Player expérimenté ? Une LSE(?) m'a détruit.
Posté : 25.01.16
Salut à vous.
Moi c'est Finn, 26 ans. Player expérimenté [du moins je le croyais].
De retour sur le forum de FTS 10 ans après ma découverte du game (l’époque à laquelle Spike postait ses field-reports) et je vois que c’est toujours le même océan de merde entre les hommes et les femmes. J’ai quitté ce forum après avoir fait mes armes au lycée.
Sans me targuer d’être devenu un PUA, je pense pouvoir dire aujourd’hui, à 26 ans que je suis devenu ce que je voulais être. Un player naturel, positif dans l’attitude, épanouis et joyeux. J’ai un Inner game plutôt costaud et j’arrive à peu près à avoir qui je veux avoir. Je reste dans une démarche d’amélioration constante et chaque échec affectif fût pour moi l’occasion de tout remettre en question, de corriger mes erreurs et mes travers. Si je devais me classer, je dirai que je suis à un niveau intermédiaire et que je n’ai jamais ressenti le besoin de pousser plus haut.
Mais, il y a un mais. Et vous vous doutez bien que je ne reviens pas mettre les pieds ici pour le plaisir de dire à quel point je suis accompli. Non, moi aussi, Player avéré depuis 10 ans et ancien AFC, je me retrouve aujourd’hui en proie à la souffrance.
Attention : Je prends mon échec amoureux avec une démarche pédagogique. Cette relation m’a énormément apporté. Je vais m’en relever et je n’ai pas peur de ce désespoir somme toute temporel. Je viens expier ma peine dans une démarche participative à ce forum qui m’a tant apporté. Et poser quelque questions.
Voici mon histoire :
Acte 1 :
Après lecture des bases FTS, qui ne sont que des grandes lignes psycho-comportementales et non une bible comme certains pourraient s’y méprendre, j’ai construits mes armes autour de ce que j’étais. J’ai embrassé mes démons, accepté mes faiblesses et surtout, j’ai appris à savoir ce que je voulais ou plutôt QUI je voulais. J’ai multiplié les relations plus ou moins douloureuses mais toutes enrichissantes.
Lors de la dernière, j’ai commis une énorme erreur. L’orgueil m’a aveuglé à un moment de ma vie (il y a un an et demi), surement des restes du coté Nice Guy et j’ai eu le culot de croire que j’avais trouvé la bonne… Non, ce serait mal s’exprimer. Mon erreur a été de croire que j’étais LE bon.
Aujourd'hui je paie les pots cassés, je suis anéanti et je me ramasse à la petite cuillère. Je n'ai pas honte de le dire et voici comment tout à commencé :
Il y a un an et demi je sortais d’une relation assez douloureuse mais pas insurmontable. Six mois était passés depuis et je m’étais reconstruit sans trop de mal. J’étais célibataire, batifolant, heureux et bien avec moi-même. Un soir d’été 2014 donc, je rencontre X. 32 ans.
X était magnifique, drôle, sensible, intelligente, vulnérable, patati patata. Le jour où j’aborde X elle me prévient :
E : Je pars en voyage professionnelle dans 6 mois. Je ne serai pas en France pendant 8 mois. Je ne cherche rien de sérieux.
M : Moi qui comptait te demander en mariage, merde… C&F etc…
Nous nous fréquentons pendant ces six mois. X se confie à moi, enfance difficile, ex qui l’a détruite, boulot stressant (qui a pensé LSE ?). J'avais rencontré des tonnes de femmes. Mais jamais d'une aussi grande profondeur et complexité. Brillante, mutilée mais battante. Adulte quoi.
Pendant ces six mois, je lui ai toujours fait comprendre que je prenais ce qu’il y avait de meilleur et que je ne me prenais pas la tête. Quelle me plaisait avec ses travers et ses bons côtés. Je ne jouais pas un jeu. J’étais normal. Je savais qu’on allait peut-être se perdre, elle aussi (en raison de son futur voyage). Et bon dieu ce que c’était délicieux.
J’étais conscient que j’allais morfler pour son départ mais je savais aussi que je rebondirai alors j’ai décidé de vivre le truc à fond. Elle aussi. Je ne le savais pas mais il s’agissait des meilleurs moments de ma vie. Puis X est partie. Nous avions convenue en adultes de ne pas nous écrire. Et advienne que pourra à son retour.
