La pensée et la réalité du corps
Posté : 10.01.16
Introduction
Dans mon parcours, je me suis intéressé au développement personnel. Je me suis intéressé à la psychologie et ai consulté. J'ai vécu une dépression que j'ai surmontée.
Je constate que la psychologie et le développement personnel, en tous cas dans leurs versions grand public, partent du principe que le corps et l'esprit sont deux entités séparées, et que l'esprit devrait maîtriser le corps et le réel.
Les thérapies qui consistent seulement à discuter avec un psy et à analyser en cherchant à démêler ses problèmes par la seule pensée sont encore légion.
D'autres thérapies, en revanche, s'attachent à modifier les pensées et comportements d'une personne par l'action répétée (ancrage d'habitudes) ou l'exposition progressive (cas des phobies).
Ces deux écoles s'affrontent, parfois violemment. Pourtant, toutes deux présentent le même défaut : celui de considérer que l'esprit et la volonté dominent le corps.
A cela on peut ajouter la très populaire pensée "positive", parfois renforcée par la "loi de l'attraction", qui consiste à dire que par la force de sa pensée positive, on s'attirera des évènements positifs. Notons en passant que décider qu'une pensée est positive ou négative est un jugement, et non un fait.
L'esprit s'incarne dans un corps
Bref, on entend peu parler des liens très étroits entre le corps et la pensée.
Pourtant, notre pensée, pour exister et s'exprimer, a besoin d'un corps matériel (cerveau, mais aussi hormones, sang, oxygène, nutriments, souffle, voix, muscles, mouvement et gestuelle, etc...).
Bref, loin de la dualité cartésienne corps / esprit, notre esprit est une réalité biochimique éminemment corporelle.
Nous ne contrôlons pas nos pensées. Elles sont sous l'influence étroite des émotions et hormones qui nous traversent à un instant t.
Elles sont également sous l'influence des sensations corporelles de base comme : la faim / la satiété, la soif (ou pas), la fatigue ou le repos, les émotions, la maladie / la santé, etc...
Et aussi, elles sont sous l'influence des substances que nous ingérons (nutriments, alcool, drogue, gaz, etc...).
Conséquences
La conséquence principale de cette réalité corporelle de l'esprit, c'est qu'il faut utiliser son corps (le réel) pour influencer la pensée (l'abstrait). Et pas l'inverse.
Il faut être à l'écoute de son corps et lui faire confiance. Se lever et marcher lorsqu'il le souhaite. Se coucher lorsqu'il dit qu'il a sommeil (pas "parce que demain je me lève tôt").
Lorsqu'on subit des pensées dites "négatives" (je préfère employer le terme "désagréables") ou limitantes, chercher à les rationaliser ne fonctionne pas.
Il convient plutôt de considérer que ces pensées sont influencées par un équilibre biochimique qui comporte plus d'hormones de stress et d'anxiété que d'hormones de joie et de confiance.
Il faut donc modifier cet équilibre, par des voies naturelles, c'est à dire en vivant des instants qui vont nous faire sentir bien.
Cela implique des actions, régulières, qui passent par l'intermédiaire du corps (par exemple sortir dans un bar, se confier à quelqu'un, écouter de la musique, chanter, se consacrer à une activité qu'on aime, faire un bon repas, etc...)
Pour conclure en faisant un lien avec la séduction, la réalité corporelle de la pensée explique aussi pourquoi on n'obtient aucun résultat en ne faisant que lire des publications (au demeurant intéressantes) sur les relations hommes - femmes.
Si les lectures nous permettent de comprendre, seule l'action va, au fur et à mesure, modifier notre équilibre hormonal et émotionnel et induire des pensées plus confiantes et bienveillantes envers soi.
Dans mon parcours, je me suis intéressé au développement personnel. Je me suis intéressé à la psychologie et ai consulté. J'ai vécu une dépression que j'ai surmontée.
Je constate que la psychologie et le développement personnel, en tous cas dans leurs versions grand public, partent du principe que le corps et l'esprit sont deux entités séparées, et que l'esprit devrait maîtriser le corps et le réel.
Les thérapies qui consistent seulement à discuter avec un psy et à analyser en cherchant à démêler ses problèmes par la seule pensée sont encore légion.
D'autres thérapies, en revanche, s'attachent à modifier les pensées et comportements d'une personne par l'action répétée (ancrage d'habitudes) ou l'exposition progressive (cas des phobies).
Ces deux écoles s'affrontent, parfois violemment. Pourtant, toutes deux présentent le même défaut : celui de considérer que l'esprit et la volonté dominent le corps.
A cela on peut ajouter la très populaire pensée "positive", parfois renforcée par la "loi de l'attraction", qui consiste à dire que par la force de sa pensée positive, on s'attirera des évènements positifs. Notons en passant que décider qu'une pensée est positive ou négative est un jugement, et non un fait.
L'esprit s'incarne dans un corps
Bref, on entend peu parler des liens très étroits entre le corps et la pensée.
Pourtant, notre pensée, pour exister et s'exprimer, a besoin d'un corps matériel (cerveau, mais aussi hormones, sang, oxygène, nutriments, souffle, voix, muscles, mouvement et gestuelle, etc...).
Bref, loin de la dualité cartésienne corps / esprit, notre esprit est une réalité biochimique éminemment corporelle.
Nous ne contrôlons pas nos pensées. Elles sont sous l'influence étroite des émotions et hormones qui nous traversent à un instant t.
Elles sont également sous l'influence des sensations corporelles de base comme : la faim / la satiété, la soif (ou pas), la fatigue ou le repos, les émotions, la maladie / la santé, etc...
Et aussi, elles sont sous l'influence des substances que nous ingérons (nutriments, alcool, drogue, gaz, etc...).
Conséquences
La conséquence principale de cette réalité corporelle de l'esprit, c'est qu'il faut utiliser son corps (le réel) pour influencer la pensée (l'abstrait). Et pas l'inverse.
Il faut être à l'écoute de son corps et lui faire confiance. Se lever et marcher lorsqu'il le souhaite. Se coucher lorsqu'il dit qu'il a sommeil (pas "parce que demain je me lève tôt").
Lorsqu'on subit des pensées dites "négatives" (je préfère employer le terme "désagréables") ou limitantes, chercher à les rationaliser ne fonctionne pas.
Il convient plutôt de considérer que ces pensées sont influencées par un équilibre biochimique qui comporte plus d'hormones de stress et d'anxiété que d'hormones de joie et de confiance.
Il faut donc modifier cet équilibre, par des voies naturelles, c'est à dire en vivant des instants qui vont nous faire sentir bien.
Cela implique des actions, régulières, qui passent par l'intermédiaire du corps (par exemple sortir dans un bar, se confier à quelqu'un, écouter de la musique, chanter, se consacrer à une activité qu'on aime, faire un bon repas, etc...)
Pour conclure en faisant un lien avec la séduction, la réalité corporelle de la pensée explique aussi pourquoi on n'obtient aucun résultat en ne faisant que lire des publications (au demeurant intéressantes) sur les relations hommes - femmes.
Si les lectures nous permettent de comprendre, seule l'action va, au fur et à mesure, modifier notre équilibre hormonal et émotionnel et induire des pensées plus confiantes et bienveillantes envers soi.