FTS

Avant propos:

Oui le sujet datant de 2006 existe déjà.
Non je ne le prolonge pas car je le trouve sans classe. Haha
Un peu creux en tout cas.

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Avoir la classe, c'est quoi pour vous?

L'expression mainte fois entendue qui en bon fourre-tout me semble hyper vague.

On me dira surment: "Oui mais Thedaze, chacun a ses critère, l'individu à son propre niveau de détermination blabla."

Justement ce qui m'intéresse c'est VOTRE définition à VOUS cher forumers de la Classe, avec un grand C.
Celle que vous reconnaissez en un clin d'oeil, celle que vous aimeriez atteindre, celle que vous entretenez.

Fringues, attitude, rapport humain, niveau de finesse, humour, politesse-ou non... Même peut-être que le concept même d'avoir un ensemble bien défini vous déplais..

Vous en êtes où? Qu'est ce qui vous touche ou laisse de marbre?

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Je post mes critères bientôt promis.

Pour moi, quelqu'un qui a la classe c'est quelqu'un qui associe adroitement simplicité et originalité !

La classe liée à notre attitude par rapport à notre entourage au sens large, qui passe par le respect, la gestion de nos émotions afin d'entretenir des relations courtoises. Par notre capacité à savoir aussi reconnaître nos tords s'il y a lieu et présenter dans ce cas des excuses sincères.

La classe liée à notre apparence, qui découle de notre façon de nous mouvoir, de notre gestuelle, de notre style vestimentaire, ce dernier ne se résumant ni à une mode, un code, un prix.

La classe en amour qui permet, de ne pas retenir l'autre s'il ne le souhaite pas, de ne pas se laisser imposer une situation qui ne nous convient pas, de se libérer tout en libérant l'autre, de garder les bons souvenirs précieusement car ils font partie de nous.

Bon, j'ai une définition de la classe à géométrie variable.

"La mode se démode, le style jamais." Coco avec tout ce qu'on peut lui reprocher est plutôt juste pour le coup.

Il y a des gens que je trouve vraiment classe en plus d'être stylé. C'est plutôt rare. Surtout chez les hommes, mais mon regard s'y porte souvent moins en profondeur si je puis dire.

Je n'arrive pas à savoir si c'est une question d'adaptation à l'environnement ou une capacité à transformer l'insignifiant en diamant.

Prenez la démarche. J'ai fait beaucoup d'effort pour arriver à essayer de me tenir droit avec un port de tête acceptable et un roulement d'épaules moins chaloupé qu'autrefois. (un peu lascard m'voyez, toujours encore un poil.).
Mais loin de la classe que peut avoir mon amie danseuse. Elle ne marche pas, elle vole.

Une finesse donc. On parle bien de finesse. Au dessous, au dessus de sois même, des autres, de tout.

Les manières. C'est fou comme la simple façon dont on s'empare d'une fourchette peu faire une différence et en dire long sur votre façon d'être. Mais je pinaille surement un peu.

A contrario je trouve les empêcheurs de tourner-en-rond et les agitateurs parfois très classe dans leur manières de faire.

C'est la classe des crèves plafonds jouant constamment avec les limites.

Il ne suffit pas de porter un costard un peu chère pour avoir de la classe. Même si bien évidemment la pièce en question apporte beaucoup à l'ensemble et rattrape parfois quelques imperfections physique.

J'aime les costumes, les vestes en particulier. Je trouve ça classe. Quand c'est porté dignement n'est-ce pas.
Les chemises mousquetaire contrées et les boutons de manchette nacrés. Miam.

Bizarrement je me trouve classe aussi avec ma casquette à l'envers, un marcel bien trop fluo et moulant, les tatouages apparents.

Rien a voir.

Question de lieux, de moments.

Mais parfois je décide de pas m'adapter au moment, ni au lieu, ni aux gens.
Fuck les manières et je me trouve bien ainsi.

La classe pour soit ou pour les autres ?

Je vais surement faire un test bientôt et essayer de retenir les impressions selon ce genre de démarche à contre courant. Juste pour rire.
Bon j'en suis pas à mon coup d'essai dans la provoque gentille mais décrire et analyser le phénomène de décalage me paraît intéressant.

Nb: Je suis très attacher à la politesse. Bon je suis très capable de traiter quelqu'un de gros con (si c'est mérité hein) droit dans les yeux mais j'aurai surement dit bonjour avant.

Nb2: le manque de ponctualité est un manque de classe sans nom, l'inverse est top.