Seulement X m’a écrit. J’ai répondu. Nous parlions de tout. Et cela pendant 6 mois. Je voyais d’autres filles à coté et je n’avais aucun problème à ce qu’elle fasse de même. Intérieurement je souffrais énormément. Elle me manquait. Je faisais tout pour avoir une vie complète mais le mal était là. J’étais moins bien sans elle. J’étais One itisé. Je le savais. Elle me donnait au compte-goutte des mails qui devinrent de plus en plus rare et dénué de sentiments. C’était normal, j’avais signé pour. Au bout de six mois elle décide de me rendre ma liberté. Elle rentre dans deux mois mais elle ne veut plus qu’on s’écrive. Elle le fait pour moi car elle sent que je souffre et j’accepte de bon cœur.
Fin de l'acte 1.
Acte 2 :
X revient de voyage. Elle m’écrit. Nous nous revoyons et c’est là que les emmerdes ont commencé.
Elle ne veut toujours rien de sérieux mais elle aime passer du temps avec moi. PCR au début puis nous sortons ensemble, on fait les choses petit à petit sans pression pour moi. J’ai compris plus tard que de son côté ce n’était pas le cas.
Pourquoi ?
Mon interprétation :
Parce qu'elle se considérait comme mon bourreau. Elle m'avait largué et elle était revenue. Il fallait que ça fonctionne entre nous. Il fallait qu'elle possède le "truc" à nouveau
J’ai toujours prôné au sein de notre relation, l’équilibre, sans bourreau et sans victime. Si elle me faisait chier, je lui disais, pareil pour elle. En cas de coup dur, de doute, nous parlions. Je n’avais pas peur du conflit. Elle beaucoup plus.
Symboliquement, j’y voyais une récompense pour l’avoir attendu et one itisé. Toutes mes convictions acquises sur FTS s’écroulaient pour mon plus grand ?bonheur ?. Le monde avait un sens nouveau. Elle renvoyait un écho positif à l’AFC en moi, au gamin avec cette peur de l’abandon qui quelque part, l’avait attendu. « C’était la bonne, elle était paumée, et je la rendais meilleurs, je suis ce qu’il lui faut ».
Je gardais tout de même le cap. Je ne me laissais pas marcher sur la gueule. Hors de question d'être une serpillière. Quand elle cherchait à prendre le contrôle et qu’elle devenait désagréable, je la remettais habilement à sa place, sans pour autant la soumettre comme une merde. Je ne lui écrivais pas souvent et à vrai dire je n’en ressentais pas le besoin. Nous passions des moments incroyables et je ne pensais pas au lendemain. Elle m’avouait que j’étais celui qui lui avait fait aimer le sexe. "Qu'est ce que je suis génial", pensais-je à tord.
Très vite, tout est parti en vrille.
Elle a commencé à jouer avec le chaud et le froid. A me faire de plus en plus de reproches sur ce que j’étais. J’ai réalisé que je perdais pieds. Que mon inner game, aussi solide soit-il s’en trouvait perturbé. J’ai gardé la tête froide. Je n’ai pas rampé mais j’ai réalisé qu’elle n’était plus si géniale et que j’étais amoureux de la fille que j’avais rencontré avant son départ. Pas de celle qui était revenue. J’ai mis ça sur le compte du boulot, de son caractère de merde et de sa fragilité et je me suis dit : « Attends que l’orage passe, fout lui la paix ».
Sa toxicité me fascinait car elle ne m'atteignait que très peu. Je ne rentrais pas dans son jeu. Et aussi parce qu'elle en était consciente et qu'elle culpabilisait a chaque fois. Mais le cauchemar apparaissait de jour en jour. Elle n'était plus cette fille cool.
La distance s’est accentuée.
Notre dernière semaine de relation fût chaotique. J’étais ce dead man walking que je mettais juré de ne jamais devenir. Malgré moi.
Elle m’avait invité au cinéma en semaine. J’acceptais (trop gentiment). Au dernier moment je reçois par sms :
E : Je vais devoir annuler, j’ai besoin de prendre de la distance.
M : Je ne suis pas à ta disposition. Ce qu’on va faire c’est qu’on va se voir en vrai et que nous allons parler comme des grands.
