FTS

Salut les chatons,

Un sujet qui a déjà été évoqué sur le forum par le passé sans aucun doute, notamment j'ai souvenir, sur l'ancien journal d'Amelia, mais que je trouve néanmoins intéressant.

Quid des exs des ami(e)s ?

Il y a différents facteurs qui rentrent en considération, notamment la durée / intensité / importance de la relation pour l'ami(e)s en question, bien entendu, mais justement j'ai pas mal "d'interrogation" à ce sujet.

- Mais est-ce qu'il y a une limite ? Genre les anciens PQ / ONS oui, les LTR non ? Ou une MDR de 3 mois oui, une LTR de 3 ans, non ?
- Est-ce qu'il y a "prescription" un jour ? (Quid - c'était il y a 7 ans les gars, faut pas déconner)
- La nature de la relation envisagée ? Est-ce que si c'est purement sexuel ça passe mieux que d'envisager une vraie relation ? Ou au contraire, quitte à risquer une amitié, il faut vraiment que ça soit pour un truc qui compte ?
- La nature de notre relation avec l'ami(e) en question, genre si c'est un pote on s'en tape, mais si c'est un très bon ami c'est moyen ?
- Faut-il en parler à l'ami(e) ? Quand (avant qu'il se passe quoi que ça soit ou attendre qu'il y ait eu quelque chose) ? Pourquoi (par respect ou par qu'il existe un espèce de contrat tacite qui dit que "Non", ça se fait pas) ?
- Vous, si vous êtes à la place l'ami, ça vous ferez quelque chose ?

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J'ai quelques pistes de réponse, à ces questions, basée sur ma propre perception (ie. si c'était mon ex), mais justement, j'aurai aimé avoir quelques avis sur le sujet. Pendant ce temps, j'essaierai de penser à une réponse qui me convient.

Si vous retrouvez un topic qui a déjà fait le tour, postez le là et je demanderai à fermer le sujet.

Merci par avance,
Bonne soirée les petits chats,
J.

Quelle effervescence !

Je suis déjà sorti avec l'ex d'un bon pote sans trop de remord. Pour moi ça dépend fort de la façon dont la relation entre le pote et son ex s'est terminée : s'il n'y a plus de sentiments ni de ressentiments de part et d'autre, je trouve que ça ne pose pas de problème.

Mais ce n'est pas toujours aussi clair : il arrive aussi que le pote soit encore amoureux de son ex, dans ce cas là, c'est mort pour moi. Il arrive aussi qu'une ex essaye de faire enrager son ancien mec en sortant avec un de ses potes. A fuir aussi évidemment...

Bref c'est pas tellement une question de délai depuis la rupture pour moi mais plutôt de savoir sur quel terrain on met les pieds.

Pour ma part, je me tiens éloignée des ex de mes copines.
Principe de précaution. J'ai vu des amitiés voler en éclat à cause d'un homme et je trouve cela bien dommage.
Méfiance aussi. Cet ex s'intéresse-t-il vraiment à moi ou est-ce simplement une façon pour lui de se venger ? D'attiser la jalousie ? De se consoler à mes dépends ?

Je pense que la limite la plus importante à prendre en compte, c'est celle que nous mettra l'ami concerné, soit explicitement, soit implicitement. S'il a été détruit par cette relation, courte ou longue, ons ou ltr, peu importe, je trouve ça pas très classe d'enfoncer le clou.

Le deuxième paramètre, c'est qu'est-ce que cette cible représente pour moi? Si c'est vraiment le gros love, que c'est la personne que j'ai envie d'avoir dans ma vie, je pense que c'est justifié d'aller "plaidoyer" auprès de son pote pour lui expliquer l'état des choses et le mettre au courant est une façon de le respecter. Il peut ne pas l'accepter… mais si l'amour est vraiment là, faut pas se voiler la face, ça se fera. Au moins, on aura fait ce qu'il fallait pour être réglo.
Après si ce que l'ex en question provoque chez nous, c'est juste des putains de vibrations sexuelles et qu'on aimerait bien faire des saloperies une ou plusieurs nuits mais en sachant pertinemment qu'il ne nous intéresse pas plus que ça, y'a deux solutions. Soit y'a moyen de le faire en gardant ça secret, et puisque l'histoire n'aboutira pas ça devrait pas être difficile à garder pour soi. Soit on se dit "bros before whoes", des gens qui me font cet effet y'en a des milliers, je peux passer mon chemin et pas prendre le risque de foutre la merde.

