Journal de Carbonnier
Posté : 23.10.15
Voici donc mon journal, où je compilerai mes anecdotes et mes aventures. Ma présentation servira d'introduction, vous pouvez la retrouver ici : carbonnier-un-jeune-homme-qui-veut-assu ... 38688.html
Sur ce, en avant !
Chapitre 1 : "Faut pas gâcher!"
Bon, en ce début d'année, quand on est à la fac, ce ne sont pas les opportunités qui manquent. Surtout quand on est dans un BDE et qu'on est amené à chouchouter la vague de bacheliers à l'assaut de la L1. Ayant organisé un système de parrainage, je me retrouve donc avec une filleule sur les bras.
Le contexte est en soi quasi parfait, puisque le travail est déjà à moitié, et naturellement j'arrive dans une position de confort propice à être l'aise. Pensez donc, avec la différence d'âge, ce contexte nouveau de la fac, et le fait que je sois de l'organisation, je pars forcément avec des points positifs.
Restez donc à savoir si la demoiselle en question m'intéressait. Après un rendez vous fixé rapidement, nous nous retrouvons dans un pub irlandais pour une première rencontre, qui devait une heure max. Résultat, nous sommes restés tout l'après midi tellement on était à l'aise. Mademoiselle était très attirante pas tant physiquement que par sa spontanéité et son naturel, qui tranche avec le factice et le faux permanent que l'on peut rencontrer sur le banc de la fac!
De mon côté, je me trouve très à l'aise : les blagues font mouche, la conversation est animée et pertinente, et déjà les premiers kinos arrivent naturellement. La confiance s'installe grâce à nos commandes au bar ( " - On s'en reprend une, par contre tu prends ce que je prends. Tu me fais confiance ? - Banco" )
Cerise sur le gâteau, mademoiselle m'apprend qu'elle est récemment célibataire.
En sortant, nous convenons de nous retrouver demain à la soirée d'intégration. Le plan parfait! Je vois tous les artistes se dire "c'est bon, l'affaire est dans le sac!" Et c'est ce que je me suis dit!
Nous nous retrouvons dans le bar/boîte, délaissons totalement nos bandes respectives, et entamons une longue discussion, où la tension monte. Les regards sont plus longs, le kino de plus en plus osé. Vint le moment où je me dis "c'est le moment, si tu l'embrasses maintenant, c'est réglé."
Sauf que, sauf que.... impossible d'amorcer le mouvement. Impossible de débrancher le cerveau qui me paralyse. Le temps passe, je fais tout pour retarder le moment, jusqu'au moment où nous devons nous séparer... sur un câlin.
"- Ne fais jamais confiance à câlin. C'est juste une façon de cacher ton visage." The Doctor
Cette citation de Doctor Who ne m'a jamais parue aussi vraie à ce moment. Cacher son visage pour cacher mon désir manifeste et ma frustration de ne pas avoir pris mes responsabilités fut exactement le motif de ce câlin.
Par la suite, nous nous sommes revus en tête-à-tête pour un dîner, car nous sommes sur des campus différents, il est difficile de se voir souvent. Et je reproduis la même scène qu'à la soirée : je réussis à créer la confiance, l'intérêt et même la tension, mais dès qu'il s'agit de conclure, il n'y a plus personne.
Conscient de ce problème, car j'ai déjà raté deux opportunités, je décide d'organiser un troisième date où je serai sur d'être enfin à l'aise pour conclure. Et quoi de mieux qu'un bon vieux "on se regarde un film chez moi X soir ?" La date est convenue, le film est prêt, tout en prenant grande attention à rester par sms/facebook relativement distant ( enfin pas collé ) pour ne pas flinguer mes chances.
Seulement, la chance que j'avais su provoquer m'a abandonné. La veille, je reçois un sms d'annulation. Mademoiselle est malade et rentre dans la maison familiale pour la semaine. Sur le coup, cela ressemble qu'à un simple retard. Sauf que j'ai eu la surprise de constater que le weekend suivant, remise de sa maladie, elle avait fait une fête.... où elle s'est remise avec son ex
Me voilà puni de mes hésitations.
Depuis, nous nous sommes revus, et bizarrement, rien n'a changé. Nos rencontres sont trop peu nombreuses pour qu'on tombe dans la routine et l'amitié totale, ce qui fait que je n'ai pas totalement l'impression d'être en friendzone. De plus, j'ai pu constater que son copain était beaucoup attaché à elle que l'inverse. Cependant à mes hésitations se rajoutent maintenant les remords à s'intéresser à une fille casée.
Résultat, je ne crois plus beaucoup aux chances de conclure avec elle. Même si je maintiens quelque peu mes distances avec elle et que son couple n'est pas très solide, j'ai vraiment la sensation d'avoir laissé ma chance.
Moralité de l'histoire, donnée aujourd'hui par le légendaire Guy Roux : "FAUT PAS GACHER!"
Mais tout n'est pas à jeter pour moi. Je n'avais jamais réussi à intéresser une nana à ce point, ni à créer une tension sexuelle. De plus, je vais probablement gagner une amie très sympathique, sur lequel je n'ai pas de sentiments amoureux, donc pas de risque de one-itis. Et qui sait, les opportunités peuvent toujours arriver lorsqu'on s'y attend le moins...