E : si tu veux
Nous nous voyons, elle m’explique qu’elle n’a plus le truc qu’elle n’arrive pas à me donner ce que j’attends. Qu’elle a besoin de prendre de la distance.
Je réponds que je ne suis pas son chien et que je suis amoureux d’elle. Que j'ai voulu lui montrer par ma compréhension et ma patience qu'elle était une belle personne et qu'elle méritait qu'on soit cool avec elle. Et qu'elle, à l'inverse, était persuadée qu'elle méritait qu'on la traite comme de la merde. Que notre désaccord était là et que je ne deviendrai pas un connard pour lui plaire. "Tu veux prendre de la distance, pas de problème, mais en fait c'est moi qui me casse".
Fin de l’histoire.
Cela fait une semaine et l’OI s’en va progressivement (rapidement). Je me sens détruis et renaître en même temps. Sa toxicité était réelle et j’ai essayé de rester droit jusqu’au bout. Avec mes forces et mes faiblesses.
Je manque surement d’objectivité quand à mon jugement et je ne suis pas tout blanc dans l’histoire.
Avais-je affaire à une LSE ?
Ai-je mal fait quelque chose ?
Suis-je un Nice guy (dans le mauvais sens du terme) ?
Je sais je sais, je suis pas mal ébranlé.
Elle était consciente de sa toxicité passagère. Nous en parlions souvent. Elle culpabilisait. Elle suscitait une empathie sans fin à tout son entourage. C'est pour ça que jouer au psy m'a attiré comme un ours dans une ruche.
En considérant le problème sous l'angle LSE (c’est un peu facile), mon histoire, mes réactions, et mon échec trouvent du sens. Ai-je raison de la considérer sous cet angle ?
En tout cas j’ai admis quelque chose aujourd’hui. Malgré tous les signaux positifs qu’elle m’envoyait, je n’étais pas THE one. Chercher à l’être fut ma plus grande erreur. Se poser comme sauveur était un excès d’orgueil.
Et si c’était à revivre ?
Je crois que j’accepterai.
J'ai voulu jouer au psy. C'était fun, mais j'ai perdu.
Moi c'est Finn, 26 ans. Player expérimenté [du moins je le croyais].
De retour sur le forum de FTS 10 ans après ma découverte du game (l’époque à laquelle Spike postait ses field-reports) et je vois que c’est toujours le même océan de merde entre les hommes et les femmes. J’ai quitté ce forum après avoir fait mes armes au lycée.
Sans me targuer d’être devenu un PUA, je pense pouvoir dire aujourd’hui, à 26 ans que je suis devenu ce que je voulais être. Un player naturel, positif dans l’attitude, épanouis et joyeux. J’ai un Inner game plutôt costaud et j’arrive à peu près à avoir qui je veux avoir. Je reste dans une démarche d’amélioration constante et chaque échec affectif fût pour moi l’occasion de tout remettre en question, de corriger mes erreurs et mes travers. Si je devais me classer, je dirai que je suis à un niveau intermédiaire et que je n’ai jamais ressenti le besoin de pousser plus haut.
Mais, il y a un mais. Et vous vous doutez bien que je ne reviens pas mettre les pieds ici pour le plaisir de dire à quel point je suis accompli. Non, moi aussi, Player avéré depuis 10 ans et ancien AFC, je me retrouve aujourd’hui en proie à la souffrance.
Attention : Je prends mon échec amoureux avec une démarche pédagogique. Cette relation m’a énormément apporté. Je vais m’en relever et je n’ai pas peur de ce désespoir somme toute temporel. Je viens expier ma peine dans une démarche participative à ce forum qui m’a tant apporté. Et poser quelque questions.
Voici mon histoire :
Acte 1 :
Après lecture des bases FTS, qui ne sont que des grandes lignes psycho-comportementales et non une bible comme certains pourraient s’y méprendre, j’ai construits mes armes autour de ce que j’étais. J’ai embrassé mes démons, accepté mes faiblesses et surtout, j’ai appris à savoir ce que je voulais ou plutôt QUI je voulais. J’ai multiplié les relations plus ou moins douloureuses mais toutes enrichissantes.
