L'ivresse perturbente du changement
Posté : 07.12.15
Youhou tous.
Il y a un certain temps, j'ai entamé pas mal de choses pour changer en profondeur et me sentir mieux. J'arrive à un stade où je commence à apercevoir les fruits de mon travail. Malgré encore quelques haut et bas, je vais bien et les gens autours de moi me le font remarquer, même si je me considère encore en "chantier" si je puis dire.
J'entreprends de plus en plus de chose pour moi, parce que j'ai vraiment envie de les faire et non pas sous pression d'un groupe ou par paresse d'imagination.
J'ai repris des activités que j'avais abandonné pour de mauvaises raisons (ah le manque de confiance en soi) et qui vont pratiquement à l'encontre d'une partie de mon éducation.
Bientôt je vais (encore) pouvoir changer de boulot, en trouver un qui convienne beaucoup mieux sans subir une grande pression économique entre temps: je me suis débrouillé pour tenir tranquillement quelques temps grâce au fruit de mon travail, luxe que tout le monde n'a pas. Paradoxalement le job que je vais quitter, nonobstant la dureté de celui là même, m'a redonné énormément confiance en moi et confirmé mes besoins futurs.
Bref, l'avenir me semble plutôt pas mal et j'ai la sensation de mieux le maitriser.
Et bizarrement j'ai l'impression d'être saoul. Comme çi toutes ces choses que je m'autorise à vivre m'emportaient dans une vague fumante d'éther. Un peu d'euphorie surement, mais aussi de la déstabilisation. La vie, ma vie est en train de changer, pour de vrai. Des croyances que j'avais hier se sont envolées ou sont sur la sellette et voila que je ne sais pas où tout ça va m'emmener.
Plus j'avance, plus mes choix se font à l'opposé de ce que j'aurais pu imaginer il y à quelques années: je fais se qui me semble bon pour moi et mon écosystème. Non pour faire plaisir, ou par provocation. Bas les masques !
Les marques du passé disparaissent et naissent de nouveaux cadres encore mal définis, avec la dose d'erreur que l'artisan commet quand il réalise les premières pièces.
Se découvrir capable d'être quelqu'un qu'on aime vraiment, ç'est pas rien. Je pense qu'il y a beaucoup de gens qui ne sont pas eux même une vie entière par peur de se connaitre vraiment et d'assumer leurs personnalités et envies profondes. Le côté perturbateur du changement de cap et l'absence temporaire (j'espère ) de repères à quelque chose d'un peu effrayant.
"Dans quoi je met les pieds?" C'est la question que je me suis posé en cherchant Vraiment l'essence de mon existence. Le vieux cadre, aussi pourri soit-il, on peu s'en accommoder longtemps ou essayer de ressortir le sempiternel vieux numéro , mais maintenant qu'on créer du neuf avec notre propre âme les règles changent.
Tout ça pour dire que l'évolution personnel est agréable mais aussi flippante. Surtout quand on est resté bloqué longtemps dans les premières cases du Monopoly par crainte de lancer les dés une fois de plus.
Il y a un certain temps, j'ai entamé pas mal de choses pour changer en profondeur et me sentir mieux. J'arrive à un stade où je commence à apercevoir les fruits de mon travail. Malgré encore quelques haut et bas, je vais bien et les gens autours de moi me le font remarquer, même si je me considère encore en "chantier" si je puis dire.
J'entreprends de plus en plus de chose pour moi, parce que j'ai vraiment envie de les faire et non pas sous pression d'un groupe ou par paresse d'imagination.
J'ai repris des activités que j'avais abandonné pour de mauvaises raisons (ah le manque de confiance en soi) et qui vont pratiquement à l'encontre d'une partie de mon éducation.
Bientôt je vais (encore) pouvoir changer de boulot, en trouver un qui convienne beaucoup mieux sans subir une grande pression économique entre temps: je me suis débrouillé pour tenir tranquillement quelques temps grâce au fruit de mon travail, luxe que tout le monde n'a pas. Paradoxalement le job que je vais quitter, nonobstant la dureté de celui là même, m'a redonné énormément confiance en moi et confirmé mes besoins futurs.
Bref, l'avenir me semble plutôt pas mal et j'ai la sensation de mieux le maitriser.
Et bizarrement j'ai l'impression d'être saoul. Comme çi toutes ces choses que je m'autorise à vivre m'emportaient dans une vague fumante d'éther. Un peu d'euphorie surement, mais aussi de la déstabilisation. La vie, ma vie est en train de changer, pour de vrai. Des croyances que j'avais hier se sont envolées ou sont sur la sellette et voila que je ne sais pas où tout ça va m'emmener.
Plus j'avance, plus mes choix se font à l'opposé de ce que j'aurais pu imaginer il y à quelques années: je fais se qui me semble bon pour moi et mon écosystème. Non pour faire plaisir, ou par provocation. Bas les masques !
Les marques du passé disparaissent et naissent de nouveaux cadres encore mal définis, avec la dose d'erreur que l'artisan commet quand il réalise les premières pièces.
Se découvrir capable d'être quelqu'un qu'on aime vraiment, ç'est pas rien. Je pense qu'il y a beaucoup de gens qui ne sont pas eux même une vie entière par peur de se connaitre vraiment et d'assumer leurs personnalités et envies profondes. Le côté perturbateur du changement de cap et l'absence temporaire (j'espère ) de repères à quelque chose d'un peu effrayant.
"Dans quoi je met les pieds?" C'est la question que je me suis posé en cherchant Vraiment l'essence de mon existence. Le vieux cadre, aussi pourri soit-il, on peu s'en accommoder longtemps ou essayer de ressortir le sempiternel vieux numéro , mais maintenant qu'on créer du neuf avec notre propre âme les règles changent.
Tout ça pour dire que l'évolution personnel est agréable mais aussi flippante. Surtout quand on est resté bloqué longtemps dans les premières cases du Monopoly par crainte de lancer les dés une fois de plus.