En plein questionnement sur ma vie sociale, je n'arrive plus à me consacrer à me
Posté : 23.05.16
Salut, je voudrais vous parler d'une phase que je vis depuis 2 semaines et qui me fait poser beaucoup de questions. Quelques éléments de contexte :
-> j'ai entamé au mois de janvier une TCC pour m'aider à aller au-delà de certains questionnements et souffrances, et reçu à l'occasion des conseils pour me sortir un peu de ma coquille et socialiser plus avec les gens
-> depuis un mois je commence à me désinhiber bien avec les gens qui comptent à mes yeux, ou qui me témoignent une certaine affection. Je n'hésite plus à relancer par moi-même les conversations, à parler de mes ressentis de manière ponctuelle... tout en étant attentif aux réactions des gens qui sont en face de moi.
Corollaire à ça, les gens se confient, je commence à en savoir davantage sur leurs vies. Même si je n'en suis pas encore au stade où j'ai avec eux des gros délires, il y a plus (voire beaucoup plus) de discussions quotidiennes. Ponctuellement une ou deux soirées passées après les cours.
Ce fait de commencer à connaître davantage les vies des gens, est quelque chose de charnière, je le sens. Car j'ai l'impression que tous mes repères sont en train de voler en éclat.
Je rencontre des gens très intéressants, et entrevois tous les types de gens possibles ainsi que les relations entre eux : les gens intellos férus d'histoire qui aiment aussi mater des séries, les sportifs qui aiment se prendre la tête pendant des heures sur du code informatique, des geeks bien épanouis socialement, des mecs "virils"/chambreurs sur les bords qui arrivent à se faire apprécier auprès de filles timides... bref j'ai l'impression de voir le monde social tel qu'il est, à la fois chaotique et rempli de possibilités. C'est quelque chose de très perturbant pour moi car j'ai l'impression de m'y perdre et de ne pas arriver à dégager ma propre identité au sein de cet espace. Toutes les choses, aussi diverses que j'ai pu faire, ne me permettent pas pour le moment d'être sûr de la direction que je veux prendre dans ma vie.
Je commence aussi à douter... du temps. De la place à répartir entre l'empathie pure et les passions qu'on peut avoir. Des gens arrivent être potes de manière rapide et intense, d'autres plus doucement et durablement. J'ai l'impression de ne pas me retrouver dans ces "schémas"/situations et de tout le temps hésiter/me raviser.
Je ne sais pas non plus quelles sont les règles sociales valables dans la plupart des cas, et les autres, qu'on accepte en s'adaptant aux codes de tel ou tel groupe.
Du coup, dans une période normalement studieuse, je n'arrive pas/plus à me plonger dans mes passions alors que l'ensemble des gens qui sont dans mon environnement et parlent, sont imprégnés de ça. C'est ça qui est la base de leur socialisation, ces grandes lignes directrices qui orientent leurs vies.
Ce besoin d'écrire, d'extérioriser tous ces doutes et questionnements est plus fort que tout, à trois quatre journées d'un partiel et trois journées d'une soutenance de projet en groupe. Celui d'être self-aware, de décortiquer tous ces nœuds enfouis dans mon inconscient aussi. Découvrir de nouvelles choses me devient difficile, et même quelque chose comme le codage informatique (qui est quelque chose avec lequel je compose depuis mon adolescence), n'est plus fait avec ardeur comme avant.
Je compte également en parler avec mon thérapeute dès qu'il aura un créneau à mon proposer, mais je trouvais ça intéressant d'échanger de ça avec vous.
Qu'en dites-vous ? Que pensez-vous de cette phase ? A vous les claviers !
-> j'ai entamé au mois de janvier une TCC pour m'aider à aller au-delà de certains questionnements et souffrances, et reçu à l'occasion des conseils pour me sortir un peu de ma coquille et socialiser plus avec les gens
-> depuis un mois je commence à me désinhiber bien avec les gens qui comptent à mes yeux, ou qui me témoignent une certaine affection. Je n'hésite plus à relancer par moi-même les conversations, à parler de mes ressentis de manière ponctuelle... tout en étant attentif aux réactions des gens qui sont en face de moi.
Corollaire à ça, les gens se confient, je commence à en savoir davantage sur leurs vies. Même si je n'en suis pas encore au stade où j'ai avec eux des gros délires, il y a plus (voire beaucoup plus) de discussions quotidiennes. Ponctuellement une ou deux soirées passées après les cours.
Ce fait de commencer à connaître davantage les vies des gens, est quelque chose de charnière, je le sens. Car j'ai l'impression que tous mes repères sont en train de voler en éclat.
Je rencontre des gens très intéressants, et entrevois tous les types de gens possibles ainsi que les relations entre eux : les gens intellos férus d'histoire qui aiment aussi mater des séries, les sportifs qui aiment se prendre la tête pendant des heures sur du code informatique, des geeks bien épanouis socialement, des mecs "virils"/chambreurs sur les bords qui arrivent à se faire apprécier auprès de filles timides... bref j'ai l'impression de voir le monde social tel qu'il est, à la fois chaotique et rempli de possibilités. C'est quelque chose de très perturbant pour moi car j'ai l'impression de m'y perdre et de ne pas arriver à dégager ma propre identité au sein de cet espace. Toutes les choses, aussi diverses que j'ai pu faire, ne me permettent pas pour le moment d'être sûr de la direction que je veux prendre dans ma vie.
Je commence aussi à douter... du temps. De la place à répartir entre l'empathie pure et les passions qu'on peut avoir. Des gens arrivent être potes de manière rapide et intense, d'autres plus doucement et durablement. J'ai l'impression de ne pas me retrouver dans ces "schémas"/situations et de tout le temps hésiter/me raviser.
Je ne sais pas non plus quelles sont les règles sociales valables dans la plupart des cas, et les autres, qu'on accepte en s'adaptant aux codes de tel ou tel groupe.
Du coup, dans une période normalement studieuse, je n'arrive pas/plus à me plonger dans mes passions alors que l'ensemble des gens qui sont dans mon environnement et parlent, sont imprégnés de ça. C'est ça qui est la base de leur socialisation, ces grandes lignes directrices qui orientent leurs vies.
Ce besoin d'écrire, d'extérioriser tous ces doutes et questionnements est plus fort que tout, à trois quatre journées d'un partiel et trois journées d'une soutenance de projet en groupe. Celui d'être self-aware, de décortiquer tous ces nœuds enfouis dans mon inconscient aussi. Découvrir de nouvelles choses me devient difficile, et même quelque chose comme le codage informatique (qui est quelque chose avec lequel je compose depuis mon adolescence), n'est plus fait avec ardeur comme avant.
Je compte également en parler avec mon thérapeute dès qu'il aura un créneau à mon proposer, mais je trouvais ça intéressant d'échanger de ça avec vous.
Qu'en dites-vous ? Que pensez-vous de cette phase ? A vous les claviers !