Sur ce, en avant !
Chapitre 1 : "Faut pas gâcher!"
Bon, en ce début d'année, quand on est à la fac, ce ne sont pas les opportunités qui manquent. Surtout quand on est dans un BDE et qu'on est amené à chouchouter la vague de bacheliers à l'assaut de la L1. Ayant organisé un système de parrainage, je me retrouve donc avec une filleule sur les bras.
Le contexte est en soi quasi parfait, puisque le travail est déjà à moitié, et naturellement j'arrive dans une position de confort propice à être l'aise. Pensez donc, avec la différence d'âge, ce contexte nouveau de la fac, et le fait que je sois de l'organisation, je pars forcément avec des points positifs.
Restez donc à savoir si la demoiselle en question m'intéressait. Après un rendez vous fixé rapidement, nous nous retrouvons dans un pub irlandais pour une première rencontre, qui devait une heure max. Résultat, nous sommes restés tout l'après midi tellement on était à l'aise. Mademoiselle était très attirante pas tant physiquement que par sa spontanéité et son naturel, qui tranche avec le factice et le faux permanent que l'on peut rencontrer sur le banc de la fac!
De mon côté, je me trouve très à l'aise : les blagues font mouche, la conversation est animée et pertinente, et déjà les premiers kinos arrivent naturellement. La confiance s'installe grâce à nos commandes au bar ( " - On s'en reprend une, par contre tu prends ce que je prends. Tu me fais confiance ? - Banco" )
Cerise sur le gâteau, mademoiselle m'apprend qu'elle est récemment célibataire.
En sortant, nous convenons de nous retrouver demain à la soirée d'intégration. Le plan parfait! Je vois tous les artistes se dire "c'est bon, l'affaire est dans le sac!" Et c'est ce que je me suis dit!
Nous nous retrouvons dans le bar/boîte, délaissons totalement nos bandes respectives, et entamons une longue discussion, où la tension monte. Les regards sont plus longs, le kino de plus en plus osé. Vint le moment où je me dis "c'est le moment, si tu l'embrasses maintenant, c'est réglé."
Sauf que, sauf que.... impossible d'amorcer le mouvement. Impossible de débrancher le cerveau qui me paralyse. Le temps passe, je fais tout pour retarder le moment, jusqu'au moment où nous devons nous séparer... sur un câlin.
"- Ne fais jamais confiance à câlin. C'est juste une façon de cacher ton visage." The Doctor
Cette citation de Doctor Who ne m'a jamais parue aussi vraie à ce moment. Cacher son visage pour cacher mon désir manifeste et ma frustration de ne pas avoir pris mes responsabilités fut exactement le motif de ce câlin.
Par la suite, nous nous sommes revus en tête-à-tête pour un dîner, car nous sommes sur des campus différents, il est difficile de se voir souvent. Et je reproduis la même scène qu'à la soirée : je réussis à créer la confiance, l'intérêt et même la tension, mais dès qu'il s'agit de conclure, il n'y a plus personne.
Conscient de ce problème, car j'ai déjà raté deux opportunités, je décide d'organiser un troisième date où je serai sur d'être enfin à l'aise pour conclure. Et quoi de mieux qu'un bon vieux "on se regarde un film chez moi X soir ?" La date est convenue, le film est prêt, tout en prenant grande attention à rester par sms/facebook relativement distant ( enfin pas collé ) pour ne pas flinguer mes chances.
Seulement, la chance que j'avais su provoquer m'a abandonné. La veille, je reçois un sms d'annulation. Mademoiselle est malade et rentre dans la maison familiale pour la semaine. Sur le coup, cela ressemble qu'à un simple retard. Sauf que j'ai eu la surprise de constater que le weekend suivant, remise de sa maladie, elle avait fait une fête.... où elle s'est remise avec son ex

Me voilà puni de mes hésitations.
Depuis, nous nous sommes revus, et bizarrement, rien n'a changé. Nos rencontres sont trop peu nombreuses pour qu'on tombe dans la routine et l'amitié totale, ce qui fait que je n'ai pas totalement l'impression d'être en friendzone. De plus, j'ai pu constater que son copain était beaucoup attaché à elle que l'inverse. Cependant à mes hésitations se rajoutent maintenant les remords à s'intéresser à une fille casée.
Résultat, je ne crois plus beaucoup aux chances de conclure avec elle. Même si je maintiens quelque peu mes distances avec elle et que son couple n'est pas très solide, j'ai vraiment la sensation d'avoir laissé ma chance.
Moralité de l'histoire, donnée aujourd'hui par le légendaire Guy Roux : "FAUT PAS GACHER!"
Mais tout n'est pas à jeter pour moi. Je n'avais jamais réussi à intéresser une nana à ce point, ni à créer une tension sexuelle. De plus, je vais probablement gagner une amie très sympathique, sur lequel je n'ai pas de sentiments amoureux, donc pas de risque de one-itis. Et qui sait, les opportunités peuvent toujours arriver lorsqu'on s'y attend le moins...