Lors de la dernière, j’ai commis une énorme erreur. L’orgueil m’a aveuglé à un moment de ma vie (il y a un an et demi), surement des restes du coté Nice Guy et j’ai eu le culot de croire que j’avais trouvé la bonne… Non, ce serait mal s’exprimer. Mon erreur a été de croire que j’étais LE bon.
Aujourd'hui je paie les pots cassés, je suis anéanti et je me ramasse à la petite cuillère. Je n'ai pas honte de le dire et voici comment tout à commencé :
Il y a un an et demi je sortais d’une relation assez douloureuse mais pas insurmontable. Six mois était passés depuis et je m’étais reconstruit sans trop de mal. J’étais célibataire, batifolant, heureux et bien avec moi-même. Un soir d’été 2014 donc, je rencontre X. 32 ans.
X était magnifique, drôle, sensible, intelligente, vulnérable, patati patata. Le jour où j’aborde X elle me prévient :
E : Je pars en voyage professionnelle dans 6 mois. Je ne serai pas en France pendant 8 mois. Je ne cherche rien de sérieux.
M : Moi qui comptait te demander en mariage, merde… C&F etc…
Nous nous fréquentons pendant ces six mois. X se confie à moi, enfance difficile, ex qui l’a détruite, boulot stressant (qui a pensé LSE ?). J'avais rencontré des tonnes de femmes. Mais jamais d'une aussi grande profondeur et complexité. Brillante, mutilée mais battante. Adulte quoi.
Pendant ces six mois, je lui ai toujours fait comprendre que je prenais ce qu’il y avait de meilleur et que je ne me prenais pas la tête. Quelle me plaisait avec ses travers et ses bons côtés. Je ne jouais pas un jeu. J’étais normal. Je savais qu’on allait peut-être se perdre, elle aussi (en raison de son futur voyage). Et bon dieu ce que c’était délicieux.
J’étais conscient que j’allais morfler pour son départ mais je savais aussi que je rebondirai alors j’ai décidé de vivre le truc à fond. Elle aussi. Je ne le savais pas mais il s’agissait des meilleurs moments de ma vie. Puis X est partie. Nous avions convenue en adultes de ne pas nous écrire. Et advienne que pourra à son retour.
Seulement X m’a écrit. J’ai répondu. Nous parlions de tout. Et cela pendant 6 mois. Je voyais d’autres filles à coté et je n’avais aucun problème à ce qu’elle fasse de même. Intérieurement je souffrais énormément. Elle me manquait. Je faisais tout pour avoir une vie complète mais le mal était là. J’étais moins bien sans elle. J’étais One itisé. Je le savais. Elle me donnait au compte-goutte des mails qui devinrent de plus en plus rare et dénué de sentiments. C’était normal, j’avais signé pour. Au bout de six mois elle décide de me rendre ma liberté. Elle rentre dans deux mois mais elle ne veut plus qu’on s’écrive. Elle le fait pour moi car elle sent que je souffre et j’accepte de bon cœur.
Fin de l'acte 1.
Acte 2 :
X revient de voyage. Elle m’écrit. Nous nous revoyons et c’est là que les emmerdes ont commencé.
Elle ne veut toujours rien de sérieux mais elle aime passer du temps avec moi. PCR au début puis nous sortons ensemble, on fait les choses petit à petit sans pression pour moi. J’ai compris plus tard que de son côté ce n’était pas le cas.
Pourquoi ?
Mon interprétation :
Parce qu'elle se considérait comme mon bourreau. Elle m'avait largué et elle était revenue. Il fallait que ça fonctionne entre nous. Il fallait qu'elle possède le "truc" à nouveau
J’ai toujours prôné au sein de notre relation, l’équilibre, sans bourreau et sans victime. Si elle me faisait chier, je lui disais, pareil pour elle. En cas de coup dur, de doute, nous parlions. Je n’avais pas peur du conflit. Elle beaucoup plus.
Symboliquement, j’y voyais une récompense pour l’avoir attendu et one itisé. Toutes mes convictions acquises sur FTS s’écroulaient pour mon plus grand ?bonheur ?. Le monde avait un sens nouveau. Elle renvoyait un écho positif à l’AFC en moi, au gamin avec cette peur de l’abandon qui quelque part, l’avait attendu. « C’était la bonne, elle était paumée, et je la rendais meilleurs, je suis ce qu’il lui faut ».