J'avoue j'ai souvent trop de conscience pour dépasser la limite, surtout si je n'en veux pas vraiment. Je me dis qu'à moins d'être totalement in love de l'autre, c'est juste de la gourmandise et je peux m'en passer.
Mais ça dépend beaucoup aussi du degré d'amitié que j'ai avec l'autre, de ce que je connais de lui et de sa vision des choses. Le plus simple c'est d'en parler ;)

J'ai passé la limite d'un ancien crush d'un pote une seule fois car la fille me retournait vraiment le cerveau. Je sentais qu'elle était spéciale.

Après c'est une question de discrétion au départ aussi.
Faut pas jeter ça à la gueule de l'autre.
Mais c'est aussi dépendant de ta relation avec ton ami(e).
Still préférerait que tu lui parles d'abord ou pas. Certains aiment bien se donner l'impression qu'on a besoin de leur validation car ils estiment avoir un droit d'ingérence dans la cité sentimentale de leur ex.
Si c'est la seule chose pour leur faire plaisir pourquoi pas car ça coûte rien (en sachant qu'il faut que ça reste une impression et le recadrer direct en cas de débordement).

Puis ça va dépendre. Certains vont crisser des dents si tu te tapes leur ex pour un plan cul, d'autres pour une ltr.
Mais au final ça reste beaucoup la décision de l'ex, pas celle de l'ami. Je pense qu'il faut un délai raisonnable et que l'ex ne quitte pas l'ami pour vous pour que ça se passe le mieux possible.

Après il est impossible de satisfaire la chèvre et le chou alors si tu as vraiment besoin de sortir avec quelqu'un, même pour une nuit te retiens pas. Certains sont exigeants mais n'auraient aucun égard dans la situation inverse.
Ados dans ses cas là il faut prendre en compte son propre bonheur (ce qui inclut pas blesser un ami vraiment important pour soi juste pour un coup, et si c'est important, alors avoir la correction d'en parler avant, a minima)

Le seul critère qui compte dans mon cas, c'est la nature de la relation entre mon pote et son ex.

Si c'était sérieux, j'évite au maximum (ou un PQ s'il y a vraiment alchimie, mais rien de plus).

D'une, par respect pour mon ami, de deux, par fierté dans la mesure où j'estime que passer après son pote n'est pas l'idéal. Le truc entre mecs du genre "J'étais le premier sur le doss" ou "tu ramasses les miettes"... Très peu pour moi.

Je suis sorti longtemps avec une nana qui était restée quelques mois avec un de mes meilleurs amis, même après quelques temps, j'avais du mal à digérer. Quand on le croisait ou qu'on l'invitait (d'ailleurs on ne l'invitait plus après...), je sentais un malaise.

Par contre, j'ai un pote du lycée qui galérait un peu et qui s'était fait une spécialité dans le recyclage de mes ex.
3615 MyLife

Y a tellement de nanas et de mecs autour de nous que franchement c'est prendre le risque de pourrir notre éco-système pour pas grand chose. Pour ce que j'en ai vu, et comme évoqué plus haut, ça draine quand même beaucoup d'émotions parasites autour pas spécialement agréable.

Vous allez me dire : oui mais si il/elle est spéciale ? Ben dans ce cas là vous l'avez déjà votre réponse. Evidemment que vous irez. Restera à le faire de la manière la plus adaptée possible à ce moment là.

Des fois voir qu'elle est spéciale ça prend du temps. Il n'y a pas que des coups de foudre façon hollywood.
Mais pour ça faut déjà tenter le coup.

Coupe pas les cheveux en quatre Onmyoji
Si elle n'est pas spéciale à l'instant où je me pose la question je sais ce que je fais -> rien
Si elle est spéciale à l'instant où je me pose la question bah comme tout le monde je n'écoute plus rien

Donc pour répondre à ton cas de figure : la nana peut être bien spéciale mais en fait j'en sais rien bah je bouge pas. Ah oui, et j'ai parlé ni d'Hollywood ni de coups de foudre, ni même d'amour tu remarqueras...

Je dis pas que c'est aussi simple dans tous les cas hein. Je dis que c'est ce que j'ai toujours fait jusque là. Après faut aussi se poser la question des exs dans les entourages mais ça c'est encore autre chose.



Sinon on peut proposer le fameux principe de précaution à base de "ne pas faire à autrui ce que l'on ne veut pas que l'on nous fasse". A quoi on peut rétorquer que les gens n'étant pas tous semblables, qui ont est pour prétendre penser à la place de l'autre.

Je conclurais donc mon post proche de l'inutile en disant que c'est avant tout une question d'intelligence sociale et de cas par cas, doublée de certains impératifs sentimentaux ou alchimiques qu'on ne maîtrise pas toujours..