Pour les truc rédhibitoires, il y avait ce topic les-trucs-redhibitoires-chez-une-fille- ... 35306.html

La classe pour les autres... tu en parles dans le sens intégration d'un groupe j'imagine...

Si oui c'est intéressant dans le sens où l'on s'y trouve souvent confronté, qu'on le veuille ou non. Que l'on l'accepte ou non.

1/ Adopter un style professionnellement parlant. Tout dépend du boulot mais souvent c'est indispensable. Bien pas bien, la question n'est pas là. Mais s'exclure pour le fun peut peser lourd dans une carrière.

2/ Adopter un style dans notre envie de sociabiliser dans une vie privée est déjà une démarche plus légère. Et une bonne chose car cela prouve que l'on sait s'adapter au gré des rencontres, du lieu, de l'heure. Passer de la petite robe-talon au jean-basket fait partie des facettes d'une personnalité.

3/ Reste l'idée de ne pas oser un style de peur du "qu'en dira-t-on"... Ne pas oser ce que l'on est intérieurement, renier un pan de sa personnalité...

Un équilibre à trouver en soi, en fait un vrai travail. Se renier est impossible, ne pas se poser des limites l'est tout autant.

Tiens en passant, je trouve que l'éducation en société ça contribue beaucoup à mes yeux à la classe de quelqu'un. Ca ne fait évidemment pas tout, mais ça joue.

Par exemple : Des petites choses comme mâcher la bouche fermée, ne pas hurler dans les lieux publics, se tenir droit à table et pas tout avachi, ne pas jurer ou tenir des propos trop vulgaires dans certaines circonstances, ne pas couper la parole même lors d'un débat enflammé, monter quelqu'un du doigt ...

Certains de mes amis, je les adore, mais ils ne sont pas sortables. Genre, je suis gênée dans certains contextes avec eux (au hasard, devant des parents ou des supérieurs hierarchiques par exemple), parce qu'ils ne savent vraiment pas se tenir.

Dans les manques de classe sans nom, je trouve que les gens qui tiennent des propos vraiment irrespectueux quand ils parlent de certaines personnes, encore plus quand ce sont des gens qu'ils ont fréquenté (voire avec qui ils ont des cochonneries) >>>>>

Thedaze a écrit :Nb2: le manque de ponctualité est un manque de classe sans nom, l'inverse est top.

Pourquoi donc trouves-tu que les gens qui manquent de ponctualité ... (oooooh oui, bon, ça va ) ... que je manque à ce point de classe ?

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"Tu baises les ménagères, très bien tu dois avoir le cul qui brille mais c'est pas ça qu'on appelle la classe."

Alors d'accord c'est un sketch, d'accord ça parle de classe sur un ton humoristique mais même si G.Abitol ne donne pas la définition de la classe, il donne aussi je trouve une définition pas très fausse de ce qui n'est pas la classe.

Et rien qu'à regarder John Wayne (dans tous ses films en général, ainsi que l'homme qu'il était, même si je lui préférais Paul Newman), eh bien c'est ce genre d'attitude que j'appelle la classe.

Mais pour moi la classe c'est avant tout une question d'attitude envers les gens. Enfin attitude, j'aime pas le mot, je dirais plus de savoir-vivre. Bien avant les fringues, l'apparence...

@Iskandar

Dans ma vie, le temps est précieux et incompressible.
J'aime pas perdre mon temps.
Je n'aime pas d'avantage en faire perdre non plus.

L'hyper ponctualité c'est du nectar pour gens très occupés.

J'essaie de l'être quand on en m'en empêche pas. Les gens apprécient énormément.

Edmond Rostand a écrit :LE VICOMTE, suffoqué
Ces grands airs arrogants! Un hobereau qui… qui… n’a même pas de gants! Et qui sort sans rubans, sans bouffettes, sans ganses!

CYRANO
Moi, c’est moralement que j’ai mes élégances. Je ne m’attife pas ainsi qu’un freluquet, Mais je suis plus soigné si je suis moins coquet ; Je ne sortirais pas avec, par négligence, Un affront pas très bien lavé, la conscience Jaune encore de sommeil dans le coin de son œil, Un honneur chiffonné, des scrupules en deuil. Mais je marche sans rien sur moi qui ne reluise, Empanaché d’indépendance et de franchise ; Ce n’est pas une taille avantageuse, c’est Mon âme que je cambre ainsi qu’en un corset, Et tout couvert d’exploits qu’en rubans je m’attache, Retroussant mon esprit ainsi qu’une moustache, Je fais, en traversant les groupes et les ronds, Sonner les vérités comme des éperons

La classe à la Cyrano.