Je gardais tout de même le cap. Je ne me laissais pas marcher sur la gueule. Hors de question d'être une serpillière. Quand elle cherchait à prendre le contrôle et qu’elle devenait désagréable, je la remettais habilement à sa place, sans pour autant la soumettre comme une merde. Je ne lui écrivais pas souvent et à vrai dire je n’en ressentais pas le besoin. Nous passions des moments incroyables et je ne pensais pas au lendemain. Elle m’avouait que j’étais celui qui lui avait fait aimer le sexe. "Qu'est ce que je suis génial", pensais-je à tord.
Très vite, tout est parti en vrille.
Elle a commencé à jouer avec le chaud et le froid. A me faire de plus en plus de reproches sur ce que j’étais. J’ai réalisé que je perdais pieds. Que mon inner game, aussi solide soit-il s’en trouvait perturbé. J’ai gardé la tête froide. Je n’ai pas rampé mais j’ai réalisé qu’elle n’était plus si géniale et que j’étais amoureux de la fille que j’avais rencontré avant son départ. Pas de celle qui était revenue. J’ai mis ça sur le compte du boulot, de son caractère de merde et de sa fragilité et je me suis dit : « Attends que l’orage passe, fout lui la paix ».
Sa toxicité me fascinait car elle ne m'atteignait que très peu. Je ne rentrais pas dans son jeu. Et aussi parce qu'elle en était consciente et qu'elle culpabilisait a chaque fois. Mais le cauchemar apparaissait de jour en jour. Elle n'était plus cette fille cool.
La distance s’est accentuée.
Notre dernière semaine de relation fût chaotique. J’étais ce dead man walking que je mettais juré de ne jamais devenir. Malgré moi.
Elle m’avait invité au cinéma en semaine. J’acceptais (trop gentiment). Au dernier moment je reçois par sms :
E : Je vais devoir annuler, j’ai besoin de prendre de la distance.
M : Je ne suis pas à ta disposition. Ce qu’on va faire c’est qu’on va se voir en vrai et que nous allons parler comme des grands.
E : si tu veux
Nous nous voyons, elle m’explique qu’elle n’a plus le truc qu’elle n’arrive pas à me donner ce que j’attends. Qu’elle a besoin de prendre de la distance.
Je réponds que je ne suis pas son chien et que je suis amoureux d’elle. Que j'ai voulu lui montrer par ma compréhension et ma patience qu'elle était une belle personne et qu'elle méritait qu'on soit cool avec elle. Et qu'elle, à l'inverse, était persuadée qu'elle méritait qu'on la traite comme de la merde. Que notre désaccord était là et que je ne deviendrai pas un connard pour lui plaire. "Tu veux prendre de la distance, pas de problème, mais en fait c'est moi qui me casse".
Fin de l’histoire.
Cela fait une semaine et l’OI s’en va progressivement (rapidement). Je me sens détruis et renaître en même temps. Sa toxicité était réelle et j’ai essayé de rester droit jusqu’au bout. Avec mes forces et mes faiblesses.
Je manque surement d’objectivité quand à mon jugement et je ne suis pas tout blanc dans l’histoire.
Avais-je affaire à une LSE ?
Ai-je mal fait quelque chose ?
Suis-je un Nice guy (dans le mauvais sens du terme) ?
Je sais je sais, je suis pas mal ébranlé.
Elle était consciente de sa toxicité passagère. Nous en parlions souvent. Elle culpabilisait. Elle suscitait une empathie sans fin à tout son entourage. C'est pour ça que jouer au psy m'a attiré comme un ours dans une ruche.
En considérant le problème sous l'angle LSE (c’est un peu facile), mon histoire, mes réactions, et mon échec trouvent du sens. Ai-je raison de la considérer sous cet angle ?
En tout cas j’ai admis quelque chose aujourd’hui. Malgré tous les signaux positifs qu’elle m’envoyait, je n’étais pas THE one. Chercher à l’être fut ma plus grande erreur. Se poser comme sauveur était un excès d’orgueil.
Et si c’était à revivre ?
Je crois que j’accepterai.
J'ai voulu jouer au psy. C'était fun, mais j'ai perdu.