Faites de votre mieux. Et pensez à assumer aussi, ça aide pas mal.

Merci à tous pour vos réponses.

The Pop a écrit :Sinon on peut proposer le fameux principe de précaution à base de "ne pas faire à autrui ce que l'on ne veut pas que l'on nous fasse".

D'où ma dernière question en somme. Je sais que moi je m'en tape. Je considère que j'ai ni emprise ni mot à dire sur les fréquentations de mes exs ou de mes amis. Après bien sûr, une amie proche qui se serait taper ma LTR de 4 ans deux semaine après la rupture, j'aurai vu rouge, forcément, mais pour autant, ça n'aurait rien changer à notre amitié. Je crois que le seul qui me ferait vraiment chier, genre "Hors limite", c'est mon premier amour, mais je ne pourrais pas en vouloir à une amie pour ça pour autant. Tous les autres en toute honnêteté, je considère que je n'ai pas mon mot à dire. J'ai une copine qui "est passée 3 fois derrière moi", avec 3 mecs différents. Je pense qu'elle l'a plus mal vécu que moi, tout simplement parce qu'elle s'est sentie obligée de se comparer à moi, voire elle a poussé un des types à nous comparer. Moi ça ne m'a rien fait. Mais j'ai conscience que mon cas n'est pas une généralité, et je n'arrive pas à réaliser si c'est plutôt le cas majoritaire ou minoritaire.

L'autre facteur qui jouerait, beaucoup plus, c'est de la méfiance pour mon amie vis à vis d'un ex (une LTR en fait). Tout simplement parce que je crois que je me souviendrai à quel point j'en ai souffert et que j'aurai tendance à projeter mes peurs sur l'autre. D'avoir peur qu'il fasse souffrir mon amie comme j'ai pu en souffrir en fait.

The Pop a écrit :Je conclurais donc mon post proche de l'inutile en disant que c'est avant tout une question d'intelligence sociale et de cas par cas

Je crois qu'effectivement tu as raison, c'est surtout ça.


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Onmyoji a écrit :Après c'est une question de discrétion au départ aussi.
Faut pas jeter ça à la gueule de l'autre.
Mais c'est aussi dépendant de ta relation avec ton ami(e).
Still préférerait que tu lui parles d'abord ou pas. Certains aiment bien se donner l'impression qu'on a besoin de leur validation car ils estiment avoir un droit d'ingérence dans la cité sentimentale de leur ex.

Je crois que si je dois être dans la situation, j'en parlerai, mais pas pour avoir une validation. Ca ne changerait rien et encore une fois, je considère que chacun est libre, donc qu'il n'y a pas de "Validation" à donner. Je crois que je le ferai par respect pour la personne, pour avoir l'occasion d'être honnête et de jouer carte sur table, et de lui expliquer l'histoire dans sa globalité. Parce que je crois qu'elle préfererai ça a des ragots, à une fausse version, où elle se sentirai trahi d'une part et où elle pourrait se faire une fausse idée.

Maintenant la limite que j'ai du mal à tracer c'est le "Quand?". Avant qu'il se passe quelque chose ? Après qu'il se soit passer quelque chose ? Quelle chose ? Genre dès le simple flirt ? Le premier baiser ? La première nuit ensemble ?

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MaryeL a écrit :Je pense que la limite la plus importante à prendre en compte, c'est celle que nous mettra l'ami concerné, soit explicitement, soit implicitement. S'il a été détruit par cette relation, courte ou longue, ons ou ltr, peu importe, je trouve ça pas très classe d'enfoncer le clou.

Je suis totalement d'accord avec ce point, à une exception près c'est que je ne crois pas que la limite doit venir de l'ami, mais plutôt de nous même. En dépit de toute l'attraction, la connection, je crois que je n'arriverai jamais à avoir une histoire avec quelqu'un qui a brisé le coeur de quelqu'un à qui je tiens. Pas si c'est récent, pas si c'est encore sur le tapis.

Après je vois des filles qui 5 ans après continue à balancer des saloperies sur la nouvelle copine de leur ex, même si elles sont elles même en couple. Et je trouve ça fatiguant, pas justifié. A quel point faut-il être frustré dans sa vie pour être plus occupé à critiquer une personne qui ne t'a "rien fait", plutôt que de vivre ta propre vie. Et en même temps, ça me blesserai d'être cette fille qui engendre de la rancoeur.

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En tout cas je trouve ce sujet intéressant. Je continue à y réfléchir. Merci pour vos pistes.