L'ivresse de la jeunesse...
Posté : 26.11.15
La vie est ailleurs.
Kundera avait raison: la vie est ailleurs.
Quelle chance pour Jaromil, d'avoir vécu pour la révolution. Le communisme pur mais sale, beau mais vain, celui qui vous aspire et vous consume.
Le con...le crétin...l'ordure... Il est mort pour cette connerie. Le ridicule l'a tué et j’espère qu'il l'a regretté.
Mais quand meme quelle beauté ! Quelle chance !
Quelle chance il a eu d'avoir participé à cela.
Quelle chance d'avoir eu sa place.
Quelle chance de faire partie d'un tout.
Quand j’étais adolescent, j'étais triste. Triste mais plein d'espoir.
L'espoir du changement, du nouveau, de la réussite, de l'amour.
Je voyais des gens heureux, souriant. Une nature belle, sauvage.
Un couple qui roucoule dans un parc, un soleil qui te réchauffe l'âme.
Patience mon ami, que j'me dit. C'est bientôt ton tour. T'y auras droit toi aussi.
Des années passent.
J'ai 20 ans.
J'ai tout ce qui faut pour être joyeux mais je suis malheureux.
Au bord de l’alcoolisme, mon beau palais de l'espoir s’effondre.
Un truc à m'envoyer ? Une bouée à laquelle s'accrocher ?
Mais bordel ! Personne m'a dit que c'était si dur...
Kundera avait raison: la vie est ailleurs.
Quelle chance pour Jaromil, d'avoir vécu pour la révolution. Le communisme pur mais sale, beau mais vain, celui qui vous aspire et vous consume.
Le con...le crétin...l'ordure... Il est mort pour cette connerie. Le ridicule l'a tué et j’espère qu'il l'a regretté.
Mais quand meme quelle beauté ! Quelle chance !
Quelle chance il a eu d'avoir participé à cela.
Quelle chance d'avoir eu sa place.
Quelle chance de faire partie d'un tout.
Quand j’étais adolescent, j'étais triste. Triste mais plein d'espoir.
L'espoir du changement, du nouveau, de la réussite, de l'amour.
Je voyais des gens heureux, souriant. Une nature belle, sauvage.
Un couple qui roucoule dans un parc, un soleil qui te réchauffe l'âme.
Patience mon ami, que j'me dit. C'est bientôt ton tour. T'y auras droit toi aussi.
Des années passent.
J'ai 20 ans.
J'ai tout ce qui faut pour être joyeux mais je suis malheureux.
Au bord de l’alcoolisme, mon beau palais de l'espoir s’effondre.
Un truc à m'envoyer ? Une bouée à laquelle s'accrocher ?
Mais bordel ! Personne m'a dit que c'était si dur...