parfois se ménager et ne pas se pousser tout à fait au bout des ses forces. La récupération physique commence à ne plus être la même qu’il y a dix ans. (Lendemain de cuite qui pique beaucoup plus sévèrement par exemple.) Le physique suivant l’état psychologique, il vaut mieux arrêter de faire n’importe quoi. A part être une rockstar ou force de la nature tel un Lemmy Kilmister, il y a un moment où oublier de prendre soin de soi ne pardonne plus.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lemmy_Kilmister
+++lMalheureusement, il est parfois incontournable de faire conjuguer ses ambitions avec une vie de famille ou d’autres engagements personnels. Il faudra surement faire des choix. A moins d’avoir le don d’ubiquité, on ne peut pas être de partout.
Je crois que mettre son tout égo de côté et demander de l’aide quand on est bloqué est de bon augure. Ne pas hésiter de s’adresser aux plus jeunes par peur de jugement. Le fait de passer dans une certaine tranche d’âge peut créer inutilement des barrières insidieuses. Barrières qu’on se construit tout seul dans la tête en fait.
Surtout, croire en qui on est et en ce qu’on fait.
J’ai fait des choix, parfois désastreux, parce que je n’ai pas su croire en moi. J’ai trop écouté les loosers ou les gens en grande insécurité. J’ai vu petit et pas loin. Wrong way.
Mais changer de style de vie, même passé le cap des 30 ans, j’y crois. Malgré le fait que les portes s’ouvrent parfois difficilement, les projets sont là et commencent à peine à prendre vie.
Trop souvent je me met à douter, je me dit que je suis un peu fou et que tout ça ne vaut pas le coup par peur de ne pas être à la hauteur.
Ensuite je me rappelle que vivre à genoux dans la peur est tout sauf satisfaisant, ainsi les doutes s'estompent. Je préfère largement me tenir debout et me creuser la tête pour arriver à faire évoluer la situation.