Clichés sur les Antidépresseurs.
Posté : 19.06.16
Salut, ça fait longtemps que je me suis pas connecté sur le forum, et je reviens pour vous parler de mon expérience (qui n'est pas finie) avec les Antidépresseurs.
On a eu le droit a un lot de clichés (les plus connus) sur les Antidépresseurs (qui ne sont pas forcément faux mais j'y reviendrais) qui sont pour la plupart injustifiés tels que :
- L'inefficacité des antidépresseurs, dus à l'accoutumance, donc la tolérance de notre corps au traitement, qui rend moins efficace voire pas du tout.
C'est vrai qu'il y a des problèmes dus à l'accoutumance aux Antidépresseurs, donc j'en ai conclu qu'il fallait changer de traitement en raison de cette accoutumance. Mais avant de faire le con, et d'arrêter le traitement mieux vaut voir son psy qui conseillera d'augmenter les prises ou de passer à une dose supérieure.
- La dépendance physique aux antidépresseurs, risque de rechute après la fin du traitement.
Il est vrai que beaucoup de gens ont peur qu'après la fin du traitement, une rechute fait surface qui ramènera le malade à la case départ. Mais il y a quelques facteurs qui causent ces rechutes, tels que l'arrêt brutal du traitement, alors qu'il faut l'arrêter graduellement (à voir avec son thérapeute).
Moi j'ai fait l'erreur d'arrêter quand je me sentait bien, et donc ça m'a couté une rechute, en gros j'ai du repartir sur 6 mois de Prozac après 6mois de Seroplex (Dépression et hyperphagie).
Du fait de négliger le suivi psychologique, car après un traitement, on est en rééducation, faut apprendre à vivre sans le traitement, et soigner les causes de cette dépression (j'y reviendrais) afin de s'en débarrasser, il faut y aller au cœur du problème. Les antidépresseurs ne font pas le boulot, travail sur soi de mise. Et les AD ne sont pas comme les Anxiolytiques, ils agissent en continu.
-Certains se mettent aux AD sans savoir pourquoi. Ce qui cause l’inefficacité du traitement et donc crée une remise en cause sur son efficacité.
Il ne faut pas oublier que pour prendre des AD, il ne faut pas confondre dépression et déprime. Une déprime n'est qu'une passade (rupture, décès, perte d'emploi, saison de pluie etc...) et la dépression un cas pathologique, dû à un manque de sérotonine dans les neurotransmetteurs cérébraux. Qui est bien entendu causé par les facteurs de la déprime, mais en général une dépression, se caractérise par une plaie profonde, et pour trouver cette plaie, il faut des remises en question, et un suivi psychiatrique, et un travail sur soi comme cité plus haut.
Pour conclure :
Il est vrai que certains ont connu des mésaventures avec ces traitements, des rechutes, des envies suicidaires (ce qui est mon cas), des crises d'hyperphagie. Mais avant de prendre ces antidépresseurs, il faut toujours trouver des solutions et bien sûr un suivi psychologique est de mise avant toute démarche médicamenteuse. Et j'ai vu sur un forum quelque chose qui m'a fait rire et à la fois frappé. Les AD ne sont pas des drogues certains pensent que ça fait planer, mais un AD a juste pour but de faire la re-capture de la sérotonine afin de l'envoyer dans les neurotransmetteurs. La sérotonine est une substance qui permet entre autres de réguler les émotions.
Faut pas confondre avec les amphétamines que prennent les TDA/H, qui ont pour but de stimuler le cerveau et qui ont un effet similaire à la cocaïne.
Je n'ai pas parlé des effets secondaires, car ils sont nombreux et différent du type de personnes (poids, âge, sexe, morphologie et beaucoup de facteurs). Et ça ce n'est pas un cliché mais bien une réalité, donc tout a un prix, les AD soignent certes mais il y a des effets indésirables.
On a eu le droit a un lot de clichés (les plus connus) sur les Antidépresseurs (qui ne sont pas forcément faux mais j'y reviendrais) qui sont pour la plupart injustifiés tels que :
- L'inefficacité des antidépresseurs, dus à l'accoutumance, donc la tolérance de notre corps au traitement, qui rend moins efficace voire pas du tout.
C'est vrai qu'il y a des problèmes dus à l'accoutumance aux Antidépresseurs, donc j'en ai conclu qu'il fallait changer de traitement en raison de cette accoutumance. Mais avant de faire le con, et d'arrêter le traitement mieux vaut voir son psy qui conseillera d'augmenter les prises ou de passer à une dose supérieure.
- La dépendance physique aux antidépresseurs, risque de rechute après la fin du traitement.
Il est vrai que beaucoup de gens ont peur qu'après la fin du traitement, une rechute fait surface qui ramènera le malade à la case départ. Mais il y a quelques facteurs qui causent ces rechutes, tels que l'arrêt brutal du traitement, alors qu'il faut l'arrêter graduellement (à voir avec son thérapeute).
Moi j'ai fait l'erreur d'arrêter quand je me sentait bien, et donc ça m'a couté une rechute, en gros j'ai du repartir sur 6 mois de Prozac après 6mois de Seroplex (Dépression et hyperphagie).
Du fait de négliger le suivi psychologique, car après un traitement, on est en rééducation, faut apprendre à vivre sans le traitement, et soigner les causes de cette dépression (j'y reviendrais) afin de s'en débarrasser, il faut y aller au cœur du problème. Les antidépresseurs ne font pas le boulot, travail sur soi de mise. Et les AD ne sont pas comme les Anxiolytiques, ils agissent en continu.
-Certains se mettent aux AD sans savoir pourquoi. Ce qui cause l’inefficacité du traitement et donc crée une remise en cause sur son efficacité.
Il ne faut pas oublier que pour prendre des AD, il ne faut pas confondre dépression et déprime. Une déprime n'est qu'une passade (rupture, décès, perte d'emploi, saison de pluie etc...) et la dépression un cas pathologique, dû à un manque de sérotonine dans les neurotransmetteurs cérébraux. Qui est bien entendu causé par les facteurs de la déprime, mais en général une dépression, se caractérise par une plaie profonde, et pour trouver cette plaie, il faut des remises en question, et un suivi psychiatrique, et un travail sur soi comme cité plus haut.
Pour conclure :
Il est vrai que certains ont connu des mésaventures avec ces traitements, des rechutes, des envies suicidaires (ce qui est mon cas), des crises d'hyperphagie. Mais avant de prendre ces antidépresseurs, il faut toujours trouver des solutions et bien sûr un suivi psychologique est de mise avant toute démarche médicamenteuse. Et j'ai vu sur un forum quelque chose qui m'a fait rire et à la fois frappé. Les AD ne sont pas des drogues certains pensent que ça fait planer, mais un AD a juste pour but de faire la re-capture de la sérotonine afin de l'envoyer dans les neurotransmetteurs. La sérotonine est une substance qui permet entre autres de réguler les émotions.
Faut pas confondre avec les amphétamines que prennent les TDA/H, qui ont pour but de stimuler le cerveau et qui ont un effet similaire à la cocaïne.
Je n'ai pas parlé des effets secondaires, car ils sont nombreux et différent du type de personnes (poids, âge, sexe, morphologie et beaucoup de facteurs). Et ça ce n'est pas un cliché mais bien une réalité, donc tout a un prix, les AD soignent certes mais il y a des effets indésirables.